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16/09/2018

DE LA LANGUE ARABE DÈS LE CP A L'ISLAMISATION PAR LE CORAN

DE LA LANGUE ARABE DÈS LE CP
A L'ISLAMISATION PAR LE CORAN
 
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JEAN-MICHEL BLANQUER SOUHAITE DÉVELOPPER L'APPRENTISSAGE DE L'ARABE À L'ÉCOLE ET «LUI DONNER DU PRESTIGE»
10 SEPTEMBRE 2018 LE SALON BEIGE /
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INVITÉE MARDI 31 MAI 2016 SUR BFMTV/RMC, NAJAT VALLAUD-BELKACEM AVAIT DÉCLARÉ que l’enseignement de la langue arabe se fera à partir du CP, «dès qu’on aura les moyens pour le faire».
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Invité ce matin sur BFMtv/RMC, JEAN-MICHEL BLANQUER a déclaré au même JEAN-JACQUES BOURDIN souhaiter développer l'apprentissage de l'arabe à l'école et «lui donner du prestige»...
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Voici donc les priorités de JEAN-MICHEL BLANQUER, que nous avons déjà dénoncées sur LE SALON BEIGE (suivez les liens) : développer l’arabe à l’école et DÉDOUBLER LES CLASSES DE CP DANS LES QUARTIERS DE L’IMMIGRATION et pour cela FERMER DES CLASSES EN ZONE RURALE. Quand on pense à ces aveugles encore fascinés par ce ministre de l'Education...
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L'APPRENTISSAGE DE L'ARABE DANS LES ÉCOLES EST UNE REVENDICATION DE L’ORGANISATION DE LA COOPÉRATION ISLAMIQUE
13 SEPTEMBRE 2018 VALEURS ACTUELLES /
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JEAN-FRÉDÉRIC POISSON, PRÉSIDENT DU PARTI CHRÉTIEN DÉMOCRATE (PCD) et ancien député, explique dans une tribune publiée par VALEURS ACTUELLES en quoi la volonté de JEAN-MICHEL BLANQUER de vouloir généraliser l'enseignement de la langue arabe dans les écoles primaires est un contresens politique total :
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«Dans la droite ligne de son prédécesseur, le MINISTRE DE L’EDUCATION JEAN-MICHEL BLANQUER souhaite donc «redorer le blason de la langue arabe», en généralisant son enseignement dans les écoles primaires françaises. À bon droit, cette décision suscite les oppositions les plus vives.
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Premièrement, elle marque une continuité très claire avec les projets de FRANÇOIS HOLLANDE, dont les intentions électoralistes étaient à peine camouflées. La même tentation communautariste est ici à l’œuvre, et pour les mêmes raisons, elle doit être combattue.
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Deuxièmement, il faut être naïf pour croire qu’il suffirait d’enseigner l’arabe dans les écoles françaises pour diminuer l’influence des prédicateurs islamiques dans les mosquées. En tout état de cause, on pourrait parfaitement soutenir la thèse inverse : nous serions encore davantage connectés avec la langue officielle et unique de la communauté musulmane, celle, paraît-il, de la révélation du CORAN. Le risque est tout aussi important de renforcer les liens des jeunes arabisants avec leur communauté d’origine. On ne combat pas l’ISLAM conquérant en enseignant la langue qu’il pratique, on le combat en critiquant les arguments qu’il avance ! On ne renforce pas la cohésion sociale de la FRANCE en apprenant aux jeunes élèves une langue étrangère, mais en leur faisant apprendre encore davantage et mieux la langue française.
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Troisièmement, et ceci est lié au point précédent, l’apprentissage de la langue arabe dans les écoles primaires occidentales est une revendication officielle de l’ORGANISATION DE LA COOPÉRATION ISLAMIQUE (en quelque sorte «l’ONU musulman»). Il est revendiqué par ses Etats membres comme un moyen objectif de redorer le blason de l’ISLAM en OCCIDENT, et de renforcer l’attachement des musulmans à la communauté des croyants. Ignorer cette dimension de politique internationale des états arabes musulmans n’est pas seulement une preuve incroyable d’ignorance, c’est une faute politique grave ! De plus, c’est une manière parfaitement efficace de favoriser la politique de ses adversaires : chacun trouvera sur ce point le qualificatif qui convient. [...]
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NAJAT VALLAUD BELKACEM NOMMÉE LE 21 DÉCEMBRE 2007 MEMBRE DU CONSEIL DE LA COMMUNAUTÉ MAROCAINE
«Chaque membre [du CONSEIL DE LA COMMUNAUTÉ MAROCAINE] devra veiller à la diffusion de la langue arabe et de l'ISLAM»  NOUVELLES DU SAHARA
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LE MAROC VA ENVOYER 146 ENSEIGNANTS DE LANGUE ARABE EN FRANCE
14 MAI 2018 BLADI /
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Les résultats définitifs du concours de recrutement des enseignants de langue arabe et de culture marocaine aux enfants des Marocains établis en EUROPE viennent d’être publiés.
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Enseignement aux enfants des RME : un signe d'attachement à l'identité marocaine Enseignement aux enfants des RME : un signe d’attachement à l’identité marocaine
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Selon le MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE, 188 candidats ont été admis à ce concours et seront répartis comme suit : 146 enseignants vont se rendre en FRANCE, 26 en ESPAGNE et 16 en BELGIQUE, rapporte la Map.
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En FRANCE, les enseignements de langue et de culture d’origine (ELCO) concernent plusieurs pays, dont le MAROC et ont été mis en œuvre suite à des accords bilatéraux.
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L’objectif de cet enseignement est de structurer la langue parlée dans le milieu familial, favoriser l’épanouissement personnel des jeunes issus d’autres cultures, et valoriser la diversification des langues à l’école, indique le ministère français de l’EDUCATION NATIONALE.
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En général, ils sont dispensés à partir de la classe de CE1 à raison de 1h30 à 3 heures par semaine, juste après les classes ou très rarement le samedi.
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AVANT :
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APRÈS :
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CES ÉCOLES OÙ L’ON NE PARLE PLUS FRANÇAIS
27 JANVIER 2018 VALEURS ACTUELLES /
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Témoignage. Loin des regards du monde politique, des parties entières du territoire font lentement sécession. Un processus inquiétant qui se manifeste dès l’école.
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C’était une fin de journée d’automne. HÉLÈNE, une institutrice chevronnée, raccompagnait chez eux quelques élèves de la cité voisine. «Je m’y revois encore, raconte-t-elle. J’étais au coin de cet immeuble quand j’ai entendu qu’on m’appelait : «Madame la maîtresse, madame la maîtresse» Je me suis retournée, j’ai vu deux petites filles voilées. J’ai dû faire un effort pour les reconnaître. C’était deux de mes élèves. Je leur ai demandé pourquoi elles étaient voilées puisqu’elles ne l’étaient jamais en arrivant à l’école. Elles m’ont répondu qu’elles allaient assister à leur cours d’arabe»
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La scène s’est déroulée dans une cité d’une petite ville au nord de PARIS. On y arrive par le train. Dès la sortie de la gare, le regard découvre les magasins fermés, les stores baissés et l’impression que l’activité qui subsiste malgré tout a changé de visage : enseignes de restauration rapide, maisons à vendre, boutiques de téléphonie, supérettes bas de gamme, coiffeurs exotiques… Dans la rue, on croise des groupes de jeunes, maghrébins ou turcs, beaucoup d’Africains aussi, et des jeunes filles voilées. Cette ville, parmi les plus pauvres de FRANCE, compte une cité qui a longtemps défrayé la chronique avant d’être l’objet d’un programme de réhabilitation qui, si elle a changé la forme, n’a rien réglé sur le fond. C’est dans les écoles de cette cité qu’enseigne HÉLÈNE.
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«Dans ma classe, il n’y a aucun primo-arrivant, mais les origines sont pour un tiers africaine, un tiers turque et un tiers maghrébine, explique-t-elle. J’ai quelques Picards, souvent issus de familles très défavorisées, des «cas sociaux», comme ils disent eux-mêmes, et aussi quelques enfants de «gens du voyage» qui se sont sédentarisés. Pour la religion, c’est 90 % de musulmans. En tant qu’institutrice, ce qui m’inquiète au plus haut point, c’est que ces enfants, qui sont tous français, sont de moins en moins capables de comprendre notre langue» Et de décrire une cour de récréation scindée en plusieurs groupes, définis non plus par l’ancestrale séparation entre le football, la marelle ou l’élastique, mais par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké. Le français a presque disparu. Les parents d’élèves, très impliqués, ont d’ailleurs récemment émis le souhait que le compte rendu du conseil de classe, qui leur est adressé, soit désormais rédigé en trois langues.
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L’APPRENTISSAGE DU CORAN EST JUGÉ PRIORITAIRE PAR LES PARENTS
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Les conséquences sur le niveau scolaire sont dramatiques. «Je passe des heures à leur apprendre à lire, reprend l’institutrice. Ils accusent en moyenne deux années de retard. Et il faudrait ouvrir des créneaux d’enseignement de langues étrangères ? Est-ce qu’ils ont conscience au ministère qu’ici, c’est le français la langue étrangère ?» Les rapports avec les parents s’en trouvent considérablement compliqués. «Avant, il y avait toujours une grande sœur ou une voisine pour expliquer à la maman quel était le problème avec l’enfant. Aujourd’hui, on n’a même plus ça. On ne va pas quand même pas demander à l’ÉDUCATION NATIONALE de payer des traducteurs, comme dans les tribunaux ?» Pour HÉLÈNE, aujourd’hui en fin de carrière, c’est l’arrivée des paraboles qui a tout changé. Les familles, qui regardent les chaînes de télévision de leur pays d’origine, n’entendent presque plus jamais parler notre langue. «Je dis aux parents : mettez au moins les dessins animés en français», se lamente l’institutrice.
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La cité, où la nuit tombe doucement, est plutôt proprette, à l’exception de quelques bâtiments qui n’ont pas été refaits et qui se délitent lentement. L’oeil exercé observe cependant quelques rassemblements suspects, quelques regards hostiles qui pèsent sur un véhicule inconnu, des commerces, qui n’étaient pas «licites», récemment vandalisés, et même une voiture de la Bac en maraude, feux éteints. HÉLÈNE désigne du doigt l’immeuble où la scène qui l’a tant marquée s’est produite. Les deux petites étaient là, occupées à faire griller du maïs sur un barbecue de fortune. « Elles font comme chez elles, poursuit l’enseignante. Dans l’immeuble lui-même, les appartements sont ouverts, ils communiquent. C’est le village africain. On a quelques familles polygames. Quand les pères sont au pays, les mères s’entraident. Elles ne posent pas de problèmes, d’ailleurs. Elles bossent, les hommes aussi, et tous respectent l’école et les professeurs»
 
Les «cours de CORAN» évoqués ont lieu en fin de journée, deux heures par jour, cinq fois par semaine, comme une école complémentaire. La structure n’existe pas à proprement parler — il s’agit d’un ancien garage, d’un appartement privé, de l’arrière-salle d’un restaurant. Rien d’officiel, mais précisément cette clandestinité rend les pouvoirs publics impuissants. «Ils peuvent bien annoncer la fermeture d’une «école coranique», il s’en ouvre une autre cent mètres plus loin huit jours plus tard», commente HÉLÈNE. À l’entendre, c’est inexorable, en tout cas ici, dans une région qui vit naître la dynastie capétienne.
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Le problème n’est pas tant que des enfants musulmans apprennent le CORAN, mais que cet apprentissage, jugé prioritaire par les parents, empêche des élèves déjà faibles, chez qui le français n’est pas maîtrisé, de faire leurs devoirs le soir, ou d’aller à l’étude et d’acquérir les outils nécessaires à leur intégration future. Au lieu de cela, ils s’imprègnent d’un matériau qui ne constitue pas un des éléments de base de la citoyenneté française, tant s’en faut. «Prenez les jeunes filles, insiste Hélène. Les familles n’ont aucune envie de les voir s’instruire. Elles ne maîtriseront pas le français, ne sauront jamais conduire, resteront subordonnées — on le voit bien avec les mamans, dont la signature n’a pas de valeur…» Et l’institutrice d’évoquer le cas d’une famille pakistanaise dont trois des cinq filles ont suivi un chemin identique. «À 15 ans, elles repartent passer de très longues «vacances» au pays où leur père, qui n’est pas pauvre, tient un commerce de tissus. Elles en reviennent enceintes et on apprend qu’elles sont mariées ou qu’elles vont l’être. Elles n’ont rien pu y faire et nous non plus» À l’encontre du «pas de vagues» qui tient souvent lieu de mot d’ordre, une équipe éducative et sociale a tenté d’intervenir. L’affaire a pu être portée à la connaissance de la justice, qui a diligenté une enquête. «C’est terrible à dire, mais ça donne une impression de conquête lente, conclut Hélène en approchant de la gare. Une conquête qui passe par le ventre de ces jeunes filles»
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COMMENT À LA FAVEUR DE LA LANGUE ARABE DÈS LE CP FAIRE DU PROSÉLYTISME ISLAMIQUE
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RADICALISATION : DES PROFESSEURS FICHÉS «S» ONT ÉTÉ SUSPENDUS
25 AOÛT 2016 LES ECHOS
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C'est une nouvelle étape dans la lutte contre la radicalisation qui a été franchie. Des enseignants fichés «S» (pour Sûreté ) signalés par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR ont été suspendus de l'EDUCATION NATIONALE, a déclaré jeudi 25 août la MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, NAJAT VALLAUD-BELKACEM.
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Invitée sur EUROPE 1, la ministre a estimé que les procédures de sécurité entre son ministère et la PLACE BEAUVAU s'étaient beaucoup améliorées depuis les attentats de janvier 2015, sans toutefois donner le chiffre des suspensions.
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UN PROCESSUS LONG
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«Les informations nous sont automatiquement transmises par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR et notre réponse est simple : suspension immédiate et procédure disciplinaire engagée (...) en vue d'une exclusion définitive», a affirmé la ministre.
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Au ministère, on confirme que le «faisceau d'informations et de preuves» concernant les enseignants «radicalisés» sont transmis de la préfecture à l'ÉDUCATION NATIONALE. Le droit de réserve normalement dévolu aux enseignants ne s'applique pas dans ce cadre, décrit la RUE DE GRENELLE. Une fois l'enseignant suspendu, une enquête détaillée de l'inspection générale est enclenchée. Une commission disciplinaire intervient ensuite, constituée pour moitié de personnels administratifs et moitié de représentants syndicaux, où l'enseignant comparaît avec son avocat.
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La fiche «S» est l'une des catégories d'un fichier de police intitulé FICHIER DES PERSONNES RECHERCHÉES (FPR), qui recouvre plus de 400.000 noms. Elle est censée regrouper les individus les plus sensibles, notamment ceux soupçonnés d'avoir un lien avec la mouvance terroriste. Un chiffre estimé après des ATTENTATS DE PARIS faisait état d'environ 10.000 personnes concernées. Elles ne sont cependant pas sensées être au courant de leur fichage par les forces de l'ordre.
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DES PERSONNELS «REPRÉSENTATIFS DE L'ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ»
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NAJAT VALLAUD-BELKACEM a souligné qu'élèves et personnels de l'EDUCATION NATIONALE étaient «représentatifs de l'ensemble de la société» et qu'il ne fallait «donc pas s'étonner» de trouver parmi eux des personnes en voie de radicalisation.
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Une circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoque le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation. Concernant les élèves soupçonnés de radicalisation, NAJAT VALLAUD-BELKACEM a rappelé le chiffre de plus de 600 signalements de la rentrée 2015 au printemps 2016.
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TERRORISME : «LES 13-14 ANS QUI ARRIVENT SONT DES BOMBES À RETARDEMENT»
29 JUILLET 2016 EUROPE1
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Pour la présidente de l'association «LA BRIGADE DES MÈRES», le religieux a pris «toute la place» dans les quartiers en FRANCE.
INTERVIEW
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«Je voulais tirer la sonnette d’alarme». NADIA REMADNA est la présidente de «La Brigade des mères», UNE ASSOCIATION QUI LUTTE CONTRE LA RADICALISATION dans les quartiers et qui aide les parents à y faire face. «Tout le monde a une mère, et quelle qu'elle soit, on la respecte», assure-t-elle sur EUROPE 1 vendredi matin.
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«Le religieux est partout». Dans sa ville de SEVRAN, EN SEINE-SAINT-DENIS, NADIA REMADNA a vu au fil des années la radicalisation gagner du terrain. «Dans les quartiers malheureusement, le religieux a pris la place, il est partout», constate la mère de famille. «C'est le religieux qui emmène en vacances, c'est le religieux qui fait le CV... Et les élus font appel aux religieux dès qu'il y a un problème. Mais on ne fait jamais appel aux mères. Pourtant, elles sont les premières concernées», déplore-t-elle. Dans ce contexte, mère de famille se dit «très pessimiste». «Les enfants de 13-14 ans qui arrivent, ce sont des bombes à retardement, parce qu'ils n'ont rien à côté».
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La difficulté d'alerter. Selon elle, l'ATTENTAT DE SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY «aurait pu être évité» si on avait écouté la famille d'ADEL K., qui a alerté sur la radicalisation de son enfant. «Quand on alerte, ON NOUS DIT QUE LE SALAFISME N’EST PAS UN DÉLIT», témoigne-t-elle. NADIA REMADNA dénonce par ailleurs les dissimulations malhonnêtes de certains mentors radicaux. «TOUT LE MONDE SAIT QUE, SOUS COUVERT D’ASSOCIATIONS - PAR EXEMPLE DES COURS D’ARABE - CE SONT EN FAIT DES COURS CORANIQUES», atteste celle qui se considère comme «une lanceuse d'alerte».
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Des menaces contre ses enfants. A cause de son combat contre la radicalisation dans les quartiers, NADIA REMADNA est menacée au quotidien, tout comme ses enfants. Pour autant, elle ne bénéficie «d’aucune protection policière». «J’ai dû arrêter de travailler, je n’ai plus de ressources, je n’ai pas le droit au RSA», raconte-t-elle.
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NADIA REMADNA est l'auteure de l'ouvrage Avant, on craignait que nos enfants tombent dans la délinquance. Maintenant on a peur qu'ils deviennent des terroristes. Comment j'ai sauvé mes enfants.
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NADIA REMADNA MENACÉE DE MORT PAR LA MAIRIE DE SEVRAN POUR AVOIR ORGANISÉ UNE MARCHE POUR LA LAÏCITÉ ?
NADIA REMADNA (PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION «LA BRIGADE DES MÈRES», une association qui tente de retrouver les valeurs républicaines dans les quartiers et récupérer certains jeunes qui pourraient être tentés par le combat).
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ILS NOUS PARLENT DE LA LANGUE ARABE À L'ÉCOLE
UNE DIRECTRICE ET ENSEIGNANTE DE ZEP
UN ALGÉRIEN PARLE DE L'ENSEIGNEMENT DE L'ARABE EN FRANCE ET DANS SON PAYS
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500 ÉCOLES CORANIQUES ENCADRENT 35 000 ENFANTS EN FRANCE
 
En FRANCE, ils seraient en tout 35 000 enfants à fréquenter le 500 écoles coraniques, d’après les estimations du rapport de l’INSTITUT D’ÉTUDES DE L’ISLAM ET DES SOCIÉTÉS DU MONDE MUSULMAN. (IISMM) et de l’ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES EN SCIENCES SOCIALES (EHESS) sur l’enseignement de l’ISLAM. EHESS JUILLET 2010
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BELFORT (90) : CONDAMNÉ POUR AVOIR OUVERT UNE ÉCOLE PRIMAIRE MUSULMANE CLANDESTINE
4 JANVIER 2017 L'EST RÉPUBLICAIN
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Automne 2014. Des agents de la Ville de BELFORT visitent les locaux de l’ancienne mosquée de la rue de Londres, qui doivent être prochainement démolis. C’est alors qu’ils découvrent trois salles de classe bien équipées, quoique dépourvues d’issues de secours.
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L’enquête révélera qu’une quarantaine d’enfants fréquentent les lieux tous les jours depuis la rentrée de septembre. À l’époque président de l’association AL IMANE, un Belfortain de 38 ans comparaissait ce mercredi devant le tribunal correctionnel, pour «ouverture d’établissement privé d’enseignement primaire sans déclaration préalable».
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Délit qu’il conteste vigoureusement. «Il s’agissait de soutien scolaire, pas d’une école» Pourquoi cette nuance ? Parce que l’ouverture d’une école privée, si elle est parfaitement légale, est soumise à déclaration au maire de la commune, à l’ÉDUCATION NATIONALE et au PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE. Démarches qui n’ont pas été effectuées. L’administration ignorait tout de cette école. «Les enfants étaient présents aux horaires de l’école, ils avaient des carnets de liaison comme à l’école, des professeurs comme à l’école, des vacances comme à l’école…», détaille le président JEAN-LUC FREY.
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LA MOSQUÉE DE VILLIERS-SUR-MARNE PERQUISITIONNÉE, UNE ÉCOLE CORANIQUE MISE AU JOUR
31 AOÛT 2016 LE PARISIEN
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Une opération de police s’est déroulée ce mercredi matin à la mosquée AL ISLAH de VILLIERS-SUR-MARNE. Une perquisition administrative, qui a pris fin vers 9 heures, avait pour objectif d’établir si une école coranique existait au sein de ce lieu. Ce que la perquisition a permis de confirmer. Il s’agissait notamment de contrôler la logistique de l’établissement mais aussi la teneur du discours tenu en son sein, pour vérifier qu’il ne s’est pas «durci», a-t-elle précisé. Les enquêteurs ont déjà pu constater la présence d’employés en situation irrégulière dans l’école, a ajouté cette source.
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Fin juillet, une perquisition administrative avait été menée au domicile d’un homme de 41 ans fiché S (Sûreté de l’État) qui fréquente la MOSQUÉE AL ISLAH. Le 12 avril dernier, le TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS avait condamné onze membres d’une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie, dont plusieurs jeunes de CHAMPIGNY qui fréquentaient eux aussi cette mosquée.
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COMMENT À LA FAVEUR DE LA LANGUE ARABE DÈS LE CP FAIRE DE LA FRANCE UNE «TERRE D'ISLAM»
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ABDELALI MAMOUN THÉOLOGIEN IMAM DANS LE VAL-DE-MARNE (94) (?) CONSULTANT RELIGIEUX SUR LA RADIO BEURFM
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DALIL BOUBAKEUR VEUT DOUBLER RAPIDEMENT LE NOMBRE DE MOSQUÉES EN FRANCE
4 AVRIL 2015 JDD
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C'est le message de DALIL BOUBAKEUR prononcé samedi au BOURGET à l'occasion du rassemblement annuel des musulmans de FRANCE afin de permettre aux «7 millions» de musulmans présents en FRANCE de disposer d'un lieu de culte :
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«Nous avons 2 200 mosquées. Il en faut le double d'ici deux ans (...) Il y a beaucoup de salles de prières, de mosquées inachevées, et il y a beaucoup de mosquées qui ne sont pas construites, je pense qu'il faut le double de mosquées»
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Le président de l'UOIF, AMAR LASFAR, présent à ce rassemblement, a déclaré :
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«Il faut que le nombre de mosquées reflète le nombre de musulmans (...) Nous avons le droit de construire des mosquées, (le droit) que les maires ne s'y opposent pas. Il y a de moins en moins de maires qui s'opposent systématiquement à la construction de mosquées»
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De son côté, le FN a immédiatement réagi et marqué SON OPPOSITION :
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«(...) Cette annonce, aux allures de provocation, apparaît comme particulièrement irresponsable. Qui est Monsieur BOUBAKEUR pour faire une proposition aussi saugrenue et dangereuse ?
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En effet, comme ne cesse de le dénoncer le FRONT NATIONAL, le plus grand flou plane aujourd’hui sur l’origine et le financement des projets de mosquées en FRANCE. L’aide financière apportée par certains États étrangers, tels que l’ARABIE-SAOUDITE ou le QATAR, qui entretiennent des liens avec les pires mouvements djihadistes du monde, constitue une menace certaine pour la sécurité nationale.
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En outre, le développement particulièrement inquiétant des filières djihadistes en FRANCE, utilisant les mosquées comme points de recrutements, et la faiblesse des moyens de l’État pour les contrôler, obligent à repenser totalement les projets de nouvelles mosquées dans notre pays.
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Pour toutes ces raisons, et parce que l’explosion du communautarisme multiplie les zones de tension sur le territoire, le FRONT NATIONAL rappelle sa proposition de gel de tous les projets de mosquées actuellement en cours, dans l’attente d’une enquête nationale sur leur financement.
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Il en va d’une question de sécurité nationale mais aussi de la survie de notre pacte républicain, que l’islamisme et le communautarisme menacent plus que jamais».
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DALIL BOUBAKEUR RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE PARIS
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DES ÉGLISES VIDES POUR SERVIR LE CULTE MUSULMAN ? POURQUOI PAS ?
«A l'heure actuelle, il existe 2.500 mosquées en FRANCE et 300 sont en construction. Un chiffre bien trop insuffisant», selon DALIL BOUBAKEUR. Pour pallier à cette pénurie, le RECTEUR DE LA GRANDE MOSQUÉE DE PARIS suggère de récupérer «des églises vides» pour servir le culte musulman.
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FRANÇOIS HOLLANDE DIT OUI POUR CONSTRUIRE 2000 MOSQUÉES EN FRANCE
8 AVRIL 2015 MAGHREBNAUTE
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Le gouvernement français a répondu par la positive au RECTEUR DE LA GRANDE MOSQUÉE DE PARIS qui a demandé récemment la construction d'au moins 2 000 nouveaux lieux de culte musulman en FRANCE. L'information, donnée «furtivement» par FRANCE 2, hier soir, montre déjà une certaine crispation, en ce sens qu'aucun média français ne l'a relayée.
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Or, la proposition fait débat dans certains médias parisiens, et des sondages sont lancés pour en évaluer les échos au sein de l’opinion publique française, avec comme question : «Faut-il doubler le nombre de mosquées en France ?»
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Le RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE PARIS, DALIL BOUBAKEUR, avait proposé de doubler le nombre de mosquées en FRANCE, d’ici deux ans, afin de lutter contre ce qu’il appelle l’«islam de caves» contrôlé par les salafistes et qui est, pour une grande partie, à l’origine de l’embrigadement d’une partie de la jeunesse issue de la communauté musulmane établie dans ce pays.
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Pour le président du CONSEIL FRANÇAIS DU CULTE MUSULMAN (CFCM), qui s’exprimait samedi lors du RASSEMBLEMENT ANNUEL DES MUSULMANS DE FRANCE, organisé par l'UNION DES ORGANISATIONS ISLAMIQUES DE FRANCE (UOIF) AU BOURGET, les 2 200 mosquées actuelles «ne suffisent pas» pour satisfaire les besoins d’une communauté forte de plus de 5 millions d’âmes.
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Après cette réponse diligente du gouvernement, des questions restent posées. La première et la plus lancinante : qui assurera le financement d’un tel projet ? Parce que, d’abord, la construction ou le parachèvement de 2 200 autres lieux de culte nécessite un effort d’investissement que l’État (laïc) français ne peut assumer.
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Or, dans le cas où les autorités accepteraient de confier le projet à des opérateurs privés ou à des initiatives communautaires, il y a le risque d’intrusion des idéologies extrémistes. Chose qui pourra alors produire l’effet inverse et doubler, pour ainsi dire, le nombre de djihadistes potentiels dans l’Hexagone.
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Dans ce cas, il restera la possibilité de faire appel, sous couvert de coopération, à des pays comme l’ALGÉRIE ou le MAROC, pays dont sont originaires la majorité des citoyens issus de cette communauté. La FRANCE a déjà sollicité l’ALGÉRIE pour la formation des imams en FRANCE.
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Le plus dangereux serait alors que la FRANCE sollicite l’aide des pays comme l’ARABIE SAOUDITE ou le QATAR, lesquels contrôlent déjà la quasi-totalité des réseaux islamistes dans le monde, dont ceux qui pullulent en FRANCE, et qui sont considérés comme les deux principales matrices du terrorisme islamiste dans le monde, même si PARIS demeure, pour les affaires du MOYEN-ORIENT, un allié privilégié de RIYAD et de DOHA.
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L’autre question que suscitera un éventuel acquiescement du gouvernement à cette proposition du RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE PARIS : comment réagiront les partis de droite, UMP en tête, et ceux de l’extrême-droite comme le FRONT NATIONAL ?
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Après une campagne électorale très marquée par des discours ouvertement anti musulmans, électoralement toujours porteurs, ces deux partis de l’opposition vont s’emparer du sujet pour aiguiser davantage leurs attaques contre la majorité accusée de «laxisme» face à la montée de la violence terroriste et d’«indulgence» à l’égard de la communauté issue de l’immigration.
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09/04/2018

«ORTHOGRAPHE» EST DEVENU UN GROS-MOT

 
«ORTHOGRAPHE»
EST DEVENU UN GROS-MOT
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LIRE LE SITE «BESCHERELLE TA MÈRE»
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LE NIVEAU D'ORTHOGRAPHE EN CHUTE LIBRE DANS LES CV
11 SEPTEMBRE 2018 LE FIGARO /
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À l'occasion de la 5ème édition nationale de lutte contre l'illettrisme, LE FIGARO fait le point sur la situation côté recrutement, où les fautes d'orthographe sont de plus en plus nombreuses.
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La chute du niveau d'orthographe ne se limite pas aux écoliers. Elle s'étend également au monde de l'entreprise, tant du côté des recruteurs que des candidats. Voilà ce que révèle l'étude menée fin août par l'AGENCE D'INTÉRIM QAPA auprès de 4,5 millions de candidats. L'agence avait réalisé la même enquête trois ans plus tôt, en 2015, et offre aujourd'hui un éclairage intéressant sur l'évolution du niveau d'orthographe dans le milieu professionnel.
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«Rien ne va plus du côté des CV et des lettres de motivation», précise d'emblée l'auteur de l'étude. La moyenne des fautes n'a cessé d'augmenter depuis trois ans, avec toujours une nette différence entre hommes et femmes. En 2015, les CV féminins comptaient 11 fautes en moyenne, contre 15 aujourd'hui. Chez les hommes, la moyenne passe de 15 fautes d'orthographe à 19 en 2018. C'est donc plus d'une faute d'orthographe supplémentaire chaque année dans le CV des candidats. Côté recruteurs la tendance est la même. Les annonces d'emploi comptabilisaient en moyenne six fautes d'orthographe en 2015. Elles en comptent aujourd'hui en moyenne 11. Soit presque le double.
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UN LAXISME CROISSANT CÔTÉ CANDIDATS ET RECRUTEURS
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Si «le diable est dans les détails», comme disait NIETZSCHE, les CV sont donc un véritable enfer, pavés de bonnes intentions. Particulièrement en termes de majuscules, ponctuation et segmentations, où se font la majorité des fautes. Viennent ensuite les fautes «de conjugaison et d'accords», aussi nombreuses que les erreurs «orthographiques et phonétiques», indique l'étude. Mais les Français sont des coupables lucides. 51% d'entre eux avouent penser «faire des fautes d'orthographe ou de grammaire» dans leur CV et lettre de motivation, contre 39% il y a trois ans. Ce qui, pourtant, ne les empêche pas de se relire moins. 94% d'entre eux le faisaient en 2015, mais seulement 91% en 2018. Idem pour les relectures extérieures, pourtant efficaces. Le pourcentage de ceux qui font relire leur CV par une tierce personne a baissé de 15 points en seulement trois ans, passant de 79% à 64%.
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«IL EXISTE DES MÉTIERS POUR LESQUELS ÊTRE BON EN ORTHOGRAPHE N'EST PAS NÉCESSAIRE»
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Laxisme et prise de conscience font donc bon ménage, nourris semble-t-il par une désinhibition croissante. De moins en moins de candidats pensent que «la grammaire et l'orthographe sont importantes pour décrocher un job». Ils étaient 98% en 2015 et ne sont plus que 89% trois ans plus tard. De même, de plus en plus de sondés pensent qu' «il existe des métiers pour lesquels être bon en orthographe n'est pas nécessaire». Et là encore, les recruteurs ont leur part de responsabilité, ou du moins d'acceptation passive. Le pourcentage des candidats ayant eu un retour sur leurs fautes d'orthographe (CV ou lettre de motivation) a chuté de trois points ente 2015 et 2018. Ils étaient 7% en 2015 contre 4% en 2018. Si bien qu'aujourd'hui 96% des sondés n'ont jamais été rappelés à l'ordre par un employeur à cause de leur niveau orthographique.
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1,5 MILLION DE SALARIÉS ILLETTRÉS EN FRANCE
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La FRANCE compte près de 9 millions de personnes rencontrant des difficultés graves avec la lecture, l'écriture et le numérique. Autrement dit proches de l'illettrisme. Un fléau qui toucherait 1,5 million de salariés, et particulièrement les hommes. Les nouvelles technologies, qui éliminent les tâches les plus basiques et font évoluer la plupart des emplois existants vers plus de qualification, aggravent le phénomène.
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«Pour les entreprises, il n'est pas facile de dire que l'on fabrique les meilleurs produits du monde (...) avec des salariés en situations d'illettrisme», expliquait l'EX-SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA CGT, THIERRY LEPAON, dans un entretien accordé au Figaro début septembre. Pour lutter contre ce problème et sensibiliser le public, le gouvernement a d'ailleurs lancé des journées nationales d'action de lutte contre l'illettrisme, dont la 5e édition se tient jusqu'au 15 septembre. Au programme, conférences, rencontres, colloques, mais aussi projection du film «ILLETTRÉ» de JEAN-PIERRE AMÉRIS, diffusé prochainement sur France 3.
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LES LAURÉATS
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LA PALME D'OR ATTRIBUÉE À L'ÉLYSÉE
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L'UNEF (GAUCHE ÉTUDIANTE) QUI BLOQUE LES UNIVERSITÉS POUR DÉNONCER «LE RENFORCEMENT DE LA SÉLECTION» ENVOIE UN DOSSIER DE PRESSE... BOURRÉ DE FAUTES D'ORTHOGRAPHE !
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NAJAT VALLAUD BELKACEM MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
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En visite vendredi en CORRÈZE, NAJAT VALLAUD BELKACEM MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE a laissé une faute d’orthographe dans le livre d’or de la gendarmerie de TULLE.
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La bourde porte sur le mot «professionnalisme». L’ironie en est d’autant plus grande.
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On peut y lire : «A toutes les équipes de l’École de Gendarmerie de Tulle, Mille mercis pour votre engagement aux côtés de nos personnels de l’Éducation. Votre expertise, votre professioNalisme impressionnant nous sont plus que précieux. Amitiés. NAJAT VALLAUD-BELKACEM».
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MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE
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AUDREY AZOULAY MINISTRE PS DE LA CULTURE
 
 
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AUDREY AZOULAY est titulaire d'une maîtrise de sciences de gestion de l'université Paris-Dauphine (1994) et d'une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’université de Lancaster (Royaume-Uni)12,13. Elle travaille durant ses études dans une banque, ce qu'elle indique avoir « détesté »2.
Élève de Sciences Po (section Service public, 199614), où elle rencontre son futur époux5, entre ensuite à l'École nationale d'administration (ENA) en 2000 (promotion Averroès).
 
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MYRIAM EL KHOMRI MINISTRE PS DU TRAVAIL
 
   
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DES JOURNALISTES
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AURÉLIE FILIPPETTI DÉPUTÉE PS DE LA MOSELLE
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NOUVELLES RÈGLES DE GRAMMAIRE : COMPLÉMENTS D'OBJET DIRECT (COD), INDIRECT (COI) À LA DISCRÉTION DE CHACUN
7 JANVIER 2017 LE PARISIEN
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Peut-on écrire «le plafond s'émiettent» ? On serait tenté de dire non, trois fois non. C'est désormais un peu moins clair. «On m'a expliqué en formation continue, en me citant cet exemple, qu'il existe un degré d'acceptabilité des erreurs des élèves, s'ils peuvent justifier la logique de leur démarche», raconte ANNE-SOPHIE DUCATILLON, PROFESSEUR DE LETTRES dans un collège de SAINT-AMAND-LES-EAUX (NORD). Certains de ses collègues, professeurs des écoles ou de collège, ont découvert, dans les nouveaux programmes entrés en vigueur cette année, une notion jusqu'ici inconnue au bataillon des écoliers : le PRÉDICAT. Prédi-quoi ? Depuis le retour des vacances de NOËL, enseignants et parents penauds devant les devoirs du soir s'étranglent sur les réseaux sociaux.
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Cette nouvelle notion, apprise aux enfants en français à partir du CM 1, est censée faciliter leur compréhension des phrases, avant d'aborder un peu plus tard LES COMPLÉMENTS D'OBJET DIRECT (COD), INDIRECT (COI) et d'autres réjouissances. Difficulté supplémentaire, liberté pédagogique oblige, certains ont décidé que le prédicat ne passerait pas par eux et ne l'enseignent pas. Et il n'a toujours pas fait son apparition dans les manuels.
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«Je continue de faire dictée sur dictée, mes élèves ont un tableau de conjugaison par semaine à apprendre et j'ai ressorti mon BLED et le BESCHERELLE», explique HERVÉ BOREL, prof à LA CHAPELLE-LA-REINE (SEINE-ET-MARNE), bien décidé à résister.
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URGENCE
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Au CONSEIL SUPÉRIEUR DES PROGRAMMES (CSP), à l'origine de ces changements qu'on n'appelle pas réforme, on revendique une vision utilitaire de la grammaire, qui n'est plus considérée comme un art en soi. «On apprend ce qui va servir, plutôt que de commencer par les exceptions», fait valoir SYLVIE PLANE, professeur en sciences du langage et vice-présidente du CSP. Ces mêmes exceptions ne sont expliquées qu'au fur et à mesure que les enfants les rencontrent au fil de leurs lectures... Et s'ils ne lisent jamais une histoire mettant en scène un chacal, ne sauront-ils jamais qu'on ne dit pas des chacaux ? «Eh bien oui, ils ne sauront pas. Il y a plein de choses qu'on ne sait pas», assume SYLVIE PLANE. De même, les verbes ne sont plus appris systématiquement à toutes les personnes et tous les temps, «mais d'abord dans leurs formes les plus fréquentes», même si, à la fin de la 3 e, les élèves sont supposés les avoir tous abordés.
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«Moi, je trouve intéressant de faire comprendre aux enfants qu'une phrase n'est pas une construction de LEGO, mais qu'elle a une logique, plaide LIONEL PAUVERT, professeur parisien de 57 ans. Peut-être faut-il laisser un peu vieillir ces nouveaux programmes, les laisser décanter et garder ce qui marche, avant de pousser les hauts cris, comme à chaque nouveauté à l'école...»
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Il y a en tout cas urgence. Selon la dernière enquête du MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, révélée en novembre sur le niveau en français des écoliers, le constat est affligeant. Sur une dictée de dix lignes, proposée en 2015 à des élèves de CM 2, les enfants ont commis 17,8 fautes en moyenne, et ils n'étaient qu'un quart à mettre un «s» à l'adjectif «inquiets» au pluriel.
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LE MOT : PRÉDICAT
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Le mot, nouveau dans les salles de classe, existe en fait depuis des siècles : il a été inventé par ARISTOTE, et utilisé longtemps dans la grammaire latine puis française. Il renvoie à une notion connue des grammairiens, qui permet de distinguer dans une phrase le sujet (par exemple : «le chat»), et ce qu'on dit de lui (par exemple : «boit du lait»). Le ROBERT explique ainsi qu'en linguistique le prédicat désigne «ce qui, dans un énoncé, est affirmé à propos d'un autre terme (sujet ou thème)». Dans les nouveaux programmes, il doit servir à décomposer la phrase, pour en comprendre la logique, avant d'aborder les notions plus complexes des COMPLÉMENTS D'OBJET DIRECTS ou INDIRECTS, qui restent nécessaires pour appliquer les règles d'accord.
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«L'ÉCOLE PUBLIQUE VIT SON DERNIER SOUFFLE»
4 JANVIER 2017 BFMTV
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Le nombre d'enseignants titulaires qui démissionnent de l'ÉDUCATION NATIONALE a augmenté de 50% en quatre ans, selon un rapport publié en novembre. Et pour JULIA, auditrice de 100% BACHELOT, les politiques sont en cause.
LES ENSEIGNANTS SONT DE PLUS EN PLUS NOMBREUX À CLAQUER LA PORTE DE LA SALLE DE CLASSE. Selon des données publiées dans un rapport sur le budget de l'EDUCATION NATIONALE, LE NOMBRE DE DÉMISSIONS a fortement augmenté depuis 2012, aussi bien chez les ENSEIGNANTS STAGIAIRES que chez les titulaires. En quatre ans, le nombre de démissions d'enseignants stagiaires a triplé dans le primaire et doublé dans le secondaire. Une tendance qui se confirme chez les enseignants titulaires (+ 50% en quatre ans).
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Pour JULIA, auditrice de 100% BACHELOT, les responsables sont tout trouvés : ce sont les politiques. «Aucun de nos présidentiables ne se soucient de l'EDUCATION NATIONALE, estime-t-elle. L'enfance et la petite-enfance n'intéressent aucun des politiciens. Ce ne sont pas des thèmes prestigieux pour quelqu'un qui a de l'ambition». Et d'ajouter : «Je ne sais pas si nos ministres, nos anciens ministres ou l'actuelle, qui est tellement compétente (rire ironique), ont la moindre idée de ce qu'est un enfant de trois ans entrant en maternelle, dans une classe de trente enfants, dans une salle faisant entre 40 et 50m², soit en moyenne 2m² par enfant. Les conditions d'accueil sont donc vraiment inacceptables !»
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«N'ATTENDEZ PLUS RIEN DE L'ÉCOLE»
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«L'école publique est vraiment détruite, inexistante, assure-t-elle encore. Elle vit son dernier souffle. Pour preuve, alors que nous avons changé de régions, ils ne sont toujours pas au programme de géographie. Ensuite, l'apprentissage de la lecture a changé de cycles. C’est-à-dire que ce qu'on faisait en CM2, on le fait désormais en 6ème. LES ENFANTS VONT DONC METTRE TROIS ANS POUR APPRENDRE À LIRE. LES CP, CE1, CE2 FONT MAINTENANT PARTIE DU CYCLE 2 «APPRENTISSAGES FONDAMENTAUX». DONC SI UN ENFANT APPREND À LIRE EN TROIS MOIS, IL EST OBLIGÉ D'ATTENDRE TROIS ANS QUE D'AUTRES SOIENT AU MÊME NIVEAUX».
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«Depuis 20 ans toute la politique éducative est faite pour les enfants en difficulté, s'emporte JULIA. Mais en faisant ça, on creuse les difficultés. Il faut être honnête avec les citoyens français : classes moyennes et classes populaires n'attendez plus rien de l'école !»
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16/12/2016

ÉDUCATION NATIONALE PÉDOPHILIE ET PROSTITUTION

ÉDUCATION NATIONALE PÉDOPHILIE ET PROSTITUTION
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ÉCOLE ET PÉDOPHILIE
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TARN LE PROF ENVOYAIT DES SEXTOS À UN ÉLÈVE DE 12 ANS
19 JANVIER 2017 LE DAUPHINE
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Un professeur de CASTRES a été condamné mercredi à deux ans de prison avec sursis pour «corruption de mineur». Il avait harcelé un élève de 12 ans avec des SMS salaces pendant quatre mois avant d'être dénoncé par le collégien.
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Un jeune garçon, élève de 6e, âgé de 12 ans au moment des faits, a été harcelé par son prof via des SMS salaces pendant quatre mois, selon LA DÉPÊCHE DU MIDI.
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L’affaire remonte à 2014 et a eu lieu au COLLÈGE JEAN-MONNET de CASTRES, dans le TARN. L'enseignant en histoire-géographie, aujourd’hui âgé de 46 ans, a été jugé mercredi devant le TRIBUNAL CORRECTIONNEL pour «corruption de mineur». Divorcé et père de trois enfants, il a refait sa vie avec une nouvelle compagne depuis.
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AVEC DES PHOTOS
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Les SMS à connotation sexuelle étaient parfois accompagnés d'une photo. Des mails ont suivi, puis des invitations, refusées par le garçon, à se rejoindre via une caméra devant SKYPE. Le collégien a esquivé pendant plusieurs semaines son harceleur, avant d’oser se confier à une amie puis aux responsables de l’établissement.
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Le professeur a été condamné à deux ans de prison avec sursis assortis d’un suivi socio-psychologique de cinq ans avec obligation de soins. Il a été radié de l’EDUCATION NATIONALE après la découverte des faits.
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L'enquête a établi qu'il était accro aux réseaux sociaux et aux «TCHATS» en direct à caractère sexuels avec des inconnus adultes, hommes ou femmes. Il fréquentait aussi certains sites pédophiles.
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Il est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels et interdit d’exercer pendant une décennie un métier en relation avec les mineurs. Et bien sûr, il ne doit pas entrer en contact avec sa jeune victime, qui fait aujourd'hui l’objet d’un suivi psychologique.
 
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27 ENSEIGNANTS PÉDOPHILES SUSPENDUS EN 2015
12 JANVIER 2017 L'ECHO REPUBLICAIN
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Toutes écoles confondues, publiques et privées. Ces chiffres sont publiés à l'occasion de l'incarcération, mercredi 11 janvier, d'un enseignant du LYCÉE NOTRE-DAME DE CHARTRES, alors qu'il avait déjà eu deux condamnations. Le PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE DE CHARTRES a rappelé :
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«Condamné à deux ans de prison avec sursis et à trois ans de mise à l’épreuve en 1997, à CAEN ; et, en 2006, à GRASSE, pour agressions sexuelles. Avec interdiction d’exercer pendant cinq ans la deuxième fois» «Son casier judiciaire N° 2 est néant. Les condamnations ne restent qu’au N° 1 lorsque la mise à l’épreuve est terminée. Il faudrait revoir le système. J’ai alerté ma hiérarchie»
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Une plainte pour viol avait également été classée sans suite. Tout fonctionnaire, comme tout employé du privé sollicité par son employeur, doit fournir un «extrait de casier judiciaire». Il s’agit en l’occurrence d’une partie, seulement, de la totalité du casier, dit «Bulletin N° 2», qui fluctue avec le temps. Des peines purgées en sont retirées et ne restent que sur le «Bulletin N° 1», qui n’est accessible qu’aux services enquêteurs et judiciaires. L’employeur peut ainsi ne pas savoir si son nouvel employé a déjà été condamné. Autre difficulté, l’extrait fourni à l’embauche n’est pas actualisé en cas de condamnation postérieure.
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LE CAS DE CET ENSEIGNANT N'EST PAS ISOLÉ. 12 ENSEIGNANTS EN PRIMAIRE ET 15 DANS LE SECONDAIRE ONT ÉTÉ SUSPENDUS DE LEURS FONCTIONS EN 2015 POUR DES DÉLITS PÉDOPHILES. SOIT 27 ENSEIGNANTS AU TOTAL. 19 AVAIENT ÉTÉ RADIÉS EN 2014, 26 EN 2013, 15 EN 2012.
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L’ÉDUCATION NATIONALE DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM DANS LA TOURMENTE
11 FÉVRIER 2015 LE ROUGE ET LE NOIR
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* On apprend ce matin par RTL qu’un professeur de 28 ans exerçant dans le 11e arrondissement de PARIS a été placé derrière les barreaux pour détention de fichiers pédopornographiques.
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* Hier, ON APPRENAIT qu’un instituteur qui avait fait des avances sur Internet à ce qu’il croyait être une fillette a été relaxé de corruption de mineur et uniquement condamné pour possession d’images pédopornographiques.
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* Mi JANVIER, c’était à ESCAUTPONT, dans le NORD, qu’un instituteur était mis en examen pour agressions sexuelles sur mineures.
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* Fin JANVIER, la cour d’assises du TERRITOIRE DE BELFORT jugeait le cas d’un professeur de musique accusé de viol sur un garçon âgé de 14 ans,
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* Dans les DEUX-SÈVRES, le tribunal correctionnel jugeait les «invitations» sexuelles envoyées par un enseignant.
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* Début JANVIER, À LONGUÉ-JUMELLES, dans le MAINE-ET-LOIRE, un professeur de collège était arrêté pour le viol d’une élève.
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* Fin DÉCEMBRE, NORD on découvrait qu’un autre enseignant était jugé pour diffusion d’images pédopornographiques dans la région de DOUAI.
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* Début DÉCEMBRE, à KERGUÉNEC, en LOIRE-ATLANTIQUE, une enquête ouverte au départ pour agression sexuelle par un enseignant a révélé que celui-ci détenait plusieurs milliers de photos pornographiques d’adolescents.
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* MARS 2015 VILLEFONTAINE (Isère) Une quinzaine de plaintes ont été déposées contre l’instituteur de Villefontaine (Isère). Les parents sont hantés par une question : combien de viols ?
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* AVRIL 2015 RENNES un professeur de sport a été suspendu
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* MARS 2015 MOSELLE collège de Marly des photos dénudées envoyées à un élève
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* MARS 2015 VERSAILLES Un instituteur de Versailles écroué pour des viols présumés sur une fillette du Rhône
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* AVRIL 2015 LILLE (Pas de Calais) Cet enseignant a été condamné en comparution immédiate pour possession de photos à caractère pédopornographiques à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-mer
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* AVRIL 2015 PERPIGNAN école Boussiron instituteur à la barre pour abus sexuels
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* AVRIL 2015 RUEIL MALMAISON école publique Claude-Monet (Hauts-de-Seine) un instituteur a été suspendu ce vendredi après la découverte d'images pédopornographiques dans son ordinateur
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* AVRIL 2015 SAVOIE, école de La Planaise, responsable de plusieurs classes de l'école un enseignant de 49 ans visé par 43 plaintes pour viols ou agressions sexuelles sur mineurs avait dirigé des séjours dans une colonie, en Charente-Maritime
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* AVRIL 2015 POITIERS lycée Camille-Guérin Un professeur de philosophie âgé de 52 ans a été placé en garde à vue. Il est accusé par trois de ses anciennes élèves d’ «agressions sexuelles» et «d’agressions sexuelles et viol sur personne vulnérable», pour des faits commis durant l’année scolaire 2013-2014
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* FÉVRIER 2016 ESSONNE le prof arrêté pour pédophilie avait déjà été condamné à 15 mois de prison en Angleterre en 2006 pour «relations sexuelles avec un enfant»
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Alors que les affaires se multiplient et sont le plus souvent étouffées par le ministère de l’ÉDUCATION NATIONALE, on ne peut que s’interroger du silence des médias nationaux.
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On s’étonnera de ne pas voir apparaitre les titres suivants : Pédophilie :
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NAJAT VALLAUD BELKACEM ET CHRISTIANE TAUBIRA RECONNAISSENT LES GRAVES DISFONCTIONNEMENTS DE LEURS SERVICES RESPECTIFS
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SILENCIEUSE, DÉJÀ LORSQUE LE SCANDALE DE LA LIGNE AZUR, PARTENAIRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, ÉTAIT DÉNONCÉ PAR LE CONSEIL D’ÉTAT (Le rapporteur évoquait alors que certaines pratiques illégales comme l’usage de drogues ou la pédophilie étaient présentées par la LIGNE AZUR sans que leur illégalité ne soit soulignée), NAJAT VALLAUD-BELKACEM a le devoir de communiquer sur ces nouveaux scandales et lever l’Omerta sur les chiffres des abus sexuels au sein de l’ÉDUCATION NATIONALE.
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.ÉCOLE ET PROSTITUTION
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9 MARS 2017
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SE PROSTITUER POUR FINANCER SES ETUDES

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L'INQUIÉTANTE ARRIVÉE DE LA PROSTITUTION DANS LES COLLÈGES
10 AVRIL 2015 MADAME LE FIGARO
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Entre 6 000 et 8 000 mineurs se prostitueraient en FRANCE selon les associations, qui alertent sur de terribles pratiques se développant dans les toilettes des collèges, et ce quel que soit le quartier. Enquête sur un phénomène encore tabou.
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«En quatrième, j'ai pratiqué des actes sexuels avec un garçon de ma classe dans les toilettes du collège pour 15 euros. Pour moi, ce n'était pas très grave, d'autres copines l'avaient déjà fait. Aujourd'hui, j'ai tellement honte...» À 14 ans, JULIE habite dans les beaux quartiers de la capitale et n'est pas la seule à s'être ainsi prostituée. C'est aussi le cas de CAROLINE, qui habite dans le 17e arrondissement de PARIS : «L'année dernière, j'ai fait une fellation et pratiqué la sodomie avec deux garçons pour avoir un téléphone. J'avais 13 ans» Elles font partie des dizaines de jeunes filles qui ont fini par craquer et tout raconter à leurs parents. Ensuite, elles ont vu des psys, certains travaillant avec des associations qui alertent aujourd'hui sur l'ampleur de cette prostitution infantile dans les toilettes des collèges.
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«Ce phénomène s'étend», assure la pédopsychiatre MARTINE GUYART, spécialisée dans l'accueil des jeunes se prostituant. Dans son cabinet situé dans le 16e arrondissement de la capitale, elle a «reçu, depuis la rentrée, une dizaine de jeunes de l'ouest parisien qui ont échangé leur corps contre une petite somme ou un objet. S'il ne faut pas s'affoler, la société doit réaliser que cela se développe»
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«NOUS NE SOMMES PAS EN THAÏLANDE»
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Provoquer cette prise de conscience, voilà l'objectif de la présidente de l'association AGIR CONTRE LA PROSTITUTION DES ENFANTS (ACPE), ARMELLE LE BIGOT-MACAUX : «Dans les toilettes des collèges, via Internet, de 6000 à 8000 enfants se prostituent en FRANCE, des Français ou des étrangers. Certains pour survivre. Il est temps de réagir» Par «enfants», ARMELLE LE BIGOT-MACAUX entend des «mineurs». Et si elle utilise ce terme plus frappant, ce n'est pas sans raison : «Cela fait des années que nous alertons les services publics, et très peu de choses sont faites. Pourtant, il s'agit d'un sujet de société aussi important que la drogue dans les années 1990»
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À la BRIGADE DE PROTECTION DES MINEURS (BPM) DE PARIS, le COMMISSAIRE VIANNEY DYÈVRE tempère : «Ces chiffres sont exagérés et ne proviennent que d'estimations faites par les associations. Chaque année, nous traitons entre 20 et 60 cas de prostitution de mineurs à PARIS, jamais plus. Cela existe, mais nous ne sommes pas en THAÏLANDE. D'autant plus que le proxénétisme de mineurs est passible de 20 ans de prison et de 3 millions d'euros d'amende. C'est assez dissuasif pénalement» Du côté des associations, cet écart ne serait dû qu'au fait «que les dépôts de plainte sont très rares».
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Si les chiffres de la police semblent n'être que la partie émergée de l'iceberg et ceux des associations paraissent élevés, «c'est parce qu'il s'agit d'un phénomène très diversifié et dont les formes varient perpétuellement», explique ADRIENNE O'DEYE, sociologue et anthropologue, coauteure du dernier RAPPORT SUR LA PROSTITUTION DE MINEURS À PARIS remis au MINISTÈRE DE LA JUSTICE en 2006. Depuis, «avec tous les moyens de communication, cela échappe à tout contrôle. Identifier le problème et avoir des chiffres précis est quasiment impossible».
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HAUSSE DE LA PROSTITUTION OCCASIONNELLE
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D'autant que l'expression «prostitution des mineurs» regroupe différentes pratiques. La plus répandue serait celle entre adolescents, comme l'explique ARMELLE LE BIGOT-MACAUX : «La prostitution occasionnelle dans les toilettes des établissements est en hausse. Les psychiatres avec lesquels nous travaillons nous font part de nombreux cas» Elle évoque aussi le cas des LOVER BOYS, ces garçons qui «mettent à la disposition» de leurs amis leur copine en échange de quelques euros ou d'objets, comme des téléphones. Un vrai cas de proxénétisme qui ne revient jamais aux oreilles de la police»
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D'autres types de prostitution sont tournés vers les adultes : des filles qui se prétendent majeures et passent des annonces sur les réseaux sociaux, des jeunes qui vendent leur corps contre un loyer ou un repas, et des mineurs exploités par des réseaux. Des pratiques contre lesquelles il est très dur de lutter, comme l'explique le COMMISSAIRE VIANNEY DYÈVRE : «Nous écumons les sites, mais comment vérifier l'âge d'une fille si personne ne porte plainte ? C'est pareil pour celles qui sont sur le trottoir : il est très compliqué de déterminer si elles sont majeures. Pour cela, il faut qu'il y ait un signalement, et les clients ne savent quasiment jamais qu'elles sont mineures. Et le reste des pratiques est assez invisible»
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«LA DÉSANCTUARISATION DU CORPS»
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Pour les associations, il faut lever le tabou de la prostitution occasionnelle. Celle qui ne semble «pas grave», si l'on en croit le discours des jeunes filles. Et que personne ne parvient à stopper faute de prévention. «Les professionnels de l'éducation et du social, comme les associations, ne sont pas du tout sensibilisés à ce problème. Alors comment voulez-vous que des comportements déviants soient détectés ? regrette la présidente de l'ACPE. C'est la raison pour laquelle nous avons réalisé une vidéo choc, diffusée sur Internet»
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Quant aux jeunes, ils découvrent souvent trop tard les effets néfastes de ce commerce qu'ils croyaient anodin. «L'une des raisons de cette inconscience est une «désanctuarisation du corps» chez pas mal de jeunes. Ce n'est plus quelque chose de très intime, d'extrêmement précieux. Et cela s'est accentué avec le libre accès à la pornographie. Désormais, faire une fellation pour quelques euros ce n'est «pas grave», explique la pédopsychiatre MARTINE GUYART. «Forcément, les actes augmentent. D'ailleurs, certains enfants que je vois ne se rendent même pas compte que c'est mal et interdit» La professionnelle s'inquiète de voir le sujet rester tabou. «Très peu d'études, aucune mesure concrète, pas de campagne de prévention... Des milliers de mineurs se prostituent, et on ne fait rien»
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.ÉCOLE ET TOURNANTES
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BONDY (93) : SOUPÇONS DE VIOL AU COLLÈGE JEAN ZAY
14 DECEMBRE 2016 LE PARISIEN
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Sur la grille d’entrée de l’établissement, aucun mot n’informe les parents du drame qui aurait eu lieu lundi après les cours, au COLLÈGE JEAN-ZAY DE BONDY. Pourtant la nouvelle a rapidement circulé auprès des élèves. «Une adolescente a été violée par des gars du bahut», lâche un groupe de jeunes filles croisé, mercredi après-midi, à proximité de cet établissement classé REP + (RÉSEAU D’ÉDUCATION PRIORITAIRE), situé dans le quartier nord de la ville. Ces trois élèves de troisième se disent «choquées» de connaître à la fois la victime et les auteurs présumés.
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Lundi vers 16 h 30, une ado de 13 ans aurait été entraînée par quatre jeunes âgés de 14 à 16 ans dans les toilettes du collège. «Deux d’entre-deux auraient alors abusé d’elle tandis que les deux autres observaient la scène», indique une source proche du dossier. Mais les enquêteurs restent prudents. «La victime a désigné ses agresseurs qui réfutent les accusations. Ils contestent tous avoir été présents sur les lieux» Interpellés mercredi matin, les quatre jeunes étaient encore en garde à vue mercredi soir. Celle-ci a été prolongée.
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D’après la jeune fille, il s’agirait «d’une pénétration digitale». Cependant, son récit reste sur certains points assez confus. L’un des auteurs présumés aurait pu démontrer qu’il n’était pas dans les toilettes au moment indiqué. L’examen médico-légal de l’adolescente a établi «qu’elle présentait des lésions qui pourraient être compatibles avec sa version des faits», poursuit cette même source.
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«On n’aurait jamais cru que des camarades de classe soient capables de faire un truc pareil…», regrette une élève, qui semble tout de même avoir du mal à réaliser la gravité des accusations. «Un collégien, ça peut aller en prison pour ça ?», s’interroge-t-elle.
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Mardi, l’INSPECTION ACADÉMIQUE — qui a accompagné la famille de la victime dans son dépôt de plainte — a mis en place une cellule psychologique au sein de l’établissement. «Il n’y a pas eu d’élève témoin de l’agression», précise tout de même le RECTORAT DE CRÉTEIL. Les quatre auteurs présumés ont été exclus à titre conservatoire en attendant de passer devant un conseil de discipline.
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La MAIRE DE LA COMMUNE, SYLVINE THOMASSIN (PS), se dit «scandalisée» par cette affaire, rappelant que la ville réalise un «travail de fond» dans les établissements scolaires, dès le primaire, pour aider les élèves à mieux appréhender les relations garçons/filles. L’édile a souligné que les familles qui le souhaiteraient seraient accueillies à la MAISON DES PARENTS. «Ma mère flippe grave !», lâche ainsi une adolescente, qui se sent pourtant «en sécurité dans l’établissement».
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Un avis qui n’est pas partagé par les enseignants. Le vendredi 2 décembre, une professeur d’EPS avait été agressée par d’anciens élèves exclus de l’établissement. Le 6 décembre, plusieurs syndicats de JEAN-ZAY (SNES-FSU, SE-UNSA et CGT EDUCATION) avaient fait grève pour dénoncer l’insécurité qui régnait au sein du collège. Dans une lettre adressée à la DIRECTION ACADÉMIQUE le 5 décembre, les professeurs réclamaient la sécurisation du site, notamment de la grille arrière «devenue un lieu de passage fréquent». «Cela n’a aucun lien, tient à préciser le RECTORAT. Dans l’affaire de cette jeune fille, les auteurs présumés sont des élèves de l’établissement. Il n’y a pas eu d’intrusion extérieure»
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ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE ET PROSTITUTION
20 OCTOBRE 2014 FRANCEINFO.FR
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C’est une campagne choc que lance l’association AGIR CONTRE LA PROSTITUTION DES ENFANTS. En FRANCE, 5.000 à 8.000 mineurs sont prostitués. Parfois même en milieu scolaire.
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Pour cette campagne, l'ACPE a délibérément décidé de provoquer. Une des vidéos bientôt diffusées à la télé et sur Internet,
MONTRE par exemple les toilettes d’un établissement scolaire. Par terre, un cartable. Derrière une porte, on devine la silhouette d’une jeune fille, accroupie, en train de faire une fellation.
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LE LUNDI 20 OCTOBRE 2014
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L'UNE DES TROIS VIDÉOS QUE VOUS VERREZ À LA TÉLÉVISION
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Ces images sont choquantes mais bien réelles, dès le collège. Car parler de prostitution des mineurs aujourd'hui, ce n’est plus seulement sous la forme de réseaux tels qu’on les connaissait avant. MARIE DERAIN, ancienne Défenseur des Enfants, soutient la campagne. «L'enjeu c'est d'éviter que des enfants s'organisent spontanément pour se prostituer eux-mêmes ou bien d'entrer dans le système des «BOYS LOVERS» avec des questions qui vont prostituer leurs petites amies au motif justement que c'est une preuve d'amour si elles sont capables d'aller coucher ou faire une fellation à un autre garçon».
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«Il faut juste reconnaître que ceci est un risque dans notre société»
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Les «BOYS LOVERs», ce sont des sortes de proxénètes adolescents donc. Un phénomène très difficile à accepter. Tellement difficile d’ailleurs que la question reste pour l’instant taboue. Et notamment «parce que les adultes sont mal renseignés et donc ne savent pas comment l'aborder». L'une des solutions contre ce phénomène, c'est donc d'en parler. Et c’est bien l’objectif de la campagne lancée par l’association AGIR CONTRE LA PROSTITUTION DES ENFANTS. Sa présidente, ARMELLE LE BIGOT-MACAUX, reste mesurée : «Il faut juste reconnaître que ceci est un risque dans notre société. C'est tout. Moi je n'agite pas de drapeau rouge. Je préviens qu'il faut être vigilant et attentif».
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UN NOUVEAU TERME : LE MIOL
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L’ÉCRIVAIN CLAIRE BÉREST A PASSÉ TROIS MOIS À LA BRIGADE DE PROTECTION DES MINEURS DE PARIS POUR SON LIVRE ENFANTS PERDUS, ENQUÊTE À LA BPM AUX ÉDITIONS PLEIN JOUR. Et la première affaire à laquelle elle a été confrontée concernait «des enfants de douze ans, qui faisaient un JEU «action et vérité» et dont les enjeux étaient des sodomies et des fellations. Ça a été filmé et c'est comme ça que c'est arrivé à la brigade des mineurs».
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La brigade des mineurs, qui, devant cette perte de repères chez les adolescents, a ajouté un nouveau mot à son jargon : le MIOL. Un «viol difficile à caractériser entre des enfants jeunes qui n'ont pas conscience de leurs actes».
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L'association ACPE met à la disposition des enseignants
UN KIT AVEC UN LANGAGE SPECIFIQUE
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. CONDITIONS DE VIE POUR NON BOURSIERS OU BOURSIERS A 250 EUROS
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9 NOVEMBRE 2014
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CHÈRES ÉTUDES EN FRANCE POUR LES ÉTUDIANTS ET LES DIFFICILES CONDITIONS DE VIE POUR NON BOURSIERS OU BOURSIERS A 250 EUROS/MOIS PENDANT QUE M. MONTEBOURG OBTIENT UNE BOURSE DE
34.500 EUROS POUR 4 SEMAINES
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