29/01/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XI 25 JANVIER 2018
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24 JANVIER 2019 VALEURS ACTUELLES /
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Le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a demandé aux policiers du SERVICE CENTRAL DU RENSEIGNEMENT TERRITORIAL (SCRT) de repérer «les personnalités exerçant une réelle influence sur le mouvement» des «GILETS JAUNES», d’après LE CANARD ENCHAÎNÉ.
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Il semble que le rebond récent des «GILETS JAUNES» inquiète l’exécutif. Selon LE CANARD ENCHAÎNÉ, début janvier, «une instruction secrète» a été transmise aux policiers du SERVICE CENTRAL DU RENSEIGNEMENT TERRITORIAL (SCRT) par leur ministère de tutelle. Il s’agit pour ces derniers de recenser systématiquement et de façon nominative les «meneurs du mouvement des «GILETS JAUNES». L’hebdomadaire satirique, se basant sur le document en question, assure que les fonctionnaires de police doivent repérer «les personnalités exerçant une réelle influence sur le mouvement ou se signalant par des discours ou des commentaires vindicatifs ou subversifs trouvant de l’écho sur les réseaux sociaux. Des individus qui, aujourd’hui, jouent un rôle réel par le caractère de leurs actions, par le fait qu’ils ont un potentiel pour être des interlocuteurs des pouvoirs publics ou, au contraire, sont entrés dans une forme de radicalité».
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FOULE DE RENSEIGNEMENTS SUR LES «MENEURS»
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Identité complète (pseudo inclus), photographie, numéros de téléphone, adresse, profession, type de véhicule et immatriculation… Le formulaire sur ces meneurs est très détaillé. LE CANARD ENCHAÎNÉ rapporte aussi que les «antécédents et procédures judiciaires», l’«influence et son activité sur les réseaux sociaux», l’«implication associative» et «médiatique», les «liens avec des éléments ou mouvements radicaux», ainsi que le «financement» du mouvement doivent être renseignés. Pour l’hebdomadaire, cette mesure consiste en un «fichage qui ne dit pas son nom». D’autant qu’il n’a fait l’objet d’aucune déclaration à la COMMISSION NATIONALE DE L’INFORMATIQUE ET DES LIBERTÉS (CNIL). Le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, interrogé par le titre de presse, a fait savoir que «les services font leur travail avec les moyens juridiques autorisés par la loi».
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Début janvier, la proposition de «ficher les manifestants violents», formulée par plusieurs syndicats de police et responsables politiques, et évoquée par le Premier ministre, avait fait débat.
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25 JANVIER 2018 LE FIGARO /
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Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS a refusé aujourd’hui de suspendre l’usage du lanceur de balles de défense dans les prochaines manifestations de «GILETS JAUNES», en invoquant notamment l’expérimentation samedi par les forces de l’ordre de caméras destinées à filmer les tirs. LA LIGUE et la CGT comptent désormais porter l’affaire devant le CONSEIL D’ÉTAT.
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En pleine polémique sur les violences policières, la CGT et la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME (LDH) avaient tenté jeudi lors de l’audience de convaincre les juges administratifs d’interdire en urgence cette arme controversée, craignant de nouveaux blessés voire «des morts» parmi les manifestants. Le syndicat et l’association souhaitaient interdire le LBD-40 lors des manifestations des «GILETS JAUNES» et de la grève générale prévue le 5 février, à PARIS et sur l’ensemble du territoire.
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Dans sa décision, le TRIBUNAL s’est estimé incompétent pour donner des instructions au MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR et «prendre des mesures qui auraient valeur réglementaire» dans toute la FRANCE. «Cette requête relève de la compétence (…) du CONSEIL D’ÉTAT», a-t-il expliqué. […]
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16:47 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XI 25 JANVIER 2018 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/01/2019
LES GILETS JAUNES ACTE X 19 JANVIER 2019
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7 DÉCEMBRE 2018 FRONT SYNDICAL /
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«IL Y A LA VOLONTÉ QUE LES COLLÈGUES SE LÂCHENT»
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Vendredi, 7 Décembre, 2018
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Le mouvement des GILETS JAUNES ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme MARTIN, CRS, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade.
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MARTIN (1) est CRS depuis de nombreuses années. Des manifestations et des interventions parfois violentes, il en a connu un nombre incalculable. Malgré des conditions de travail difficiles et des doutes occasionnels, il a toujours appliqué les directives avec discipline et obéissance, comme le veut la profession. Mais la réponse policière aux manifestations de ces dernières semaines ordonnée par le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR l’a tellement écœuré qu’il a préféré se mettre en arrêt maladie pour ne plus cautionner cette répression aveugle. « Je ne me voyais pas taper sur des gens qui n’ont rien fait. L’usage de la force est censé être proportionné. Même si ce terme est subjectif, ça veut dire qu’on n’a pas le droit de tout faire. Or, quand on nous dit de gazer sans sommation des lycéens qui manifestent pacifiquement, c’est un ordre illégal. Dans le mouvement des GILETS JAUNES, ce ne sont plus des groupes de casseurs bien identifiés qu’on a en face de nous, c’est le peuple : des gens qui ont un réel combat ou même qui se retrouvent en situation de légitime défense face à la police », s’insurge-t-il.
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« ON SE DEMANDE SI NOTRE DEVOIR NE SERAIT PAS D’ÊTRE AVEC LE PEUPLE. ON SUBIT LA MÊME VIOLENCE SOCIALE... »
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D’après lui, il y a une réelle volonté politique de jeter de l’huile sur le feu. « Quand on voit dans les comptes rendus opérationnels le nombre de lacrymos ou DE FLASH-BALL utilisés, on est à des niveaux exceptionnels, alors qu’on a vécu des manifestations beaucoup plus dangereuses pour nous où on avait interdiction d’utiliser les lanceurs de balles de défense (nom officiel du FLASH-BALL – NDLR) », affirme-t-il. « Et ça, ce sont des décisions qui viennent du MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR », souligne-t-il. En parallèle, « aucune consigne de mesure n’est donnée aux CRS, contrairement à d’autres manifestations où on nous met la pression. Là, il y a une volonté que les collègues se lâchent », estime-t-il. D’autant que l’état physique des fonctionnaires de police n’arrange pas vraiment les choses. «Quand on doit se lever à 2 heures du matin pour rejoindre sa compagnie à 3 heures et être sur les CHAMPS-ÉLYSÉES de 7 heures du matin à 22 heures, c’est sûr qu’on est épuisé et qu’on n’a plus le même discernement ni le même self-control », rappelle-t-il.
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Et ce n’est pas la prime promise par EMMANUEL MACRON qui suffira à apaiser les tensions. « Tous les collègues auxquels j’en ai parlé se sont sentis insultés. On l’a ressenti comme si c’était un susucre qu’on nous donnait pour qu’on ferme notre gueule et qu’on aille faire le sale boulot », lâche-t-il. D’après lui, le mouvement des GILETS JAUNES a fait naître des débats inédits dans sa compagnie. « Certains taperaient sur père et mère si on leur en donnait l’ordre. Mais il y a une vraie crise existentielle pour d’autres. On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même violence sociale en termes de salaire, et on est doublement victimes de l’autoritarisme de l’État parce qu’en plus c’est notre patron et qu’on est muselés », souligne le fonctionnaire, qui a observé plusieurs arrêts maladie dans sa compagnie ces derniers jours. « Il ne manque pas grand-chose pour que les flics refusent de retourner en manif la prochaine fois », estime-t-il.
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Concernant le revirement annoncé dans la stratégie de maintien de l’ordre mise en place par la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS – d’un dispositif plus statique samedi dernier à celui prévu comme plus mobile et offensif pour ce samedi –, MARTIN estime qu’il s’agit là d’une « décision politique habituelle ». « C’est ce qui a été fait lors des dernières manifestations contre la loi travail ou le 1er Mai : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire, et la fois d’après on y va fort parce que l’opinion publique attend une réaction de répression policière. »
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(1) Le prénom a été modifié.
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16 JANVIER 2019 VALEURSACTUELLES /
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Interpellé le 9 janvier et placé en détention provisoire le lendemain à ANGERS, un homme a été retrouvé mort dans sa cellule, vendredi 11 janvier.
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Dans un contexte particulièrement tendu de violences policières,C l’information risque de faire grand bruit. Comme le révèle OUEST-FRANCE , un homme a été retrouvé mort dans sa cellule de la maison d’arrêt d’ANGERS, vendredi 11 janvier. Après son interpellation, le 9 janvier, il avait dénoncé des coups subis au commissariat, avant d’être placé en détention provisoire le lendemain. [...]
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12 JANVIER 2018 LIBERATION /
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Le 17 novembre 2018 à QUIMPER : Un jeune Quimpérois est victime d’un tir de lanceur de balle de défense en plein visage. La scène est filmée, puis authentifiée par CHECKNEWS et LE TÉLÉGRAMME.
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Le 19 novembre 2018 à LA RÉUNION : RITCHIE A. reçoit un projectile dans l’œil à SAINT-PAUL. Il est opéré en urgence, et PERD SON ŒIL GAUCHE. Il déclare avoir porté plainte.
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Le 24 novembre 2018 à LA RÉUNION : CÉDRIC P, apprenti poseur de carrelage mais surtout connu comme le «cuisinier du rond-point» à LA POSSESSION, REÇOIT UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS L’ŒIL GAUCHE. Il indique à CHECKNEWS, qu’il a perdu l’usage de cet œil.
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Le 24 novembre 2018 à MARSEILLE : Un homme REÇOIT UN TIR DANS LA TÊTE au niveau du péage de la CIOTAT, à côté de MARSEILLE. Des images de ses blessures montrent une large cicatrice sur son crâne.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Alors qu’il cherchait sa femme sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, JÉRÔME reçoit un projectile dans l’œil. IL INDIQUE SUR FACEBOOK QUE SON ŒIL GAUCHE EST PERDU.
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Le 24 novembre 2018 à VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE : XAVIER, un jeune barbu, a le visage fracturé, notamment son palais et ses deux pommettes, ainsi que les dents cassées, SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA COMPAGNE SUR FACEBOOK.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Dans une vidéo tournée à PARIS, un homme chauve venu du NORD-PAS-DE-CALAIs MONTRE SA BLESSURE AU CRÂNE.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS. La photo d’un jeune homme brun aux cheveux longs, au front ensanglanté, est relayée parmi les victimes. Nous ignorons l’identité de cette personne mais elle a bien été prise le 24 novembre comme l’atteste un REPORTAGE DU JOURNAL BRITANNIQUE DAILY MAIL.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : La photo d’un homme âgé, au VISAGE ENTOURÉ DE BANDAGES SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES, EST FORTEMENT PARTAGÉE PARMI LES MONTAGES DE VICTIMES. Elle a été prise sur les CHAMPS-ÉLYSÉES le 24 novembre 2018.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Un jeune homme de 21 ans a la main partiellement arrachée par une grenade sur les CHAMPS-ÉLYSÉES. L’accident est capté dans plusieurs vidéos, dont plusieurs médias, dont CHECKNEWS, confirment l’authenticité.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : PATRICK G, 59 ans, PERD L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE après avoir reçu un projectile non identifié, rue Duphot. Sur FACEBOOK, son fils met en cause une GLI-F4.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : CHECKNEWS rapporte le témoignage d’un homme de 29 ans, blessé à la main probablement par une grenade GLI-F4. «Ma main est partie en arrière avec le souffle. Elle n’était pas en sang, parce que ça l’a comme brûlée en même temps. J’aurais pu la perdre à un quart de seconde près, si elle avait été plus proche.»
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : SIEGFRIED C, un Marnais de 33 ans, est VICTIME DE L’EXPLOSION D’UNE GRENADE DONT DES BOUTS SE SONT INCRUSTÉS DANS SA MAIN GAUCHE. Il a été opéré.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : À LIBÉRATION, ANTONIO raconte avoir reçu une grenade GLI-F4 près des pieds : «Un gros morceau de grenade a traversé la chaussure et s’est fiché dans mon pied». Des photos de l’accident montrent des bouts de métal incrusté dans ses pieds.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Alors que de nombreux médias cherchaient à identifier un homme tabassé par un groupe de policiers, près des CHAMPS-ÉLYSÉES et filmé par une vidéo amateur, la photo de MEHDI K, (21 ans), visage déformé, est apparue sur les réseaux sociaux. CHECKNEWS l’a rencontré : si de nombreux éléments laissent penser que ce n’est pas lui que l’on voit sur la vidéo, sa blessure, elle, ne fait guère de doute.
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : GRAVEMENT TOUCHÉ À L’OREILLE ET AU NEZ PRÈS DE LA GARE MATABIAU PAR UN TIR DE LBD (SELON SES AMIS), BENOÎT (28 ANS) A ÉTÉ HOSPITALISÉ ET PLACÉ EN COMA ARTIFICIEL suite à la manifestation du 1er décembre. FRANCE 3 a indiqué qu’il était sorti de ce coma le 21 décembre.
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Le 1er décembre 2018 à AVIGNON : MAXIME I. est VICTIME D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE suite à un tir de lanceur de balle de défense. Ses blessures ont été capturées en vidéo, authentifiée par LA PROVENCE.
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Le 1er décembre 2018 à BORDEAUX : Une vidéo montrant un homme âgé, LA JOUE OUVERTE, SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE sur le PARVIS DES DROITS DE L’HOMME à BORDEAUX, a fortement circulé sur les réseaux sociaux. Il s’agit de GUY, un gilet jaune d’une soixantaine d’années. Sa fille a lancé une cagnotte pour l’aider à financer ses frais médicaux, dont le remplacement de son dentier détruit par le tir.
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Le 1er décembre 2018 à CALAIS : Touché par un projectile au visage, lors d’une manifestation à CALAIS, CHRISTOPHER a subi une triple fracture. Selon sa sœur, qui témoigne auprès de LA VOIX DU NORD, les médecins estiment qu’il s’agit d’un «tir de flashball.»
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Le 1er décembre 2018 à NANTES : Un homme a la joue déchirée par un tir de lanceur de balle de défense, avant d’être orienté vers les urgences, RAPPORTE SUR FACEBOOK UN GROUPE DE STREET MÉDICS À NANTES.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Après avoir appelé sa mère pour la rassurer, FRANCK reçoit un tir de balle de défense en plein œil. «MALGRÉ PLUSIEURS OPÉRATIONS ET LA POSE DE PLAQUES SUR MON MALAIRE ET ORBITE BROYÉ LAISSANT UNE IMMENSE CICATRICE SUR MON CRÂNE, MON ŒIL DROIT, N’A PU ÊTRE SAUVÉ» écrit le jeune homme de 20 ans venus de Haute-Marne.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Descendu à PARIS pour manifester, ANTHONY, jeune Lillois de 18 ans, est BLESSÉ PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À L’ARCADE ET A L’ŒIL SÉVÈREMENT GONFLÉ.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Victime d’un tir de lanceur de balle de défense à la tête près de l’ARC DE TRIOMPHE, ÉLIE B, 27 ans, indique avoir la «MÂCHOIRE FRACTURÉE, 10 POINTS DE SUTURE À LA LÈVRE ET UNE DENT EN MOINS».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : À PARIS, FRANCK est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE FACE, laissant une plaie entre ses deux yeux. Il a créé la page FACEBOOK «Soutiens aux gueules cassées des GILETS JAUNES. officiel».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Venu défiler sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, DAVID, tailleur de pierre de 31 ans, est atteint à la mâchoire par un tir de lanceur de balles de défense. LE HUFFINGTON POST rapporte qu’il «en a pour deux ans de reconstruction faciale.»
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : ROMAIN PREND UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉSENCERCLEMENT AU NIVEAU DE LA TÊTE, causant une plaie en forme de Y sur le coin de son front.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : LE JOURNALISTE DE KONBINI, HUGO CLÉMENT a eu de la chance: alors qu’il se promenait en scooter dans les rues de PARIS, il s’est arrêté pour prendre en photo les échauffourées entre GILETS JAUNES et policiers. Sa prise a été stoppée par un tir de lanceur de balle de défense contre son casque. Il a posté sur Twitter un selfie montrant son visage ouvert à l’arcade sourcilière et l’œil gonflé.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, UNE MÈRE A POSTÉ LES PHOTOS DE SON FILS BENJAMIN, «blessé aux alentours de l’Arc de Triomphe au flashball, à moins de 50 m vers 12 h alors qu’il était assis.»
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : Photos de ses radios à l’appui, ROMÉO, élève de classe prépa de 19 ans, confie à Vécu, le média des gilets jaunes, avoir été «BLESSÉ À TOULOUSE, PLACE JEANNE D’ARC LE 1ER DÉCEMBRE PAR UN TIR OFFENSIF DE LBD DANS LE TIBIA ALORS QUE JE FUYAIS LA MANIFESTATION».
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Le 1er décembre 2018 à MARSEILLE : ZINEB R, une octogénaire marseillaise, MEURT LORS D’UNE OPÉRATION CHIRURGICALE APRÈS AVOIR ÉTÉ BLESSÉE PAR UNE BOMBE LACRYMOGÈNE REÇUE EN PLEINE FACE le 1er décembre. Elle fermait ses volets pour éviter les fumées dispersées lors d’une manifestation des gilets jaunes.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : UNE GRENADE DE DÉSENCERCLEMENT ÉCLATE AU NIVEAU DES JAMBES DE CHRISTOPHE, laissant ainsi s’incruster de nombreux morceaux dans ses tibias. Ces éclats lui ont été retirés à l’HÔPITAL BICHAT, où les dizaines d’impacts ont été recousus au fil de suture.
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Le 1er décembre 2018 À BORDEAUX : FRÉDÉRIC, 35 ans a la MAIN DROITE ARRACHÉE PAR UNE EXPLOSION DE GRENADE GLI-F4, lors de l’ACTE 3 à BORDEAUX.
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Le 1er décembre 2018 à TOURS : Selon son avocat, AYHAN, un technicien venu manifester avec ses collègues de SANOFI, «a eu le réflexe» de ramasser une grenade tombée près de lui, sur la place Jean Jaurès de TOURS, «car il y avait des enfants autour». Résultat : SA MAIN DROITE «QUI NOURRIT SA FAMILLE ET PAYE LES ÉTUDES DE SES ENFANTS N’A PU ÊTRE SAUVÉE» écrivent ses amis dans une cagnotte de soutien.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : CHRISTOPHE L EST PROJETÉ AU SOL, DEVANT LES CAMÉRAS DE LCI, PAR UN CANON À EAU. Venu manifester à PARIS depuis les VOSGES, il a «une fracture du nez, des points de suture sur le front et de nombreux hématomes» rapporte Vosges Matin.
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Le 3 décembre 2018 à GRENOBLE : DORIANA, lycéenne de 16 ans, est grièvement touchée au visage par un tir de lanceur de balle de défense. Au PARISIEN, elle indique avoir «perdu deux dents et je risque d’en perdre d’autres. J’ai été opérée pendant quatre heures. Les médecins ont été obligés de reconstruire ma mâchoire inférieure avec des plaques, des vis, des élastiques».
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Le 5 décembre 2018 à SAINT-JEAN-DE-BRAYE : OUMAR, lycéen de 16 ans, reçoit un TIR DE FLASHBALL EN PLEINE TÊTE.
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Le 5 décembre 2018 à GARGES-LÈS-GONESSE : En marge d’un blocage au LYCÉE SIMONE DE BEAUVOIR à GARGES-LÈS-GONESSE (95), ISSAM, LYCÉEN DE 17 ANS REÇOIT UN TIR DE LBD DANS LA BOUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à BÉZIERS : Lors d’une manifestation lycéenne, JEAN-PHILIPPE est victime d’un tir de lanceur de balle de défense. FRANCE 3 INDIQUE QU’IL A PERDU L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à LYON : RAMY, 15 ANS REÇOIT UNE BALLE DE DÉFENSE, TIRÉE PAR LES FORCES DE L’ORDRE EN PLEIN ŒIL DEVANT LE LYCÉE JACQUES BREL DE VÉNISSIEUX. À FRANCE 3, il expliquait qu’il risque de perdre l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : STEVEN est BLESSÉ PAR DES COUPS DE MATRAQUES ET DE LBD SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES. Résultat : tibia et main fracturés.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un jeune homme, le crâne emballé d’un pansement et le visage déchiré, explique avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans l’arrière de la tête, alors qu’il battait en retraite.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme apparaît le visage toujours en sang, le nez éclaté. Il dit «avoir pris un tir de lanceur de balle de défense en pleine figure»
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Suite à un tir de lanceur de balle de défense, GUILLAUME indique avoir une FRACTURE OUVERTE ET OUVERTE ET LES TENDONS ARRACHÉS.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : Venu manifester à BORDEAUX, depuis L’ÎLE D’OLÉRON, JEAN-MARC s’est «réveillé à l’hôpital avec un œil en moins et le côté droit du visage totalement enfoncé», RAPPORTE FRANCE BLEU.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : MARIEN, 27 ans, est revenu de sa première manifestation des GILETS JAUNES, le 8 décembre, à BORDEAUX, avec une DOUBLE FRACTURE À LA MAIN, CAUSÉE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE.
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Le 8 décembre 2018 à DIJON : Allant à l’encontre de l’autorisation de sa mère, ANTONIN (15 ans) s’est rendu à la manifestation des GILETS JAUNES. UN TIR SUPPOSÉ DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE A TOUCHÉ SA MÂCHOIRE, QUI A DRAMATIQUEMENT GONFLÉ COMME LE MONTRENT DE NOMBREUSES PHOTOS EN LIGNE.
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Le 8 décembre 2018 à MARSEILLE : SUR SES PHOTOS POSTÉES SUR FACEBOOK, MARTIN AFFICHÉ UN ŒIL DROIT, AU BEURRE NOIR ET ENTROUVERT. «Un centimètre plus bas et je perdais l’œil» affirme-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à MONDEVILLE : Victime d’un tir de LBD, alors qu’il participait à un filtrage sur un rond-point à MONDEVILLE, CONSTANT, père de famille de 43 ans, souffre «D’UNE FRACTURE DU NEZ, D’UNE AUTRE DE L’OS OCCIPITAL» et a reçu 25 points de suture.
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Depuis un lit d’hôpital, PHILIPPE raconte AVOIR REÇU UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LES CÔTES, qui a provoqué une hémorragie interne.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ANTOINE a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense en pleine tête. Sur sa cagnotte de soutien, comme à KONBINI, ce graphiste de 25 ans indique avoir perdu l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ALEXANDRE F. A PERDU L’USAGE DE L’ŒIL DROIT, suite à un tir de lanceur de balle de défense dans son visage, alors qu’il se trouvait sur les CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le visage tuméfié de THOMAS a fait le tour des réseaux sociaux, où plusieurs photos de lui peuvent laisser croire qu’il s’agit de blessés différents. Le Nîmois, monté manifester à PARIS le 8 décembre, a été atteint en plein visage par un tir de LBD. LE MIDI LIBRE livre ce diagnostic : «25 points de suture, une fracture du sinus, la lèvre tuméfiée et l’œil gauche touché.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Un ami raconte qu’HANNIBAL V. s’est retrouvé à la PITIÉ SALPÊTRIÈRE suite à un tir de flashball en plein visage. Sur FACEBOOK, le photographe a posté une image de lui face au miroir, montrant son COQUARD À L’ŒIL VIOLACÉ ET FERMÉ PAR LES GONFLEMENTS. «La magie des flashballs dans la gueule…» résume-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, le photographe pour LIBÉRATION, NICOLAS DESCOTTES, REÇOIT «UN TIR DE FLASHBALL EN PLEIN VISAGE malgré le port de mon casque avec le STICKER PRESSE».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur sa cagnotte de soutien, la bouche déchirée d’ERIC fait peur à voir. Après un tir de LBD sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, il a «LA LÈVRE ARRACHÉE, LA MÂCHOIRE TOUCHÉE ET DES DENTS CASSÉES».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, en live, JÉRÔME révèle à ses amis avoir pris un «LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE TÊTE», laissant apparaître un pansement de fortune englobant son crâne.
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Le 8 décembre 2018 à ROUEN : TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD SUR LA TÊTE, CHARLES a posté d’autres photos où apparaît une cicatrice sur son front deux semaines plus tard.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Venue manifester depuis AMIENS, FIORINA, étudiante de 20 ans finit à terre sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, suite à un tir de lanceur de balle de défense. Elle est opérée à l’HÔPITAL COCHIN. Peu après, un proche indique à CHECKNEWS qu’elle a perdu l’usage de l’œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le compagnon d’AXELLE indique dans une cagnotte qu’elle a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense et qu’elle souffre «D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE, [ELLE A LES] DENTS TOUCHÉES ET BIEN SÛR D’UN GROS CHOC PSYCHOLOGIQUE.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans UN REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme de 37 se fait recoudre sur 6 cm une plaie au tibia. Le résultat d’une «pluie de grenades» tombée sur lui aux CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : ANTOINE, 26 ans, a la MAIN ARRACHÉE par une grenade lancée par les forces de l’ordre.
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Le 15 décembre 2018 à BORDEAUX : Le site RÉVOLUTION PERMANENTE, rapporte le témoignage de FABIEN R., victime d’un tir de lanceur de balle de défense dans les parties génitales. «Résultat : fracture du testicule gauche, opération et ablation de l’organe» confie-t-il.
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Le 15 décembre 2018 à PARIS : La cagnotte de soutien à VANESSA, dont les images des blessures sont souvent relayées par les GILETS JAUNES, indique qu’elle a été VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE «À BOUT PORTANT», CAUSANT AINSI UNE «FRACTURE DU CRÂNE AVEC HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE, LE CERVEAU ET L’ŒIL GAUCHE SONT ABÎMÉS ÉGALEMENT».
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Le 15 décembre 2018 à SAINT-ETIENNE : À SAINT-ETIENNE, un reporter du FIGARO prend en photo un jeune homme «TOUCHÉ AU VISAGE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE».
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Le 18 décembre 2018 à BIARRITZ : MÉDIAPART indique que LOLA, une étudiante de 19 ans, a été «VICTIME D’UNE TRIPLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE», lors d’une manifestation en marge d’une visite du MINISTRE JEAN-YVES LE DRIAN.
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Le 29 décembre 2018 à BORDEAUX : PABLO reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans la tête, laissant une TRACE OUVERTE D’IMPACT SUR SON FRONT ENSANGLANTÉ.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Victime d’un tir de LBD devant la PRÉFECTURE DE MONTPELLIER, LAURENT dit «LOULOU» chez les GILETS JAUNES, est ATTEINT AU FRONT. «Il a eu 11 points de suture mais rien d’inquiétant au scanner» confie sa compagne à CHECKNEWS.
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Le 29 décembre 2018 à TOULOUSE : Après avoir pris un tir de LBD dans le QUARTIER DU FER À CHEVAL, selon plusieurs témoins cités par FRANCE3, ARTHUR, 24 ans a été conduit à l’HÔPITAL PURPAN. Il a perdu l’œil gauche.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : À MONTPELLIER, KAINA a été victime d’un TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À LA TÊTE, qui a fait saigner son front.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Les PHOTOS EFFRAYANTES DES BLESSURES DE GEOFFREY sont souvent relayées dans les groupes de GILETS JAUNES. Un tir de lanceur de balle de défense en plein visage lui a explosé le nez : 29 points de suture.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : YVAN a finalement posté PLUSIEURS PHOTOS DE SA «TÊTE EN VRAC» sur FACEBOOK, après avoir été blessé à MONTPELLIER le 29 décembre. L’homme à l’allure de Viking, déclare être «sorti de l’hôpital avec 8 points de sutures, un œil fermé mais avec la grande chance de l’avoir gardé !! Tout ça pour un tir de lanceur de balle de défense à la tête.»
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Le 29 décembre 2018 à NANTES : De nombreuses photos d’ADRIEN ont circulé en ligne, laissant parfois croire qu’il s’agit de personnes différentes. APRÈS UN TIR DE LBD «DERRIÈRE LE CRÂNE» selon son père, le jeune homme de 22 ans a passé 10 jours à l’hôpital, où sa tête a été rasée pour poser des agrafes.
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Le 29 décembre 2018 à LA ROCHELLE : Venue manifester déguisée pour représenter que les valeurs de la République, PAULINE A REÇU UNE BOMBE LACRYMOGÈNE SUR LE VISAGE, lui causant alors des brûlures.
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Le 29 décembre 2018 à NÎMES : GILLES A DIFFUSÉ DES PHOTOS DE SON VISAGE GONFLÉ APRÈS AVOIR REÇU DES COUPS DE MATRAQUES EN FIN DE MANIFESTATION À NÎMES. Le côté droit de son visage apparaît ouvert et en sang au niveau de l’arcade zygomatique droite.
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Le 5 janvier 2019 à LA ROCHELLE : ROBIN estime avoir eu «beaucoup de chance» lors de la première manifestation des gilets jaunes de l’année 2019 à LA ROCHELLE. VICTIME D’UN TIR DE LBD DANS L’ARRIÈRE DU CRÂNE, il considère qu’il s’en sort «avec 4 agrafes dans la tête et un gros hématome», d’après un témoignage.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : On peut voir OLIVIER s’effondrer, alors qu’il est TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD en plein live sur FACEBOOK. Blessé au front, il a été emmené à l’hôpital avec le documentariste FLORENT MARCIE, lui aussi tombé près du MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : FLORENT MARCIE, documentariste de 50 ans qui a filmé les théâtres de guerre, EST TOUCHÉ À LA TÊTE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE devant le MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : Daniel est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE. Malgré plus d’un millier de partages dans différents groupes de gilets jaunes, sa cagnotte n’affiche que 35 euros récoltés sur 20 000 prévus.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : L’artiste-photographe VITALIA a publié sur TWITTER des photos de son visage blessé à la joue et le compte rendu de son examen médical. Elle dit avoir été VICTIME DE: TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LA FIGURE. L’examen a révélé les lésions suivantes : foyers de fracture du sinus maxillaire droit. Fracture zygomatique droite; Fracture osseuse non déplacée du plancher orbitaire. Ne nécessitant pas d’hospitalisation.
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Le 5 janvier 2019 à BORDEAUX : Avec un «nez cassé et 9 points de suture sous l’œil», SUD OUEST considère DAVID S comme le «blessé le plus grave» de la manifestation bordelaise du 5 janvier.
Le 5 janvier 2019 à Lyon : ALEXANDRE s’est pris «par surprise un projectile des forces de l’ordre» en fin de manifestation à LYON. S’il ne peut assurer la nature de cette arme, il indique à CheckNews, photos à l’appui, UNE COUPURE SOUS SON ŒIL, NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE.
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Le 5 janvier 2019 à MONTPELLIER : La vidéo d’un père dénonçant une «tentative du meurtre sur (s)a fille par les CRS le 5 janvier» a été vue plus d’1,7 million de fois sur FACEBOOK. XANA eu une BLESSURE AU CRÂNE NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE après une charge de policiers.
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Le 12 janvier 2019 à STRASBOURG : LILIAN, un adolescent de 15 ans, a été blessé alors qu’il faisait du shopping. SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA MÈRE À FRANCE 3, il a la mâchoire fracturée à cause d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à TOULON : VAR MATIN indique qu’un homme de 35 ans perdu son oeil gauche aprèsa voir «été opéré dans la soirée par un chirurgien en ophtalmologie».
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Le 12 janvier à SAINT ETIENNE : Depuis son lit d’hôpital, où son visage est entouré d’un pansement, SAMIR raconte dans un FACEBOOK LIVE s’être pris un tir de lanceur de balle de défense en plein visage alors qu’il fuyait la fumée des gaz lacrymogène. Il doit être opéré à la mâchoire et à la tempe.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : OLIVIER, un pompier venu manifester à BORDEAUX, a été blessé au visage par des policiers qui le poursuivaient. Plusieurs vidéos, authentifiées par CHECKNEWS, montrent la scène ainsi que ses blessures. Il a été placé dans un coma artificiel indique SUD OUEST.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : L’AFP A PHOTOGRAPHIÉ un homme recevant «des soins médicaux après avoir été frappé et blessé à l’œil par le tir d’une arme à main non létale devant la cathédrale de BORDEAUX». Nous ignorons la gravité de ses blessures.
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Le 12 janvier 2019 à LA ROCHELLE : Le photographe XAVIER LÉOTY, en reportage pour le journal SUD OUEST, a eu la rotule fracturée suite à un tir de lanceur de balle de Défense. Il précise à SUD OUEST, qu’il ne portait pas de brassard presse, après avoir eu des ennuis avec certains manifestants lors d’une précédente manifestation.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Photographié par REFLETS, THOMAS, un Ardéchois venu manifester à PARIS, a la tête recouverte de pansements.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Un homme d’une cinquantaine d’année, en pull rouge et lunettes, est blessé à la tête vers 15 heures à PARIS. SELON UNE PERSONNE QUI L’A PHOTOGRAPHIÉ, le blessé a été victime d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : DANS UNE CAGNOTTE LANCÉE PAR SA FAMILLE, et sourcée par plusieurs images, la famille de SÉBASTIEN M indique qu’il a reçu un tir de flashball en pleine tête, et plus précisément en plein dans les dents, causant une fracture de la mâchoire et la perte de 5 dents.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Des IMAGES FILMÉES POUR LE SITE D’INFORMATION LÀ-BAS SI J’Y SUIS, montrent un homme est blessé à la tête près de la PLACE DE L’ÉTOILE à PARIS.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Le JOURNALISTE DE KONBINI, PIERRE ANGUELERGUES a été touché au poignet alors qu’il couvrait la manifestation à PARIS. Sa blessure a nécessité une opération.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Le journaliste DAVID DUFRESNE RELÈVE LE CAS de WILLIAM, blessé au visage par un tir de LBD40 à seulement 10 mètres. Il à l’arcade sourcilière fracturée et de la chair a été arrachée jusqu’à l’os au-dessus du sourcil. Son oeil gonflé est épargné.
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Le 12 janvier 2019 à BOURGES : LCI évoque le cas un homme a été gravement blessé à la tête. Selon des sources policières, il s’est présenté à l’hôpital peu après la manifestation du 12 janvier 2019, avant de perdre progressivement l’usage de la parole. Il a été placé en coma artificiel.
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Le 12 janvier 2019 à TOULOUSE : Le photographe JÉRÔME FOURCADE nous a envoyé des photos de VALENTIN, dont le visage est emballonné de pansements. Selon le photographe, l’homme de 27 ans «a reçu 5 à 6 coup de matraques sur l’arrière du crâne par plusieurs policiers alors qu’il était en train de filmer une scène d’arrestation «musclée» avec son portable. Il s’est évanoui sur un trottoir avant d’être pris en charge par une équipe de secouristes volontaires» dans le quartier Léo Lagrange.
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Le 12 janvier 2019 à BOURG-EN-BRESSE : DAVID DUFRESNE PUBLIE LE TÉMOIGNAGE de CÉDRIC, blessé gravement à la main par un tir de LBD. Il indique avoir une fracture ouverte du 1er métacarpe avec section complète du tendon court, a nécessité autogreffe osseuse et a le pouce très infecté.
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Le 12 janvier 2019 à LILLE : SIMON a contacté CHECKNEW, radio et examen médical à l’appui, pour signaler sa fracture du péroné. Il dit avoir reçu un tir de LBD à la cheville et est emplâtré pour les six prochaines semaines.
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Le 19 janvier 2019 à RENNES : On a d’abord appris la perte de l'oeil de GWENDAL grâce à une vidéo postée par sa soeur sur FACEBOOK : sa mère de manière très calme, interpelle le président de la République sur les violences polciières. La préfecture indique à FRANCE BLEU qu’une grenade de désencerclement est «vraisemblablement» à l’origine de sa blessure. Sa mère évoque un tir de LBD dans l’oeil.
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Le 19 janvier 2019 à RENNES : Le PHOTOGRAPHE JEAN-CLAUDE MOSCHETTI a posté sur TWITTER une photo de son visage blessé à l’oeil droit par un tir de grenade lacrymogène. Il indique qu’il ne peut pas voir avec cet oeil «pour le moment».
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Le 19 janvier 2019 à MONTPELLIER : AXEL, 25 ans, a été blessé par un tir de LBD40 en plein visage à MONTPELLIER. SELON LA JOURNALISTE OCTAVIE MAUREL, il a de «multiples fractures du crâne au-dessus des yeux, une fracture de l’orbite droit et l’œil oedematié».
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Le 19 janvier 2019 à MONTPELLIER : La photo et la vidéo d’un jeune homme de 18 ans blessé à la tête à MONTPELLIER a été partagée sur les réseaux sociaux. «Il n’était pas venu manifester» indique la journaliste OCTAVIE MAUREL sur TWITTER.
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Le 19 janvier 2019 à TOULOUSE : Sur FACEBOOK, YANN a posté des photos de son «nouveau sourire», où apparaissent des dents cassées ou arrachées. Il raconte que des policiers «sont juste passés à mon niveau, j’ai levé les bras, et là, matraque dans les dents, matraque dans les côtes, vidage de lacrymo danss la bouche et KO . Ils ont continué leur chemin et en ont envoyé deux autres a l’hôpital fracture du crâne pour un nez et front cassé pour l’autre, laissé comme moi a Terre pas d’interpellation.»
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20:39 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE X 19 JANVIER 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2019
LES GILETS JAUNES ACTE IX 12 JANVIER 2019
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16 JANVIER 2019 RT /
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LE CANARD ENCHAÎNÉ CONFIRME QUE L'ORDRE DE PORTER DES FUSILS D'ASSAUT ET DE «PRÉÉQUIPER UN BINÔME OBSERVATEUR TIREUR» EN CAS DE BESOIN A BEL ET BIEN ÉTÉ DONNÉ AUX COMMANDANTS DES CRS AVANT L'ACTE 9 DES GILETS JAUNES, LE 12 JANVIER DERNIER.
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Les images ont fait le tour des réseaux sociaux après l'acte 9 de la mobilisation des GILETS JAUNES et soulevé nombre d'interrogations. Des agents des COMPAGNIES RÉPUBLICAINES DE SÉCURITÉ (CRS) équipés de fusils d'assauts semi-automatiques HK G36 ont été remarqués, notamment à PARIS, en marge de la manifestation du 12 janvier à la fin de laquelle DES HEURTS ONT ÉCLATÉ.
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L'édition du 16 janvier du CANARD ENCHAÎNÉ lève le mystère sur la présence de ces armes létales entre les mains des policiers antiémeute. Il s'agit en réalité d'un ordre du MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR émis le 10 janvier à destination des commandants de CRS, leur demandant de déployer systématiquement «2 HK G36» lors d'«OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE L'ORDRE» .
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Interrogé sur l'utilité d'un tel étalage de force par l'hebdomadaire, PHILIPPE KLAYMAN, le DIRECTEUR CENTRAL DES CRS, a donné une explication pour le moins surprenante. Il s'agirait en effet d'éviter les vols de ces armes dans les véhicules de police par des émeutiers, comme cela s'est produit lors de l'acte 3 de la mobilisation.
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Autre ordre transmis par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR à chaque commandant de CRS : celui de «prééquiper un binôme observateur tireur» (BOT), comprenant un tireur équipé d'un fusil à lunette et un observateur, en capacité de se déployer rapidement sur des «points hauts» en cas de besoin. Sur cet aspect, l'hebdomadaire évoque une raison antiterroriste pour expliquer la présence de ces «BOT» dans des manifestations.
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30 DÉCEMBRE 2018 FRONT SYNDICAL DE CLASSE /
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«IL Y A LA VOLONTÉ QUE LES COLLÈGUES SE LÂCHENT»
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Vendredi, 7 Décembre, 2018
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Le mouvement des GILETS JAUNES ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme MARTIN, CRS, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade.
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MARTIN (1) est CRS depuis de nombreuses années. Des manifestations et des interventions parfois violentes, il en a connu un nombre incalculable. Malgré des conditions de travail difficiles et des doutes occasionnels, il a toujours appliqué les directives avec discipline et obéissance, comme le veut la profession. Mais la réponse policière aux manifestations de ces dernières semaines ordonnée par le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR l’a tellement écœuré qu’il a préféré se mettre en arrêt maladie pour ne plus cautionner cette répression aveugle. «Je ne me voyais pas taper sur des gens qui n’ont rien fait. L’usage de la force est censé être proportionné. Même si ce terme est subjectif, ça veut dire qu’on n’a pas le droit de tout faire. Or, quand on nous dit de gazer sans sommation des lycéens qui manifestent pacifiquement, c’est un ordre illégal. Dans le mouvement des GILETS JAUNES, ce ne sont plus des groupes de casseurs bien identifiés qu’on a en face de nous, c’est le peuple : des gens qui ont un réel combat ou même qui se retrouvent en situation de légitime défense face à la police», s’insurge-t-il.
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«ON SE DEMANDE SI NOTRE DEVOIR NE SERAIT PAS D’ÊTRE AVEC LE PEUPLE. ON SUBIT LA MÊME VIOLENCE SOCIALE…»
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D’après lui, il y a une réelle volonté politique de jeter de l’huile sur le feu. «Quand on voit dans les comptes rendus opérationnels le nombre de LACRYMOS ou de FLASH-BALL utilisés, on est à des niveaux exceptionnels, alors qu’on a vécu des manifestations beaucoup plus dangereuses pour nous où on avait interdiction d’utiliser les lanceurs de balles de défense (nom officiel du FLASH-BALL – NDLR)», affirme-t-il. «Et ça, ce sont des décisions qui viennent du MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR», souligne-t-il. En parallèle, «aucune consigne de mesure n’est donnée aux CRS, contrairement à d’autres manifestations où on nous met la pression. Là, il y a une volonté que les collègues se lâchent», estime-t-il. D’autant que l’état physique des fonctionnaires de police n’arrange pas vraiment les choses. «Quand on doit se lever à 2 heures du matin pour rejoindre sa compagnie à 3 heures et être sur les CHAMPS-ÉLYSÉES de 7 heures du matin à 22 heures, c’est sûr qu’on est épuisé et qu’on n’a plus le même discernement ni le même self-control», rappelle-t-il.
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Et ce n’est pas la prime promise par EMMANUEL MACRON qui suffira à apaiser les tensions. «Tous les collègues auxquels j’en ai parlé se sont sentis insultés. On l’a ressenti comme si c’était un susucre qu’on nous donnait pour qu’on ferme notre gueule et qu’on aille faire le sale boulot », lâche-t-il. D’après lui, le mouvement des GILETS JAUNES a fait naître des débats inédits dans sa compagnie. «Certains taperaient sur père et mère si on leur en donnait l’ordre. Mais il y a une vraie crise existentielle pour d’autres. On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même violence sociale en termes de salaire, et on est doublement victimes de l’autoritarisme de l’État parce qu’en plus c’est notre patron et qu’on est muselés», souligne le fonctionnaire, qui a observé plusieurs arrêts maladie dans sa compagnie ces derniers jours. «Il ne manque pas grand-chose pour que les flics refusent de retourner en manif la prochaine fois», estime-t-il.
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Concernant le revirement annoncé dans la stratégie de maintien de l’ordre mise en place par la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS – d’un dispositif plus statique samedi dernier à celui prévu comme plus mobile et offensif pour ce samedi –, MARTIN estime qu’il s’agit là d’une « décision politique habituelle ». « C’est ce qui a été fait lors des dernières manifestations contre la loi travail ou le 1er Mai : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire, et la fois d’après on y va fort parce que l’opinion publique attend une réaction de répression policière»
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(1) Le prénom a été modifié.
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12 JANVIER 2018 LIBERATION /
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Le 17 novembre 2018 à QUIMPER : Un jeune Quimpérois est victime d’un tir de lanceur de balle de défense en plein visage. La scène est filmée, puis authentifiée par CHECKNEWS et LE TÉLÉGRAMME.
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Le 19 novembre 2018 à LA RÉUNION : RITCHIE A. reçoit un projectile dans l’œil à SAINT-PAUL. Il est opéré en urgence, et PERD SON ŒIL GAUCHE. Il déclare avoir porté plainte.
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Le 24 novembre 2018 à LA RÉUNION : CÉDRIC P, apprenti poseur de carrelage mais surtout connu comme le «cuisinier du rond-point» à LA POSSESSION, REÇOIT UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS L’ŒIL GAUCHE. Il indique à CHECKNEWS, qu’il a perdu l’usage de cet œil.
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Le 24 novembre 2018 à MARSEILLE : Un homme REÇOIT UN TIR DANS LA TÊTE au niveau du péage de la CIOTAT, à côté de MARSEILLE. Des images de ses blessures montrent une large cicatrice sur son crâne.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Alors qu’il cherchait sa femme sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, JÉRÔME reçoit un projectile dans l’œil. IL INDIQUE SUR FACEBOOK QUE SON ŒIL GAUCHE EST PERDU.
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Le 24 novembre 2018 à VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE : XAVIER, un jeune barbu, a le visage fracturé, notamment son palais et ses deux pommettes, ainsi que les dents cassées, SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA COMPAGNE SUR FACEBOOK.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Dans une vidéo tournée à PARIS, un homme chauve venu du NORD-PAS-DE-CALAIs MONTRE SA BLESSURE AU CRÂNE.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS. La photo d’un jeune homme brun aux cheveux longs, au front ensanglanté, est relayée parmi les victimes. Nous ignorons l’identité de cette personne mais elle a bien été prise le 24 novembre comme l’atteste un REPORTAGE DU JOURNAL BRITANNIQUE DAILY MAIL.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : La photo d’un homme âgé, au VISAGE ENTOURÉ DE BANDAGES SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES, EST FORTEMENT PARTAGÉE PARMI LES MONTAGES DE VICTIMES. Elle a été prise sur les CHAMPS-ÉLYSÉES le 24 novembre 2018.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Un jeune homme de 21 ans a la main partiellement arrachée par une grenade sur les CHAMPS-ÉLYSÉES. L’accident est capté dans plusieurs vidéos, dont plusieurs médias, dont CHECKNEWS, confirment l’authenticité.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : PATRICK G, 59 ans, PERD L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE après avoir reçu un projectile non identifié, rue Duphot. Sur FACEBOOK, son fils met en cause une GLI-F4.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : CHECKNEWS rapporte le témoignage d’un homme de 29 ans, blessé à la main probablement par une grenade GLI-F4. «Ma main est partie en arrière avec le souffle. Elle n’était pas en sang, parce que ça l’a comme brûlée en même temps. J’aurais pu la perdre à un quart de seconde près, si elle avait été plus proche.»
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : SIEGFRIED C, un Marnais de 33 ans, est VICTIME DE L’EXPLOSION D’UNE GRENADE DONT DES BOUTS SE SONT INCRUSTÉS DANS SA MAIN GAUCHE. Il a été opéré.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : À LIBÉRATION, ANTONIO raconte avoir reçu une grenade GLI-F4 près des pieds : «Un gros morceau de grenade a traversé la chaussure et s’est fiché dans mon pied». Des photos de l’accident montrent des bouts de métal incrusté dans ses pieds.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Alors que de nombreux médias cherchaient à identifier un homme tabassé par un groupe de policiers, près des CHAMPS-ÉLYSÉES et filmé par une vidéo amateur, la photo de MEHDI K, (21 ans), visage déformé, est apparue sur les réseaux sociaux. CHECKNEWS l’a rencontré : si de nombreux éléments laissent penser que ce n’est pas lui que l’on voit sur la vidéo, sa blessure, elle, ne fait guère de doute.
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : GRAVEMENT TOUCHÉ À L’OREILLE ET AU NEZ PRÈS DE LA GARE MATABIAU PAR UN TIR DE LBD (SELON SES AMIS), BENOÎT (28 ANS) A ÉTÉ HOSPITALISÉ ET PLACÉ EN COMA ARTIFICIEL suite à la manifestation du 1er décembre. FRANCE 3 a indiqué qu’il était sorti de ce coma le 21 décembre.
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Le 1er décembre 2018 à AVIGNON : MAXIME I. est VICTIME D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE suite à un tir de lanceur de balle de défense. Ses blessures ont été capturées en vidéo, authentifiée par LA PROVENCE.
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Le 1er décembre 2018 à BORDEAUX : Une vidéo montrant un homme âgé, LA JOUE OUVERTE, SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE sur le PARVIS DES DROITS DE L’HOMME à BORDEAUX, a fortement circulé sur les réseaux sociaux. Il s’agit de GUY, un gilet jaune d’une soixantaine d’années. Sa fille a lancé une cagnotte pour l’aider à financer ses frais médicaux, dont le remplacement de son dentier détruit par le tir.
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Le 1er décembre 2018 à CALAIS : Touché par un projectile au visage, lors d’une manifestation à CALAIS, CHRISTOPHER a subi une triple fracture. Selon sa sœur, qui témoigne auprès de LA VOIX DU NORD, les médecins estiment qu’il s’agit d’un «tir de flashball.»
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Le 1er décembre 2018 à NANTES : Un homme a la joue déchirée par un tir de lanceur de balle de défense, avant d’être orienté vers les urgences, RAPPORTE SUR FACEBOOK UN GROUPE DE STREET MÉDICS À NANTES.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Après avoir appelé sa mère pour la rassurer, FRANCK reçoit un tir de balle de défense en plein œil. «MALGRÉ PLUSIEURS OPÉRATIONS ET LA POSE DE PLAQUES SUR MON MALAIRE ET ORBITE BROYÉ LAISSANT UNE IMMENSE CICATRICE SUR MON CRÂNE, MON ŒIL DROIT, N’A PU ÊTRE SAUVÉ» écrit le jeune homme de 20 ans venus de Haute-Marne.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Descendu à PARIS pour manifester, ANTHONY, jeune Lillois de 18 ans, est BLESSÉ PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À L’ARCADE ET A L’ŒIL SÉVÈREMENT GONFLÉ.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Victime d’un tir de lanceur de balle de défense à la tête près de l’ARC DE TRIOMPHE, ÉLIE B, 27 ans, indique avoir la «MÂCHOIRE FRACTURÉE, 10 POINTS DE SUTURE À LA LÈVRE ET UNE DENT EN MOINS».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : À PARIS, FRANCK est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE FACE, laissant une plaie entre ses deux yeux. Il a créé la page FACEBOOK «Soutiens aux gueules cassées des GILETS JAUNES. officiel».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Venu défiler sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, DAVID, tailleur de pierre de 31 ans, est atteint à la mâchoire par un tir de lanceur de balles de défense. LE HUFFINGTON POST rapporte qu’il «en a pour deux ans de reconstruction faciale.»
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : ROMAIN PREND UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉSENCERCLEMENT AU NIVEAU DE LA TÊTE, causant une plaie en forme de Y sur le coin de son front.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : LE JOURNALISTE DE KONBINI, HUGO CLÉMENT a eu de la chance: alors qu’il se promenait en scooter dans les rues de PARIS, il s’est arrêté pour prendre en photo les échauffourées entre GILETS JAUNES et policiers. Sa prise a été stoppée par un tir de lanceur de balle de défense contre son casque. Il a posté sur Twitter un selfie montrant son visage ouvert à l’arcade sourcilière et l’œil gonflé.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, UNE MÈRE A POSTÉ LES PHOTOS DE SON FILS BENJAMIN, «blessé aux alentours de l’Arc de Triomphe au flashball, à moins de 50 m vers 12 h alors qu’il était assis.»
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : Photos de ses radios à l’appui, ROMÉO, élève de classe prépa de 19 ans, confie à Vécu, le média des gilets jaunes, avoir été «BLESSÉ À TOULOUSE, PLACE JEANNE D’ARC LE 1ER DÉCEMBRE PAR UN TIR OFFENSIF DE LBD DANS LE TIBIA ALORS QUE JE FUYAIS LA MANIFESTATION».
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Le 1er décembre 2018 à MARSEILLE : ZINEB R, une octogénaire marseillaise, MEURT LORS D’UNE OPÉRATION CHIRURGICALE APRÈS AVOIR ÉTÉ BLESSÉE PAR UNE BOMBE LACRYMOGÈNE REÇUE EN PLEINE FACE le 1er décembre. Elle fermait ses volets pour éviter les fumées dispersées lors d’une manifestation des gilets jaunes.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : UNE GRENADE DE DÉSENCERCLEMENT ÉCLATE AU NIVEAU DES JAMBES DE CHRISTOPHE, laissant ainsi s’incruster de nombreux morceaux dans ses tibias. Ces éclats lui ont été retirés à l’HÔPITAL BICHAT, où les dizaines d’impacts ont été recousus au fil de suture.
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Le 1er décembre 2018 À BORDEAUX : FRÉDÉRIC, 35 ans a la MAIN DROITE ARRACHÉE PAR UNE EXPLOSION DE GRENADE GLI-F4, lors de l’ACTE 3 à BORDEAUX.
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Le 1er décembre 2018 à TOURS : Selon son avocat, AYHAN, un technicien venu manifester avec ses collègues de SANOFI, «a eu le réflexe» de ramasser une grenade tombée près de lui, sur la place Jean Jaurès de TOURS, «car il y avait des enfants autour». Résultat : SA MAIN DROITE «QUI NOURRIT SA FAMILLE ET PAYE LES ÉTUDES DE SES ENFANTS N’A PU ÊTRE SAUVÉE» écrivent ses amis dans une cagnotte de soutien.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : CHRISTOPHE L EST PROJETÉ AU SOL, DEVANT LES CAMÉRAS DE LCI, PAR UN CANON À EAU. Venu manifester à PARIS depuis les VOSGES, il a «une fracture du nez, des points de suture sur le front et de nombreux hématomes» rapporte Vosges Matin.
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Le 3 décembre 2018 à GRENOBLE : DORIANA, lycéenne de 16 ans, est grièvement touchée au visage par un tir de lanceur de balle de défense. Au PARISIEN, elle indique avoir «perdu deux dents et je risque d’en perdre d’autres. J’ai été opérée pendant quatre heures. Les médecins ont été obligés de reconstruire ma mâchoire inférieure avec des plaques, des vis, des élastiques».
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Le 5 décembre 2018 à SAINT-JEAN-DE-BRAYE : OUMAR, lycéen de 16 ans, reçoit un TIR DE FLASHBALL EN PLEINE TÊTE.
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Le 5 décembre 2018 à GARGES-LÈS-GONESSE : En marge d’un blocage au LYCÉE SIMONE DE BEAUVOIR à GARGES-LÈS-GONESSE (95), ISSAM, LYCÉEN DE 17 ANS REÇOIT UN TIR DE LBD DANS LA BOUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à BÉZIERS : Lors d’une manifestation lycéenne, JEAN-PHILIPPE est victime d’un tir de lanceur de balle de défense. FRANCE 3 INDIQUE QU’IL A PERDU L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à LYON : RAMY, 15 ANS REÇOIT UNE BALLE DE DÉFENSE, TIRÉE PAR LES FORCES DE L’ORDRE EN PLEIN ŒIL DEVANT LE LYCÉE JACQUES BREL DE VÉNISSIEUX. À FRANCE 3, il expliquait qu’il risque de perdre l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : STEVEN est BLESSÉ PAR DES COUPS DE MATRAQUES ET DE LBD SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES. Résultat : tibia et main fracturés.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un jeune homme, le crâne emballé d’un pansement et le visage déchiré, explique avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans l’arrière de la tête, alors qu’il battait en retraite.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme apparaît le visage toujours en sang, le nez éclaté. Il dit «avoir pris un tir de lanceur de balle de défense en pleine figure»
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Suite à un tir de lanceur de balle de défense, GUILLAUME indique avoir une FRACTURE OUVERTE ET OUVERTE ET LES TENDONS ARRACHÉS.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : Venu manifester à BORDEAUX, depuis L’ÎLE D’OLÉRON, JEAN-MARC s’est «réveillé à l’hôpital avec un œil en moins et le côté droit du visage totalement enfoncé», RAPPORTE FRANCE BLEU.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : MARIEN, 27 ans, est revenu de sa première manifestation des GILETS JAUNES, le 8 décembre, à BORDEAUX, avec une DOUBLE FRACTURE À LA MAIN, CAUSÉE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE.
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Le 8 décembre 2018 à DIJON : Allant à l’encontre de l’autorisation de sa mère, ANTONIN (15 ans) s’est rendu à la manifestation des GILETS JAUNES. UN TIR SUPPOSÉ DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE A TOUCHÉ SA MÂCHOIRE, QUI A DRAMATIQUEMENT GONFLÉ COMME LE MONTRENT DE NOMBREUSES PHOTOS EN LIGNE.
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Le 8 décembre 2018 à MARSEILLE : SUR SES PHOTOS POSTÉES SUR FACEBOOK, MARTIN AFFICHÉ UN ŒIL DROIT, AU BEURRE NOIR ET ENTROUVERT. «Un centimètre plus bas et je perdais l’œil» affirme-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à MONDEVILLE : Victime d’un tir de LBD, alors qu’il participait à un filtrage sur un rond-point à MONDEVILLE, CONSTANT, père de famille de 43 ans, souffre «D’UNE FRACTURE DU NEZ, D’UNE AUTRE DE L’OS OCCIPITAL» et a reçu 25 points de suture.
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Depuis un lit d’hôpital, PHILIPPE raconte AVOIR REÇU UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LES CÔTES, qui a provoqué une hémorragie interne.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ANTOINE a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense en pleine tête. Sur sa cagnotte de soutien, comme à KONBINI, ce graphiste de 25 ans indique avoir perdu l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ALEXANDRE F. A PERDU L’USAGE DE L’ŒIL DROIT, suite à un tir de lanceur de balle de défense dans son visage, alors qu’il se trouvait sur les CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le visage tuméfié de THOMAS a fait le tour des réseaux sociaux, où plusieurs photos de lui peuvent laisser croire qu’il s’agit de blessés différents. Le Nîmois, monté manifester à PARIS le 8 décembre, a été atteint en plein visage par un tir de LBD. LE MIDI LIBRE livre ce diagnostic : «25 points de suture, une fracture du sinus, la lèvre tuméfiée et l’œil gauche touché.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Un ami raconte qu’HANNIBAL V. s’est retrouvé à la PITIÉ SALPÊTRIÈRE suite à un tir de flashball en plein visage. Sur FACEBOOK, le photographe a posté une image de lui face au miroir, montrant son COQUARD À L’ŒIL VIOLACÉ ET FERMÉ PAR LES GONFLEMENTS. «La magie des flashballs dans la gueule…» résume-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, le photographe pour LIBÉRATION, NICOLAS DESCOTTES, REÇOIT «UN TIR DE FLASHBALL EN PLEIN VISAGE malgré le port de mon casque avec le STICKER PRESSE».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur sa cagnotte de soutien, la bouche déchirée d’ERIC fait peur à voir. Après un tir de LBD sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, il a «LA LÈVRE ARRACHÉE, LA MÂCHOIRE TOUCHÉE ET DES DENTS CASSÉES».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, en live, JÉRÔME révèle à ses amis avoir pris un «LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE TÊTE», laissant apparaître un pansement de fortune englobant son crâne.
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Le 8 décembre 2018 à ROUEN : TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD SUR LA TÊTE, CHARLES a posté d’autres photos où apparaît une cicatrice sur son front deux semaines plus tard.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Venue manifester depuis AMIENS, FIORINA, étudiante de 20 ans finit à terre sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, suite à un tir de lanceur de balle de défense. Elle est opérée à l’HÔPITAL COCHIN. Peu après, un proche indique à CHECKNEWS qu’elle a perdu l’usage de l’œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le compagnon d’AXELLE indique dans une cagnotte qu’elle a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense et qu’elle souffre «D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE, [ELLE A LES] DENTS TOUCHÉES ET BIEN SÛR D’UN GROS CHOC PSYCHOLOGIQUE.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans UN REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme de 37 se fait recoudre sur 6 cm une plaie au tibia. Le résultat d’une «pluie de grenades» tombée sur lui aux CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : ANTOINE, 26 ans, a la MAIN ARRACHÉE par une grenade lancée par les forces de l’ordre.
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Le 15 décembre 2018 à BORDEAUX : Le site RÉVOLUTION PERMANENTE, rapporte le témoignage de FABIEN R., victime d’un tir de lanceur de balle de défense dans les parties génitales. «Résultat : fracture du testicule gauche, opération et ablation de l’organe» confie-t-il.
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Le 15 décembre 2018 à PARIS : La cagnotte de soutien à VANESSA, dont les images des blessures sont souvent relayées par les GILETS JAUNES, indique qu’elle a été VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE «À BOUT PORTANT», CAUSANT AINSI UNE «FRACTURE DU CRÂNE AVEC HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE, LE CERVEAU ET L’ŒIL GAUCHE SONT ABÎMÉS ÉGALEMENT».
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Le 15 décembre 2018 à SAINT-ETIENNE : À SAINT-ETIENNE, un reporter du FIGARO prend en photo un jeune homme «TOUCHÉ AU VISAGE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE».
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Le 18 décembre 2018 à BIARRITZ : MÉDIAPART indique que LOLA, une étudiante de 19 ans, a été «VICTIME D’UNE TRIPLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE», lors d’une manifestation en marge d’une visite du MINISTRE JEAN-YVES LE DRIAN.
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Le 29 décembre 2018 à BORDEAUX : PABLO reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans la tête, laissant une TRACE OUVERTE D’IMPACT SUR SON FRONT ENSANGLANTÉ.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Victime d’un tir de LBD devant la PRÉFECTURE DE MONTPELLIER, LAURENT dit «LOULOU» chez les GILETS JAUNES, est ATTEINT AU FRONT. «Il a eu 11 points de suture mais rien d’inquiétant au scanner» confie sa compagne à CHECKNEWS.
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Le 29 décembre 2018 à TOULOUSE : Après avoir pris un tir de LBD dans le QUARTIER DU FER À CHEVAL, selon plusieurs témoins cités par FRANCE3, ARTHUR, 24 ans a été conduit à l’HÔPITAL PURPAN. Il a perdu l’œil gauche.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : À MONTPELLIER, KAINA a été victime d’un TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À LA TÊTE, qui a fait saigner son front.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Les PHOTOS EFFRAYANTES DES BLESSURES DE GEOFFREY sont souvent relayées dans les groupes de GILETS JAUNES. Un tir de lanceur de balle de défense en plein visage lui a explosé le nez : 29 points de suture.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : YVAN a finalement posté PLUSIEURS PHOTOS DE SA «TÊTE EN VRAC» sur FACEBOOK, après avoir été blessé à MONTPELLIER le 29 décembre. L’homme à l’allure de Viking, déclare être «sorti de l’hôpital avec 8 points de sutures, un œil fermé mais avec la grande chance de l’avoir gardé !! Tout ça pour un tir de lanceur de balle de défense à la tête.»
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Le 29 décembre 2018 à NANTES : De nombreuses photos d’ADRIEN ont circulé en ligne, laissant parfois croire qu’il s’agit de personnes différentes. APRÈS UN TIR DE LBD «DERRIÈRE LE CRÂNE» selon son père, le jeune homme de 22 ans a passé 10 jours à l’hôpital, où sa tête a été rasée pour poser des agrafes.
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Le 29 décembre 2018 à LA ROCHELLE : Venue manifester déguisée pour représenter que les valeurs de la République, PAULINE A REÇU UNE BOMBE LACRYMOGÈNE SUR LE VISAGE, lui causant alors des brûlures.
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Le 29 décembre 2018 à NÎMES : GILLES A DIFFUSÉ DES PHOTOS DE SON VISAGE GONFLÉ APRÈS AVOIR REÇU DES COUPS DE MATRAQUES EN FIN DE MANIFESTATION À NÎMES. Le côté droit de son visage apparaît ouvert et en sang au niveau de l’arcade zygomatique droite.
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Le 5 janvier 2019 à LA ROCHELLE : ROBIN estime avoir eu «beaucoup de chance» lors de la première manifestation des gilets jaunes de l’année 2019 à LA ROCHELLE. VICTIME D’UN TIR DE LBD DANS L’ARRIÈRE DU CRÂNE, il considère qu’il s’en sort «avec 4 agrafes dans la tête et un gros hématome», d’après un témoignage.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : On peut voir OLIVIER s’effondrer, alors qu’il est TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD en plein live sur FACEBOOK. Blessé au front, il a été emmené à l’hôpital avec le documentariste FLORENT MARCIE, lui aussi tombé près du MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : FLORENT MARCIE, documentariste de 50 ans qui a filmé les théâtres de guerre, EST TOUCHÉ À LA TÊTE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE devant le MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : Daniel est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE. Malgré plus d’un millier de partages dans différents groupes de gilets jaunes, sa cagnotte n’affiche que 35 euros récoltés sur 20 000 prévus.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : L’artiste-photographe VITALIA a publié sur TWITTER des photos de son visage blessé à la joue et le compte rendu de son examen médical. Elle dit avoir été VICTIME DE: TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LA FIGURE. L’examen a révélé les lésions suivantes : foyers de fracture du sinus maxillaire droit. Fracture zygomatique droite; Fracture osseuse non déplacée du plancher orbitaire. Ne nécessitant pas d’hospitalisation.
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Le 5 janvier 2019 à BORDEAUX : Avec un «nez cassé et 9 points de suture sous l’œil», SUD OUEST considère DAVID S comme le «blessé le plus grave» de la manifestation bordelaise du 5 janvier.
Le 5 janvier 2019 à Lyon : ALEXANDRE s’est pris «par surprise un projectile des forces de l’ordre» en fin de manifestation à LYON. S’il ne peut assurer la nature de cette arme, il indique à CheckNews, photos à l’appui, UNE COUPURE SOUS SON ŒIL, NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE.
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Le 5 janvier 2019 à MONTPELLIER : La vidéo d’un père dénonçant une «tentative du meurtre sur (s)a fille par les CRS le 5 janvier» a été vue plus d’1,7 million de fois sur FACEBOOK. XANA eu une BLESSURE AU CRÂNE NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE après une charge de policiers.
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Le 12 janvier 2019 à STRASBOURG : LILIAN, un adolescent de 15 ans, a été blessé alors qu’il faisait du shopping. SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA MÈRE À FRANCE 3, il a la mâchoire fracturée à cause d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à TOULON : VAR MATIN indique qu’un homme de 35 ans perdu son oeil gauche aprèsa voir «été opéré dans la soirée par un chirurgien en ophtalmologie».
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Le 12 janvier à SAINT ETIENNE : Depuis son lit d’hôpital, où son visage est entouré d’un pansement, SAMIR raconte dans un FACEBOOK LIVE s’être pris un tir de lanceur de balle de défense en plein visage alors qu’il fuyait la fumée des gaz lacrymogène. Il doit être opéré à la mâchoire et à la tempe.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : OLIVIER, un pompier venu manifester à BORDEAUX, a été blessé au visage par des policiers qui le poursuivaient. Plusieurs vidéos, authentifiées par CHECKNEWS, montrent la scène ainsi que ses blessures. Il a été placé dans un coma artificiel indique SUD OUEST.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : L’AFP A PHOTOGRAPHIÉ un homme recevant «des soins médicaux après avoir été frappé et blessé à l’œil par le tir d’une arme à main non létale devant la cathédrale de BORDEAUX». Nous ignorons la gravité de ses blessures.
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Le 12 janvier 2019 à LA ROCHELLE : Le photographe XAVIER LÉOTY, en reportage pour le journal SUD OUEST, a eu la rotule fracturée suite à un tir de lanceur de balle de Défense. Il précise à SUD OUEST, qu’il ne portait pas de brassard presse, après avoir eu des ennuis avec certains manifestants lors d’une précédente manifestation.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Photographié par REFLETS, THOMAS, un Ardéchois venu manifester à PARIS, a la tête recouverte de pansements.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Un homme d’une cinquantaine d’année, en pull rouge et lunettes, est blessé à la tête vers 15 heures à PARIS. SELON UNE PERSONNE QUI L’A PHOTOGRAPHIÉ, le blessé a été victime d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : DANS UNE CAGNOTTE LANCÉE PAR SA FAMILLE, et sourcée par plusieurs images, la famille de SÉBASTIEN M indique qu’il a reçu un tir de flashball en pleine tête, et plus précisément en plein dans les dents, causant une fracture de la mâchoire et la perte de 5 dents.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Des IMAGES FILMÉES POUR LE SITE D’INFORMATION LÀ-BAS SI J’Y SUIS, montrent un homme est blessé à la tête près de la PLACE DE L’ÉTOILE à PARIS.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Le JOURNALISTE DE KONBINI, PIERRE ANGUELERGUES a été touché au poignet alors qu’il couvrait la manifestation à PARIS. Sa blessure a nécessité une opération.
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16 JANVIER 2019 RT /
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LE CANARD ENCHAÎNÉ CONFIRME QUE L'ORDRE DE PORTER DES FUSILS D'ASSAUT ET DE «PRÉÉQUIPER UN BINÔME OBSERVATEUR TIREUR» EN CAS DE BESOIN A BEL ET BIEN ÉTÉ DONNÉ AUX COMMANDANTS DES CRS AVANT L'ACTE 9 DES GILETS JAUNES, LE 12 JANVIER DERNIER.
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Les images ont fait le tour des réseaux sociaux après l'acte 9 de la mobilisation des GILETS JAUNES et soulevé nombre d'interrogations. Des agents des COMPAGNIES RÉPUBLICAINES DE SÉCURITÉ (CRS) équipés de fusils d'assauts semi-automatiques HK G36 ont été remarqués, notamment à PARIS, en marge de la manifestation du 12 janvier à la fin de laquelle DES HEURTS ONT ÉCLATÉ.
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L'édition du 16 janvier du CANARD ENCHAÎNÉ lève le mystère sur la présence de ces armes létales entre les mains des policiers antiémeute. Il s'agit en réalité d'un ordre du MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR émis le 10 janvier à destination des commandants de CRS, leur demandant de déployer systématiquement «2 HK G36» lors d'«OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE L'ORDRE» .
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Interrogé sur l'utilité d'un tel étalage de force par l'hebdomadaire, PHILIPPE KLAYMAN, le DIRECTEUR CENTRAL DES CRS, a donné une explication pour le moins surprenante. Il s'agirait en effet d'éviter les vols de ces armes dans les véhicules de police par des émeutiers, comme cela s'est produit lors de l'acte 3 de la mobilisation.
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Autre ordre transmis par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR à chaque commandant de CRS : celui de «prééquiper un binôme observateur tireur» (BOT), comprenant un tireur équipé d'un fusil à lunette et un observateur, en capacité de se déployer rapidement sur des «points hauts» en cas de besoin. Sur cet aspect, l'hebdomadaire évoque une raison antiterroriste pour expliquer la présence de ces «BOT» dans des manifestations.
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30 DÉCEMBRE 2018 FRONT SYNDICAL DE CLASSE /
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«IL Y A LA VOLONTÉ QUE LES COLLÈGUES SE LÂCHENT»
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Vendredi, 7 Décembre, 2018
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Le mouvement des GILETS JAUNES ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme MARTIN, CRS, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade.
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MARTIN (1) est CRS depuis de nombreuses années. Des manifestations et des interventions parfois violentes, il en a connu un nombre incalculable. Malgré des conditions de travail difficiles et des doutes occasionnels, il a toujours appliqué les directives avec discipline et obéissance, comme le veut la profession. Mais la réponse policière aux manifestations de ces dernières semaines ordonnée par le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR l’a tellement écœuré qu’il a préféré se mettre en arrêt maladie pour ne plus cautionner cette répression aveugle. «Je ne me voyais pas taper sur des gens qui n’ont rien fait. L’usage de la force est censé être proportionné. Même si ce terme est subjectif, ça veut dire qu’on n’a pas le droit de tout faire. Or, quand on nous dit de gazer sans sommation des lycéens qui manifestent pacifiquement, c’est un ordre illégal. Dans le mouvement des GILETS JAUNES, ce ne sont plus des groupes de casseurs bien identifiés qu’on a en face de nous, c’est le peuple : des gens qui ont un réel combat ou même qui se retrouvent en situation de légitime défense face à la police», s’insurge-t-il.
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«ON SE DEMANDE SI NOTRE DEVOIR NE SERAIT PAS D’ÊTRE AVEC LE PEUPLE. ON SUBIT LA MÊME VIOLENCE SOCIALE…»
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D’après lui, il y a une réelle volonté politique de jeter de l’huile sur le feu. «Quand on voit dans les comptes rendus opérationnels le nombre de LACRYMOS ou de FLASH-BALL utilisés, on est à des niveaux exceptionnels, alors qu’on a vécu des manifestations beaucoup plus dangereuses pour nous où on avait interdiction d’utiliser les lanceurs de balles de défense (nom officiel du FLASH-BALL – NDLR)», affirme-t-il. «Et ça, ce sont des décisions qui viennent du MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR», souligne-t-il. En parallèle, «aucune consigne de mesure n’est donnée aux CRS, contrairement à d’autres manifestations où on nous met la pression. Là, il y a une volonté que les collègues se lâchent», estime-t-il. D’autant que l’état physique des fonctionnaires de police n’arrange pas vraiment les choses. «Quand on doit se lever à 2 heures du matin pour rejoindre sa compagnie à 3 heures et être sur les CHAMPS-ÉLYSÉES de 7 heures du matin à 22 heures, c’est sûr qu’on est épuisé et qu’on n’a plus le même discernement ni le même self-control», rappelle-t-il.
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Et ce n’est pas la prime promise par EMMANUEL MACRON qui suffira à apaiser les tensions. «Tous les collègues auxquels j’en ai parlé se sont sentis insultés. On l’a ressenti comme si c’était un susucre qu’on nous donnait pour qu’on ferme notre gueule et qu’on aille faire le sale boulot », lâche-t-il. D’après lui, le mouvement des GILETS JAUNES a fait naître des débats inédits dans sa compagnie. «Certains taperaient sur père et mère si on leur en donnait l’ordre. Mais il y a une vraie crise existentielle pour d’autres. On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même violence sociale en termes de salaire, et on est doublement victimes de l’autoritarisme de l’État parce qu’en plus c’est notre patron et qu’on est muselés», souligne le fonctionnaire, qui a observé plusieurs arrêts maladie dans sa compagnie ces derniers jours. «Il ne manque pas grand-chose pour que les flics refusent de retourner en manif la prochaine fois», estime-t-il.
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Concernant le revirement annoncé dans la stratégie de maintien de l’ordre mise en place par la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS – d’un dispositif plus statique samedi dernier à celui prévu comme plus mobile et offensif pour ce samedi –, MARTIN estime qu’il s’agit là d’une « décision politique habituelle ». « C’est ce qui a été fait lors des dernières manifestations contre la loi travail ou le 1er Mai : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire, et la fois d’après on y va fort parce que l’opinion publique attend une réaction de répression policière»
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(1) Le prénom a été modifié.
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12 JANVIER 2018 LIBERATION /
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Le 17 novembre 2018 à QUIMPER : Un jeune Quimpérois est victime d’un tir de lanceur de balle de défense en plein visage. La scène est filmée, puis authentifiée par CHECKNEWS et LE TÉLÉGRAMME.
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Le 19 novembre 2018 à LA RÉUNION : RITCHIE A. reçoit un projectile dans l’œil à SAINT-PAUL. Il est opéré en urgence, et PERD SON ŒIL GAUCHE. Il déclare avoir porté plainte.
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Le 24 novembre 2018 à LA RÉUNION : CÉDRIC P, apprenti poseur de carrelage mais surtout connu comme le «cuisinier du rond-point» à LA POSSESSION, REÇOIT UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS L’ŒIL GAUCHE. Il indique à CHECKNEWS, qu’il a perdu l’usage de cet œil.
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Le 24 novembre 2018 à MARSEILLE : Un homme REÇOIT UN TIR DANS LA TÊTE au niveau du péage de la CIOTAT, à côté de MARSEILLE. Des images de ses blessures montrent une large cicatrice sur son crâne.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Alors qu’il cherchait sa femme sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, JÉRÔME reçoit un projectile dans l’œil. IL INDIQUE SUR FACEBOOK QUE SON ŒIL GAUCHE EST PERDU.
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Le 24 novembre 2018 à VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE : XAVIER, un jeune barbu, a le visage fracturé, notamment son palais et ses deux pommettes, ainsi que les dents cassées, SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA COMPAGNE SUR FACEBOOK.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Dans une vidéo tournée à PARIS, un homme chauve venu du NORD-PAS-DE-CALAIs MONTRE SA BLESSURE AU CRÂNE.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS. La photo d’un jeune homme brun aux cheveux longs, au front ensanglanté, est relayée parmi les victimes. Nous ignorons l’identité de cette personne mais elle a bien été prise le 24 novembre comme l’atteste un REPORTAGE DU JOURNAL BRITANNIQUE DAILY MAIL.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : La photo d’un homme âgé, au VISAGE ENTOURÉ DE BANDAGES SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES, EST FORTEMENT PARTAGÉE PARMI LES MONTAGES DE VICTIMES. Elle a été prise sur les CHAMPS-ÉLYSÉES le 24 novembre 2018.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Un jeune homme de 21 ans a la main partiellement arrachée par une grenade sur les CHAMPS-ÉLYSÉES. L’accident est capté dans plusieurs vidéos, dont plusieurs médias, dont CHECKNEWS, confirment l’authenticité.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : PATRICK G, 59 ans, PERD L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE après avoir reçu un projectile non identifié, rue Duphot. Sur FACEBOOK, son fils met en cause une GLI-F4.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : CHECKNEWS rapporte le témoignage d’un homme de 29 ans, blessé à la main probablement par une grenade GLI-F4. «Ma main est partie en arrière avec le souffle. Elle n’était pas en sang, parce que ça l’a comme brûlée en même temps. J’aurais pu la perdre à un quart de seconde près, si elle avait été plus proche.»
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : SIEGFRIED C, un Marnais de 33 ans, est VICTIME DE L’EXPLOSION D’UNE GRENADE DONT DES BOUTS SE SONT INCRUSTÉS DANS SA MAIN GAUCHE. Il a été opéré.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : À LIBÉRATION, ANTONIO raconte avoir reçu une grenade GLI-F4 près des pieds : «Un gros morceau de grenade a traversé la chaussure et s’est fiché dans mon pied». Des photos de l’accident montrent des bouts de métal incrusté dans ses pieds.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Alors que de nombreux médias cherchaient à identifier un homme tabassé par un groupe de policiers, près des CHAMPS-ÉLYSÉES et filmé par une vidéo amateur, la photo de MEHDI K, (21 ans), visage déformé, est apparue sur les réseaux sociaux. CHECKNEWS l’a rencontré : si de nombreux éléments laissent penser que ce n’est pas lui que l’on voit sur la vidéo, sa blessure, elle, ne fait guère de doute.
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : GRAVEMENT TOUCHÉ À L’OREILLE ET AU NEZ PRÈS DE LA GARE MATABIAU PAR UN TIR DE LBD (SELON SES AMIS), BENOÎT (28 ANS) A ÉTÉ HOSPITALISÉ ET PLACÉ EN COMA ARTIFICIEL suite à la manifestation du 1er décembre. FRANCE 3 a indiqué qu’il était sorti de ce coma le 21 décembre.
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Le 1er décembre 2018 à AVIGNON : MAXIME I. est VICTIME D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE suite à un tir de lanceur de balle de défense. Ses blessures ont été capturées en vidéo, authentifiée par LA PROVENCE.
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Le 1er décembre 2018 à BORDEAUX : Une vidéo montrant un homme âgé, LA JOUE OUVERTE, SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE sur le PARVIS DES DROITS DE L’HOMME à BORDEAUX, a fortement circulé sur les réseaux sociaux. Il s’agit de GUY, un gilet jaune d’une soixantaine d’années. Sa fille a lancé une cagnotte pour l’aider à financer ses frais médicaux, dont le remplacement de son dentier détruit par le tir.
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Le 1er décembre 2018 à CALAIS : Touché par un projectile au visage, lors d’une manifestation à CALAIS, CHRISTOPHER a subi une triple fracture. Selon sa sœur, qui témoigne auprès de LA VOIX DU NORD, les médecins estiment qu’il s’agit d’un «tir de flashball.»
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Le 1er décembre 2018 à NANTES : Un homme a la joue déchirée par un tir de lanceur de balle de défense, avant d’être orienté vers les urgences, RAPPORTE SUR FACEBOOK UN GROUPE DE STREET MÉDICS À NANTES.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Après avoir appelé sa mère pour la rassurer, FRANCK reçoit un tir de balle de défense en plein œil. «MALGRÉ PLUSIEURS OPÉRATIONS ET LA POSE DE PLAQUES SUR MON MALAIRE ET ORBITE BROYÉ LAISSANT UNE IMMENSE CICATRICE SUR MON CRÂNE, MON ŒIL DROIT, N’A PU ÊTRE SAUVÉ» écrit le jeune homme de 20 ans venus de Haute-Marne.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Descendu à PARIS pour manifester, ANTHONY, jeune Lillois de 18 ans, est BLESSÉ PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À L’ARCADE ET A L’ŒIL SÉVÈREMENT GONFLÉ.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Victime d’un tir de lanceur de balle de défense à la tête près de l’ARC DE TRIOMPHE, ÉLIE B, 27 ans, indique avoir la «MÂCHOIRE FRACTURÉE, 10 POINTS DE SUTURE À LA LÈVRE ET UNE DENT EN MOINS».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : À PARIS, FRANCK est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE FACE, laissant une plaie entre ses deux yeux. Il a créé la page FACEBOOK «Soutiens aux gueules cassées des GILETS JAUNES. officiel».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Venu défiler sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, DAVID, tailleur de pierre de 31 ans, est atteint à la mâchoire par un tir de lanceur de balles de défense. LE HUFFINGTON POST rapporte qu’il «en a pour deux ans de reconstruction faciale.»
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : ROMAIN PREND UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉSENCERCLEMENT AU NIVEAU DE LA TÊTE, causant une plaie en forme de Y sur le coin de son front.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : LE JOURNALISTE DE KONBINI, HUGO CLÉMENT a eu de la chance: alors qu’il se promenait en scooter dans les rues de PARIS, il s’est arrêté pour prendre en photo les échauffourées entre GILETS JAUNES et policiers. Sa prise a été stoppée par un tir de lanceur de balle de défense contre son casque. Il a posté sur Twitter un selfie montrant son visage ouvert à l’arcade sourcilière et l’œil gonflé.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, UNE MÈRE A POSTÉ LES PHOTOS DE SON FILS BENJAMIN, «blessé aux alentours de l’Arc de Triomphe au flashball, à moins de 50 m vers 12 h alors qu’il était assis.»
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : Photos de ses radios à l’appui, ROMÉO, élève de classe prépa de 19 ans, confie à Vécu, le média des gilets jaunes, avoir été «BLESSÉ À TOULOUSE, PLACE JEANNE D’ARC LE 1ER DÉCEMBRE PAR UN TIR OFFENSIF DE LBD DANS LE TIBIA ALORS QUE JE FUYAIS LA MANIFESTATION».
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Le 1er décembre 2018 à MARSEILLE : ZINEB R, une octogénaire marseillaise, MEURT LORS D’UNE OPÉRATION CHIRURGICALE APRÈS AVOIR ÉTÉ BLESSÉE PAR UNE BOMBE LACRYMOGÈNE REÇUE EN PLEINE FACE le 1er décembre. Elle fermait ses volets pour éviter les fumées dispersées lors d’une manifestation des gilets jaunes.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : UNE GRENADE DE DÉSENCERCLEMENT ÉCLATE AU NIVEAU DES JAMBES DE CHRISTOPHE, laissant ainsi s’incruster de nombreux morceaux dans ses tibias. Ces éclats lui ont été retirés à l’HÔPITAL BICHAT, où les dizaines d’impacts ont été recousus au fil de suture.
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Le 1er décembre 2018 À BORDEAUX : FRÉDÉRIC, 35 ans a la MAIN DROITE ARRACHÉE PAR UNE EXPLOSION DE GRENADE GLI-F4, lors de l’ACTE 3 à BORDEAUX.
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Le 1er décembre 2018 à TOURS : Selon son avocat, AYHAN, un technicien venu manifester avec ses collègues de SANOFI, «a eu le réflexe» de ramasser une grenade tombée près de lui, sur la place Jean Jaurès de TOURS, «car il y avait des enfants autour». Résultat : SA MAIN DROITE «QUI NOURRIT SA FAMILLE ET PAYE LES ÉTUDES DE SES ENFANTS N’A PU ÊTRE SAUVÉE» écrivent ses amis dans une cagnotte de soutien.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : CHRISTOPHE L EST PROJETÉ AU SOL, DEVANT LES CAMÉRAS DE LCI, PAR UN CANON À EAU. Venu manifester à PARIS depuis les VOSGES, il a «une fracture du nez, des points de suture sur le front et de nombreux hématomes» rapporte Vosges Matin.
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Le 3 décembre 2018 à GRENOBLE : DORIANA, lycéenne de 16 ans, est grièvement touchée au visage par un tir de lanceur de balle de défense. Au PARISIEN, elle indique avoir «perdu deux dents et je risque d’en perdre d’autres. J’ai été opérée pendant quatre heures. Les médecins ont été obligés de reconstruire ma mâchoire inférieure avec des plaques, des vis, des élastiques».
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Le 5 décembre 2018 à SAINT-JEAN-DE-BRAYE : OUMAR, lycéen de 16 ans, reçoit un TIR DE FLASHBALL EN PLEINE TÊTE.
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Le 5 décembre 2018 à GARGES-LÈS-GONESSE : En marge d’un blocage au LYCÉE SIMONE DE BEAUVOIR à GARGES-LÈS-GONESSE (95), ISSAM, LYCÉEN DE 17 ANS REÇOIT UN TIR DE LBD DANS LA BOUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à BÉZIERS : Lors d’une manifestation lycéenne, JEAN-PHILIPPE est victime d’un tir de lanceur de balle de défense. FRANCE 3 INDIQUE QU’IL A PERDU L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à LYON : RAMY, 15 ANS REÇOIT UNE BALLE DE DÉFENSE, TIRÉE PAR LES FORCES DE L’ORDRE EN PLEIN ŒIL DEVANT LE LYCÉE JACQUES BREL DE VÉNISSIEUX. À FRANCE 3, il expliquait qu’il risque de perdre l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : STEVEN est BLESSÉ PAR DES COUPS DE MATRAQUES ET DE LBD SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES. Résultat : tibia et main fracturés.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un jeune homme, le crâne emballé d’un pansement et le visage déchiré, explique avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans l’arrière de la tête, alors qu’il battait en retraite.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme apparaît le visage toujours en sang, le nez éclaté. Il dit «avoir pris un tir de lanceur de balle de défense en pleine figure»
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Suite à un tir de lanceur de balle de défense, GUILLAUME indique avoir une FRACTURE OUVERTE ET OUVERTE ET LES TENDONS ARRACHÉS.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : Venu manifester à BORDEAUX, depuis L’ÎLE D’OLÉRON, JEAN-MARC s’est «réveillé à l’hôpital avec un œil en moins et le côté droit du visage totalement enfoncé», RAPPORTE FRANCE BLEU.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : MARIEN, 27 ans, est revenu de sa première manifestation des GILETS JAUNES, le 8 décembre, à BORDEAUX, avec une DOUBLE FRACTURE À LA MAIN, CAUSÉE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE.
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Le 8 décembre 2018 à DIJON : Allant à l’encontre de l’autorisation de sa mère, ANTONIN (15 ans) s’est rendu à la manifestation des GILETS JAUNES. UN TIR SUPPOSÉ DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE A TOUCHÉ SA MÂCHOIRE, QUI A DRAMATIQUEMENT GONFLÉ COMME LE MONTRENT DE NOMBREUSES PHOTOS EN LIGNE.
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Le 8 décembre 2018 à MARSEILLE : SUR SES PHOTOS POSTÉES SUR FACEBOOK, MARTIN AFFICHÉ UN ŒIL DROIT, AU BEURRE NOIR ET ENTROUVERT. «Un centimètre plus bas et je perdais l’œil» affirme-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à MONDEVILLE : Victime d’un tir de LBD, alors qu’il participait à un filtrage sur un rond-point à MONDEVILLE, CONSTANT, père de famille de 43 ans, souffre «D’UNE FRACTURE DU NEZ, D’UNE AUTRE DE L’OS OCCIPITAL» et a reçu 25 points de suture.
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Depuis un lit d’hôpital, PHILIPPE raconte AVOIR REÇU UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LES CÔTES, qui a provoqué une hémorragie interne.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ANTOINE a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense en pleine tête. Sur sa cagnotte de soutien, comme à KONBINI, ce graphiste de 25 ans indique avoir perdu l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ALEXANDRE F. A PERDU L’USAGE DE L’ŒIL DROIT, suite à un tir de lanceur de balle de défense dans son visage, alors qu’il se trouvait sur les CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le visage tuméfié de THOMAS a fait le tour des réseaux sociaux, où plusieurs photos de lui peuvent laisser croire qu’il s’agit de blessés différents. Le Nîmois, monté manifester à PARIS le 8 décembre, a été atteint en plein visage par un tir de LBD. LE MIDI LIBRE livre ce diagnostic : «25 points de suture, une fracture du sinus, la lèvre tuméfiée et l’œil gauche touché.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Un ami raconte qu’HANNIBAL V. s’est retrouvé à la PITIÉ SALPÊTRIÈRE suite à un tir de flashball en plein visage. Sur FACEBOOK, le photographe a posté une image de lui face au miroir, montrant son COQUARD À L’ŒIL VIOLACÉ ET FERMÉ PAR LES GONFLEMENTS. «La magie des flashballs dans la gueule…» résume-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, le photographe pour LIBÉRATION, NICOLAS DESCOTTES, REÇOIT «UN TIR DE FLASHBALL EN PLEIN VISAGE malgré le port de mon casque avec le STICKER PRESSE».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur sa cagnotte de soutien, la bouche déchirée d’ERIC fait peur à voir. Après un tir de LBD sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, il a «LA LÈVRE ARRACHÉE, LA MÂCHOIRE TOUCHÉE ET DES DENTS CASSÉES».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, en live, JÉRÔME révèle à ses amis avoir pris un «LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE TÊTE», laissant apparaître un pansement de fortune englobant son crâne.
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Le 8 décembre 2018 à ROUEN : TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD SUR LA TÊTE, CHARLES a posté d’autres photos où apparaît une cicatrice sur son front deux semaines plus tard.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Venue manifester depuis AMIENS, FIORINA, étudiante de 20 ans finit à terre sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, suite à un tir de lanceur de balle de défense. Elle est opérée à l’HÔPITAL COCHIN. Peu après, un proche indique à CHECKNEWS qu’elle a perdu l’usage de l’œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le compagnon d’AXELLE indique dans une cagnotte qu’elle a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense et qu’elle souffre «D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE, [ELLE A LES] DENTS TOUCHÉES ET BIEN SÛR D’UN GROS CHOC PSYCHOLOGIQUE.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans UN REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme de 37 se fait recoudre sur 6 cm une plaie au tibia. Le résultat d’une «pluie de grenades» tombée sur lui aux CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : ANTOINE, 26 ans, a la MAIN ARRACHÉE par une grenade lancée par les forces de l’ordre.
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Le 15 décembre 2018 à BORDEAUX : Le site RÉVOLUTION PERMANENTE, rapporte le témoignage de FABIEN R., victime d’un tir de lanceur de balle de défense dans les parties génitales. «Résultat : fracture du testicule gauche, opération et ablation de l’organe» confie-t-il.
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Le 15 décembre 2018 à PARIS : La cagnotte de soutien à VANESSA, dont les images des blessures sont souvent relayées par les GILETS JAUNES, indique qu’elle a été VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE «À BOUT PORTANT», CAUSANT AINSI UNE «FRACTURE DU CRÂNE AVEC HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE, LE CERVEAU ET L’ŒIL GAUCHE SONT ABÎMÉS ÉGALEMENT».
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Le 15 décembre 2018 à SAINT-ETIENNE : À SAINT-ETIENNE, un reporter du FIGARO prend en photo un jeune homme «TOUCHÉ AU VISAGE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE».
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Le 18 décembre 2018 à BIARRITZ : MÉDIAPART indique que LOLA, une étudiante de 19 ans, a été «VICTIME D’UNE TRIPLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE», lors d’une manifestation en marge d’une visite du MINISTRE JEAN-YVES LE DRIAN.
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Le 29 décembre 2018 à BORDEAUX : PABLO reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans la tête, laissant une TRACE OUVERTE D’IMPACT SUR SON FRONT ENSANGLANTÉ.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Victime d’un tir de LBD devant la PRÉFECTURE DE MONTPELLIER, LAURENT dit «LOULOU» chez les GILETS JAUNES, est ATTEINT AU FRONT. «Il a eu 11 points de suture mais rien d’inquiétant au scanner» confie sa compagne à CHECKNEWS.
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Le 29 décembre 2018 à TOULOUSE : Après avoir pris un tir de LBD dans le QUARTIER DU FER À CHEVAL, selon plusieurs témoins cités par FRANCE3, ARTHUR, 24 ans a été conduit à l’HÔPITAL PURPAN. Il a perdu l’œil gauche.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : À MONTPELLIER, KAINA a été victime d’un TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À LA TÊTE, qui a fait saigner son front.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Les PHOTOS EFFRAYANTES DES BLESSURES DE GEOFFREY sont souvent relayées dans les groupes de GILETS JAUNES. Un tir de lanceur de balle de défense en plein visage lui a explosé le nez : 29 points de suture.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : YVAN a finalement posté PLUSIEURS PHOTOS DE SA «TÊTE EN VRAC» sur FACEBOOK, après avoir été blessé à MONTPELLIER le 29 décembre. L’homme à l’allure de Viking, déclare être «sorti de l’hôpital avec 8 points de sutures, un œil fermé mais avec la grande chance de l’avoir gardé !! Tout ça pour un tir de lanceur de balle de défense à la tête.»
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Le 29 décembre 2018 à NANTES : De nombreuses photos d’ADRIEN ont circulé en ligne, laissant parfois croire qu’il s’agit de personnes différentes. APRÈS UN TIR DE LBD «DERRIÈRE LE CRÂNE» selon son père, le jeune homme de 22 ans a passé 10 jours à l’hôpital, où sa tête a été rasée pour poser des agrafes.
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Le 29 décembre 2018 à LA ROCHELLE : Venue manifester déguisée pour représenter que les valeurs de la République, PAULINE A REÇU UNE BOMBE LACRYMOGÈNE SUR LE VISAGE, lui causant alors des brûlures.
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Le 29 décembre 2018 à NÎMES : GILLES A DIFFUSÉ DES PHOTOS DE SON VISAGE GONFLÉ APRÈS AVOIR REÇU DES COUPS DE MATRAQUES EN FIN DE MANIFESTATION À NÎMES. Le côté droit de son visage apparaît ouvert et en sang au niveau de l’arcade zygomatique droite.
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Le 5 janvier 2019 à LA ROCHELLE : ROBIN estime avoir eu «beaucoup de chance» lors de la première manifestation des gilets jaunes de l’année 2019 à LA ROCHELLE. VICTIME D’UN TIR DE LBD DANS L’ARRIÈRE DU CRÂNE, il considère qu’il s’en sort «avec 4 agrafes dans la tête et un gros hématome», d’après un témoignage.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : On peut voir OLIVIER s’effondrer, alors qu’il est TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD en plein live sur FACEBOOK. Blessé au front, il a été emmené à l’hôpital avec le documentariste FLORENT MARCIE, lui aussi tombé près du MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : FLORENT MARCIE, documentariste de 50 ans qui a filmé les théâtres de guerre, EST TOUCHÉ À LA TÊTE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE devant le MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : Daniel est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE. Malgré plus d’un millier de partages dans différents groupes de gilets jaunes, sa cagnotte n’affiche que 35 euros récoltés sur 20 000 prévus.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : L’artiste-photographe VITALIA a publié sur TWITTER des photos de son visage blessé à la joue et le compte rendu de son examen médical. Elle dit avoir été VICTIME DE: TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LA FIGURE. L’examen a révélé les lésions suivantes : foyers de fracture du sinus maxillaire droit. Fracture zygomatique droite; Fracture osseuse non déplacée du plancher orbitaire. Ne nécessitant pas d’hospitalisation.
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Le 5 janvier 2019 à BORDEAUX : Avec un «nez cassé et 9 points de suture sous l’œil», SUD OUEST considère DAVID S comme le «blessé le plus grave» de la manifestation bordelaise du 5 janvier.
Le 5 janvier 2019 à Lyon : ALEXANDRE s’est pris «par surprise un projectile des forces de l’ordre» en fin de manifestation à LYON. S’il ne peut assurer la nature de cette arme, il indique à CheckNews, photos à l’appui, UNE COUPURE SOUS SON ŒIL, NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE.
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Le 5 janvier 2019 à MONTPELLIER : La vidéo d’un père dénonçant une «tentative du meurtre sur (s)a fille par les CRS le 5 janvier» a été vue plus d’1,7 million de fois sur FACEBOOK. XANA eu une BLESSURE AU CRÂNE NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE après une charge de policiers.
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Le 12 janvier 2019 à STRASBOURG : LILIAN, un adolescent de 15 ans, a été blessé alors qu’il faisait du shopping. SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA MÈRE À FRANCE 3, il a la mâchoire fracturée à cause d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à TOULON : VAR MATIN indique qu’un homme de 35 ans perdu son oeil gauche aprèsa voir «été opéré dans la soirée par un chirurgien en ophtalmologie».
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Le 12 janvier à SAINT ETIENNE : Depuis son lit d’hôpital, où son visage est entouré d’un pansement, SAMIR raconte dans un FACEBOOK LIVE s’être pris un tir de lanceur de balle de défense en plein visage alors qu’il fuyait la fumée des gaz lacrymogène. Il doit être opéré à la mâchoire et à la tempe.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : OLIVIER, un pompier venu manifester à BORDEAUX, a été blessé au visage par des policiers qui le poursuivaient. Plusieurs vidéos, authentifiées par CHECKNEWS, montrent la scène ainsi que ses blessures. Il a été placé dans un coma artificiel indique SUD OUEST.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : L’AFP A PHOTOGRAPHIÉ un homme recevant «des soins médicaux après avoir été frappé et blessé à l’œil par le tir d’une arme à main non létale devant la cathédrale de BORDEAUX». Nous ignorons la gravité de ses blessures.
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Le 12 janvier 2019 à LA ROCHELLE : Le photographe XAVIER LÉOTY, en reportage pour le journal SUD OUEST, a eu la rotule fracturée suite à un tir de lanceur de balle de Défense. Il précise à SUD OUEST, qu’il ne portait pas de brassard presse, après avoir eu des ennuis avec certains manifestants lors d’une précédente manifestation.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Photographié par REFLETS, THOMAS, un Ardéchois venu manifester à PARIS, a la tête recouverte de pansements.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Un homme d’une cinquantaine d’année, en pull rouge et lunettes, est blessé à la tête vers 15 heures à PARIS. SELON UNE PERSONNE QUI L’A PHOTOGRAPHIÉ, le blessé a été victime d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : DANS UNE CAGNOTTE LANCÉE PAR SA FAMILLE, et sourcée par plusieurs images, la famille de SÉBASTIEN M indique qu’il a reçu un tir de flashball en pleine tête, et plus précisément en plein dans les dents, causant une fracture de la mâchoire et la perte de 5 dents.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Des IMAGES FILMÉES POUR LE SITE D’INFORMATION LÀ-BAS SI J’Y SUIS, montrent un homme est blessé à la tête près de la PLACE DE L’ÉTOILE à PARIS.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Le JOURNALISTE DE KONBINI, PIERRE ANGUELERGUES a été touché au poignet alors qu’il couvrait la manifestation à PARIS. Sa blessure a nécessité une opération.
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22:24 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE IX 12 JANVIER 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)