07/04/2017
COFFRES-FORTS DE L'APOCALYPSE semences, ADN et livres mondiaux
COFFRES-FORTS DE L'APOCALYPSE
Banques de semences, ADN et livres mondiaux
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9 MARS 2017 / NORVEGE.FR / . Des graines en provenance de SYRIE et de BIRMANIE ont été livrées en NORVÈGE le mois dernier en vue d’être conservées dans la réserve de l’ÎLE DU SPITZBERG, dans l’archipel du SVALBARD. .
. PRÉVENIR LES MALADIES . Au milieu du XIXème siècle, la culture de la pomme de terre, qui représentait 60% de l’alimentation, a été détruite par le mildiou, provoquant une des plus grandes famines de l’histoire de l’EUROPE. . Comme l’explique CARY FOWLER, l’un des piliers du projet, dans une conférence en 2009, la meilleure pomme d’aujourd’hui sera peut-être ravagée par une maladie ou détruite par des insectes dans le futur. Et peut-être qu’une variété peu rentable aujourd’hui sera résistante à un des fléaux du futur. C’est pourquoi il est nécessaire de la mettre en sécurité aujourd’hui pour être en mesure de l’utiliser dans la création d’une variété plus forte demain. . ANTICIPER LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES . Certains prétendent que le réchauffement climatique sera une chance pour l’agriculture norvégienne. Pourtant, d'autres scientifiques spécialistes du climat préviennent que c’est surtout une longue liste de défis pour l’agriculture : * L’augmentation de température (environ 2 degrés d’ici 2050) affaiblira les taux de rendement alors que la planète comptera près de 2 milliards de bouches supplémentaires à nourrir. * Cette même hausse de la température rendra inhabitable certaines régions tropicales, entraînant un flux migratoire de 2 milliards d’individus vers le nord et le sud des tropiques. * L’évolution rapide du climat sera à l’origine de la disparition de nombreuses espèces, incapables de s’adapter à des changements si rapides. . Le fait de conserver une multitude d’espèces augmente donc les chances de créer de nouvelles variétés capables de relever ces défis. . PALIER LES DESTRUCTIONS LIÉES À LA GUERRE . Il existe 1.700 banques génétiques végétales dans le monde. Mais certaines d’entre elles sont menacées par les conflits. . La banque génétique irakienne a été détruite dans le chaos qui a suivi l’invasion américaine en 2003. En AFGHANISTAN, le personnel de la banque de semences avaient pris soin de cacher leurs graines avant de fuir les TALIBANS dans les années 1990. A leur retour, ils ont retrouvé des boîtes ouvertes et des graines disséminées au sol. En ÉGYPTE, ce sont des cambrioleurs qui ont détruit les réserves. . Même si, dans les conflits récents, les banques de semences n’ont pas été des objectifs directs, on ne peut nier que depuis l’Antiquité, la destruction des cultures et de la production alimentaire a souvent été une stratégie de guerre pour affaiblir les troupes, voire anéantir une population. . La banque de semences du SVALBARD a déjà fait ses preuves en la matière. En effet, à l’éclatement du conflit en SYRIE en 2012, les travaux du CENTRE INTERNATIONAL POUR LA RECHERCHE AGRICOLE DANS LES ZONES ARIDES (ICARDA), situé à Alep, se sont trouvés en danger. C’est grâce aux copies stockées au Svalbard que les scientifiques ont pu reprendre leurs travaux dans les deux nouveaux sites de l’ICARDA au Liban et au Maroc en 2015. . Ce sont les graines de ce même type qui ont été livrées au SVALBARD en février. . PROTÉGER CE QUE L’HOMME DÉTRUIT . Beaucoup de plantes sont menacées par l’activité humaine. La Birmanie, par exemple, compte environ 800 variétés d’orchidées qui sont menacées, entre autres, par l’exploitation forestière illégale. Les graines de 232 espèces d’orchidées ont été envoyées au SVALBARD en février. . DÉCOUVRIR, PEUT-ÊTRE, UNE NOUVELLE SOURCE D’ALIMENTATION . Comme le rappelle ÅSMUND ASDAL, biologiste et agronome au SVALBARD, il y a 30 ans, l’industrie agro-alimentaire rencontrait un problème dans la production des chips : en effet, trempées dans l’huile, les rondelles de pommes de terre brunissaient et devenaient peu appétissantes. Et c’est grâce au croisement entre une vieille variété de pommes de terre et une récente, qu’une nouvelle variété a été spécialement créée pour la production des chips que nous mangeons tous aujourd’hui. |
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Outre le gouvernement norvégien, des financements privés contribuent à la réserve de semences du SVALBARD. Parmi eux, la FONDATION DE BILL GATES, par ailleurs liée au géant semencier MONSANTO, chantre des OGM. MEDIAPART |
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3 AVRIL 2017 / SCIENCE ALERT / SCIENCE POST / . UN VASTE BUNKER CONÇU POUR ASSURER LA SURVIE DES LIVRES ET DOCUMENTS LES PLUS IMPORTANTS DU MONDE ENTIER. . On l’appelle l’ARCHIVE MONDIALE DE L’ARCTIQUE. C’est une nouvelle installation bâtie aux côtés de la RÉSERVE MONDIALE DE SEMENCES, à environ 1 120 km du PÔLE NORD. Ici il n’y a pas de graines, mais les gouvernements du monde entier pourront cette fois-ci stocker leurs dossiers les plus importants. Entreprises et particuliers peuvent également se payer le privilège d’avoir leurs informations protégées sous terre pendant le prochain millénaire, profondément verrouillées à l’intérieur d’une mine abandonnée gelée dans le pergélisol de l’ARCTIQUE. . Mais alors, comment les stocker ? Curieusement, au lieu de tirer parti des systèmes de sécurité des données les plus avancées connues à ce jour, les chercheurs ont opté pour une approche plus analogique en stockant toutes les données sur pellicule photosensible, une option beaucoup plus sûre que le numérique selon eux. En étant physiquement «gravées» dans des bobines de films, en d’autres termes «gravées» dans la pierre», les experts assurent que les données ne seront pas vulnérables aux cyberattaques et aux piratages. . Les conditions du pergélisol garantiront quant à elles une température constante pendant des siècles. Selon les estimations, même si les températures extérieures augmentent de façon spectaculaire — EN CAS DE GUERRE NUCLÉAIRE, PAR EXEMPLE — LES DONNÉES POURRONT SURVIVRE PENDANT AU MOINS 500 ANS. |
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22 MARS 2011 / LE MONDE / .
L'un des réservoirs de la planète en matière de biodiversité végétale se trouve à une cinquantaine de kilomètres au sud de LONDRES, dans la campagne so british du WEST SUSSEX. Les JARDINS BOTANIQUES ROYAUX DE KEW y ont ouvert, en 2000, au lieu-dit WAKEHURST PLACE, la BANQUE DE GRAINES DU MILLÉNIUM, installée au milieu d'un magnifique parc ouvert au public. Quelque 10 % des 300 000 espèces végétales sauvages recensées sur la planète y sont entreposés. L'objectif est d'atteindre 25 % des espèces d'ici à 2020. . «Les chiffres sont une chose, mais le plus intéressant est de travailler sur l'usage des plantes», avertit PAUL SMITH, responsable de la BANQUE depuis 2005. Cette institution ne se vit pas comme un musée de la biodiversité, mais comme un centre de ressources dans un contexte de dérèglement climatique et environnemental. «Face aux six défis majeurs que constituent la sécurité alimentaire, la déforestation, la perte de biodiversité, le changement climatique, la question énergétique et la raréfaction de l'eau, les plantes sont un élément de réponse, reprend PAUL SMITH. Donc il faut des graines et de la diversité» . L'idée de créer une banque internationale de graines sauvages, unique au monde (celle de SVALBARD, en NORVÈGE, est consacrée aux semences de cultures vivrières), est née au sein des JARDINS BOTANIQUES ROYAUX en 1992, l'année où se tenait le SOMMET DE LA TERRE DE RIO. Le feu vert de la COMMISSION DU MILLÉNIUM, chargée de distribuer les bénéfices de la LOTERIE NATIONALE BRITANNIQUE à des projets symboliques, dans le cadre du passage à l'an 2000, a permis à la BANQUE de voir le jour. . Au fil des ans, un réseau de 123 organisations issues de 54 pays s'est tissé autour de la BANQUE, la priorité étant donnée aux zones arides, les plus menacées par l'érosion de la biodiversité. «Nous avons adopté une approche bilatérale : chaque accord avec un pays est fondé sur des priorités définies par ce dernier», assure PAUL SMITH. . Les graines collectées sont systématiquement conservées à la fois dans les sous-sols de la BANQUE et dans leur pays d'origine... sauf quand celui-ci - le BRÉSIL, par exemple - refuse de les voir partir pour l'étranger. «Mais les graines conservées ici continuent d'appartenir à leur pays d'origine, reprend PAUL SMITH. Nous ne pouvons pas en disposer à notre guise» . Des programmes de coopération scientifique et de formation ont été mis en place, des procédures de collecte des graines et des standards de conservation... |
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12 JANVIER 2015 / VOUSNOUSIL / . En GRANDE-BRETAGNE, le FROZEN ARK PROJECT de l’UNIVERSITÉ DE NOTTINGHAM, lancé en 1996, a pour but de préserver l’ADN des espèces menacées. Sa base comporte plus de 48 000 fragments biologiques, venant de plus de 5 500 espèces. |
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2 DÉCEMBRE 2014 / DAILYMAIL.CO.UK / SPUTNIK . En SIBÉRIE, il y a une cabane en bois discrète qui n'a l'air de rien au premier abord mais ce bâtiment anodin servira d'entrée à un coffre-fort qui pourrait un jour sauver la race humaine. . Une installation de stockage surnommée «l'ARCHE DE NOÉ DES SEMENCES» destinée à mettre à l'abri les graines alimentaire et les plantes rares de la planète contre un cataclysme planétaire est sur le point d'être construite juste en dessous. . Cette installation utilisera le froid naturel du permafrost de SIBÉRIE pour préserver des échantillons jusqu'à une période de 100 ans. Elle est en cours de construction pour un coût de 227 millions de roubles (3,2 millions £). .
D'après le «SIBÉRIAN TIMES», elle permettra aux scientifiques de protéger beaucoup d'aliments importants et la vie végétale en voie de disparition contre le changement climatique, les guerre et les cataclysmes. . En 2008, une installation similaire a été créée en NORVÈGE, mais la nouvelle installation dans le nord de la SIBÉRIE est la seule de son genre à utiliser uniquement le système de refroidissement du pergélisol naturel. . Il existe déjà une petite unité contenant 100 000 échantillons sur le site mais la construction d'une nouvelle extension va le transformer en plus grand dépôt de la planète. . GEORGY KUZMIN, chercheur principal à l'INSTITUT DU PERGÉLISOL, une partie de la Branche Sibérienne de l'ACADÉMIE DES SCIENCES DE RUSSIE a déclaré : «Le projet n'utilise pas de machines, d'électricité ou de gaz, il n'utilise que le froid naturel et les coûts d'exploitation sont minimes.» . Le bâtiment unique n'utilise pas de ventilateurs ou de pompes pour maintenir constante la température sous la terre froide, il s'appuie simplement sur l'air froid naturel. . La nouvelle extension sera en mesure d'accueillir 1,5 million d'échantillons de semences en provenance de la RUSSIE et du reste du monde. . Les scientifiques veulent préserver un grand nombre des espèces les plus menacées de plantes et veillent à garder un stock de semences communes qu'ils n'auront pas besoin de replanter, pour un maximum de 100 années. . Ces semences seront placées dans des récipients en verre scellés spéciaux, les températures glaciales à l'extérieur les préservant dans un congélateur naturel géant. . L'installation similaire du SVALBARD, en NORVÈGE ne s'appuie que sur des systèmes de refroidissement artificiels avec un pergélisol à une température de -18 degrés Celsius. . Selon les scientifiques de SIBÉRIE, elle est moins sûre en raison des dangers d'une panne de courant présentant un risque pour garder l'installation réfrigérée. . Le réchauffement climatique peut également augmenter les températures des champs de glace norvégiens et faire fondre le pergélisol, chose qui ne est pas possible dans la RÉPUBLIQUE DE SAKHA. . NIKOLAI GONCHAROV, de l'INSTITUT DE LA CYTOLOGIE ET DE GÉNÉTIQUE à NOVOSSIBIRSK, a déclaré : «C'est un site éternel, respectueux de l'environnement et qui ne peut pas être affecté par des catastrophes.» |
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12 JANVIER 2015 / DAILY MAIL / VOUSNOUSILS . L'UNIVERSITÉ DE MOSCOU veut cryogéniser d'ici à 2018 le matériel génétique de toutes les espèces animales du monde dans une banque d'ADN géante. . L’UNIVERSITÉ DE MOSCOU, en RUSSIE, souhaite créer d’ici 2018 la plus grande banque d’ADN du monde, qui rassemblerait le matériel génétique congelé de toutes les espèces ayant vécu sur la planète. . SUBVENTION DU PAYS DE 13,5 MILLIONS D’EUROS . Si ce projet «est concrétisé, ce serait un grand pas dans l’histoire de la RUSSIE, qui deviendrait la première nation à créer une véritable «ARCHE DE NOÉ» de toutes les espèces», s’est félicité VIKTOR SADIVNICHY, RECTEUR DE L’UNIVERSITÉ, cité par le DAILY MAIL. . Le groupe de chercheurs de l’université a obtenu une subvention d’un milliard de roubles (13,5 millions d’euros) pour mettre en place cette énorme base génétique, qui sera hébergée au sein du campus. . D’AUTRES «ZOOS GÉNÉTIQUES» DANS LE MONDE . Si le projet de l’UNIVERSITÉ DE MOSCOU se distingue par son envergure, il ne s’agira pas de la première base d’ADN congelé au monde. Face aux préoccupations grandissantes des scientifiques sur l’extinction des espèces, plusieurs de ces étranges «zoos» ont ouvert dans différents pays ces 10 dernières années. .
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12:17 Publié dans COFFRES-FORTS DE L'APOCALYPSE semences, ADN et liv | Lien permanent | Commentaires (0)