27/05/2017
ATTENTAT DE MANCHESTER GRANDE-BRETAGNE
|
|
||||||
|
|
||
.
Une déflagration s’est produite lundi soir dans une salle de concert de MANCHESTER, où se produisait la chanteuse américaine ARIANA GRANDE.
.
Le bilan provisoire est d’au moins 22 morts et une soixantaine de blessés. La police britannique indique qu’il s’agit d’une attaque suicide. (MARIANNE) . Selon des officiels britanniques, il s’agirait d’un «attentat-suicide». (NBC NEWS) . «Beaucoup de jeunes filles parmi les victimes» (CBS NEWS) . «Deux bombes ont explosé à la MANCHESTER ARENA, contenant des clous» |
|
|
23 MAI 2017 LES ECHOS / .
.
L’ETAT ISLAMIQUE revendique l’ATTENTAT DE MANCHESTER. (LES ECHOS). Par le biais de son agence de propagande AMAQ, le groupe terroriste a revendiqué l’attaque «commis(e) à l’aide d’un engin explosif déposé dans la salle de concert». |
|
||
25 MAI 2017 THE SUN / CBSNEWS / JOURNAL DE MONREAL / .
La première photo diffusée de SALMAN ABEDI, le terroriste islamiste de MANCHESTER. . Son identité était connue des services de renseignements. Selon la chaîne américaine CBS NEWS, le terroriste auteur de l’attentat de lundi à MANCHESTER s’appelle SALMAN ABEDI. Ce Britannique de 23 ans, d’origine libyenne, a fait exploser une bombe artisanale au MANCHESTER ARENA, vers 23h35, peu après la fin du CONCERT D’ARIANA GRANDE. Cette identité a été confirmée par l’agence ASSOCIATED PRESS, qui cite des sources du renseignement américain. . L’attaque meurtrière a été revendiquée par le groupe terroriste ÉTAT ISLAMIQUE, mardi matin. . La police de MANCHESTER a confirmé avoir procédé à l’arrestation d’un autre homme de 23 ans, en lien avec l’attaque commise après le spectacle d’ARIANA GRANDE. |
|
|
23 MAI 2017 CHRISTIAN LARNET DREUZ / . SALMAN ABEDI, 23 ans, a été identifié comme étant le jihadiste qui a fait exploser une bombe artisanale au MANCHESTER ARENA à la fin du concert d’ARIANA GRANDE, tuant au moins 22 personnes dont des enfants, et faisant 59 blessés. . Il a été identifié grâce à une carte de crédit retrouvée dans sa poche sur le lieu de l’explosion. . Il s’est rendu en LIBYE il y a 3 semaines, et il venait de revenir en GRANDE BRETAGNE lorsqu’il a commis son attentat. Il semble avoir des liens avec AL QAÏDA et l’ETAT ISLAMIQUE, et a suivi un entraînement terroriste à l’étranger, probablement en SYRIE, et il s’est rendu plusieurs fois en Libye au cours des 12 derniers mois, au point que des membres de sa famille ont informé la police qu’il était dangereux. . SALMAN ABEDI, 23 ans, a été identifié comme étant le jihadiste qui a fait exploser une bombe artisanale au MANCHESTER ARENA à la fin du CONCERT D’ARIANA GRANDE, tuant au moins 22 personnes dont des enfants, et faisant 59 blessés. . Il a été identifié grâce à une carte de crédit retrouvée dans sa poche sur le lieu de l’explosion. . Il s’est rendu en LIBYE il y a 3 semaines, et il venait de revenir en GRANDE BRETAGNE lorsqu’il a commis son attentat. Il semble avoir des liens avec AL QAÏDA et l’ETAT ISLAMIQUE, et a suivi un entraînement terroriste à l’étranger, probablement en Syrie, et il s’est rendu plusieurs fois en LIBYE au cours des 12 derniers mois, au point que des membres de sa famille ont informé la police qu’il était dangereux. . Son père, RAMADAN BELKACEM OBEID (ABU ISMAIL) a migré en GRANDE-BRETAGNE depuis la LIBYE en 1992. Puis il est retourné en LIBYE en 1994 pour s’enrôler dans le GROUPE ISLAMISTE LIBYEN DE COMBAT, affilié à AL QAÏDA. Froid dans le dos : on apprend qu’il travaillait à l’AÉROPORT DE MANCHESTER. . ABEDI était citoyen britannique d’origine libyenne. Il était connu des services de police, mais il n’était pas considéré comme une menace. . L’UNIVERSITÉ SALFORD a confirmé qu’ABEDI y a été inscrit comme étudiant. . Le CENTRE ISLAMIQUE DE MANCHESTER, également connu sous le nom de MOSQUÉE DIDSBURY, a déclaré aux médias qu’ABEDI priait dans cette mosquée, et FAWAZ HAFFAR a ajouté que le père d’ABEDI avait l’habitude d’appeler à la prière et de diriger les prêches de la mosquées, et qu’un de ses frères a été un volontaire de la mosquée. . Plusieurs membres du groupe de combat islamique libyen ont vécu dans le quartier où vivait ABEDI. . Un frère d’ABEDI, âgé de 23 ans, a été arrêté hier . ABEDI est mort sur place, et il est suspecté d’avoir confectionné une bombe artisanale remplie de boulons et de clous pour faire un maximum de victimes parmi les adolescents britanniques présents lors du concert. . L’explosion s’est produite près du foyer de l’ARENA. . Selon NBC NEWSIS SALMAN ABEDI portait la bombe dans un sac à dos. . ABEDI a pris le métro à VICTORIA STATION, est arrivé dans la zone d’achat des billets de l’ARENA et il a attendu que les gens quittent le concert et sortent de la salle pour se faire exploser. Les enquêteurs ont découvert des roulements à bille, et possèdent des enregistrements des mouvements du terroriste par les caméras de circuit fermé. . Un homme de 23 ans a été arrêté dans le cade de l’enquête dans le sud de MANCHESTER. Ni son rôle dans l’attentat, ni son identité n’ont été précisés. . Une seconde bombe a été découverte sur place, qui n’a pas explosé, et elle a été transportée à FALLOWFIELD puis a été neutralisée. . L’ETAT ISLAMIQUE a revendiqué l’attentat. |
|
||
24 MAI 2017 LIBERATION . . L’enquête avance, vite. Trois nouvelles arrestations, trois hommes, en lien avec l’ATTENTAT DE MANCHESTER, ont eu lieu mercredi matin dans le sud de MANCHESTER. Un quatrième homme, arrêté mardi, est bien le frère du terroriste SALMAN ABEDI, a confirmé la police. Il s’agit d’ISMAEL ABEDI, 23 ans. . Interrogée sur la BBC RADIO4, la MINISTRE DE L’INTÉRIEUR AMBER RUDD n’a pas mâché ses mots. L’attentat «était plus sophistiqué que certaines des attaques dans le passé, et il semble probable – possible – qu’il [le terroriste, ndlr] n’agissait pas seul», a-t-elle déclaré. |
|
||
26 MAI 2017 L'EXPRESS . Une image diffusée par le NEW YORK TIMES Le 24 mai 2017 montrant le détonateur probablement utilisé par la kamikaze responsable de l'attentat de MANCHESTER. . Selon des experts, les caractéristiques de l'engin utilisé dans l'ATTENTAT DE MANCHESTER conforteraient l'hypothèse du réseau djihadiste poursuivie par la police britannique. . La bombe utilisée dans l'ATTENTAT DE MANCHESTER était un engin artisanal puissant équipé d'un détonateur sophistiqué que le jeune kamikaze SALMAN ABEDI n'a très vraisemblablement pas conçue tout seul, selon des experts. La bombe a explosé lundi vers 22h30 (21h30 GMT) au niveau d'une des sorties d'une salle de concert où venait de se produire la chanteuse américaine ARIANA GRANDE, faisant 22 morts et 75 blessés. . Les premières informations détaillées sur l'engin ont été révélées par le NEW YORK TIMES qui a publié huit photographies montrant différentes parties : détonateur, batterie, fragments d'un sac à dos bleu ou encore morceaux de métal et des vis. . UN RETARDATEUR SUR LE DÉTONATEUR ? . «Au niveau des composants, certains sont accessibles et faciles à trouver», explique WILL GEDDES, patron d'une entreprise spécialisée dans la sécurité. Mais le «détonateur lui-même», une pièce métallique en forme de tube, "est quelque chose sur lequel il n'est pas facile de mettre la main sans éveiller les soupçons», dit-il en soulignant par exemple qu'une telle pièce passerait difficilement la sécurité dans un aéroport. . Selon le NEW YORK TIMES, le détonateur contenait un petit circuit imprimé, et non pas un simple interrupteur comme c'est souvent le cas, suggérant un retardateur, voire même un récepteur pour un déclenchement à distance, ou une combinaison des deux. . «IL Y A RAREMENT UNE SEULE PERSONNE ISOLÉE» . «Il est clair que ça lui a été livré par un tiers», estime WILL GEDDES, une hypothèse qui s'accorde avec l'enquête sur un RÉSEAU DJIHADISTE poursuivie par la police britannique. «Assembler ce type d'engin n'est pas chose facile», renchérit l'expert. "Quand on a des engins explosifs artisanaux, il y a rarement une seule personne isolée, mais plusieurs individus». . La BBC a affirmé que le jeune homme aurait servi de «mule» en se faisant exploser avec une bombe fabriquée par quelqu'un d'autre. Selon l'expert, il est tout à fait possible qu'il existe une sorte d'entité centrale capable de «concevoir ou de donner des conseils sur la fabrication de ces engins». . La bombe, sans doute contenue dans le sac à dos dont les restes ont été retrouvés et non dans une veste, était assez puissante pour propulser le torse du kamikaze loin de l'explosion et semer la dévastation sur un grand demi-cercle grâce au SHRAPNEL (morceaux de métal) dont elle était constituée. . LE MÊME EXPLOSIF QU'À BRUXELLES . Selon des sources de sécurité citées par le journal THE INDEPENDENT, l'explosif contenait du peroxyde d'hydrogène, un composé chimique entrant dans la fabrication du TATP, une poudre blanche explosive utilisée dans les ATTENTATS DE BRUXELLES en mars 2016. . Parce qu'il est possible de le fabriquer avec des ingrédients disponibles dans le commerce, le TATP «semble être la substance préférée» des terroristes du groupe ÉTAT ISLAMIQUE, note WILL GEDDES, selon qui la bombe de MANCHESTER fait fortement penser à d'autres attentats. . L'engin explosif aurait pu être fabriqué, livré ou assemblé dans un petit appartement situé au cœur de MANCHESTER et loué par SALMAN ABEDI, selon la presse britannique. |
21:20 Publié dans ATTENTAT DE MANCHESTER GRANDE-BRETAGNE | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2017
TERRORISME ET SPORT
|
||
Il y a un an, deux entraîneurs d’un club de football de LAGNY-SUR-MARNE, ont été suspendus après la découverte de leur proximité avec les milieux islamistes radicaux. 829 personnes ont été signalées dans les clubs français cette année.
|
|
|
21 JUIN 2018 LE DAUPHINE /
.
Boxe, karaté, musculation, football… Autant de disciplines exposées. «Les clubs de sports sont les premiers lieux de radicalisation» MÉDÉRIC CHAPITAUX est venu jeter ce pavé dans la mare, dernièrement, à CHAMBÉRY. Devant un amphi bondé de l’UNIVERSITÉ DE SAVOIE où élus, gendarmes, policiers, magistrats, enseignants et responsables de clubs ont pris sa conférence comme un uppercut.
.
«Nous n’avons rien vu ou rien voulu voir venir», ajoute l’ancien gendarme, ancien DTN (DIRECTEUR TECHNIQUE NATIONAL) en sports de combat, qui prépare actuellement une thèse de sociologie sur le sujet. Il était déjà venu animer une rencontre semblable en SAVOIE en janvier.
.
Notre département serait-il particulièrement concerné ? «Aucun département n’est épargné. Mais le sport reste un domaine où règne le non-dit, alors qu’il est directement concerné par ce phénomène» a rappelé le PRÉFET DE SAVOIE LOUIS LAUGIER en préambule. «Le meilleur moyen d’éviter la suspicion et le communautarisme est d’agir avant qu’il soit trop tard»
.
Absence d’encadrement et de contrôle, revendications identitaires ou religieuses tolérées, voire encouragées… Pour MÉDÉRIC CHAPITAUX, la FRANCE a trop longtemps baigné dans l’angélisme «black-blanc-bleur» qui a suivi le mondial de foot de 1998. Or le tour de FRANCE de MÉDÉRIC CHAPITAUX fait froid dans le dos. Surtout quand il projette une galerie de portraits d’auteurs des attentats en FRANCE depuis 2012. Tous passés par un club sportif !
.
Il s’est intéressé aussi au parcours des «FICHÉS S» dont certains ont pu valider leurs diplômes d’éducateurs sportifs et/ou leur diplôme en STAPS (SCIENCES ET TECHNIQUES DES ACTIVITÉS PHYSIQUES ET SPORTIVES). Avec le risque de voir les clubs gangrenés par ce qu’il appelle les «éducateurs-recruteurs». FRÉDÉRIC JEAN SALVI, ancien étudiant en STAPS, a ainsi joué de son influence auprès de candidats de DJIHAD avant de devoir s’exiler en GRANDE-BRETAGNE où il enseignerait toujours les sports de combat. Mais une «FICHE S» n’est pas une condamnation. Elle n’interdit pas de participer à une compétition officielle ou d’encadrer des jeunes. Le lutteur SAÏD ITAEV a vu ainsi son assignation à résidence suspendue afin de participer aux CHAMPIONNATS DE FRANCE.
.
MÉDÉRIC CHAPITAUX ne s’intéressait donc qu’à la radicalisation des islamistes ? «Pas du tout, je sais aussi qu’un groupe lyonnais d’extrême droite propose de la boxe sans être affilié à une fédération. Mais n’oublions que les terroristes qui tuent au nom de l’ISLAM ont déjà fait plus de 200 morts en FRANCE !»
|
|
||
1er AVRIL 2018 L'UNION /
.
À la recherche d’un terrain pour déménager ses locaux, l’association SALAM souhaitait se porter acquéreur d’une partie de l’ancien plateau sportif, situé tout près de la passerelle piétonne. Un plateau utilisé de façon très occasionnelle selon la municipalité. Lors de conseil, les élus ont donc dû se prononcer sur cette division cadastrale : d’un côté un plateau multisports destiné aux jeunes et familles ; et de l’autre la construction d’un lieu de culte.
.
(…) La représentation du futur bâtiment, appelé salle de prière, a été projetée dans la salle du conseil. SÉBASTIEN EUGÈNE a commenté : «Ce bâtiment n’aura pas de signes religieux visibles de l’extérieur, ni de minaret» Autrement dit, le maire précise qu’il ne s’agit pas d’une mosquée, tout en envisageant aussi que ce terme sera privilégié par certains opposants. Financièrement, les chiffres sont les suivants : les deux parcelles vendues à l’association SALAM représentent 2 889 m 2, le service des Domaines a fixé la valeur de ces parcelles à 57 € le m 2, soit 164.673 €.Sur cette délibération, le conseiller municipal Fabrice Frère (ex-majorité municipale), lui, s’est montré très critique, regrettant qu’une salle de prière musulmane soit cantonnée à la périphérie de la ville. Quant au communiste CHRISTIAN COPIN, il en a déduit : «Vous favorisez une association religieuse»
.
JACQUES KRABAL a aussi livré son opinion : «Cela fera une plus value pour le quartier»
.
La délibération a été approuvée, mais CHRISTIAN COPIN a voté contre. Ce dernier précisait d’ailleurs ce samedi qu’il n’était pas opposé à cette salle de prière, mais avait voté contre, avant tout, à propos de la méthode choisie par la municipalité. Et il y eut d’autre part quatre abstentions, FABRICE FRÈRE et trois conseillers de la majorité, ce qui prouve la lourdeur du sujet dans les consciences
|
|
|
30 MARS 2018 L'INDÉPENDANT /
.
Lundi matin, au COLLÈGE DE SIGEAN, en début d’un cours d’éducation physique, un collégien de 6e a été surpris par un enseignant en train d’exhiber une arme blanche. Le couteau lui a été confisqué et c’est après avoir été privé de l’arme que l’enfant a lâché un imprudent «Allah akbar».
.
[…] Il s’agirait d’une imbécile maladresse de l’enfant qui ne saurait être suspecté de radicalisation […]
|
|
||
Que se passe-t-il dans certains clubs de sport français ? Des notes confidentielles des services de renseignement décrivent des «dérives communautaires», «des prières sur la pelouse ou dans les vestiaires», «des individus radicalisés». Nous avons enquêté pendant plusieurs mois sur ces clubs de sport amateur aux prises avec la religion musulmane.
.
À TOULOUSE, un club de lutte est sous surveillance des services de renseignement. L’un de ses membres serait lié à la mouvance islamiste radicale. Un repli communautaire se serait installé dans le club. Nous avons demandé à filmer un entraînement. Sans succès. Ce club a été créé fin 2016 par les membres d’un ancien club dissout. Selon nos informations, depuis quatre ans, le nombre d’hommes licenciés en lutte dans l’ancien puis le nouveau club augmente. Le nombre de femmes, lui, a été divisé par dix.
.
JULIE s’est entraînée plusieurs fois par semaines dans ce club en 2015. Elle nous explique pourquoi elle en est partie : «Le président du club m’a dit : «Quand quelqu’un relève ton tee-shirt quand tu luttes, on voit ton ventre, on voit ta peau, il y a des gens que ça dérange ici» Petit à petit, [les responsables du club] nous ont demandé de mettre des tee-shirts de moins en moins échancrés avec des pulls ras du cou»
.
Au lieu de porter le tee-shirt officiel vendu par la FÉDÉRATION DE LUTTE, JULIE raconte que les responsables du club lui ont demandé de se couvrir les bras en mettant des manches longues. Et un bas de jogging à la place du short. Pour elle, c’est le fait même d’être une femme qui a posé problème.
.
Pour comprendre, un de nos journalistes s’est rendu au CLUB DE LUTTE en caméra cachée. Nous prétendons vouloir suivre un entraînement. Ce soir là, sur le tapis, une vingtaine d’hommes et une seule femme. Ses jambes sont couvertes. Ses bras, non. Nous interrogeons un des entraîneurs.
.
– C’est la seule femme ici ?
– Oui. C’est la seule fille.
– Qui combat avec la fille pour qu’elle progresse ?
– Les petits, ceux pour qui ca ne pose pas de problème par rapport à la religion, parce qu’ils sont petits. Et après ceux qui ne sont pas musulmans.
– Toi tu luttes avec elle ?
– Non.
.
A l’issue de cette rencontre, nous sollicitons à nouveau le club. Cette fois comme journaliste. Nous rencontrons l’un de ses membres. Il nous livre une version très différente. Il dément tout communautarisme. Il affirme que la religion n’a pas sa place dans le club. Nous lui demandons : «Si on vous dit à cause de ma religion je ne peux pas lutter avec une femme. On vous le dit ça dans votre club ?». Il nous répond que personne ne dit ça : «Ça n’existe pas»
.
Le club ne reçoit pas de subvention municipale. Les cours ont lieu dans une salle d’un gymnase, gracieusement mis à disposition par la mairie. Nous contactons LAURENCE ARRIBAGÉ, MAIRE ADJOINTE LR chargée des sports à TOULOUSE : «Si tout ce que vous me dites était avéré, la ville prendrait ses responsabilités»
.
Encore une fois, un gymnase, un terrain de sport n’est pas un lieu pour faire du prosélytisme et encore moins pour faire prévaloir la religion sur la pratique sportive tout simplement.
.
LAURENCE ARRIBAGÉ, MAIRE ADJOINTE LR DE TOULOUSE CHARGÉE DES SPORTS :
.
«Les adeptes du salafisme ont stratégiquement ciblé les salles de sports»
.
Replis communautaires, mixité mise à mal, radicalisation. Dans certains clubs de sport, aujourd’hui un millier de personnes a été signalée aux services de renseignements pour proximité avec les thèses djihadistes. Notamment en région RHÔNE-ALPES, autour de PARIS et dans le sud de la FRANCE. Pour quelles raisons la religion s’imisce-t-elle dans le sport ? Les services de l’Etat avancent une explication : «Après le prosélytisme sur Internet, puis au travers des associations culturelles, les adeptes du salafisme ont stratégiquement ciblé les salles de sports»
.
Confrontée à ce phénomène, une région a décidé de réagir. En ILE-DE-FRANCE, animateurs sportifs, entraîneurs et patrons de club sont formés à détecter les signes de repli communautaire et de radicalisation. PATRICK KARAM, LE VICE-PRÉSIDENT LR DU CONSEIL RÉGIONAL, chargé de la jeunesse et des sports, nous explique : «Nous avons des demandes sur des salles de prières effectivement dans les vestiaires ou des salles de prières adhoc pour le foot, il y a eu également des demandes de modifications des horaires d’entrainement avec la prise en compte du RAMADAN ou la prière du vendredi»
.
En région parisienne, cette ligne rouge a été franchie dans un CLUB DE JUDO. Il y a quelques mois, un judoka que nous appellerons Grégory veut devenir professeur, comme en atteste sa convention de formation. Le judo est une discipline aux règles strictes. Au début d’un cours, avant et après chaque prise, le salut est obligatoire. Les combats sont mixtes. GRÉGORY refuse de se plier à ces rituels.
.
Le DIRECTEUR DE LA FORMATION, MICHEL GODARD, s’en inquiète. Il convoque GRÉGORY en commission de discipline. Il nous raconte : «Les membres de la commission étaient ici et lui devant» La commission interroge GRÉGORY sur son comportement. Sur ce qu’elle considère comme les signes d’une radicalisation. Dans son rapport, la commission détaille la réponse du judoka. Elle est sans ambiguïté.
.
«Il considère que dans sa religion, un homme n’a pas le droit de toucher une femme étrangère» GRÉGORY reste inflexible. La commission décide de l’exclure de la formation de professeur de judo pour éviter tout prosélytisme sur le tatami. MICHEL GODARD : «On pense qu’il va chercher l’adhésion d’autres, il va essayer de toucher d’autres personnes pour justement développer son mouvement, sa religion, comme il nous l’a dit, on était inquiet»
.
Nous avons souhaité rencontrer GRÉGORY. Nous lui avons rendu visite à son domicile. Il n’a pas souhaité nous répondre : «J’ai rien à dire. Que chacun fasse ce qu’il a à faire, moi je continue à être ce que je suis»
.
Contactée, la ministre des sports nous renvoie au nouveau plan anti-radicalisation du premier ministre : les cadres techniques des fédérations sportives et les éducateurs seront formés pour détecter les signes de radicalisation et les signaler aux préfets.
|
|
|
12 DÉCEMBRE 2017 OUEST FRANCE /
.
Les pratiques sportives pourraient être un terreau fertile pour la radicalisation. Petit à petit, la prévention des comportements déviants dans le sport s’organise.
.
Depuis quelque temps, MÉDÉRIC CHAPITAUX, CHERCHEUR EN SCIENCES SOCIALES DANS LE SPORT, arpente l’Hexagone avec son livre sous le bras. Volontairement, il lui a attribué un titre étonnant : Le sport, une faille dans la sécurité de l’État.
.
«Tout laisse à penser qu’on a un vrai problème dans le sport, expliquait-il au micro de FRANCE BLEU. Les services de renseignements l’ont déjà mentionné à de multiples reprises. Il est important que les autorités sportives s’emparent de cette problématique afin de préserver l’avenir de nos enfants»
.
LOÏC GARNIER, CHEF DE L’UNITÉ DE COORDINATION DE LUTTE ANTITERRORISME, citait ce jour-là l’exemple d’un licencié dans un club de close-combat à PARIS. Pratiquant un islam fondamentaliste, «il cherche à endoctriner des adhérents et ne respecte plus les règles à l’égard de ses adversaires non musulmans, en particulier l’interdiction de frapper au visage une personne au sol».
.
Dernièrement, un CLUB DE FOOT DE LAGNY-SUR-MARNE (SEINE-ET-MARNE), a écarté deux entraîneurs fichés S. «Leur implication dans le prosélytisme en faveur du DJIHAD étant avérée»
.
Mais le message passe mal. «Il y a une véritable omerta des fédérations, regrette PATRICK KARAM. Tout le monde est dans le déni. Les clubs ont peur de perdre des licenciés, leurs subventions et que l’on jette l’opprobre sur leur discipline»
.
Plusieurs pratiques sportives sont particulièrement touchées : les sports de combat, la musculation, les sports de tirs ou encore les sports collectifs (notamment le football et le futsal). «Il s’agit des disciplines qui s’implantent dans les quartiers, donc il y a plus de tentatives d’infiltration. Mais tout le monde est concerné. On a parfois eu des retours dans le handball, le basket-ball»
.
Mais le vrai problème se situe au niveau des entraîneurs. «Ce n’est pas le sport qui développe nos valeurs. Ce sont les éducateurs» Ce qu’ils cherchent avant tout à repérer, c’est le changement de comportement de certains jeunes. «Lorsqu’ils s’enferment dans un discours complotiste et victimaire par exemple, il est urgent d’intervenir»
.
«Il faut qu’ils puissent analyser et comprendre chaque situation. Dans le cas d’une femme qui veut jouer voilée, ou d’un homme qui refuse d’avoir un entraîneur féminin, on ne peut pas parler de radicalisation. Parfois, c’est juste de l’ignorance. Celui qui veut prier sur le terrain ou dans le vestiaire ne sait peut-être pas faire la différence entre le cadre public et le cadre privé»
|
|
||
16 NOVEMBRE 2017 LE PARISIEN /
.
Mauvaise surprise pour la MAIRIE DE LAGNY-SUR-MARNE. Il y a quelques jours, elle a découvert que NABIL AISSAOUI et KEITA GAOUSSOU coachaient depuis le mois de septembre les équipes seniors du club de football de l’US LAGNY MESSAGERS. Les deux hommes étaient aussi assignés à résidence depuis plusieurs mois pour des faits en lien avec le terrorisme. L’un d’entre eux enseignait même dans une classe de CM2 dans une commune voisine.
.
NABIL AISSAOUI, mis en examen cet été pour association de malfaiteurs terroriste et placé sous contrôle judiciaire, a notamment été condamné en juin dernier à douze mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans par le TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MEAUX pour avoir organisé une école coranique à son domicile.
|
|
||
7 JUIN 2017 LE FIGARO
.
Prosélytisme, refus de la mixité, tenues traditionnelles, prières… Le sport est confronté au défi de la radicalisation. La RÉGION ÎLE-DE-FRANCE vient d'instaurer une formation à la détection de jeunes en danger.
.
À l'heure où la FRANCE peaufine sa candidature à l'ORGANISATION DES JO de 2024, faut-il cacher ce sujet sous le tatami ? Au contraire, «il faut assurer», s'est persuadée la RÉGION ÎLE-DE-FRANCE, qui vient d'instaurer une formation à la prévention de la radicalisation dans le sport : des référents des 78 ligues seront bientôt formés, à la fois sur les «valeurs de la République» et à la détection de jeunes en danger. Prières dans les vestiaires, refus de la mixité, entraînements par des individus proches de la mouvance salafiste…
.
Depuis la publication, fin 2015, d’une note confidentielle du SERVICE CENTRAL DU RENSEIGNEMENT TERRITORIAL (SCRT), «Le sport, vecteur de communautarisme, voire de radicalisme», les clubs ont pris conscience des risques. «C’est un phénomène que l’on retrouve partout en EUROPE, mais que l’on ne veut pas voir, souligne MÉDÉRIC CHAPITAUX*, ancien gendarme, fonctionnaire du MINISTÈRE DES SPORTS devenu consultant. Et auquel personne n’a encore trouvé de parade efficace… Les fédérations sportives n’ont aucun moyen juridique pour évincer un éducateur sportif fiché S, par exemple. Or son influence peut être considérable, puisqu’il peut préparer en même temps le corps et l’esprit à un objectif précis.»
|
|
||
15 MAI 2017 L'EQUIPE Comment les fédérations agissent face à la montée du radicalisme dans les clubs amateurs. Tous les sports sont potentiellement concernés. Les jeunes sont les 1er visés par les extrémistes qui «recrutent» dans les clubs sportifs. |
|
||
16 MAI 2017 76ACTU . L’ancien PRÉSIDENT DU FCR, PASCAL DARMON, a été tué d’un coup de couteau, mardi 16 mai 2017, en plein centre-ville de ROUEN (SEINE-MARITIME). Un suspect a été interpellé. . Une importante opération de police a eu lieu en plein centre-ville DE ROUEN (SEINE-MARITIME), dans la rue Alsace-Lorraine, mardi 16 mai 2017, en fin de journée. Selon nos informations, le propriétaire d’une cave à vin, PASCAL DARMON, ANCIEN PRÉSIDENT DU FCR (FOOTBALL CLUB DE ROUEN), a été tué d’un coup de couteau. Un suspect a été appréhendé. . LE SUSPECT INTERPELLÉ . Contrairement aux premières informations qui nous étaient parvenues, il ne s’agissait pas d’une fusillade. Le suspect serait entré dans la cave à vin et aurait mortellement poignardé à la gorge le propriétaire des lieux, formellement identifié comme étant l’ANCIEN PRÉSIDENT DU CLUB DE FOOTBALL ROUENNAIS. . Lors d’une conférence de presse, le PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE DE ROUEN, PASCAL PRACHE, a exposé les premiers éléments dont il disposait. Il a ainsi indiqué que plusieurs coups de couteau auraient été portés à la victime. Le suspect se serait ensuite réfugié dans un appartement voisin, son domicile, avant d’être interpellé sans résistance, par la brigade anti-criminalité. Il a été placé en garde à vue pour homicide volontaire. . Deux femmes, choquées par les faits, ont été transportées au centre hospitalier de ROUEN par les sapeurs-pompiers. . L’individu (meurtrier présumé), âgé de 32 ans et né en CÔTE D’IVOIRE, n’était pas connu des services de police. La veille toutefois il avait eu un différend dans son immeuble avec deux jeunes filles qui ont déposé une main courante à l’HÔTEL DE POLICE FRANCE3 |
https://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=5...
22:34 Publié dans TERRORISME ET SPORT | Lien permanent | Commentaires (0)
09/05/2017
EMMANUEL MACRON «MACRONLEAKS»
MACRONLEAKS
À 1 H DE LA FIN DE CAMPAGNE, WIKILEAKS DÉVOILE 9GO DE FICHIERS DÉROBÉS À MACRON. «EN MARCHE» CONFIRME L’AUTHENTICITÉ DE CERTAINS)
.
|
|
||
1er AOUT 2017 JEAN-PATRICK GRUMBERG POUR DREUZ.INFO /
.
Hier, lundi 31 juillet 2017, WIKILEAKS a publié lui-même 21 075 emails et 26 506 pièces jointes de la campagne présidentielle française D’EMMANUEL MACRON, accompagné d’un moteur pour que vous puissiez faire des recherches.
.
WIKILEAKS a un historique de n’avoir jamais en 11 ans, publié un seul document qui s’est avéré faux, mais il a mis fin à sa collaboration avec des journaux majeurs après avoir été trahi par eux : au lieu de publier les informations qu’ils recevaient de WIKILEAKS, ils en ont censuré certaines pour des motifs politiques.
.
Les emails publiés vont du 20 mars 2009 au 24 avril 2017. Ils ont été vérifiés individuellement par WIKILEAKS avec un système interne appelé DKIM. Ils proviennent de 4 493 expéditeurs. WIKILEAKS a certifié 21 075 courriels (ils sont marqués du bandeau vert «DKIM».
.
Le principe des WIKILEAKS est qu’une fois les emails obtenus par l’organisation, ils sont transmis à un certain nombre de médias, lesquels consacrent des ressources humaines au travail quasi archéologique de fouille pour découvrir les pièces de valeur.
.
Sauf que JULIAN ASSANGE s’est aperçu que les médias comme LE MONDE, THE GUARDIAN, EL PAÏS, l’ont trahi et ont fait ce que nous savons qu’ils font : enterrer l’information qui leur déplaît.
.
JULIAN ASSANGE : «LE MONDE nous a trahi et a censuré nos informations»
.
Aucun média ne vous dira cela, et pour cause : nous l’avons publié en janvier, et personne n’a osé reprendre les accusations* de JULIAN ASSANGE.
.
Donc WIKILEAKS n’a pas, comme à son habitude, collaboré avec des médias pour fouiller les MACRONLEAKS parce qu’il n’a plus confiance en eux, et il fait appel à vous.
.
Le gros du travail est à faire : fouiller les emails et les documents pour trouver les révélations importantes. Pour vous y aider, WIKILEAKS a mis en place un moteur de recherche qui fonctionne comme GOOGLE, par mot clef, renvoie des réponses parmi lesquelles il faut faire un tri.
.
VOICI LE MOTEUR DE RECHERCHE : wikileaks.org/macron-emails
.
C’est un travail collaboratif de fourmis : cherchez, fouillez, trouvez, échangez vos conseils et vos réflexions, publiez les mots clefs que vous avez utilisés afin que d’autres ne fassent pas deux fois le même travail, et partagez vos découvertes ici, dans les commentaires. Nous republierons tout ce qui mérite d’être exposé.
.
L’union fait la force, c’est à cela que sert INTERNET, découvrons ce que LE MONDE et les BFMTV seront tentés de cacher.
.
Et s’il n’y a rien de compromettant à découvrir, vous en serez les premiers bénéficiaires. Un président propre, même s’il est idéologiquement de l’autre bord, c’est toujours mieux n’est-ce pas.
|
|
||||||
31 JUILLET 2017 SPUTNIK /
.
WIKILEAKS a publié des milliers de courriels vérifiés concernant la campagne présidentielle d'EMMANUEL MACRON. Les internautes y ont trouvé une série de mails qui laisseraient croire que le DÉPUTÉ D’«EN MARCHE» ALAIN TOURET aurait commandé de la 3-MMC, une drogue psychostimulante.
.
L'histoire des mails permettant de supposer qu'un député français, ALAIN TOURET se serait fait livrer des AMPHÉTAMINES à l'Assemblée nationale refait surface sur les réseaux sociaux après la publication lundi par le site de JULIAN ASSANGE, WIKILEAKS, de 21.075 courriels vérifiés envoyés par des membres d'«EN MARCHE» à l'époque de la campagne présidentielle d'EMMANUEL MACRON.
.
.
.
La 3-MMC, ou 3-methylmethcathinone, est une drogue psychostimulante et entactogène interdite en FRANCE depuis 2012. Il s'agit d'une molécule de synthèse de la famille des cathinones, proche de la méphédrone et de la 4-MEC. L'arrêté du 27 juillet 2012 étend l'interdiction à «toute molécule dérivée de la cathinone, ses sels et ses stéréoisomères». Les sites internet qui font la promotion de la 3-MMC la présentent comme «LE» substitut de la méphédrone (4-MMC), molécule interdite en 2010.
.
.
ALAIN TOURRET aurait-il donc été le destinataire d'un petit paquet 3-MCC ? Les internautes se posent la question sur les réseaux sociaux.
.
WIKILEAKS précise qu'il est question d'un mail non vérifié par son système DKIM puisqu'il aurait été envoyé par un robot.
.
Toutefois, d'autres mails faisant partie de cette conversation ont été vérifiés par le système DKIM ce qui permet de croire, «en s'appuyant sur l'échantillonnage statistique», que la majorité des lettres sont authentiques, note le site.
.
ALAIN TOURRET a déjà déposé plainte début mai pour faux et usurpation d'identité dans le cadre de cette affaire.
.
Les 21.075 emails vérifiés publiés ce lundi comprennent des échanges entre le 20 mars 2009 et le 24 avril 2017 et font partie des 71.848 courriels rendus publics par WIKILEAKS en mai dernier.
|
|
||
6 MAI 2017 CHRISTIAN LARNET POUR DREUZ.INFO / . Sur le forum 4CHAN, quelqu’un a lâché 9 Go de documents et emails qui appartiennent à l’entourage du candidat MACRON. Comme si, 24 heures avant le vote, ils auraient la plus petite influence – à supposer qu’ils puissent être lus dans la nuit ! . Dans un communiqué, EN MARCHE confirme l’authenticité des documents, tout en ajoutant que des faux seront glissés parmi les vrais : qu’en savent-ils ? Ils les ont scannés en quelques minutes ? Non bien entendu, et ils mentent. . C’est typiquement l’argument de gens médiocres destiné à des journalistes stupides pour dire que les documents qui dérangent seront nécessairement faux. C’est aussi un avant-goût des 5 ans de présidence MACRON : la servilité coutumière des médias. . Plus intéressant, EN MARCHE affirme que les documents ont été piratés il y a plusieurs semaines. . C’est à n’y rien comprendre : pourquoi avoir attendu la veille pour les publier ? . C’est également le point de vue de WIKILEAKS, qui dans un premier temps dit ne pas savoir si les documents sont authentiques ou le fait d’un plaisantin, car, considère aussi WIKILEAKS, publier une telle quantité de fuites 24h avant l’élection n’aura aucun effet sur son issue. Puis l’équipe de WIKILEAKS s’est donné la peine de les inspecter et conclut à leur authenticité, tout en se moquant de l’équipe MACRON : «nous doutons qu’ils soient plus rapides que nous à avoir scanné les documents» . Le 5 mai, WIKILEAKS TWEET : «plusieurs gigabytes d’archives prétendument de l’équipe MACRON. Ca pourrait être une blague de 4CHAN. Nous les étudions» . Une heure plus tard, nouveau TWEET : «A qui cela profite ? C’est trop tard pour affecter le vote, mais ça servira certainement à attiser l’hostilité contre la RUSSIE et augmenter les dépenses pour les services de renseignement» . Après premier examen, WIKILEAKS conclut : « #MACRONLEAKS : significatifs. Pas économiquement faisable d’avoir fabriqué le tout. Nous sommes en train de vérifier une partie» . Une heure plus tard encore, WIKILEAKS s’étonne de l’étrange timing de cette énorme fuite, qui a l’air authentique : «mise à jour de nos évaluations : cette fuite massive arrive trop tard pour changer l’élection. L’intention derrière le timing est étrange» . Enfin, WIKILEAKS donne son premier avis sur l’authenticité des fuites : «Nous n’avons pas encore découvert de faux documents dans les #MACRONLEAKS, et nous sommes très sceptiques que la campagne MACRON soit plus rapide que nous» [l’équipe MACRON a affirmé que de nombreux faux se trouvent parmi les 9Go de fuites, ce dont ils n’ont probablement pas la plus petite idée.] . Pour ceux qui souhaitent avoir de quoi critiquer MACRON une fois qu’il sera élu, voici où l’on peut consulter les LEAKS. Ils ont été plusieurs fois déplacés après que des plateformes les aient bloqués : . Sur NUMERAMA, un site français consacré au numérique, JULIEN CADOT, explique avoir «téléchargé les documents et, même s’il est impossible pour nous de tous les parcourir en un temps record, il ne fait que peu de doute qu’il s’agit de documents réels». . CADOT ajoute qu’«Un communiqué officiel d’EN MARCHE a confirmé l’authenticité de ces documents tout en affirmant que des faux documents se glissaient dans l’ensemble» . Toujours cette même subordination mentale des journalistes français qui, bien qu’ils ont l’immense masse de documents sous les yeux, n’ont pas le plus petit réflexe de bon sens pour comprendre qu’EN MARCHE bluffe en affirmant qu’il a trouvé, en quelques minutes, des faux parmi les 9Go. . CADOT CONCLUT : . «On y trouve pêle-mêle ce qui semble être le contenu d’un disque dur et plusieurs mails de collaborateurs et responsables politiques d’EN MARCHE. Il faudra du temps pour passer au crible, mais à première vue, il s’agit de documents tout à fait banals» . A voir. Il est impossible d’avoir confiance a priori dans les lèche-culs journalistes français. . CONCLUSION : . Le hacker qui publie 24h avant la présidentielle 9Go de données impossibles à passer en revue en si peu de temps est soit un môme, soit un anarchiste intéressé à une seule chose : foutre le bordel comme dans les rues de PARIS. . Les médias français ont reçu instruction du gouvernement de ne pas parler des #MACRONLEAKS. Belle démocratie la FRANCE ! Il ajoute que la diffusion de fausses informations est susceptible de tomber sous le coup de la loi. Là encore, étrange vision de la liberté de la presse? Ce sont là des mesures répressives de régime totalitaire. Si le piratage de donnée est sans aucun doute pénalement répréhensible, sa divulgation relève du travail honnête de tout journaliste, qui doit porter à la connaissance du public les informations dont il dispose, dès l’instant où il a de bonne foi le sentiment qu’elles sont probablement authentiques sans pour autant l’affirmer avec une totale certitude. Il est étrange d’ailleurs que le gouvernement soit d’un silence de marbre lorsque des juges – chargés de faire respecter la loi – violent allègrement le secret de l’instruction des enquêtes et fuitent des documents à des médias comme LE MONDE, et sortent les menaces lorsque les fuites ne leur siéent pas. . Si WIKILEAKS et d’autres comme NUMERAMA pensent que les documents sont authentiques, les menaces de poursuite du gouvernement français pour faux s’apparentent à de l’intimidation. . Régime totalitaire je dis, régime totalitaire je persiste. |
|
|
|
|
11 MAI 2017 LIBÉRATION . COMMENT EN MARCHE A RÉSOLU SA QUESTION DE FONDS Treize mois. C’est le temps infiniment court dont a disposé la FERRARI EN MARCHE pour propulser son candidat, EMMANUEL MACRON, au sommet de l’État. Mais surtout pour trouver le carburant indispensable à cette folle aventure : l’argent. Jamais, en effet, une association politique n’était parvenue à se constituer un tel trésor de guerre - près de 15 millions d’euros - aussi rapidement. Faute de parti installé et de subventions publiques, le candidat d’«EN MARCHE» n’a eu d’autre choix que de se lancer dans une course de fonds sans précédent. . OPTION PREMIUM. LIBÉRATION, qui a pu consulter des milliers de documents issus des «MACRONLEAKS», a étudié au plus près cette stratégie de levée de fonds réalisée par le candidat et son équipe. Un travail qui s’est accompagné de multiples recoupements, afin d’identifier et d’interroger les acteurs majeurs de la «START-UP MACRON». . Loin de la suspicion généralisée née du hacking de ces documents et de la diffusion de «FAKES» sur INTERNET, LIBÉRATION n’a rien découvert d’illégal dans les documents relatifs à la recherche de fonds. Les mails entre les différents membres de l’équipe du candidat - au premier rang desquels CÉDRIC O, le trésorier, et CHRISTIAN DARGNAT, chargé de la collecte des dons - montrent au contraire une volonté de respecter au plus près la législation sur le financement des partis. A plusieurs reprises, les protagonistes s’échangent ainsi des articles de loi et remboursent les dons qui dépassent le plafond légal. Ces documents offrent cependant une plongée inédite au cœur de la campagne du nouveau président, et clarifient un certain nombre de points autour desquels la communication était restée jusqu’ici relativement floue. . Tout commence à AMIENS, le 6 avril 2016. C’est sur les terres populaires de son enfance que le futur EX-MINISTRE DE L’ÉCONOMIE a choisi de lancer son mouvement politique. L’intention, évidente, est alors de briser l’image d’un homme adoubé par les puissants, qui lui sera maintes fois reprochée durant la campagne. Pourtant, c’est bel et bien grâce aux réseaux bancaires, aux patrons de start-up et aux ténors de la finance qu’a démarré l’épopée d’«EN MARCHE». . Ils ne sont qu’une poignée, au tout début, à y croire et à prendre leur ticket d’entrée. Une trentaine de très proches - et leurs familles - prêts à signer tout de suite un chèque de 7 500 euros, soit le plafond légal de don annuel à un parti. Le «LOVE MONEY», comme l’appellent les start-uppers. Entre autres réseaux sollicités pour cette première étape indispensable au décollage de la fusée MACRON : celui, très performant, de HEC. Et plus largement des «cibles» proches des cercles de la finance. . ENTREPRISE MACRON . Dîners, déjeuners, cocktails… cette course effrénée à l’argent est pilotée par CHRISTIAN DARGNAT, EX-PATRON DE LA FILIALE DE GESTION D’ACTIFS DE LA BANQUE BNP PARIBAS. En seulement vingt jours, la petite équipe réussit à encaisser près de 230 000 euros, auxquels s’ajoutent 188 000 euros «en cours de récupération», divisés en 25 chèques. Très investi, celui qui est alors toujours MINISTRE DE L’ÉCONOMIE s’active pour draguer d’éventuels investisseurs. «Je l’ai croisé un soir dans un restaurant du VIIe arrondissement, peu après le lancement d’«EN MARCHE», raconte à LIBÉRATION un gros donateur, sous couvert d’anonymat. Il était avec sa femme, moi avec la mienne. Il m’explique ce qu’il est en train de faire, c’est encore un peu abscons, pas très structuré, pas très construit, mais le plan de financement est très clair. Il ne parle pas de l’ÉLYSÉE, mais me dit qu’il va démissionner du gouvernement et qu’il y a une place entre la droite et la gauche. Ça a duré dix minutes. Je l’ai suivi à l’intuition.» Quelques jours plus tard, l’entrepreneur reçoit un coup de fil de CHRISTIAN DARGNAT. Fin avril 2016, il signe un premier chèque de 4 000 euros. Quelques mois plus tard, il rajoutera 7 500 euros pour l’année 2017, à l’occasion d’un petit-déjeuner réunissant une dizaine de personnes, au cours duquel le candidat d’«EN MARCHE» restera vingt minutes pour présenter son projet. . La performance de la levée de fonds de l’entreprise MACRON ne doit rien au hasard. La marche à suivre, chirurgicale, est détaillée dans un document interne de trois pages daté du 26 avril 2016. Envoyé par EMMANUEL MIQUEL, CAPITAL-RISQUEUR ET TRÉSORIER DE L’ASSOCIATION DE FINANCEMENT du mouvement, au trésorier, CÉDRIC O, haut cadre d’un groupe industriel français, le document planifie la stratégie pour récolter beaucoup d’argent. Très vite. Une «matrice de couverture des cibles» révèle ainsi les catégories professionnelles que mobilise le candidat. . «POISSONS PILOTES» . LIBÉRATION a identifié les tout premiers grands donateurs, ceux ayant versé plus de 4 000 euros avant même que MACRON ne quitte BERCY. Parmi eux, 78 noms ont été identifiés. Sans grande surprise, on retrouve plusieurs cadres et deux des plus hauts dirigeants de la BANQUE ROTHSCHILD, où EMMANUEL MACRON a travaillé pendant plus de trois ans avant de devenir SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT DE L’ÉLYSÉE en 2012. Les milieux bancaires, avec plusieurs hauts cadres de banques d’investissement français, sont particulièrement représentés, et plus largement celui de la finance, avec de très nombreux cadres ou dirigeants de sociétés de gestion d’actifs ou de «private equity» (capital-investissement). Des fondateurs ou dirigeants d’entreprises numériques françaises et quelques avocats d’affaires viennent compléter le tableau. . La «TEAM MACRON» cherche aussi à établir une liste d’une vingtaine de «poissons pilotes» sélectionnés pour «leur motivation et leur réseau», et capables d’organiser de juteux dîners «dans un cadre privé». Comme OLIVIER DUHA, EX-PRÉSIDENT DE L’ORGANISATION PATRONALE CROISSANCE PLUS. Il a rencontré l’ex-secrétaire général adjoint de l’ÉLYSÉE en 2012, lors de la fronde des «pigeons», ces start-uppers qui luttaient à l’époque contre un projet de FRANÇOIS HOLLANDE de taxer davantage les plus-values mobilières. Pour EMMANUEL MACRON, ce cofondateur d’une entreprise de télémarketing a organisé en octobre dernier un petit-déjeuner à BRUXELLES, où il réside. «Autour d’EMMANUEL MACRON, il y avait une quinzaine de personnes, surtout des entrepreneurs français, raconte OLIVIER DUHA à LIBÉRATION. J’ai proposé certains noms d’invités, que je pensais intéressés. Tout le monde n’est pas ressorti séduit. Mais beaucoup appréciaient la démarche d’entrepreneur d’EMMANUEL MACRON, qui leur rappelait la leur : sans financement, sans soutien, il montait sur la table, disait n’avoir rien à perdre et vouloir défendre ses convictions. Les jeunes quadras de la finance ou de la tech se sont vite retrouvés dans cette démarche.» Autant d’individus qui deviennent des contacts pour «EN MARCHE». OLIVIER DUHA confirme : «Cela fonctionne par capillarité. On appelle dix personnes, qui en appellent trois chacune. Ce sont des réseaux de gens qui se connaissent bien. Par ricochet, il s’est monté d’autres réunions. C’est assez facile de tirer sur la bobine…» . Le dirigeant, dont la société est valorisée plus d’un milliard d’euros, parle de «machine de guerre» pour décrire «EN MARCHE». «J’ai été sollicité par LES RÉPUBLICAINS, mais il y avait la même différence entre eux et l’équipe de MACRON qu’entre un groupe du CAC 40 bureaucratique et embourbé dans des réunions sclérosantes et une start-up flexible, agile et performante. Ils ont très vite mis en place un process qui fonctionnait bien, avec une approche marketing : un discours pour décrire le projet, une identification des populations à cibler et des sollicitations efficaces par mail avec le concours des «helpers» [bénévoles, ndlr].» . Dès avril 2016, des événements destinés à des récoltes de fonds sont programmés jusqu’au début de l’été, la plupart du temps hébergés au domicile privé des donateurs. Au mois de mai, SOPHIE FERRACCI, DIRECTRICE DE CABINET DU MINISTRE MACRON, s’inquiète de ne pas avoir toutes les dates inscrites «dans [ses] tablettes». Une organisation parfois précipitée, mais cadrée à la minute près. . Le 1er juin, un événement organisé chez un jeune patron, dans le XVIe arrondissement de PARIS, prévoit «le passage d’EMMANUEL». Avec un timing très serré : quinze minutes de «salutations», vingt minutes de «speech», vingt minutes de questions-réponses, et enfin cinq minutes de «sortie». La cible : 35 membres de «cercles influents (hors PDG CAC 40)». «Potentiel maximum de dons» : 225 000. «Probabilité de dons» : 60 %. Résultat, «un montant prévisionnel» de 135 000 euros. . Reste un problème de taille : EMMANUEL MACRON étant toujours à BERCY, le risque de conflit d’intérêts est patent. La décision est donc prise de ne pas encaisser «quatre ou cinq chèques» de donateurs dont l’activité pourrait être «influencée par les décisions du ministre», comme l’avait expliqué CHRISTIAN DARGNAT à MÉDIAPART. Mais hors de question de s’asseoir définitivement sur les dons pour autant. Les chèques sont mis de côté pour être encaissés dès que MACRON quittera ses fonctions. Impossible, en revanche, de savoir quels sont les donateurs concernés : dans des documents internes, les équipes d’«EN MARCHE» évoquent une procédure particulière pour ces profils sensibles, dont les noms doivent transiter uniquement par la messagerie sécurisée TELEGRAM, et non par une boîte mail classique. Mais dès le lendemain de sa démission, le 30 août 2016, les mails font état d’un «amendement des procédures de validation» : en cas d’éventuels soucis avec les gros donateurs, les chèques seront vérifiés après encaissement. . PASSER À LA CAISSE . Cinq mois après son lancement, «EN MARCHE» est financé à plus de deux tiers par les grands donateurs, selon un document interne daté de septembre 2016. Près de 1,9 million d’euros ont déjà été récoltés, soit près de 400 000 euros par mois. Mais le plus dur reste à faire. Après la démission du ministre, son activité en vue de la présidentielle s’accélère. Les ambitions aussi. Afin de toucher de nouveaux grands donateurs, l’équipe décide d’accroître le nombre des levées de fonds en multipliant les dîners, mais aussi les petits-déjeuners ou les brunchs. Pour draguer, l’équipe d’«EN MARCHE» s’appuie sur un listing de 3 000 contacts au «taux de conversion élevée». Comprendre : largement susceptibles de passer à la caisse. «L’étape 2.0» de la collecte est lancée. Plusieurs freins aux dons sont identifiés. En particulier l’incertitude qui plane encore sur la candidature de MACRON à la présidentielle, et la suspicion d’être un «faux nez» de FRANÇOIS HOLLANDE. Mais ces limites sont sur le point d’être levées : le 16 novembre 2016, MACRON se lance officiellement dans la course à l’ÉLYSÉE. . En dehors des événements en FRANCE, l’autre piste de financement jugée «incontournable» est l’international. Tous les soutiens de la première heure sont invités à ouvrir leur carnet d’adresses. Parmi eux, GUILLAUME RAMBOURG, directeur d’un fonds d’investissement, organisateur de deux dîners parisiens et lui-même grand donateur. «J’ai connu EMMANUEL MACRON lorsqu’il était conseiller à l’ÉLYSÉE, raconte-t-il à Libération. Ayant vécu des années à LONDRES, je l’ai aidé à se connecter aux Français travaillant dans la finance en ANGLETERRE.» Au total, six déplacements seront effectués dans la capitale britannique par le candidat ou le trésorier de l’association de financement d’«EN MARCHE». . Autre cible de choix : NEW YORK, où MACRON effectue son premier déplacement en tant que candidat déclaré, du 4 au 6 décembre 2016. En trois jours, il enchaîne les rencontres. Devant les journalistes, il s’affiche avec le prix Nobel d’économie JOSEPH STIGLITZ, tandis qu’il poursuit en coulisse sa levée de fonds avec des événements calibrés sur le même modèle qu’en FRANCE. Dans une scène fugace, captée par la caméra du documentariste YANN L’HÉNORET et diffusée au lendemain de la victoire de MACRON, L’EX-MINISTRE DE L’ÉCONOMIE prend la parole au milieu des convives, dont les visages sont floutés : «Je ne vais pas vous faire un très long speech. Sur l’argent, une campagne présidentielle, c’est plafonné. Vous n’avez pas le droit d’être aidé par des entreprises, vous pouvez être aidés par des particuliers. […] J’ai encore besoin de lever en «EQUITY» 5-6 millions d’euros», lance-t-il, pas peu fier de sa blague de banquier, devant un parterre d’invités ravis. . Pour ce déplacement, MACRON peut compter sur CHRISTIAN DESEGLISE, L’UN DES DIRECTEURS INTERNATIONAUX DE LA BANQUE HSBC, chargé des banques centrales et des fonds souverains. Sa présence au côté du candidat était déjà connue à l’époque, mais la lecture de plusieurs mails permet de saisir l’ampleur de son implication. Dans un échange daté du 20 octobre 2016, DESEGLISE est clairement présenté comme celui qui «organise le déplacement d’EM [EMMANUEL MACRON, ndlr] à NYC». Le cadre de HSBC demande notamment des précisions «sur les modalités de réception des donations», afin de «fournir des instructions précises». . Quelques jours plus tard, DESEGLISE correspond avec le responsable d’une société de «PRIVATE EQUITY» basée à NEW YORK, pour le sensibiliser à la venue du candidat aux ÉTATS-UNIS. Les intentions sont limpides. Si MACRON vient pour présenter «des grands thèmes de son programme présidentiel», DESEGLISE précise : «Le second objectif, soyons très clairs, est une levée de fonds». «Un enjeu majeur pour les prochains mois», insiste le haut dirigeant de HSBC, qui s’implique tant pour la réservation d’une salle d’une université new-yorkaise qu’en gérant les modalités de paiement des dons. Il n’a pas répondu aux sollicitations de LIBÉRATION. SYLVAIN FORT, l’un des communicants de MACRON, insiste sur les «réseaux académiques» de CHRISTIAN DESEGLISE pour justifier son rôle. . SOUS-ÉVALUATION . A mesure que la campagne s’accélère, les dons affluent et, début 2017, l’équipe semble dépassée. Comme le montrent les mails internes, les questions des journalistes se font de plus en plus pressantes à ce sujet. En mars, la responsable de la com demande un point financier à CHRISTIAN DARGNAT. Ce dernier annonce une collecte totale de 9,3 millions d’euros. Mais, après réflexion, l’équipe décide de «communiquer» sur 8 millions. Dix jours plus tard, même scénario avec LIBÉRATION : le montant des dons a déjà atteint 11 millions d’euros mais, après discussion interne, le chiffre n’est pas retenu. «Collecte totale : 11 millions d’euros - on communique sur 10», avance le trésorier. «Mettre 9 millions de dons perçus et pas 10», lui répond BENJAMIN GRIVEAUX, PORTE-PAROLE DE MACRON. C’est bien ce dernier chiffre qui sera repris dans la presse au cours des jours suivants. Une sous-évaluation désormais assumée par l’équipe d’«EN MARCHE», présentée à LIBÉRATION comme un décalage d’actualisation des chiffres et la volonté de ne pas décourager les nouveaux dons. . Soucieuse de démontrer que MACRON n’est pas le «candidat des riches», la communication d’«EN MARCHE» s’entête également à minimiser le rôle crucial des grands donateurs dans le financement de la campagne, expliquant début avril à LIBÉRATION que «seuls 1,7 % des dons dépasseraient 5 000 euros». Pas faux. Sauf que, selon nos estimations, ces 1,7 % de gros donateurs représentent encore, en mars 2017, près de 45 % de la collecte globale. Une proportion qui ne cessera de diminuer avec l’afflux des petits donateurs en fin de campagne. Aujourd’hui, l’équipe d’«EN MARCHE» assure que cette proportion est d’un tiers. «45 000 personnes ont donné moins de 60 euros», préfère retenir BENJAMIN GRIVEAUX. |
.
.
|
|
.
|
|
.
.
|
|
|
.
|
|
.
|
|
8 MAI 2017 LES OBSERVATEURS . * Le système «EN MARCHE» et son financement pas très clair Les donateurs Financement de la CIA * Une taupe chez FILLON renseignait MACRON, qui lui, avait des dossiers sur SARKOZY * «EN MARCHE» connaissait avant l'heure les révélations sur «L'AFFAIRE FILLON», le nom de code était «Martyre» * 240 000€ pour laisser des messages vocaux (daté du 18 avril 2017) * Les emails montrent la stratégie de l'équipe de MACRON lors des dizaines d'appels illégaux d'avant le premier tour * Fuites de documents compromettants sur MACRON qui compte laisser mourir les Français du terrorisme * Les sympathisants D'«EN MARCHE» traités de «crevards» par la direction * Le mot de la fin du DG de la campagne de MACRON * Un des membres de l'équipe MACRON connaît M. TOURAINE. Ils se sont aidés mutuellement pour leurs discours (relectures,etc) * L'équipe d'«EN MARCHE» avait préparé un communiqué en cas de décès de Jacques CHIRAC * Des livraison de drogue à l'ASSEMBLÉE NATIONALE ? Ici l'on apprend que MACRON achète de la drogue «CRYSTAL» à l'étranger * Des salaires hors normes: 8312 euros pour 15 jours * Salaires mensuels net des employés d'«EN MARCHE» : Directeur Général : 10K Dir. Aff. Générale ; 5K Adjointe DAG : 2,8K Secrétaire SG : 2K * Un virement de 64 650 € a été contracté le 22 avril par le trésorier d'«EN MARCHE» vers une étrange société nommée «DUSHOW» * Oui, MACRON préfère UBER * MACRON a-t-il encore des liens avec ROTHSCHILD ? * Budget des sondages 2017 chez «EN MARCHE» = 400 000 € * Le comité «EN MARCHE» aurait organisé un cocktail à 10 000 € en plein PARIS, au très luxueux restaurant «LES ARTS» |
.
|
||
10 MAI 2017 LA VOIX . SOUTIEN D'EMMANUEL MACRON, ALAIN TOURRET FIGURE DANS LA LISTE DES PERSONNALITÉS PIRATÉES DANS L'AFFAIRE MACRON LEAKS . Le député de la 6e circonscription (VIRE-EVRECY), ALAIN TOURRET vient de porter plainte. Il fait partie des élus piratés dans l'affaire MACRON LEAKS. . Quelques heures avant le début de la réserve électorale (qui interdit aux dirigeants politiques, aux militants et aux médias, de parler de l’élection présidentielle), vendredi 5 mai 2017, les mails de six responsables d’«EN MARCHE !», le parti d’EMMANUEL MACRON, ont été publiés sur INTERNET. Au total, plus de 70 000 mails et documents. L’affaire a été baptisée «MACRON LEAKS», RAPPORTE NOS CONFRÈRES DE NORMANDIE ACTU . Si une partie des documents publiés est authentique, selon l’équipe d’«EN MARCHE !», l’autre est frauduleuse. Parmi les six boîtes mails piratées, figure celle d’ALAIN TOURRET, DÉPUTÉ-MAIRE DE MOULT (CALVADOS) et soutien d’EMMANUEL MACRON. . D’après un des documents publiés, l’élu aurait acheté de la drogue sur un site INTERNET. . «UN ACTE DE MALVEILLANCE» . pour ALAIN TOURRET qui a décidé de déposer plainte pour. «faux et usage de faux, usurpation d’identité informatique, diffamation et diffusion de fausses nouvelles et bruits calomnieux» dans le cadre d’une campagne présidentielle. . Dans un communiqué publié, mardi 9 mai 2017, en fin d’après-midi, il a précisé : . «J’ai été victime du pillage informatique du mouvement «EN MARCHE !» avec constitution de faux et usurpation d’identité numérique visant à faire croire que je me suis fais livrer des amphétamines à l’ASSEMBLÉE NATIONALE». . Le PARQUET DE PARIS a ouvert une enquête pour comprendre les raisons de ce «hacking». . Pour l’heure, on ignore encore l’identité du hacker, et les spécialistes ne souhaitent pas de faire des «conclusions hâtives» quant à une implication des renseignements russes. |
.
|
||
7 MARS 2017 / LE POINT / VALEURS ACTUELLES / . RÉVÉLATIONS. PILIER DE LA CAMPAGNE DE MACRON, JEAN-MARC BORELLO, LE MONSIEUR SOCIAL DU CANDIDAT, A ÉTÉ CONDAMNÉ À SIX MOIS DE PRISON AVEC SURSIS POUR AVOIR «FACILITÉ» LE «TRAFIC» ET «L'USAGE DE STUPÉFIANTS». . Surnommé «LE VRAI PATRON DE MACRON» (LE POINT), JEAN-MARC BORELLO, 59 ans, le plus influent des neuf délégués nationaux d’«EN MARCHE !», a été condamné, avec plusieurs de ses associés, à six mois de prison avec sursis le 16 septembre 1999 par la COUR D’APPEL DE PARIS. Motif, selon les attendus du jugement que VALEURS ACTUELLES s’est procuré : avoir «facilité l’usage illicite de stupéfiants, en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont ils avaient la responsabilité […] un trafic de stupéfiants constitué par une revente et une consommation visibles et notoires d’ECSTASY [une drogue dure principalement utilisée dans les milieux de la nuit, NDLR]». Le même a, en outre, été condamné solidairement à payer 900 000 francs (137 000 euros) à l’ADMINISTRATION DES DOUANES. À L’HEURE où MACRON vient de dévoiler son «PLAN DE MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE», réclamant notamment l’impossibilité pour un élu de posséder un casier judiciaire, c’est l’un des plus importants piliers de sa campagne, régulièrement présenté comme «ministrable», qui se retrouve visé… À l’époque gérant du célèbre nightclub LE PALACE, à PARIS, celui qui est aujourd’hui à la tête du GROUPE SOS, «principale entreprise d’économie sociale et solidaire française» (15 000 salariés, 800 millions d’euros de chiffre d’affaires !), s’était défendu d’avoir été au courant de ces trafics. Peine perdue. Le tribunal a, en effet, considéré que «les éléments matériels […] rassemblés permettent de considérer que M. BORELLO a eu connaissance des faits de trafic et de consommation qui se déroulaient dans son établissement». Le soutien de MACRON, poursuit le jugement, y a même «consenti» pour des raisons financières : «En fait, M. BORELLO apparaît comme le gestionnaire d’un groupe commercial […] dont LE PALACE était le «vaisseau amiral» selon son expression. Ce groupe avait besoin d’un chiffre d’affaires important que LE PALACE était seul à lui permettre de réaliser — la relance des afters [soirées qui se prolongent toute la matinée, NDLR] a fait partie de cette stratégie commerciale. Pour y parvenir, la tolérance à la présence de dealers qui étaient en même temps des «locomotives» de clientèle était nécessaire. M. BORELLO y a consenti, implicitement sans doute, mais effectivement» EMMANUEL MACRON, LA GRANDE ILLUSION Celui-ci peut d’autant moins nier connaître les ravages de la drogue qu’il fut membre en 1982 de la… MISSION INTERMINISTÉRIELLE DE LUTTE CONTRE LA DROGUE ET LA TOXICOMANIE ! Quant à MACRON, il ne peut ignorer son parcours : les deux hommes se côtoient depuis… 2001 — année où BORELLO fut, à SCIENCES PO, le professeur du futur candidat. |
.
|
|
10 MAI 2017 TRIBUNE DE GENEVE . Si les MACRONLEAKS lancés la veille du second tour de l’élection présidentielle française ont fait «pschitt!» c’est parce que l’équipe de campagne d’EMMANUEL MACRON avait anticipé l’attaque informatique dont le mouvement «EN MARCHE !» a été la cible. Selon MOUNIR MAJHOUBI, en charge des supports numériques, les hackers auraient été pris à leur propre piège. Conscient qu’il risquait d’être l’objet de piratages informatiques, le mouvement créé par EMMANUEL MACRON s’était prémuni en créant lui-même cinq boîtes mails faussement attribuées à des responsables importants de la campagne. «Il y avait le responsable financier de l'organisation, des personnes qui travaillent dans l'équipe politique, il y avait des personnes moins connues du mouvement», a expliqué MOUNIR MAJHOUBI. . Comme attendu, les messageries d’«EN MARCHE !» ont été assaillies de mails garnis de fichiers piégés. Du «phishing», une méthode éprouvée qui permet de s’introduire dans les systèmes informatiques. La contre-attaque a notamment consisté à nourrir les pirates, en leur donnant des dizaines de faux mots de passe et à les renvoyer vers de faux documents ou de mauvais liens pour leur offrir sur un plateau les informations qu’ils escomptaient utiliser pour salir la réputation d’EMMANUEL MACRON. . Plusieurs observateurs attribuent ces attaques à l’extrême-droite américaine et aux Russes. Le NEW YORK TIMES estime que les équipes d’Emmanuel Macron ont été beaucoup plus «habiles et ingénieuses» que celles d’HILLARY CLINTON. (TDG) |
.
13:25 Publié dans EMMANUEL MACRON «MACRONLEAKS» | Lien permanent | Commentaires (0)