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09/08/2016

CLONAGE ET CHIMÈRES

CLONAGE ET CHIMÈRES
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L'ULTIME TRANSGRESSION JEAN-PIERRE DICKÈS 23 DÉCEMBRE 2014
LE TRANSHUMANISME OU LA FIN DE L’ESPÈCE HUMAINE JEAN-PIERRE DICKÈS 17 DÉCEMBRE 2015
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CLONAGE HUMAIN
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CHINE : PREMIER CLONAGE DE PRIMATES
28 JANVIER 2018 EURONEWS
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Après DOLLY, voici ZHONG ZHONG et HUA HUA… Des chercheurs en CHINE sont parvenus à faire naître pour la première fois des primates génétiquement identiques par la même technique de clonage utilisée il y a plus de vingt ans pour la célèbre brebis, premier mammifère cloné. Ces deux macaques crabiers ont respectivement 8 et 6 semaines et sont pour le moment en bonne santé. Cette réussite est prometteuse pour la recherche médicale car elle pourrait permettre aux laboratoires de travailler avec des populations de primates génétiquement uniformes alors que les primates sont les animaux les plus proches des humains.
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LE CLONAGE HUMAIN ARRIVERA D’ICI UNE DIZAINE D’ANNÉES
3 MARS 2017 / SPUTNIK
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Les scientifiques ont réussi à développer une structure d'embryon de souris en utilisant des cellules souches cultivées en laboratoire. Les cellules sont devenues des embryons avec des structures internes identiques à celles qui émergent au cours du développement normal dans l'utérus.
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Le but de la recherche était d'avoir une vision approfondie du développement d'un embryon juste avant l'implantation. Sans aucun doute, c'est une étape importante qui a été franchie, car les tentatives précédentes de développer des structures embryonnaires à partir de cellules souches ont connu une réussite en demi-teinte.
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«Plus j'essaie de comprendre ce processus, plus je suis convaincu que c'est un vrai miracle. C'est absolument magnifique que nous commencions à comprendre quelles sont les forces qui gèrent ce processus d'auto-organisation au cours des premières étapes du développement d'un embryon», a déclaré la PROFESSEURE MAGDALENA ZERNICKA-GOETZ au GUARDIAN.
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Les chercheurs ont utilisé des cellules de souris génétiquement modifiées («cellules maîtresses») et une matrice extracellulaire, sur laquelle les cellules pouvaient se développer. À l'issue de l'expérience, ils ont eu un embryon presque identique à celui d'une souris naturellement conçue.
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Quant aux embryons humains, l'expérience pourrait dévoiler des fausses couches et l'infertilité, car elle montre comment l'activité génétique peut influencer la façon dont les mammifères se développent dès la conception.
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«Si nous pouvons appliquer ces connaissances à l'embryon humain, nous comprendrons mieux notre propre développement à un stade où de nombreuses vies humaines sont perdues», a déclaré la professeure, selon le TIMES.
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La percée, réalisée par l'équipe dirigée par ZERNICKA-GOETZ, qui a découvert l'année dernière le moyen de conserver des embryons vivants en laboratoire pendant 14 jours, signifie qu'il est possible de reproduire des embryons pour la recherche sans don de spermatozoïdes ou d'ovules, ce qui élimine les questions éthiques entourant la duplication des embryons.
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Cependant, bien que l'embryon artificiel ressemble étroitement à un naturel, il est peu probable qu'il se développe vers un fœtus sain de souris. Cela nécessiterait une vésicule vitelline, qui fournit la nourriture à l'embryon et où les vaisseaux sanguins se développent.
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Des expériences sont actuellement effectuées sur les embryons humains issus de la fécondation in vitro, mais ils sont souvent insuffisants et ne peuvent être conservés que pendant 14 jours dans le cadre légal.
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D'ailleurs, le résultat de l'expérience a été critiqué par ceux qui y voient la possibilité de créer des humains génétiquement modifiés (GM).
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«Ce qui me préoccupe au sujet des embryons artificiels, c'est que cela peut devenir un moyen de créer des GM ou même des bébés clonés», a déclaré le directeur de HUMAN GENETICS ALERT, le Dr. DAVID KING, au TELEGRAPH.
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LE CLONAGE HUMAIN ARRIVERA D’ICI UNE DIZAINE D’ANNÉES
16 MAI 2016 DAILY EXPRESS
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Les scientifiques se préparent secrètement à cloner des êtres humains d’ici une décennie. Des discussions à huis clos ont eu lieu où 150 des meilleurs scientifiques du monde entier ont discuté de la création d’un génome humain synthétique dans son intégralité.
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Les organisateurs de la conférence, qui a eu lieu à la HARVARD MEDICAL SCHOOL DE BOSTON, ont déclaré que les chercheurs veulent synthétiser «un génome humain complet dans un délai de 10 ans».
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Un projet connu sous le nom «HGP-WRITE : TEST DE GRANDS GÉNOMES SYNTHÉTIQUES DANS DES CELLULES», porte sur l’HGP 2003 (HUMAN GENOME PROJECT), qui était d’établir la composition du génome humain.
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Bien que le clonage classique doit provenir du véritable ADN, le clonage synthétique utiliserait l’ADN synthétique et ne nécessiterait pas de source naturelle.
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BÉBÉS
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Les bébés éprouvette pourraient devenir une norme à l’avenir.

Cela a incité certaines personnes à argumenter qu’ils pourraient créer une civilisation élitiste.
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LAURIE ZOLOTH, BIOÉTHICIEN À L’UNIVERSITÉ NORTHWESTERN, et DREW ENDY, UN BIOINGÉNIEUR À L’UNIVERSITÉ DE STANFORD, ont déclaré : «Serait-il OK, par exemple, de séquencer puis synthétiser le génome d’EINSTEIN ? Si oui, combien de génomes d’EINSTEIN devraient être faits et installés dans les cellules, et qui pourraient les faire ?»
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LES SCIENTIFIQUES SE PENCHENT SUR LA FAÇON DE CRÉER LE GÉNOME.
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JEREMY MINSHULL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE DNA2.0, une société de synthèse de l’ADN, a refusé d’assister à la réunion, en disant qu’il est inquiet au sujet de ce que cela pourrait entraîner.
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Il a dit : «Notre capacité à comprendre ce qu’il faut construire est si loin derrière ce que nous pouvons construire. Je ne pense pas qu’être en mesure de faire de plus en plus et de moins cher et moins cher va nous faire comprendre ce dont nous avons besoin.»
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Le PROFESSEUR DE GÉNÉTIQUE GEORGE CHURCH à HARVARD, qui a aidé à organiser la réunion, a déclaré que le but final était non seulement la création d’un «humain synthétique», mais il pourrait également créer des cellules qui ne seraient pas limitées aux humains.
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LES SCIENTIFIQUES ENVISAGENT D’OUVRIR UNE USINE DE CLONAGE DE MASSE EN CHINE D’ICI LA FIN DE L’ANNÉE
5 AVRIL 2016 EXPRESS 
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L’installation ambitieuse et futuriste espère produire en masse un million de vaches tous les 12 mois d’ici 2020.
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Non seulement elle va cloner du bétail, mais l’usine, qui sera située dans le port chinois du nord de TIANJIN, va également répondre à des besoins plus spécifiques, par manipulations génétiques, des chiens policiers et des chevaux de course pur-sang.

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Cela fait partie d’un plan de 21m $ qui est soutenue par le groupe Boyalife en collaboration avec la société sud-coréenne SOOAM BIOTECH RESEARCH FOUNDATION.

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XU XIAOCHUN, PDG de BOYALIFE, a déclaré : «Dans un supermarché, tout semble bon – tout est presque brillant, beau, et présenté de manière uniforme. Pour les animaux, nous n’étions pas en mesure de le faire ça, avant. Mais avec notre usine de clonage, nous choisissons de le faire maintenant.

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«LA TECHNOLOGIE EST DÉJÀ LÀ.
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«Si cela est permis, je ne pense pas qu’il existe d’autres sociétés mieux que Boyalife qui aient une meilleure technologie»

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Alors que les questions éthiques sont en train de s’exacerber, la FOOD AND DRUG ADMINISTRATION AMÉRICAINE (FDA) a déclaré que «la viande et le lait de vache, de porc, et les clones de chèvre et la descendance de tous les animaux clonés sont aussi sûrs que les aliments que nous mangeons tous les jours»

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Il n’y a pas encore de plans en vue pour cloner et produire des êtres humains dans le but d’éradiquer des maladies, mais XIAOCHUN a dit que cela pourrait changer si les gens deviennent plus ouverts à l’idée.

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Il a dit : «Malheureusement, actuellement, la seule façon d’avoir un enfant est d’avoir une moitié par la mère, une moitié par le père.

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«Peut-être que dans le futur, vous aurez trois choix au lieu d’un.
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«Soit vous avez cinquante-cinquante, soit vous avez un choix d’avoir 100 pour cent des gènes du père ou 100 pour cent des gènes de la mère. Ce n’est qu’une question de choix.

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«Nous voulons que le public constate que le clonage n’est vraiment pas si fou que ça, que les scientifiques ne sont pas des êtres bizarres, vêtus de blouses de laboratoire, se cachant derrière une porte scellée pour faire des expériences étranges»

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A l’intérieur de l’usine il y aura un laboratoire de 15000 mètres carrés, un centre pour animaux et une banque de gènes.

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Elle a été créée à l’origine en vue de faire face à la demande croissante de la CHINE en viande, qui augmentera encore de 2,2 millions de tonnes au cours de la prochaine décennie, après avoir grimpé de 25 pour cent au cours des cinq dernières années.

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Cependant, l’ambition a grandi, et l’équipe espère pouvoir cloner éventuellement aussi des animaux de compagnie chers à certaines personnes et qui seraient morts.
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CLONES ET BÉBÉS PARFAITS : C’EST POUR DEMAIN, ET ON FONCE LES YEUX FERMÉS
7 JUILLET 2013 RUE89
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Imaginons un monde où l’on croiserait des animaux étranges, hybrides artificiels de plusieurs espèces créés pour complaire aux exigences de la mode. Le lapin-chat serait la dernière tendance de la collection animale estivale.

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Dans ce monde, on aurait également modifié le génome de nos cousins chimpanzés pour les rendre plus intelligents. Une réussite : ils nous auraient débarrassé des tâches manuelles contraignantes sans exiger de salaire – ni de droits. 

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Les hommes, plus intelligents, s’ennuieraient. Ils vivraient beaucoup plus vieux grâce aux dernières avancées thérapeutiques et ne mourraient presque plus d’accidents et de maladies : des sociétés proposeraient des clones, véritables réservoirs à cellules souches et organes.

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Et pour donner les meilleures chances à leur progéniture, ils sélectionneraient leurs traits et aptitudes dans un catalogue. Conséquence logique : aux plus riches les enfants les plus beaux, intelligents et résistants, laissant sur le bas-côté l’autre humanité, affreusement normale et «naturelle».

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Voilà un monde où l’homme maîtriserait parfaitement la genèse de la vie sans s’encombrer de considérations morales.
Une science (-fiction) très rentable

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De la science-fiction ? Oui, mais toutes les techniques permettant la réalisation de ce monde sont devenues – ou en passe de devenir – réelles. On appelle cela la génomique : l’étude du génome des organismes vivants.

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Maîtriser cette science, c’est gagner le pouvoir d’écrire la vie et de réécrire la nature. Maîtriser cette science est encore synonyme de rentrées d’argent colossales : la génomique devrait peser au moins
1 000 MILLIARDS par an dans l’économie mondiale d’ici 2025.
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Ce pouvoir de créer et modifier le vivant promet de grandes avancées dans le domaine médical et peut laisser rêveur de nombreux hommes d’affaires. Pourtant, laisser la génomique évoluer en roues libres laisse entrevoir des perspectives moins réjouissantes, pas si éloignées de celles décrites en début d’article.
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1. LES CHIMÈRE MI-HOMMES, MI-ANIMALES
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L’une des portes entrouvertes par la génomique avancée renvoie à l’un des plus vieux mythes de l’humanité : les chimères, créatures monstrueuses issues de l’hybridation de plusieurs espèces animales.

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En termes scientifiques, la transgénique est la discipline menant à la création d’une espèce à partir du matériel génétique de plusieurs espèces distinctes – dont potentiellement l’homme, vous l’aurez compris.

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Ses défenseurs avancent l’argument que de telles expériences pourraient servir à développer de nouvelles thérapies pour l’homme et se réfugient derrière l’obligation juridique globalement adoptée de ne pas laisser vivre les embryons plus de deux semaines. Donc aucune de ces chimères ne devrait voir le jour, en théorie.
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DES MINOTAURES EN GESTATION
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Pourtant, en 2011,
LE DAILY MAIL RÉVÉLAIT que 150 embryons hybrides «homme-animal» avaient été créés dans les laboratoires du prestigieux KING’S COLLEGE DE LONDRES.
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Selon le parlementaire LORD ALTON cité dans l’article, les cellules souches qui ont servi à l’élaboration des thérapies expérimentales auraient été prélevées sur des individus déjà nés – qui ont donc dépassé le stade embryonnaire.

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CE N’EST PAS UN CAS ISOLÉ. En 1998, l’équipe du LABORATOIRE AMÉRICAIN ADVANCED CELL TECHNOLOGY a annoncé avoir introduit des cellules humaines dans un ovule de vache – un MINOTAURE, en somme.
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Cinq années plus tard, une équipe chinoise a fait de même en vue de créer un «HOMME-LAPIN».
Menées dans le plus grand secret, ces expériences pourraient continuer à être réalisées sans contrôle : aucune des grandes nations scientifiques ne veut rester sur la touche dans les progrès réalisés en matière médicale. Et si un pays repousse les limites de ce qui est autorisé, les autres ont tendance à s’aligner sur lui.
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2. SÉLECTION GÉNIQUE : LA TENTATION EUGÉNISTE
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Si l’on interrogeait la population sur la question de l’eugénisme, on peut difficilement imaginer qu’elle l’approuverait. Mais comme l’enfer est pavé de bonnes intentions, c’est à nouveau les dérives potentielles que pointent du doigt certains scientifiques.
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EN CHINE : UNE GÉNÉRATION DE BÉBÉS GÉNIES
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ON APPRENAIT ainsi il y a quelques mois que la société chinoise BGI SHENZEN aurait collecté des échantillons d’ADN de 2 000 des personnes les plus « intelligentes » de la planète. L’objectif ? Identifier les gènes et interactions géniques qui déterminent les performances de l’intellect et, à terme, faire gagner 5 à 15 points de QI à chaque génération de citoyens chinois.
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Il n’est même pas question ici d’ingénierie génétique : la méthode développée par l’entreprise ne modifie pas l’embryon mais identifie le plus «performant» grâce à un diagnostic préimplantatoire après fécondation in vitro. Adieu les enfants au QI trop faible ou dans la moyenne.
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SÉLECTION DES TRAITS HUMAINS
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Une équipe de scientifiques
A RÉCEMMENT RÉUSSI à séquencer entièrement le génome d’un fœtus pendant et sans interférer avec la grossesse.
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L’objectif : diagnostiquer les maladies génétiques graves pour interrompre la grossesse si nécessaire.

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Un objectif louable, sauf qu’une fois encore, il s’agit de savoir où placer la limite : alors que les chercheurs identifient toujours plus de marqueurs génétiques responsables de certains troubles, quand juger qu’une maladie est suffisamment grave (pour l’enfant ou la mère) pour justifier une interruption de grossesse ?

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Pour pousser encore plus loin la réflexion, on peut s’interroger sur la combinaison de ces avancées avec la démocratisation des diagnostics préimplantatoires précédant une fécondation in vitro. Une fois la cartographie génique des embryons établie à des fins de dépistage d’éventuelles maladies, des parents pourraient vouloir privilégier celui présentant certaines dispositions telles que l’apparence, la résistance, l’intelligence, etc.

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EN SUISSE PAR EXEMPLE, on peut déjà choisir le sexe de son enfant s’il existe un risque de transmission de certaines maladies génétiques et héréditaires.
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3. CLONAGE HUMAIN : DU THÉRAPEUTIQUE AU REPRODUCTIF
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Il existe aujourd’hui un moratoire mondial sur le clonage de l’être humain. Au-delà des résistances morales face à une telle expérience, il existait également des difficultés techniques comme le fait que les mammifères clonés souffraient dégénérescences génétiques graves après quelques générations.
CET OBSTACLE A ÉTÉ FINALEMENT CONTOURNÉ en début d’année par une équipe de chercheurs japonais.
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PRODUIRE DES CELLULES SOUCHES PAR CLONAGE
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Une autre avancée majeure en matière de clonage a fait les gros titres de la presse scientifique le mois dernier : après seize ans d’efforts,
DES SCIENTIFIQUES ONT FINALEMENT RÉUSSI à utiliser une technique de clonage pour obtenir des cellules souches indifférenciées utiles au traitement de certaines maladies.
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Ce qui pourrait être source de réjouissance a suscité l’inquiétude de certains commentateurs, comme
ANDREW POLLACK DU NEW YORK TIMES :
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«Le fait que des scientifiques aient réussi à maintenir en vie des embryons d’humains clonés suffisamment longtemps pour en extraire des cellules souches peut être perçu comme un pas supplémentaire dans le clonage humain reproductif»

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L’HUMAIN : UN PRODUIT ?
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Cette avancée pose la question de savoir si l’homme, même à l’état embryonnaire en laboratoire, peut être considéré comme un produit servant à des fins thérapeutiques.

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Elle ouvre aussi la voie à ces «réservoirs à cellules souches», des clones dont l’usage serait limité à fournir la matière nécessaire à reconstruire les tissus de l’individu originel.

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Une question déjà posée dans une moindre mesure avec
LA NAISSANCE DES PREMIERS «BÉBÉS-MÉDICAMENTS» – ces enfants sélectionnés pour sauver leur frère ou sœur d’une maladie grave : a-t-on le droit de donner naissance à un être qui aurait une autre fonction – principale ou accessoire – que de vivre ?
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2012 NOUVELLE ZÉLANDE
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UNE VACHE CLONÉE POUR PRODUIRE... DU LAIT HUMAIN
11 JUIN 2011 TF1
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Un laboratoire argentin a annoncé la naissance de la première vache clonée au monde comportant deux gènes humains, afin de produire un équivalent du lait maternel qui pourrait protéger les nourrissons contre des maladies et favoriser leur développement.
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Elle s'appelle ROSITA ISA et, malgré ses apparences bucoliques, cette vache est un produit de haute technologie. Comme l'a annoncé fièrement l'Institut national de technologie agricole (INTA), en ARGENTINE, «c'est le premier bovin né au monde avec deux gènes humains contenant les protéines présentes dans le lait maternel».
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Quels sont ces deux gènes ? Celui de la protéine lactoferrine et le lysozyme. Objectif : «améliorer la valeur nutritionnelle du lait de vache», détaille un chercheur, ADRIAN MUTTO, de l'UNIVERSITÉ NATIONALE DE SAN MARTIN, qui a mené les recherche avec l'INTA. Le lysozyme est une enzyme très peu présente dans le lait de vache, mais en revanche on la retrouve dans le lait maternel de façon très concentrée au cours de la première semaine de lactation. La lactoferrine, quant à elle, existe chez tous les mammifères et permet d'assimiler le fer pour fabriquer des globules rouges. Mais elle est spécifique à chaque espèce, et donc la lactoferrine bovine n'agit pas sur les humains. Cette protéine favorise également la pousse des dents et le développement de cellules intestinales, antibactériennes, antivirales et antifongiques.
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«DU LAIT SIMILAIRE À CELUI DES ÊTRES HUMAINS»
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Le veau est né le 6 avril «par césarienne, en raison de son poids excessif, 45 kilos, alors que les (vaches) JERSEY ne dépassent pas habituellement les 22 kilos» à la naissance, selon l'INTA. Il est surveillé «24 heures sur 24», explique NICOLAS MUCCI, l'un des trois responsables des recherches. Les chercheurs argentins ont introduit les deux gènes dans une même cellule en une seule injection et non en deux comme cela se faisait auparavant. «C'est très important, car cela améliore l'efficacité du procédé», assure l'INTA. A l'âge adulte, la vache pourra «avoir des enfants qui auront des gènes modifiés dans 25 à 30% des cas, ce qui ouvre des perspectives pour les générations futures». Dans dix mois, les chercheurs vont pouvoir confirmer si les protéines sont bien présentes dans le lait de ROSITA, en effectuant une simulation de grossesse. L'objectif de l'expérience est qu'à l'âge adulte, la vache puisse produire «du lait similaire à celui des êtres humains», indique l'Institut.
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«Cela ne va rien changer pour les femmes mais pour les bébés si, en les protégeant contre des maladies et en améliorant l'absorption de fer», explique NICOLAS MUCCI. Selon lui, des chercheurs chinois ont annoncé récemment avoir mis au point un procédé similaire, mais en clonant deux vaches portant chacune l'un des deux gènes, alors que l'équipe argentine a réussi à implanter les deux dans une même vache.
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Un laboratoire privé argentin avait créé le premier veau génétiquement modifié au monde en 2004 avec dans son ADN une hormone de croissance humaine permettant de produire des hormones de croissance à partir de lait de vaches génétiquement modifiées. Quatre vaches génétiquement modifiées capables de produire du lait contenant de l'insuline, utilisée dans le traitement du diabète, étaient également nées en 2007 en ARGENTINE dans le même laboratoire privé, une autre première mondiale.
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AVRIL 2014 FLASH TV
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UTÉRUS ARTIFICIELS
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L'UTÉRUS ARTIFICIEL ARTE 2011
ESSAIS ILLÉGAUX D'UTÉRUS ARTIFICIELS 2013
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LES PREMIERS PAS DE L'UTÉRUS ARTIFICIEL
11 MAI 2016 SLATE
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Des biologistes britanniques annoncent pouvoir cultiver in vitro des embryons humains au-delà de la frontière des quatorze jours. Faut-il interdire ou faire confiance aux servants de la science et de la technique ? On peut aussi (re)lire «LE MEILLEUR DES MONDES».
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Une frontière est sur le point d’être franchie, une frontière biologique, historique, symbolique. Dirigée par ANNA HUPALOWSKA et MAGDALENA ZERNICKA-GOETZ, de l’Université de Cambridge, une équipe de biologistes VIENT D’ANNONCER ÊTRE PARVENUE À CULTIVER IN VITRO des embryons humains jusqu’à un stade jamais atteint: treize jours. Ces biologistes auraient pu poursuivre leur culture. Mais ils ont choisi de ne pas franchir le seuil des quatorze jours, frontière mise en place il y a une quarantaine d’années et, depuis, jamais dépassée.
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La publication scientifique de ce travail est disponible DANS LA REVUE NATURE CELL BIOLOGY. Elle est, parallèlement, COMMENTÉE DANS NATURE PAR TROIS SPÉCIALISTES AMÉRICAINS DE BIOÉTHIQUE.
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RECHERCHE SUR LES EMBRYONS HUMAINS
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Cette première nécessite le rappel de quelques données. Qu’ils soient soit artificiellement obtenus, in vitro, ou naturellement créés au sein des voies génitales féminines, les embryons humains doivent, pour continuer à se développer, s’implanter dans la paroi interne de l’utérus vers le septième jour suivant leur fécondation. C’est ainsi que les équipes de procréation médicalement assistée doivent impérativement procéder à leur implantation utérine cinq jours après la FÉCONDATION OBTENUE IN VITRO. Ils peuvent aussi les conserver en bloquant leur développement par congélation –avant de procéder à une implantation ultérieure, de les détruire ou de les utiliser à des fins de recherche.
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À la fin des années 1970, les premiers succès britanniques de fécondation in vitro et d’obtention de «bébés éprouvettes» soulevèrent une question inédite: celle de la limite à partir de laquelle il ne serait plus éthiquement admissible de poursuivre leur culture à des fins de recherches. C’est ainsi que fut définie la «règle des quatorze jours». Cette frontière se fonde notamment sur des arguments embryologiques : cette date correspond à l’apparition d’éléments de symétrie et d’ébauches neurologiques. C’est aussi le moment où l’embryon «s’individualise», ne pouvant plus, en se dissociant, donner naissance à de «vrais jumeaux».
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La «règle» fut d’abord simplement proposée en 1979 par une structure éthique du gouvernement américain, puis approuvée en 1984 au Royaume-Uni par un comité ad hoc et, dix ans plus tard, outre-Atlantique. Aujourd’hui, une douzaine de pays se sont dotés de dispositifs législatifs ou de directives encadrant ce domaine d’activité et interdisant un développement embryonnaire in vitro au-delà de quatorze jours. C’est notamment le cas des ÉTATS-UNIS, de la CHINE, de l’INDE, du ROYAUME-UNI, de l’AUSTRALIE, de l’ESPAGNE, du DANEMARK ou des PAYS-BAS. Loin d’interdire la recherche sur les embryons humains, cette règlementation définit bien souvent un espace temporel où cette recherche devient, de fait, permise.
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En FRANCE, ces recherches furent longtemps prohibées avant d’être partiellement autorisée DANS LE CADRE D’UNE LOI DU 6 AOÛT 2013. Les chercheurs autorisés peuvent travailler à partir d’embryons «surnuméraires» –embryons conçus dans le cadre d’une fécondation in vitro que les parents choisissent de donner à la recherche. Ces travaux de recherche sont STRICTEMENT ENCADRÉS PAR L’AGENCE DE LA BIOMÉDECINE, qui s’assure à chaque étape de leur conformité avec le cadre légal et les règles éthiques. À la différence du ROYAUME-UNI, il est notamment interdit, en FRANCE, de créer des embryons humains aux seules fins de mener, sur eux, des recherches.
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PREMIERS INSTANTS DE LA VIE
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Pour l’heure, il s’agit de travaux qui portent sur les mécanismes du développement de l’embryon humain; des travaux qui pourraient permettre d’améliorer les chances de réussite des tentatives de fécondation dans le cadre d’une assistance médicale à la procréation. Il faut aussi compter avec l’obtention, à partir de ces embryons, de «cellules souches embryonnaires», qui pourrait contribuer au développement de nouvelles voies thérapeutiques régénératrices. En CHINE, des travaux sont aussi menés depuis peu sur des embryons humains dont on modifie le patrimoine héréditaire à partir de la nouvelle technique, révolutionnaire, de «réédition du génome humain» (CRISPR). Cette possibilité expérimentale vient d’autre part d’être officiellement autorisée en GRANDE-BRETAGNE.
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Aujourd’hui, la publication britannique de NATURE CELL BIOLOGY vient bouleverser la donne scientifique et le consensus international élaboré depuis trois décennies. La question est désormais ouvertement posée, au nom du droit à la connaissance, de laisser à des biologistes de la reproduction la possibilité de pouvoir cultiver des embryons humains au-delà de la frontière des quatorze jours. Il s’agirait, là encore, de mieux comprendre les processus moléculaires et cellulaires (normaux et pathologiques) des premiers instants de la vie humaine, de progresser dans les connaissances fondamentales et de mettre au point de nouvelles thérapeutiques contre l’infertilité.
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ASSURER IN VITRO L’ENSEMBLE DES FONCTIONS PHYSIOLOGIQUES NORMALEMENT ASSURÉES PAR LE PLACENTA ET L’UTÉRUS ENTRERA PROGRESSIVEMENT DANS LE CHAMP DES POSSIBLES
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Concrètement, les biologistes britanniques expliquent avoir mis au point de nouvelles techniques de culture et une forme de matrice imitant l’environnement utérin. Respectueux de la règlementation, ils se sont limités à treize jours mais demandent à pouvoir poursuivre. La professeure MAGDALENA ZERNICKA GOETZ a CONFIÉ À LA BBC l’immense plaisir que lui a procuré l’obtention de ce résultat, dont elle vante par ailleurs les potentialités scientifiques. De commentateurs évoquent d’ores et déjà une nouvelle voie de compréhension de pathologies comme l’autisme, une méthode d’analyse de la toxicité des substances chimiques présentes dans l’environnement… L’horizon des nouveaux possibles s’élargit en même temps que la menace d’une réification de l’embryon humain.
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Au ROYAUME-UNI, le NUFFIELD COUNCIL OF BIOETHICS (qui a joué un rôle de premier plan dans l’acceptation de la création de «BÉBÉS À TROIS PARENTS») vient de faire savoir qu’il examinera sous peu les nouvelles questions éthiques soulevées par ce travail. En FRANCE, le COMITÉ NATIONAL D’ÉTHIQUE ne manifeste encore aucun intérêt particulier pour ce sujet, pas plus qu’il ne semble s’intéresser aux développements de l’usage chez l’homme de la technique de réédition des génomes.
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LOCATIONS ET GREFFES D’UTÉRUS

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En vérité, le résultat des chercheurs britanniques soulève de manière très concrète la somme des questions théoriques (et parfois fantasmatiques) inhérentes au concept d’utérus artificiel. Les premières phosphorescences sur le sujet datent d’un siècle, quand le biologiste et généticien (britannique) JOHN BURDON SANDERSON HALDANE élabora le projet d’un dispositif permettant chez les mammifères une grossesse extracorporelle, la croissance d’un embryon puis d’un fœtus en dehors du corps d’un organisme femelle. Développé sous forme d’anticipation par HALDANE en 1923 dans DAEDALUS, OR, SCIENCE AND THE FUTURE (traduit en français sous le titre DÉDALE & ICARE, éd. Allia, 2015), le concept d’ECTOGENÈSE inspirera bientôt à ALDOUS HUXLEY la clef de voûte de son chef d’œuvre : LE MEILLEUR DES MONDES (1932).
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Un siècle plus tard, la nouvelle perspective de l’utérus artificiel dans l’espèce humaine survient alors que se développe à l’échelon international la pratique, controversée, des locations d’utérus et celle, encore confidentielle, DES GREFFES D’UTÉRUS. En FRANCE, toutes les questions ici soulevées avaient été développées par le médecin, écrivain et philosophe HENRI ATLAN dans L’UTÉRUS ARTIFICIEL (Seuil, 2005) :
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«Après la pilule contraceptive, l’insémination artificielle, la fécondation in vitro, une prochaine étape sera l’utérus artificiel. Sans doute cette technique aura-t-elle d’abord des fonctions thérapeutiques, remplaçant les incubateurs actuels pour maintenir en vie les grands prématurés. Mais personne n’est dupe. Les techniques de procréation, initialement développées avec des finalités médicales de traitement de la stérilité ou d’avortements à répétition, débordent inévitablement ces indications strictement thérapeutiques. Comme les inséminations artificielles et les fécondations in vitro, les utérus artificiels seront utilisés pour des «désirs d’enfant» que la procréation naturelle, non médicalisée, ne permet pas de satisfaire.»
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«GROSSESSE ARTIFICIELLE»
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Dans le sillage de la location d’utérus, le sujet de la «grossesse artificielle» n’est plus ni un tabou ni un simple fantasme. Assurer in vitro l’ensemble des fonctions physiologiques normalement assurées par le placenta et l’utérus entrera progressivement dans le champ des possibles. On n’est ici, toute proportion gardée, qu’à un degré supérieur de complexité par rapport à celle du rein artificiel.
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Pour HENRI ATLAN, ancien membre du COMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D’ÉTHIQUE, l’acceptation de cette pratique se fera en deux temps. La première phase sera thérapeutique : prévenir les conséquences des naissances très prématurées, en proposant une fin de gestation hors du corps maternel, sans mise en œuvre de la fonction pulmonaire. La seconde phase verra ensuite dans le recours à des utérus artificiels efficaces une nouvelle possibilité de donner la vie.
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Comment, et en invoquant quels arguments, pourra-t-on interdire à des femmes, à des couples, d’avoir recours à cette possibilité dès lors qu’ils souhaiteront échapper de la sorte aux risques, aux contraintes et aux souffrances de la grossesse et de l’accouchement ? L’émergence d’une machinerie utérine dans le champ du possible ou du probable nous permet de rendre plus lisible l’opposition fondamentale entre les féministes radicales (ou «libertaires») et celles qui le sont moins. Les premières plébisciteront les multiples potentialités offertes par l’ectogenèse. Les secondes jugeront cette technique inacceptable.
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«Les enfants nés d’une machine auront des organes génitaux mais pas d’ombilic, avait expliqué, lors d’un congrès de bioéthique organisé en 2004, ROSEMARIE TONG, féministe et spécialiste de bioéthique (UNIVERSITÉ DE CAROLINE DU NORD). Ils seront de simples créatures du présent et des projections dans l’avenir, sans connexions signifiantes avec le passé. C’est là une voie funeste et sans issue.» L’utérus artificiel est-il autre chose que la porte ouverte de manière irréversible vers la création de corps définitivement post-humains ?
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IL SERA BIENTÔT POSSIBLE DE CULTIVER UN BÉBÉ ENTIÈREMENT EN DEHORS DU CORPS HUMAIN
3 MAI 2013 DAILYGEEKSHOW
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La nouvelle vient de tomber : nos bambins du futur seront entièrement cultivables dans une couveuse artificielle ! Alors, quand, comment et pourquoi… C’est ce que nous allons vous expliquer dans cet article tout droit sorti de la quatrième dimension.
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Il existe à ce jour une couveuse permettant de recréer artificiellement un utérus pour les bébés prématurés. Cependant, ce dernier n’est pas suffisant à la procréation extérieure au corps humain, mais ce dispositif fournit néanmoins au fœtus de l’oxygène, une protection contre le froid, de quoi se nourrir, de quoi s’hydrater par voie intraveineuse ou par tube naso-gastrique (par le nez) et un niveau correct d’humidité.
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DANS LE MEILLEUR DES CAS, LES CHERCHEURS PARVIENNENT À FAIRE VIVRE UN FŒTUS JUSQU’AU SECOND TRIMESTRE avant de le réinjecter dans le ventre de la mère-porteuse pour qu’il puisse grandir en reprenant son processus naturel.

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En ce qui concerne les incubateurs artificiels mis en avant dans cet article, il s’agit de développer ces mêmes techniques en biotechnologie (technologie du vivant) et en nanotechnologie (technologie au niveau atomique) pour pouvoir augmenter la capacité de la couve. Ainsi, les chercheurs détiendront la science exacte pour poursuivre l’évolution du fœtus dans un environnement entièrement extérieur au corps humain. ET DONC LE FAIRE GRANDIR SANS DEVOIR PASSER PAR L’ÉTAPE DE LA MÈRE-PORTEUSE. Pour ce faire, ils devront dans un premier temps améliorer leurs méthodes de surveillance et la fonctionnalité totale de leurs systèmes informatiques.
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Les phases et les éléments de la grossesse sont donc reproduits artificiellement. La paroi interne de l’utérus artificiel devrait ressembler au plus près de l’original. Cette imitation prendra en compte le processus de
gestation au complet, sans lequel il pourrait y avoir des complications au niveau de la croissance ou de la prolifération du fœtus.
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Le placenta, élément majeur de l’évolution du bébé, est copié pour effectuer la livraison des nutriments (ainsi que les acides aminés, les acides gras, le glucose…), l’élimination des déchets et l’échange de gaz par l’approvisionnement de sang de la mère. Les chercheurs indiquent qu’il peut être développé «naturellement». Ce qui est bon à savoir, car il reste essentiel à la bonne santé du bébé, quant au développement de son système immunitaire.
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À partir de ces grandes étapes, la régulation de la température est capitale pour la survie du fœtus, pour environs 37°C. Il est aussi intéressant d’ajouter que celui-ci doit vivre des expériences sensorielles pour qu’il ne se sente pas isolé.
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Apparemment la gestation du bébé devient interactive, on a le droit de lui parler et même de simuler son toucher pour stimuler sa vivacité ! Il s’agit ici d’exciter les régions neurales requises pour l’audition, ce qui se fait surtout avec le son et la sensation du battement de cœur de la mère, qui nous vous le rappelons, est simulé.
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Pendant l’accouchement, le bébé serait exposé à des microbes qui se trouve dans son intestin, ce qui lui permettrait de digérer facilement les aliments, de réglementer son métabolisme intestinal et de se protéger des infections en développant ainsi son système immunitaire.
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La photographie ci-dessus expose le travail prodigieux des chercheurs, où des chèvres ont été maintenues en vie jusqu’à 237 heures dans des cuves remplies de fluide amniotique portant des nutriments essentiels à leur métabolisme. Ce processus d’oxygénation est une technique utilisée pour traiter les enfants souffrant de problèmes respiratoires. Attention toutefois à modérer l’exploitation en termes de composition et de quantité du liquide amniotique, car il pourrait y avoir des impacts irréversibles sur l’ensemble de la gestation artificielle… Comme dans le style d’une mutation non espérée… Brrrr.
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La science n’a vraiment pas de limites, et il est bien connu qu’il existe une certaine mégalomanie des Hommes à vouloir le contrôle sur la vie humaine et la création au sens large. Cette innovation est une avancée pour tous les chercheurs, mais modifier un processus naturel pourrait avoir des catastrophes qui sont encore inconnues au grand public. Et vous, pensez-vous qu’il est bon pour un bébé d’être né sous incubateur artificiel ? Avez-vous peur de ce qui pourrait défaillir de cette science ?
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LE SÉNATEUR JEAN-PIERRE MICHEL ANNONCE L'UTÉRUS ARTIFICIEL
14 FÉVRIER 2013
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Le sénateur JEAN-PIERRE MICHEL, rapporteur du projet de loi TAUBIRA au SÉNAT, FAVORABLE À LA GPA, et qui, DÉFEND UNE VISION MARXISTE DU DROIT, défend aussi l'utérus artificiel, ainsi qu'il l'a déclaré LORS DE L'AUDITION DE SYLVIANE AGACINSKI en commission des lois :
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«La maternité est aujourd'hui déjà détachée de l'accouchement, puisque la GPA existe, même si elle est interdite en FRANCE. Elle est autorisée dans des pays non exotiques, comme la BELGIQUE ou la GRANDE-BRETAGNE... Les grossesses ex utero ne seront plus demain une fiction...
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Mme SYLVIANE AGACINSKI :
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Que voulez-vous dire ? Dans un utérus artificiel ?
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M. JEAN-PIERRE MICHEL : Oui, dans une poche, une couveuse...
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Mme ESTHER BENBASSA : Ce n'est pas possible.
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Mme SYLVIANE AGACINSKI :
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«Peut-être le souhaitez-vous, mais c'est impossible, selon les scientifiques eux-mêmes. L'utérus artificiel n'existe pas, et n'existera pas avant longtemps. L'échange entre l'embryon et tous les organes de la mère, à commencer par le cerveau, est infiniment complexe. Un embryon de mammifère ne survit pas au-delà de quelques jours en milieu artificiel».
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2009 NICOLE LE DOUARIN au COLLÈGE DES BERNARDINS «CHIMÈRES MI-HOMME MI-ANIMAL»
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CHIMÈRES MI-HUMAINS MI-ANIMAUX
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https://lh3.googleusercontent.com/JiexaJLCCHIPHUNH5Fg9wgPTxyoB3OT7ISZ5UJyxsjGLwocWmFHfot6mwb9C5njgLmOv0cvMYZCUuEYRCf2Nhm3I9Cx3P8Xykhvf0kykd3q9DGmi6vZXC-FAJCTL0MJRaIUK2n9_RW35pnfIdz-O68LUgXqMGjSzMtW4q5Ir5Skd1iCIuOpkaifKHYAwwi3eD4WVqP76xkM-uHQ8D2hopKFWfpe8iW26THNHP40nQqHBy7AfBGFKbXD9rdtKgBQD1UJ1maq_6zE7ZrmflwVjFn6qc8VL7FQnmfNi37A3u41qgBsFvDkyBlBiULSNMGbt-fUJQgAwF_AO2Gz_KOQO3KPinK5sCOo1WhH88AjCFwrncuZMQIMRBOcJ-EPkA5_3K7A0AMOU0vgo1hCQ9tZ1Q5T33ORZKoBGNayvmRldnjKoVEOuINI0nJAaLB9m-Y24KSu1KN0694kO_1Rz8-0oSXWlJlmnjaaaWyvA1iiW_a9hDGNpQG0NjijoKsMh5cg8n54l1BCvyrmgMy7YLcaTORfpHvIeLm2PKS7yJ1_wnWvYxuriraacavwzZlNeg7LvDv-eRW0EA0ijI6BTyReemH3xQNrAyn7G7Wc85qqmZKetWCXQ6OOIxYCM4dqSPVSGiy3qHLsX-ULb-FVY_TRvE12IJ7iog3-DQw=w285-h229-no
DES SCIENTIFIQUES ONT CRÉÉ UN EMBRYON HYBRIDE MI-HUMAIN MI-POULET
29 MAI 2018 NOUVEL OBS /
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Les cellules humaines ont pris le rôle d’organisatrices sur celles des poulets et ont créé une colonne vertébrale secondaire et un système nerveux.
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Ceci n'est pas un article parodique. Un groupe de scientifiques a créé un embryon hybride mi-humain et... mi-poulet. Comme le raconte ULYCES, ces chercheurs pourraient bien être à l’origine d’une découverte médicale aussi majeure que controversée.
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Dans une étude publiée dans la revue scientifique «NATURE» le 23 mai, ALI BRIVANLOU, BIOLOGISTE À L’UNIVERSITÉ ROCKEFELLER DE NEW YORK, et ses collègues expliquent comment ils ont réussi à mélanger des cellules humaines artificielles à des embryons de poulets. Le but de cette expérience scientifique ? Comprendre la façon dont les cellules s’organisent au sein de l’embryon humain pour donner naissance à ses membres.
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«DES STRUCTURES MERVEILLEUSEMENT ORGANISÉES»
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Comme l'explique ULYCES, «les cellules souches embryonnaires humaines sont pluripotentes, elles peuvent se différencier en n’importe quel type de cellules spécialisées de l’organisme – qui vont ensuite créer les os, le cerveau, les poumons, le foie, etc» Certaines cellules sont appelées «cellules organisatrices» : ce sont elles qui «commandent à d'autres cellules de se développer d’une façon ou d’une autre» via des signaux moléculaires.
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Ce sont ces «cellules organisatrices» que l'équipe d'ALI BRIVANLOU traquait. Avec cette grande question : existent-elles chez les êtres humains ? Pour en avoir le cœur net, les chercheurs devaient pouvoir étudier et expérimenter des «cellules souches», mais aux ÉTATS-UNIS, par exemple, il est interdit d’utiliser des embryons vieux de plus de 14 jours. D'où des embryons hybrides, mi-poulet, mi-hommes. Les fameuses chimères, en référence à la créature hybride de la mythologie grecque.
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L'équipe d’ALI BRIVANLOU a donc cultivé en laboratoire des embryons humains artificiels dérivés de cellules embryonnaires humaines. Au quatorzième jour, les scientifiques ont greffé ces cellules humaines sur des embryons de poulet âgés de 12 heures (un stade de développement équivalent aux 14 jours de développement humain), explique le quotidien britannique «THE SUN». ALI BRIVANLOU explique :
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«A mon grand étonnement, la greffe n’a pas seulement survécu, mais elle a donné naissance à des structures merveilleusement organisées»
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Les cellules humaines ont pris le rôle d’organisatrices sur celles des poulets et ont créé une colonne vertébrale secondaire et un système nerveux. Les embryons hybrides n'ont pas été conservés. Vous ne verrez pas encore d'être mi-poulet, mi-humain.
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https://lh3.googleusercontent.com/CPyRO65uc3IzQ2oYSLsM105XVn6mhzsOidBWhN7o4V1QM6t-CrLn2Cq51iMsPNyOmhNkMP2kyLBlLvgKBb81WDoaDP39Lgv2KK8bYDPZBnL-0TQ7lTBFtER5cuxy0xtH6Gs8wG-VHJJAWJGTKl7W2o5_zLlnTuzRznYFsB4MKVxp9TCcZNjBURE7QqnwGlHEbHfelDkrkmC00gHH9HbKmUKolrq6JGbUrqj9mipA8jK8UzOvDuOUBWECpc-6ymvOqO-6bg3V2fE1LmWPDXrAQzQJtOnoZHFvFK3O3R90U_Ma4TYeCkPp-7ErbHiebFgVq6mGwyZg-727DYHCTqTgt5LFIF8DJLjrk3KK9yvMf0wTEnOEqYcG42NqqIbj_KRp0SwC6P0YX4LpAs6kDXAqyALzkkHFF7c8iAZd24986KCM7NTYOTl1QLLzejubgmyGAPkOpH0-rxSyX74kEuf0lnUfqtytLwd2EOZCsZPuo2IPsMCk1npQ3YC_n16te4Ohy1JQoicFp3UE4AjGm41ryKyErFX-IjNXor0WaLKyuqMsQpteD-xuPKkgAA6_Yx9zJRbgLEQEqK_aZyjo1fmY0uuLyfZpePNt4ZaAUqIolT9DtLHjfM4NSBEYYWI6vYyabUrYxbuQO_sISFlHFG1fWli5FdkhHesT5w=w230-h285-no
 
CRÉATION D'HYBRIDES HOMMES-MOUTONS
17 FÉVRIER 2018 DAILY MAIL
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Des scientifiques de l'UNIVERSITÉ STANFORD ont créé des chimères hommes-moutons. L'équipe a fait grandir des embryons contenant des ovins et des cellules humaines, et a gardé l'animal de substitution qui les portait vivants pendant trois semaines.
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L'équipe prévoit maintenant d'implanter des cellules souches humaines dans des embryons de mouton et espère que l'ADN humain sera en mesure de développer des organes tels que le pancréas.
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CRÉATION D'HYBRIDES HOMMES-MOUTONS
27 JANVIER 2017 FUTURA SCIENCES
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Pour la première fois, des chercheurs américains ont réussi le développement d'un embryon contenant à la fois des cellules humaines et des cellules de cochon. Le but recherché est de trouver un moyen pour créer des organes utilisables pour des greffes.
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Alors que des patients doivent attendre des années pour obtenir une greffe d'organe, des chercheurs s'activent pour trouver des alternatives. Certains tentent de mettre au point des protocoles qui permettraient de créer des organes humains dans des animaux, afin qu'ils soient utilisables pour des transplantations.
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Une première mondiale vient d'être réalisée dans ce domaine : dans la revue Cell, des chercheurs du SALK INSTITUTE à La JOLLA décrivent comment ils ont obtenu une chimère d'embryon contenant à la fois des cellules humaines et des cellules de porc.
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Le cochon est un animal particulièrement intéressant pour cette recherche car ses organes sont de taille proche de celle des organes humains. De plus, la croissance de cet animal est bien plus rapide que celle des humains puisqu'il est possible, à partir d'une cellule fécondée, d'obtenir un cochon de 100 kg en seulement neuf mois. Plus rapide qu'une liste d'attente pour une greffe : en FRANCE, d'après l'agence de biomédecine, la durée moyenne d'attente pour une greffe de rein est supérieure à deux ans.
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DE TELLES CHIMÈRES POURRAIENT SERVIR À CRÉER DES GREFFES OU TESTER DE MÉDICAMENTS
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Pour ces travaux, les chercheurs ont testé différents types de cellules souches. Des dizaines de cellules ont été injectées dans des embryons de cochon, qui ont ensuite été implantés dans des truies, où ils se sont développés trois à quatre semaines (soit le quart de la durée de la gestation normale pour un cochon). Certaines cellules souches se sont incorporées dans l'animal en croissance.
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D'après le WASHINGTON POST, lorsque les embryons ont été retirés et analysés, les chercheurs ont trouvé qu'environ une cellule sur 100.000 était humaine. Ces cellules humaines étaient réparties en différents endroits dans la chimère : beaucoup se trouvaient dans les tissus qui allaient donner le cœur (près de 10 % du tissu), certaines étaient au niveau des reins et du foie (1 % ou moins). Quelques-unes se sont développées en précurseurs de neurones, ce qui soulève beaucoup de questions éthiques : risque-t-on de créer un animal avec une conscience humaine ? La part représentée par les cellules humaines était donc faible et le protocole de recherche devait empêcher que l'embryon hybride arrive à maturité.
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Cette chimère homme-cochon marque une avancée majeure pour créer des embryons animaux contenant des organes humains. Cette semaine, une autre équipe de chercheurs a montré dans NATURE qu'il était possible d'obtenir un pancréas de souris dans un embryon de rat.
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Les chercheurs espèrent qu'ainsi un jour il sera possible de faire pousser des tissus humains dans des animaux de ferme. Les embryons chimères peuvent aussi servir de modèles pour des recherches fondamentales sur le développement embryonnaire. Ils pourraient également permettre de tester des médicaments sans prendre de risque pour la santé humaine.
 
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27 MARS 2017
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CHIMÈRES
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BIENTÔT DES EMBRYONS MI-HUMAINS MI-ANIMAUX AUX ÉTATS-UNIS ?
6 AOÛT 2016 LE POINT
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LE GOUVERNEMENT AMÉRICAIN POURRAIT DÉBLOQUER DES FONDS POUR FINANCER LA RECHERCHE ASSOCIANT DES CELLULES SOUCHES HUMAINES À DES EMBRYONS ANIMAUX.
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Dans la mythologie, on appelle «CHIMÈRE» les embryons animaux hybrides, comportant des cellules souches humaines. Du mythe à la réalité, le gouvernement américain pourrait bientôt débloquer des fonds pour financer la recherche associant des cellules souches humaines à des embryons animaux, une perspective qui soulève une multitude de questions éthiques et scientifiques.

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Ils ouvrent d'immenses perspectives médicales, depuis le traitement de maladies dégénératives jusqu'à la création d'organes destinés à des greffes... mais suscitent aussi des questions si profondes que les Instituts américains de santé (NIH), qui dépendent du MINISTÈRE DE LA SANTÉ, avaient placé il y a un an un moratoire sur ce type de travaux. Après avoir consulté chercheurs, biologistes et spécialistes du bien-être des animaux, le NIH se propose de lever ce moratoire, ouvrant la porte au financement public de ce type de recherches.

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Seraient alors autorisées les expériences «où des cellules humaines pourraient apporter soit une contribution substantielle soit une modification fonctionnelle substantielle au cerveau de l'animal», selon un communiqué publié jeudi. Le NIH a ouvert une période de 30 jours pour que spécialistes et grand public soumettent leurs commentaires en ligne. Après cette période, l'organisme décidera ou pas de lever le moratoire.
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PROBLÈMES D’ÉTHIQUE...
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Les rencontres conduites depuis un an «ont démontré que bien que créer des modèles chimériques comporte des défis importants, il existe un intérêt et un potentiel évident derrière l'idée de produire des modèles animaux avec des tissus humains ou des organes permettant d'étudier le développement humain, les pathologies et les greffes d'organes», explique le NIH dans sa demande de commentaires au public. La recherche mêlant cellules humaines et animales n'est pas nouvelle. Depuis des décennies, les scientifiques greffent ainsi des tumeurs humaines sur des souris, et des valves cardiaques provenant de porcs sont fréquemment utilisées chez des patients. Mais ce nouveau projet ne laisse personne indifférent.

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«Imaginons que nous ayons des cochons dotés de cerveaux humains et qu'ils se demandent pourquoi on conduit des expériences sur eux. Ou que nous ayons des corps humains dotés de cerveaux animaux et que nous nous disions alors : eh bien, ils ne sont pas vraiment humains, nous pouvons les soumettre à des expériences et y cultiver des organes», avance STUART NEWMAN, chercheur au NEW YORK MEDICAL COLLEGE. Même si la proposition du NIH n'implique pas pour l'instant de travailler à la création d'animaux dotés de cerveaux humains complets, «nous n'avons pas de lois dans ce pays permettant de l'empêcher», proclame-t-il. «J'envisage des scénarios extrêmes mais le simple fait de créer ces embryons chimériques était considéré comme un scénario extrême il y a encore 15 ou 20 ans».
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... MAIS AVANCÉES CONTRE DES MALADIES
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C'est justement il y a déjà près de 20 ans que STUART NEWMAN avait déposé une demande de brevet sur une chimère humaine-animale, non pas parce qu'il comptait en créer une mais parce qu'il voulait attirer l'attention sur ses dangers potentiels. Il avait donc pris comme une victoire le rejet de sa demande par le bureau américain des brevets en 2005. Mais il craint désormais de ne pas avoir été entendu. «On s'habitue peu à peu aux choses». Tout en reconnaissant les dangers potentiels, d'autres mettent en avant les immenses perspectives que ces travaux ouvriraient pour l'homme.
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«En ce qui concerne la recherche sur la schizophrénie ou Alzheimer et la dépression, nous ne pouvons pas étudier les cellules du cerveau d'humains souffrant de ces maladies car nous ne pouvons pas ouvrir les cerveaux de personnes encore vivantes», remarque ROBERT KLITZMAN, DIRECTEUR DE PROGRAMME SUR LA BIOÉTHIQUE DE L'UNIVERSITÉ DE COLUMBIA. L'initiative du NIH est donc un «grand pas dans la bonne direction» recelant «l'immense potentiel d'aider des millions de personnes». Mais il est essentiel que des spécialistes de l'éthique participent au comité de pilotage des NIH, estime-t-il également. «Nous ne voulons pas d'une souris ou d'un chimpanzé qui disposerait tout à coup de qualités de type humaines, car cela poserait des questions morales».
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DONS D’ORGANES : VERS DES CHIMÈRES HOMME-PORC ?
10 JUIN 2016 ALLIANCE-VITA et GÈNÉTHIQUE
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«Des chercheurs américains proposent de développer des organes humains dans des CHIMÈRES animales pour permettre davantage de greffes.
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Afin de pallier la pénurie de don d’organes, des scientifiques californiens ont développé une méthode pour créer des organes humains dans le corps d’un porc. L’animal chimérique ainsi créé ne serait alors qu’un réservoir d’organes, un incubateur. Pour parvenir à ce résultat, ils utilisent la technique
CRISPR-CAS 9 qui permet, entre autres, de corriger des morceaux du génome.
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Dans le cas présent, la partie de l’ADN permettant au pancréas de se former est retirée pour être
REMPLACÉE par des cellules souches humaines. Le pancréas va ainsi se développer avec des cellules humaines. L’embryon est ensuite implanté dans la truie jusqu’à l’interruption de la gestation au 28ème jour. PABLO ROSS, un biologiste de la reproduction, explique leur espoir «que l’embryon porcin se développe normalement tout en ayant un pancréas presque entièrement composé de cellules humaines et compatible avec un patient pour une transplantation».
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Cependant cette technique soulève plusieurs
QUESTIONNEMENTS ÉTHIQUES, tant vis à vis de l’homme que de l’animal. En effet, l’implantation de cellules souches humaines dans l’embryon porcin nécessite la destruction d’embryons humains. Il y a également un risque, mais qui reste minime, de transmission de virus animaux au receveur. Du point de vue médical, la principale difficulté concerne le risque de rejet immunitaire par le receveur de l’organe greffé.
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Une des craintes majeures reste de voir se développer dans le cerveau de l’animal des cellules humaines qui changeraient son comportement. «Si vous aviez des cochons avec un cerveau partiellement humain, vous pourriez obtenir des animaux qui développeraient une conscience comme l’homme» s’inquiète SUART NEWMAN.

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Pour ces différentes raisons, L’INSTITUT NATIONAL DE LA SANTÉ AMÉRICAIN (US NATIONAL INSTITUTES OF HEALTH) a établi un moratoire en septembre 2015 sur la recherche sur ces «CHIMÈRES», en attendant d’en savoir davantage sur les implications.

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«L’une des préoccupations, que beaucoup de gens ont, est cet aspect sacré de l’homme que manifeste l’ADN», explique
JASON ROBERT, bioéthicien à l’ARIZONA STATE UNIVERSITY. «En insérant cette partie d’ADN dans d’autres animaux et en leur donnant potentiellement une partie des capacités de l’homme, ce pourrait être une sorte de violation, voire même une manière de se prendre pour DIEU»
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FABRIQUER DES ORGANES HUMAINS DANS DES PORCS OU DES MOUTONS, FICTION OU RÉALITÉ ?
7 JANVIER 2016 GENETHIQUE.ORG
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Les chimères animales-humaines pourraient devenir une alternative au don d’organes. Mais cette nouvelle approche suscite des inquiétudes et nécessite de la prudence.
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Une chimère animale-humaine est obtenue en injectant des cellules humaines dans des embryons d’animaux âgés de quelques jours. Ces embryons sont ensuite implantés dans une femelle d’animaux d’élevage. Ces expériences peuvent être menées grâce aux avancées dans la biologie des cellules souches et les techniques de modification génétique : «En modifiant les gènes, les scientifiques peuvent modifier facilement l’ADN dans des embryons de porcs ou de moutons pour qu’ils soient incapable de former un tissu spécifique. Ensuite, en ajoutant les cellules souches d’une personne [1], les scientifiques espèrent que les cellules humaines prendront le relai pour former l’organe manquant». On obtient ainsi une chimère qui a «le corps d’un animal mais un ou plusieurs organes humains». Pour l’heure, ces expériences n’ont été menées à leur terme qu’entre animaux.
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Aux ETATS UNIS, le NATIONAL INSTITUTE OF HEALTH a pour sa part annoncé en septembre 2015 qu’«il ne financerait pas d’études impliquant des chimères animales humaines à moins que ces études soient passées au crible pour leurs implications sociales et scientifiques».
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Toutefois des centres américains de recherche ont soulevé d’autres financements pour développer des tissus humains à l’intérieur de porcs et de moutons «afin de créer des cœurs, des foies et d’autres organes pour la transplantation». Le MIT TECHNOLOGY REVIEW estime ainsi que «plus de 60 portées de chimères porc-humain ou mouton-humain ont été crée au cours des douze derniers mois aux ÉTATS UNIS». Ces expériences «n’ont pas encore été décrites dans des travaux scientifiques et aucune des chimères n’est arrivée à terme». «Nous ne voulons pas encore développer des chimères dans des stades avancés pour éviter la polémique», a déclaré PABLO ROSS [2], «mais il y a déjà des questions qu’on doit traiter. Pour le moment, la contribution des cellules humaines dans des animaux est de 3 à 5%. Mais qu’est ce qui se passe si on implante 100% du cerveau humain ? Qu’est ce qui se passe si l’embryon, qui se développe, est majoritairement humain ?»
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[1] Les chercheurs utilisent des cellules iPS, c'est-à-dire des cellules du patient reprogrammées, permettant ainsi d’éviter tout rejet de greffe.
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[2] Vétérinaire et biologiste en développement de l’UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE.
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APRÈS LE MONSTRE DE NEW YORK, UNE MYSTÉRIEUSE CRÉATURE DÉCOUVERTE AU PAYS DE GALLES
1er MARS 2013 LA DEPECHE
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L’été dernier, LA DÉCOUVERTE D’UNE CRÉATURE NON IDENTIFIÉE, SOUS LE PONT DE BROOKLYN, avait affolé la population new yorkaise. Cette fois, c’est au PAYS DE GALLES, sur une plage de TENBY, qu’un monstre a été pris en photo par un promeneur. Pour l’heure, impossible de déterminer l’espèce du cadavre échoué sur le sable.
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Une tête de cheval, un corps de porc et des pattes griffues : le monstre ne ressemble à aucun animal connu. «La bête n'avait presque plus de poils et était en état de décomposition avancée», confie PETER BAILEY, le jeune homme à l’origine de la découverte. «J'ai d'abord pensé que c'était un cheval, mais rapidement je me suis aperçu qu'il avait les griffes d'un ours et le corps d'un porc. Étrangement, la carcasse ne sentait rien».

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D'AUTRES MONSTRES À TRAVERS LE MONDE
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Selon les médias gallois, les scientifiques sollicités ont d’abord cru au cadavre d’un chien disparu depuis peu, un JACK RUSSEL. Mais l’animal est bien plus gros et d’autres évoquent la possibilité d’un blaireau.

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LA CRÉATURE DE TENBY n’est pas sans rappeler les MONSTRES DE NEW YORK et MONTAUK, deux autres énigmes non élucidées.
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CHIMÈRES, LA RECHERCHE À L'ANGLAISE
30 JUILLET 2011 SLATE
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PLUS DE 150 CHIMÈRES «HOMME-ANIMAL» ONT VU LE JOUR EN ANGLETERRE. DEPUIS TROIS ANS, LA CRÉATION D’EMBRYONS HYBRIDES SE DÉVELOPPE DANS LE SECRET DE TROIS LABORATOIRES. INTERROGATIONS, ÉMOTIONS, INDIGNATIONS.
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Il y eut tout d’abord la brebis
DOLLY (1996-2003), premier mammifère créé par l’homme grâce à la technique du clonage ; cet animal vit le jour dans la campagne écossaise. C’était une révolution. Il faut aujourd’hui compter, comme vient de le révéler le DAILY MAIL, avec plus de 150 embryons HYBRIDES «homme-animal» créés ces trois dernières années dans trois laboratoires universitaires britanniques.
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En pratique, ces embryons peuvent être issus d’ovocytes de mammifères animaux fécondés par des spermatozoïdes humains. Il peut aussi s’agir de «cybrides» (terme issu de la contraction de «cytoplasme» et d’«hybride») issus du transfert d’un noyau d’un embryon humain dans un ovocyte animal (souvent de vache, parfois de lapine) préalablement énucléé. Ces «cybrides» disposent pour l’essentiel d’un matériel génétique humain associé à celui, animal, présent dans le cytoplasme de l’ovocyte.

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Les trois laboratoires concernés sont rattachés au célèbre KING COLLEGE DE LONDRES ainsi qu’aux universités de NEWCASTLE et de WARWICK. Le principe de tels travaux avait été autorisé après différentes décisions -controversées- prises en 2007 et 2008 par la
HAUTE AUTORITÉ BRITANNIQUE EN CHARGE DE L’ASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION ET À LA RECHERCHE EN EMBRYOLOGIE puis par le PARLEMENT.
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Mais quels que soient les encadrements législatifs (et sans même évoquer les rumeurs concernant les recherches menées dans différents laboratoires asiatiques) le mouvement semble ici irréversible. Depuis la création de DOLLY et les progrès croissants réalisés en matière de clonage et de recherche sur les cellules souches l’espoir d’une nouvelle médecine, «régénératrice», apparaît jouer comme un nouvel Eldorado.
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Deux ans après la création de la brebis écossaise, en novembre 1998, on apprenait qu’un MINOTAURE était en gestation dans un laboratoire de la société américaine
ADVANCED CELL TECHNOLOGY. Forts de la technique du clonage, des chercheurs annonçaient avoir implanté le noyau d'une cellule humaine adulte dans un ovule de vache préalablement vidé de son noyau.
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