14/07/2017
EMMANUEL MACRON SES 100 PREMIERS JOURS
LES 100 PREMIERS JOURS D'EMMANUEL MACRON
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(cette page sera complétée comme les autres au fur et à mesure des informations)
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MICHEL ONFRAY LES LOUPS SONT ENTRÉS DANS PARIS | HENRI GUAINO QUAND LES GENS VERRONT QUI EST MACRON IL SERA TROP TARD |
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24 JUILLET 2017 OUEST FRANCE / CHALLENGES /
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Une trentaine de militants ont déposé un recours en référé devant le TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE CRÉTEIL pour obtenir l’annulation du scrutin qui a démarré dimanche et se tient jusqu’au 30 juillet. L’audience de référé est fixée à 13 h 30 mardi.
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Ces militants dénoncent un manque de démocratie interne et estiment surtout que les nouveaux statuts ont été soumis au vote sans tenir compte du délai légal prévu par les propres textes du parti. Ce vice de forme devrait être, à leurs yeux, suffisant pour obtenir en justice le report du vote en décembre.
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«Nous avons alerté les instances du parti à maintes reprises sans jamais obtenir de réponses, hélas ! On se doit d’être exemplaire» «On est heureux qu’Emmanuel Macron soit arrivé à l’Élysée, et maintenant que c’est fait on a En Marche ! qui décide de changer de statuts. On s’est retrouvé avec des statuts, en quelque sorte, imposés par le QG. On a essayé de les avertir, de leur dire qu’on aimerait débattre, c’est la démocratie, c’est participatif, et on a eu une fin de non-recevoir»
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Le 8 juillet, lors de la convention nationale du mouvement, certains participants s’étaient étonnés de ne pouvoir consulter un exemplaire intégral des futurs statuts. «Ce manque de démocratie interne est d’autant plus dénoncé que les nouveaux statuts ont été rédigés dans la précipitation, sans consultation approfondie des militants et sont soumis à leur vote au cœur de l’été».
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21 JUILLET 2017 LE MONDE /
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Le BUREAFRANCE 3 diffusait depuis 1983 ces traditionnelles séances des mardis et mercredis (deux séances durant la session ordinaire, une seule en session extraordinaire) à partir de 15 heures. Ces QAG, retransmises en direct, seront toujours précédées sur LCP par une interview durant cinq minutes d’un député.
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600 000 TÉLÉSPECTATEURS
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«Pour les 600 000 téléspectateurs en moyenne qui les suivent sur leur écran, [les QAG] constituent la seule fenêtre sur le travail législatif, l’unique moment où chacun peut évaluer son député dans l’accomplissement de sa fonction», écrivait l’ex-député PS JEAN-JACQUES URVOAS dans MANUEL DE SURVIE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE en 2012. Il évoquait aussi un hémicycle transformé en «fosse aux lions ou en chaudron» durant une heure.
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Ce projet de basculement sur LCP était discuté depuis plusieurs mois. Plus haute instance collégiale de l’ASSEMBLÉE, son bureau avait en février «donné son autorisation pour que LCP-AN poursuive, avec FRANCE TÉLÉVISIONS, une réflexion sur les modalités de diffusion de ces séances» de QAG.
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C’est la fin d’une diffusion sur le service public veille de plus de trente ans. A partir d’octobre, FRANCE 3 ne retransmettra plus les questions au gouvernement. Le bureau de l’ASSEMBLÉE NATIONALE a donné mercredi 19 juillet son feu vert à la retransmission des questions au gouvernement (QAG) officiellement par LA CHAÎNE PARLEMENTAIRE (LCP), a-t-on appris de source parlementaire.
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25 JUILLET 2017 / LE MONDE / LE PARISIEN / LES ECHOS /
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Ils ont préféré renforcer les peines d’inéligibilité plutôt que retenir cette mesure, promise par le candidat MACRON mais désormais rejetée par le gouvernement.
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LA HAINE RACIALE OU SEXISTE DÉSORMAIS PRISE EN COMPTE
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Dans un communiqué, la LICRA (LIGUE INTERNATIONALE CONTRE LE RACISME ET L'ANTISÉMITISME) a salué «une avancée historique dans la lutte contre le racisme». Pour son président ALAIN JAKUBOWICZ, «le message adressé à nos concitoyens est clair : la RÉPUBLIQUE française proclame que désormais les noms des racistes, des antisémites, des négationnistes, des homophobes n'ont rien à faire sur un bulletin de vote».
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LES PRINCIPALES DISPOSITIONS DU TEXTE VOTÉ PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE :
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* Interdiction pour les PARLEMENTAIRES, les MINISTRES et les EXÉCUTIFS LOCAUX d’embaucher un membre de leur famille comme collaborateur.
* Suppression de la réserve parlementaire et de la réserve ministérielle.
* Transformation de l’indemnité représentative de frais de mandat. Le mode d’encadrement et des modalités de contrôle seront déterminés par les bureaux de l’ASSEMBLÉE et du SÉNAT.
* Instauration d’une peine complémentaire obligatoire d’inéligibilité en cas de crimes ou de manquements à la probité applicable à l’ensemble des élections.
* Création d’une «banque de la démocratie» et d’un «médiateur du crédit» pour faciliter le dialogue entre banques, candidats et partis.
* Création de «registres publics» de «déports» pour les parlementaires en situation de conflits d’intérêts sur des textes ou des votes, et estimant devoir se mettre en retrait.
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9 MAI 2017 BFMTV . Après 20 ans de vie commune, BRIGITTE MACRON est la seule qui a véritablement l’oreille d’EMMANUEL MACRON. Depuis le soir de la victoire de son mari à l'élection présidentielle, l'ancienne professeur veille, comme elle l’a fait durant toute la campagne. Pour s’approcher de lui, mieux vaut passer par elle. «Je suis le relais, quand les gens n'arrivent pas à lui parler, moi c'est plus facile», avait-elle confié lors d'un déplacement à VILLERS-COTTERÊTS pendant la campagne en mars dernier. |
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11 JUILLET 2017 L'EXPRESS / CAPITAL / RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES /
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Dotée d'un véritable statut, son épouse BRIGITTE devrait avoir un budget officiel, contrairement à toutes celles qui l'ont précédée. Son importance reste toutefois difficile à évaluer, même si CAPITAL s'est risqué à l'exercice.
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«[...] Actuellement, la femme du président peut compter sur une équipe de trois collaborateurs pour l’aider à gérer ses dossiers et de deux personnes pour assurer sa sécurité dès sa sortie de l’ÉLYSÉE. Quelle est l’enveloppe allouée pour rémunérer tout ce beau monde ? Mystère à ce stade. A titre de comparaison, VALÉRIE TRIERWEILER s’était entourée de cinq collaborateurs qui avaient coûté 396.900 euros brut sur l’année 2013 aux contribuables, selon un RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES. De plus, quatre officiers assuraient sa sécurité. [...] Pour les dépenses liées à son rôle, BRIGITTE MACRON, comme celles ses prédécesseurs , pourra faire appel à «un service rattaché au cabinet du président», rappelle PIERRE-OLIVIER COSTA. Déplacements, cadeaux, réceptions… Toutes ces dépenses seront prélevées sur le budget de l’ÉLYSÉE. Et c’est là où son directeur de cabinet promet de la transparence et d'expliquer le plus clairement possible aux Français ce qu’elle fait, comment et pourquoi» [...]»
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21 AOUT 2017 POLITIQUE.NET /
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C'est un véritable fiasco. Alors que la mesure était censée illustrer le dynamisme de la nouvelle économie, portée par EMMANUEL MACRON lorsqu'il était ministre sous HOLLANDE, la libéralisation du transport de bus s'avère une catastrophe. Selon des chiffres publiés par LE CANARD ENCHAÎNÉ, 2 000 emplois ont été créés dans le secteur alors que le gouvernement promettait, au moment du vote de la loi en août 2015, près de 22 000 embauches.
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Pire : au dernier trimestre 2016, l'AUTORITÉ DE RÉGULATION DES ACTIVITÉS FERROVIAIRES ET ROUTIÈRES (ARAFER) assure que le nombre de voyageurs a baissé de 22% et que les bus MACRON voyagent au deux tiers vides. Résultat : «sur les trois derniers mois de 2016, les transporteurs ont dû augmenter leurs tarifs de 17%», écrit LE CANARD. Et l'année 2017 promet d'être tout aussi mauvaise. La SNCF, qui avait investi dans le secteur en créant le service OUIBUS, a déjà fermé son antenne de LYON. .
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30 JUIN 2017 LE FIGARO /
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ÉRIC ZEMMOUR : « CE COUPLE FRANCO-ALLEMAND QUI FAIT RIRE TOUTE L’EUROPE, ET AILLEURS… »
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Mais, depuis lors, la monarchie gaullienne s’est américanisée. EMMANUEL MACRON met la main sur le cœur en écoutant LA MARSEILLAISE le soir de son élection. Il s’apprête à se rendre devant le CONGRÈS pour une intervention qui aura des airs de discours sur l’état de l’UNION, prononcé annuellement par le PRÉSIDENT DES ETATS-UNIS.
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NAPOLÉON ne s’est jamais pris pour WASHINGTON mais nos présidents, depuis GISCARD, se prennent tous pour KENNEDY. Entre-temps, la puissance a franchi l’ATLANTIQUE.
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SARKOZY fut lui aussi, en début de mandat, comparé à BONAPARTE PREMIER CONSUL. Lui aussi se prenait pour KENNEDY, posant avec son fils sous son bureau ou mettant – déjà – la main sur le cœur en écoutant l’hymne national. C’était l’époque où les médias exaltaient «L’HYPERPRÉSIDENT». Avant de le lui reprocher tandis que ses électeurs lui reprochaient, à l’inverse, de ne pas en faire assez, d’être un «HYPOPRÉSIDENT»…
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C’est toute la contradiction entre nos institutions et la construction européenne. La Ve RÉPUBLIQUE sacre un souverain absolu ; l’EUROPE le dépouille de l’essentiel de ses pouvoirs. L’oligarchie financière, juridique, technocratique de l’UNION EUROPÉENNE corsète notre souverain qui ne peut protester puisqu’il est idéologiquement un fédéraliste européen. Comme tous ses prédécesseurs depuis GISCARD.
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L’hégémonie économique de l’ALLEMAGNE fait le reste et transforme la FRANCE en «junior partner», selon une de ces expressions américaines que les «helpers» d’EN MARCHE ! affectionnent.
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On a encore pu s’en apercevoir lors du premier CONSEIL EUROPÉEN des 22 et 23 juin, auquel MACRON président assistait. Bien qu’auréolé de son élection et de ses premiers pas diplomatiques réussis, MACRON n’a rien obtenu de ce qu’il escomptait : l’EUROPE n’a pas tenu compte de ses exigences sur les emplois détachés ; a noyé ses critiques contre les investissements chinois en EUROPE sous un jargon technocratique et la référence aux lois suprêmes de l’OMC. Il a dû faire ostensiblement allégeance à MERKEL en avouant que la FRANCE ne prendrait aucune position sans obtenir l’accord préalable de l’ALLEMAGNE et a affirmé qu’il accueillerait à bras ouverts les migrants alors même que, sur le terrain, son MINISTRE DE L’INTÉRIEUR tente de les chasser.
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Le couple franco-allemand, invention française qui fait rire toute l’EUROPE, est devenu l’arme de la soumission de la FRANCE à l’ALLEMAGNE.
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Il ne faut pas se prendre pour le PRÉSIDENT DES ETATS-UNIS quand on est le gouverneur du TEXAS ; il ne faut pas se prendre pour l’EMPEREUR NAPOLÉON quand on est le ROI DE SAXE.
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8 MAI 2017 BFMTV . Le PRÉSIDENT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE appelle EMMANUEL MACRON à réduire la dépense publique une fois au pouvoir, jugeant que son niveau actuel n'était pas tenable à terme. . «Nous sommes confrontés avec la FRANCE à un problème particulier, les Français dépensent trop d'argent et ils dépensent au mauvais endroit», a déclaré lundi 8 mai, depuis BERLIN (ALLEMAGNE) JEAN-CLAUDE JUNCKER, au lendemain même de l'élection d'EMMANUEL MACRON à la présidence française.. «Les Français consacrent entre 53% et 57% de leur Produit intérieur brut à leurs budgets publics, compte tenu du niveau relativement élevé de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée», a ajouté le PRÉSIDENT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE. . Il estime que le futur chef de l'État français ne pourra pas compter à sens unique sur la mansuétude de ses partenaires européens sur ces questions. «Il appartient aussi aux Français de faire un geste en direction des autres» en faisant les réformes nécessaires, a-t-il souligné. . Ces propos surviennent alors que la COMMISSION doit publier en fin de semaine ses prévisions économiques de printemps pour les pays de l'UNION EUROPÉENNE, suivies le 17 mai de recommandations. Or la FRANCE est sous pression pour respecter enfin les règles européennes, selon lesquelles les déficits publics doivent être en-dessous des 3% du PIB. . EMMANUEL MACRON A PROMIS DE RÉDUIRE LES DÉPENSES PUBLIQUES . Le président élu français a prévu dans son programme une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros en cinq ans, passant entre autres par la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires. Mais il a dans le même temps appelé l'EUROPE à se réformer et entend promouvoir des investissements au sein de l'UNION EUROPÉENNE. Les conservateurs et sociaux-démocrates au sein du gouvernement de coalition de la chancelière Angela Merkel paraissent divisés sur l'attitude à adopter face aux projets européens du président élu français. . Le CHEF DE LA DIPLOMATIE ALLEMANDE SIGMAR GABRIEL, Un social-démocrate, milite pour qu'ANGELA MERKEL et son MINISTRE DES FINANCES WOLFGANG SCHÄUBLE mettent en sourdine leur orthodoxie budgétaire afin de donner une marge de manoeuvre à EMMANUEL MACRON. Il a concrètement plaidé pour la création d'un Fonds d'investissement franco-allemand en faveur de la croissance, dont il entend donner les contours «dans les prochains jours».. «Nous devons à présent tout faire pour que la politique d'EMMANUEL MACRON réussisse en FRANCE et en EUROPE, car si ce n'est pas le cas MARINE LE PEN est assez jeune pour se représenter dans cinq ans», a-t-il encore mis en garde lundi à BERLIN. «J'ai demandé un jour à la chancelière ce qui était plus coûteux, un déficit de 0,5% plus élevé que prévu en FRANCE ou Madame LE PEN» PRÉSIDENTE, A-T-IL DIT. . TOUS LES ÉTATS DE LA ZONE EURO NE SONT PAS D'ACCORD . Ce projet risque toutefois de rencontrer de fortes résistances de la part de la chancelière et de ses ministres conservateurs. «La politique européenne de l'ALLEMAGNE est définie par l'ensemble du gouvernement», a lancé lundi le PORTE-PAROLE D'ANGELA MERKEL, STEFFEN SEIBERT, en réponse à l'initiative de SIGMAR GABRIEL. . JEAN-CLAUDE JUNCKER, venu à BERLIN pour la présentation d'un livre de SIGMAR GABRIEL, s'est par ailleurs dit réservé sur le projet d'EMMANUEL MACRON d'instituer un ministre des Finances de la zone euro. «Cela annonce une gestation très difficile car tous les États de la zone euro ne sont pas d'accord que quelqu'un soit assis à BRUXELLES ou ailleurs et décide, au-dessus des Parlements nationaux, de la manière dont les budgets doivent être faits», a prévenu JEAN-CLAUDE JUNCKER. |
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8 MAI 2017 EUROPE 1 . EMMANUEL MACRON A PRÉVU DE LÉGIFÉRER PAR ORDONNANCES POUR RÉFORMER LE CODE DU TRAVAIL . La gauche et les syndicats sont vent debout, et le projet est contesté jusque dans son camp. . Ce sera le premier chantier d’ampleur du PRÉSIDENT MACRON. Et son premier dossier brûlant. Le premier qui risque de se heurter à une contestation sociale d’importance, à faire descendre des manifestants dans la rue. EMMANUEL MACRON a prévu de réformer le CODE DU TRAVAIL dès l’été, après les législatives, pour insuffler de la flexibilité dans les textes, sur la durée du travail ou le licenciement facilité. Et il veut le faire par ordonnances pour aller plus vite, c’est-à-dire en ne sollicitant le PARLEMENT qu’au tout début et qu’à la toute fin du processus (voir plus bas). Et ça, ça déplaît à beaucoup de monde, sur le fond comme sur la forme. . LA GAUCHE ET LES SYNDICATS PRÊTS AU COMBAT . Concernés au premier chef, puisque la législation par ordonnances zappe par définition le dialogue social, les syndicats sont à l’affût. Et ils préviennent qu'ils ne se contenteront pas de la «concertation accélérée» voulu par le nouveau PRÉSIDENT. «S'il persiste dans l'idée de faire des ordonnances au mois de juillet, ça veut dire qu'il va balayer le dialogue social et la concertation : il y aura problème d'une manière ou d'une autre, donc on attend de voir», a assuré JEAN-CLAUDE MAILLY, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE FORCE OUVRIÈRE (FO), lundi sur FRANCE INFO. Même la CFTC, peu radicale, a estimé que «mettre en place les conditions d'un dialogue apaisé et constructif avec chacune des composantes du pays constitue un prérequis pour mener à bien les réformes indispensables à la santé économique et sociale de la FRANCE». . Déjà une manifestation. Certains ne sont pas si attentistes. Des sections CGT, SUD ou UNEF et des associations, qui n'ont jamais accepté la fin de la bataille contre la LOI TRAVAIL, ont voulu marquer le coup en manifestant en début d’après-midi place de la République. Plusieurs milliers de personne se sont rassemblées, peut-être les prémices d’un troisième tour social qui pourrait aller crescendo en fonction de l’attitude du futur chef de l’État. . «Irresponsable». Et ce n’est pas la gauche qui calmera les ardeurs des syndicats. Au contraire. «Il a prévu de modifier le CODE DU TRAVAIL à coups d'ordonnances. C'est dire «je sais que la FRANCE est un baril de poudre mais j'ai prévu de gratter une allumette au-dessus», a jugé ALEXIS CORBIÈRE lundi sur LCI. «C'est irresponsable et ça, il le sait», a ajouté le porte-parole de JEAN-LUC MÉLENCHON. «Ce qui s’est passé sur la LOI TRAVAIL se repassera inévitablement si on légifère par ordonnances» avait affirmé BENOÎT HAMON, le candidat PS, le 11 avril depuis son QG de campagne. «C’est la démonstration que M. MACRON n’a rien compris aux aspirations démocratiques profondes de ce pays», avait taclé le candidat PS. . «Nous préparer à mener de nouvelles batailles». Pour un autre ex-candidat à la présidentielle, la première réaction à l’élection d’EMMANUEL MACRON a été autrement plus offensive. «Il faut nous préparer à mener de nouvelles batailles, nous unir pour préparer la résistance face au rouleau compresseur d'un MACRON qui déclare vouloir gouverner par ordonnances pour imposer son programme antisocial», écrivait le porte-parole du NPA dans un communiqué. «Une période de combat est devant nous, et nous devons organiser le «tous ensemble», les mobilisations tous azimuts, pour inverser le rapport de forces, construire un front pour défendre dans l'unité nos droits sociaux et démocratiques», a-t-il ajouté. . DES DISSENSIONS DANS LE CAMP MACRON . «Une différence, admet BAYROU. Et même parmi les proches et soutiens d’EMMANUEL MACRON, la méthode n’est pas plébiscitée. FRANÇOIS BAYROU a ainsi admis lundi «une différence» sur ce point. «Les ordonnances, c'est une méthode dans laquelle on fait le constat que les choses sont bloquées et elles l'ont été depuis des années», a jugé le président du MODEM sur FRANCEINFO. «Je sais depuis longtemps que quand on a des décisions qui sont difficiles à prendre, c'est bien d'avancer, mais c'est bien en même temps de dialoguer, et d'essayer de trouver la meilleure démarche possible», a-t-il conseillé. . Les préconisations de FRANCE STRATÉGIE. Enfin FRANCE STRATÉGIE se montre elle aussi méfiante. Difficile de classer politiquement l’instance rattachée au Premier ministre, sauf que son ancien COMMISSAIRE GÉNÉRAL, JEAN-PISANI FERRY, a rejoint EN MARCHE ! en janvier 2017. Dans un rapport remis vendredi à BERNARD CAZENEUVE, l’organisme de réflexion et d’orientation économique préconise un dialogue étroit avec les partenaires sociaux, via une «phase de concertation suffisante». Cela pourrait prendre la forme d'une «association des partenaires sociaux, en continu, aux travaux de la commission de refondation», dont la mise en place est déjà prévue. Sauf qu’EMMANUEL MACRON, chargée de la lancer, veut agir dès cet été, quand le calendrier de ladite commission définit pour l’heure une fin de mission en août… 2018. . Syndicaux, politiques et même institutionnels… Les obstacles sont donc nombreux pour EMMANUEL MACRON dans ce délicat dossier. Le futur PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE passera là son premier test de chef d’État. De l’issue de cette première lutte dépendra une grande partie du reste de son quinquennat. |
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LA DETTE PUBLIQUE A AUGMENTÉ DE 341 MILLIARDS D'EUROS DURANT LE QUINQUENNAT HOLLANDE.
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5 ans, cela représente 260 (5*52) semaines. Autrement dit, pendant le quinquennat Hollande, la dette a augmenté de plus d'un milliard par semaine : 1,3 milliard.
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Entre le 26 août 2014 et le 30 août 2016, le ministre de l’Économie de François Hollande s'appelait Emmanuel Macron.
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Le PREMIER MINISTRE a vivement réagi ce jeudi à l'audit de la Cour des comptes qui qualifie d'«insincère» le budget 2017. «Nous héritons d'un dérapage des dépenses de 8 milliards d'euros, c'est inacceptable !» a lancé ÉDOUARD PHILIPPE. «Tous ces artifices placent la FRANCE dans une situation de grande fragilité vis à vis de ses voisins européens», a-t-il ajouté, tout en déclarant qu'il était «impératif» de mettre un terme à ce genre de pratiques qui «minent la confiance des Français envers leurs élus.» «2147 milliards d'euros de dette publique. Nous n'avons pas le droit de faire cela à nos enfants. Il ne leur revient pas de payer cette note», a-t-il ajouté. Lors de son allocution, le PREMIER MINISTRE s'est également engagé à mettre un terme à la «spirale infernale de l'augmentation continue des dépenses publiques». «Nous nous engageons à réduire le déficit de 3% dès cet année, sans augmentation d'impôts mais en prenant des mesures d'économies.»
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Les sages de la COUR DES COMPTES ont dévoilé ce jeudi leur audit annuel des comptes publics. Les magistrats estiment que la prévision de déficit 2017 du précédent gouvernement à 2,8% repose sur des hypothèses complètement fantaisistes. Plus grave, la COUR accuse l'exécutif de FRANÇOIS HOLLANDE d'avoir manqué de «sincérité» en construisant son budget 2017. Ainsi, le risque de dérapage résulte «quasi-exclusivement d'une sous-estimation des dépenses de l'État», écrit-elle. Pour EDOUARD PHILIPPE, qui s'est exprimé sur le sujet lors d'une conférence de presse cet après-midi, un dérapage de huit milliards d'euros des dépenses publiques est «tout simplement inacceptable».[...]
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De leur côté, députés et sénateurs n'ont pas tardé à faire entendre leur mécontentement. ROGER KAROUTCHI, SÉNATEUR LES RÉPUBLICAINS, a été l'un des premiers à s'exprimer, le 27 juin dernier, deux jours avant la publication officielle de l'audit. «Le SÉNAT avait dénoncé l'insincérité et le déficit aggravé du budget 2017. La COUR DES COMPTES nous donne raison. Décidément HOLLANDE merci !», peut-on lire sur son compte TWITTER officiel.
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* 1. MÉDAILLE D’OR : GRÈCE. Dette publique de 310,622 milliards d’euros, soit 176,2 % du PIB.
* 2. MÉDAILLE D’ARGENT : ITALIE. Dette publique de 2260,275 milliards d’euros, soit 134,7 % du PIB.
* 3. MÉDAILLE DE BRONZE : PORTUGAL. Dette publique de 243,487 milliards d’euros, soit 130,5 % du PIB.
* 4. BELGIQUE : dette publique de 458,778 milliards d’euros, soit 107,7 % du PIB.
* 5. CHYPRE : dette publique de 19,432 milliards d’euros, soit 107 % du PIB.
* 6. ESPAGNE : dette publique de 1128,719 milliards d’euros, soit 100,4 % du PIB.
* 7. FRANCE : dette publique de 2209,768 milliards d’euros, soit 98,7 % du PIB.
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1er JUIN 2017 REVUE DE PRESSE P. JOVANOVIC / AGENCE FRANCE TRESOR / BOND WORLD
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Les menteurs pathologiques de BFM-WC expliquent au public que tout va bien parce que la FRANCE s'endette sur les marchés à des taux 0 ou négatifs...
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LA FRANCE EMPRUNTE À 5,75%
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Cela s'est passé après l'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE et c'est l'AGENCE FRANCE TRÉSOR qui a décidé de gâter les banques étrangères ayant souscrit avec leur monnaie de singe très précisément 8,273 milliards d'euros d'OAT.
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Regardez bien, ils font du 1%, et puis, pour remercier ceux qui prennent du 1% , ont droit à une émission à presque 6%:
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«L'AGENCE FRANCE TRÉSOR a procédé ce matin à l’adjudication de l'OAT 1,00% 25 mai 2027, de l'OAT 5,75% 25 octobre 2032 et de l'OAT 1,75% 25 juin 2039....»
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Purement criminel parce que, comme vous l'avez vu ici avec la GRÈCE, tout pays qui emprunte à plus de 2,8% (3% avec les frais de dossier) est «mouru». Ce fut par exemple le cas de la GRÈCE qui a emprunté à 6%, 10%, parfois même à 40% quand elle était au bord de la faillite et de sa sortie de l'EURO.
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Depuis, la FRANCE a émis un autre emprunt du même genre (me semble-t-il le 15 juin 2017).
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26 MAI 2017 LE FIGARO /
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C'est le premier indicateur du quinquennat MACRON sur le chômage, et il n'est pas positif. Selon les chiffres rendus publics ce lundi par PÔLE EMPLOI, le mois de mai a vu le nombre de chômeurs repartir à la hausse : + 22.300 chômeurs pour la seule FRANCE MÉTROPOLITAINE, soit une augmentation de 0,6%, portant leur nombre total à 3,49 millions. En comptant l'OUTRE-MER, ce chiffre atteint 3,75 millions. Toutes catégories confondues, la FRANCE compte ainsi 5,9 millions de chômeurs, soit une augmentation de 0,5% sur le mois. UN RÉSULTAT QUI VIENT ASSOMBRIR LA BELLE EMBELLIE OBSERVÉE EN AVRIL. LE MOIS DERNIER, LE NOMBRE DE DEMANDEURS D'EMPLOIS AVAIT RECULÉ DE 1%. La tendance sur trois mois est également à la hausse : + 0,8% de chômeurs entre les mois de mars et de mai.
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Difficile cependant d'imputer ces mauvais résultats au nouveau président. Les chiffres présentés ce lundi par les services du MINISTÈRE DU TRAVAIL tiennent de fait davantage au bilan de FRANÇOIS HOLLANDE que de la politique d'EMMANUEL MACRON, élu le 7 mai dernier et entré en fonction une semaine plus tard, soit le 14 mai. Ils ne devraient d'ailleurs, comme les chiffres à venir, faire l'objet d'aucun commentaire de la part du gouvernement. Le 1er juin dernier, MURIEL PÉNICAUD, nouvelle MINISTRE DU TRAVAIL, avait annoncé qu'elle ne commenterait plus les chiffres du chômage fournis par PÔLE EMPLOI. Selon elle, cette pratique ne permettrait pas d'établir une réelle tendance pour étudier la santé du marché de l'emploi.
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«Le nombre de personnes inscrites à PÔLE EMPLOI, dans toutes les catégories, peut être affecté, chaque mois, par différents évènements de nature administrative, entraînant une fluctuation des inscriptions qui ne reflète pas bien l'évolution du marché du travail.», explique ainsi un communiqué publié le 2 juin sur le site du ministère. Par ailleurs, la périodicité mensuelle donne une «volatilité structurelle de l'information qui brouille plus qu'elle n'éclaire les tendances de fond sur le niveau de chômage».
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15 JUILLET 2017 HUFFINGTONPOST / LA CROIX / FRANCEINFO /
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BACCALAUREAT - La troisième vague de réponses du PORTAIL NATIONAL D'ADMISSION POST-BAC (APB), délivrée vendredi 14 juillet, a fait beaucoup de déçus. A ce jour, PRÈS DE 90.000 BACHELIERS RESTENT SANS AFFECTATION à deux mois de la rentrée.
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UNE PREMIÈRE EN FRANCE, MAIS COMMENT S'EXPLIQUE-T-ELLE?
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Ce nombre record de jeunes, bacheliers ou étudiants en réorientation, en LISTE D'ATTENTE ou refusés par les universités, s'explique d'abord par la hausse démographique et la volonté d'un nombre accru de bacheliers de poursuivre des études.
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En raison de cette hausse démographique observée depuis 2 ans, note LA CROIX, les universités doivent accueillir chaque année 40.000 jeunes supplémentaires, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu'en 2022.
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«On a une explosion démographique (...) avec de plus en plus de bacheliers», explique KENZA OCCANSEY, COORDINATEUR NATIONAL DE LA FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS GÉNÉRALES ÉTUDIANTES (FAGE), à FRANCEINFO. Il fustige l'inaction du gouvernement sur ce sujet : «Le baby-boom ne nous est pas tombé dessus à l'instant. On sait par exemple qu'ils seront 170.000 de plus d'ici trois ans. On connaît ces chiffres-là et rien n'a été fait».
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Déjà l'année dernière, 30.000 jeunes se sont retrouvés sans affectation à la rentrée. [...]
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23 MAI 2017 LE FIGARO
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Le PRÉSIDENT SOCIALISTE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU LOT-ET-GARONNE, PIERRE CAMANI, a écrit une «lettre ouverte» au chef de l'Etat, EMMANUEL MACRON, pour l'alerter sur les difficultés budgétaires rencontrées par les Départements et notamment celui qu'il préside depuis 2008.
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«La campagne présidentielle a mis en exergue les profondes inégalités qui fracturent notre pays entre (...) les territoires qui bénéficient pleinement de l'économie mondialisée et ceux, ruraux, engagés dans des trajectoires d'appauvrissement en proie à un sentiment d'abandon et de déclassement», écrit le sénateur. Il souligne que le LOT-ET-GARONNE «appartient à la seconde catégorie».
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Pour son département, dont le «potentiel fiscal est très faible», avec «63% des foyers non-imposables», «la baisse des dotations de l'Etat, à hauteur de 15,8 millions d'euros en 2017 par rapport à 2014, rend la situation explosive», alors que «depuis 2008 nous avons considérablement réduit le train de vie de la collectivité», écrit-il.
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Le CONSEIL DÉPARTEMENTAL a donc été «amené à bâtir un budget de résistance, à savoir l'inscription d'une recette de 20 millions d'euros», non-réalisée, mais qui correspondrait, selon PIERRE CAMANI, à «une dotation exceptionnelle de l'Etat, absolument nécessaire au rétablissement de nos comptes».
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Cette initiative a d'ailleurs conduit la CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES -- saisie par la PRÉFECTURE -- à examiner le budget 2017 du LOT-ET-GARONNE, voté en avril «sans équilibre réel».
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PIERRE CAMANI en appelle donc au PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE pour qu'une «solution pérenne soit enfin trouvée».
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«Si aucune initiative n'était prise la fracture territoriale qui déchire notre pays en serait gravement accentuée», conclut l'élu.
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Dans un communiqué joint à sa «lettre ouverte», M. CAMANI fait également valoir que «15 autres départements», dont trois en NOUVELLE-AQUITAINE (CREUSE, CORRÈZE ET CHARENTE-MARITIME), connaissent les mêmes difficultés que le LOT-ET-GARONNE, au point d'avoir «suspendu, faut d'une juste compensation, le paiement de plusieurs mensualités du RSA (...) pour un montant cumulé de 215 millions d'euros».
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2 AOÛT 2017 FRANCEINFO /
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L’État a décidé d'annuler par décret plus de 300 millions d'euros de dotations aux collectivités locales, selon une information de LIBÉRATION confirmée par FRANCEINFO. EMMANUEL MACRON avait pourtant promis le 17 juillet, lors de la CONFÉRENCE NATIONALE DES TERRITOIRES au SÉNAT, de ne pas toucher aux crédits alloués aux collectivités locales.
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UN DÉCRET PUBLIÉ À LA SURPRISE DES ÉLUS
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Les élus ont pourtant découvert un décret publié trois jours plus tard, le 20 juillet. Ces 300 millions d'euros étaient destinés à financer notamment des investissements dans les communes rurales et des actions de politique de la ville dans les quartiers en difficulté.
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La mesure concerne les finances de 2017, EMMANUEL MACRON n'a donc pas parjuré sa promesse qui porte sur 2018. L'objectif pour le chef de l’État est de respecter la fameuse règle du déficit des 3% du PIB.
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«C'EST UNE TRAHISON»
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Invité de FRANCEINFO mercredi matin, OLIVIER DUSSOPT, DÉPUTÉ PS DE L’ARDÈCHE et PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES PETITES VILLES DE FRANCE (APVF), a déploré «une trahison et une déception». «Les dotations ont beaucoup baissé et c’est trop brutal, a-t-il expliqué. Le président demande 13 milliards d’effort, c’est considérable. Et quelques jours après on découvre un décret supprimant des moyens pour des collectivités»
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«Les élus n’ont jamais refusé de faire des efforts, mais ce qui est demandé est disproportionné par rapport à notre poids dans les dépenses publiques».
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OLIVIER DUSSOPT a pointé «une faute» qui aura des conséquences. sur «des créations d’emplois, des réponses à des besoins comme la création de gymnase, d’école ou la rénovation de réseaux routiers»
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«Les entreprises locales et les associations vont être touchées, a-t-il ajouté. Cela peut concerner l’aide au devoir, la lutte contre les discriminations, de la prévention contre les addictions ou encore la mise en place de système de sécurité»
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1er AOUT 2017 JIM /
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Paris, le mardi 1er août 2017 – 200 millions d'euros de coupes budgétaires dans les dotations aux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) publics sont prévus pour les prochains mois.
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Les directeurs d'EHPAD s'insurgent de ces réductions, notamment dans le contexte d’une population française vieillissante. Ainsi, ils rappellent qu’actuellement, les 730 000 résidents d’EHPAD représentent 10 % de la population française des plus de 75 ans et que «l'effectif des 75 ans ou plus va atteindre huit millions de personnes en 2030 contre cinq millions en 2005 (+60 %)» comme l’a indiqué une récente étude du ministère de la Santé.
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Mais, malgré ces chiffres, le gouvernement a confirmé que la réforme de la tarification des maisons de retraite voulue par l'ancienne mandature sera bien mise en place… Alors que le personnel soignant de ces établissements est apparu ces derniers temps, en grande souffrance, avec pour point d’orgue, la grève de plus de cent jours menée par le personnel soignant aux OPALINES à FOUCHERANS dans le JURA.
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28 JUILLET 2017 EXPLORIMMO / L'HUMANITE /
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Un récent décret rédigé en catimini prévoit d’annuler plusieurs millions d’euros de crédits destinés à l’origine à la construction de logements sociaux.
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A quoi joue le nouveau gouvernement ? Après le coup de RABOT SUR LES APL c’est au tour du budget alloué à la construction de logements sociaux de trinquer. DANS SON DÉCRET N° 2017-1182 DU 20 JUILLET 2017 PUBLIÉ AU JOURNAL OFFICIEL LE 21 JUILLET 2017, le PREMIER MINISTRE ÉDOUARD PHILIPPE et son MINISTRE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS, GERALD DARMANIN, procèdent à l’annulation de 184,9 millions d’euros en autorisation d’engagement et 130,5 millions d’euros en crédit de paiement sur le programme «Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat» de la mission «ÉGALITÉ DES TERRITOIRES ET LOGEMENT». (VOIR DOCUMENT)
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Une perte sèche, selon l’UNION SOCIALE POUR L’HABITAT qui représente quelques 730 organisations HLM. Par cette décision, c’est 12 000 logements sociaux en PLAI, c’est-à-dire à très faible loyer, qui ne sortiront jamais de terre. «Ce sont maintenant les logements très sociaux qui sont dans le «viseur de BERCY», enrage JEAN-LOUIS DUMONT, PRÉSIDENT DE L’UNION SOCIALE POUR L’HABITAT. De son côté, L'ADJOINT À LA MAIRE DE PARIS, IAN BROSSAT, IRONISE SUR LES CHOIX DU GOUVERNEMENT SUR TWITTER [...]
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21 JUILLET 2017 CNEWS /
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Dans le cadre de la réduction des dépenses publiques, le gouvernement pourrait baisser les aides au logement très prochainement. Une mesure qui risque de provoquer des mouvements sociaux.
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L’objectif avait été annoncé dès le discours de politique général du PREMIER MINISTRE EDOUARD PHILIPPE, puis confirmé il y a quelques jours par le ministre des Comptes publics, GÉRALD DARMANIN : «tous (les) objectifs» du gouvernement «sont liés à la réduction du poids (des) dépenses publiques».
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Pour y parvenir, EDOUARD PHILIPPE avait prévenu que les aides au logement étaient dans le viseur : «Nous dépensons deux fois plus que nos voisins européens dans l'aide au logement, et les Français éprouvent toujours autant de difficultés à se loger», avait déclaré le PREMIER MINISTRE.
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20 MILLIARDS D'EUROS EN 2016
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Cette aide, principalement utile aux étudiants (800.000 d’entre eux en bénéficient chaque année) est une manne financière importante pour le gouvernement. Ainsi, en 2016, les APL représentaient 20 milliards d’euros. Elles pourraient donc être abaissées de manière conséquente dès la rentrée de septembre prochain, selon les informations de LCI.
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Cette mesure avait été votée lors du précédent quinquennat, sous le mandat de FRANÇOIS HOLLANDE. Elle va désormais être appliquée, comme le confirmait GÉRALD DARMANIN : «La baisse des APL a été votée par la précédente majorité mais n’a jamais été mise en place. Nous prendrons les mesures votées par le PARLEMENT».
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La mesure avait en effet été annoncée à la fin de l’année 2016, provoquant la grogne des syndicats étudiants. À l’époque, FRANÇOIS HOLLANDE souhaitait supprimer les APL accordées aux foyers disposant d’un patrimoine de plus de 30.000 euros, soit 10% des bénéficiaires.
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Les APL, qui représentent 40% des aides au logement, ont été touchées par plus de 2.6 millions de foyers au premier trimestre 2017, pour une aide moyenne de 225 euros.
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13 JUILLET 2017 LE FIGARO /
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ANNONCÉES LA VEILLE DU 14 JUILLET, LES 850 MILLIONS D'EUROS D'ÉCONOMIES RÉCLAMÉES PAR BERCY AUX ARMÉES EN 2017 SUSCITENT DE L'INQUIÉTUDE POUR L'AVENIR. EMMANUEL MACRON A ANNONCÉ UN EFFORT POUR 2018.
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«Douche froide», «coup de Jarnac budgétaire», «double claque»: les formules n'ont pas manqué pour qualifier l'annonce, le 11 juillet, D'UNE RÉDUCTION DE DÉPENSES DE 850 MILLIONS D'EUROS POUR LA DÉFENSE EN 2017. Des économies qui concerneront essentiellement les programmes d'équipements, pourtant jugés cruciaux face aux «trous capacitaires» qui se profilent (ravitailleurs vols, navires patrouilleurs, hélicoptères…).
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Les armées, déjà mises sous tension par leur engagement tous azimuts contre le terrorisme, auront ainsi à assumer à elles seules 20 % des 4,5 milliards d'économies censées contenir le déficit de l'État en 2017. Dans un contexte de forte menace, LA DÉFENSE apparaît donc comme le principal ministère concerné par les coupes, devant l'INTÉRIEUR (526 millions), les AFFAIRES ÉTRANGÈRES (282) et loin devant… BERCY (268 millions). Jeudi soir, intervenant à l'HÔTEL DE BRIENNE lors de la traditionnelle réception précédant la Fête nationale, EMMANUEL MACRON a confirmé ces mesures, en y ajoutant un «silence dans les rangs», pour faire taire la grogne. En revanche, le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE a voulu faire un geste, en annonçant que le budget serait porté l'an prochain à 34,2 milliards d'euros - contre 32,7 milliards cette année - dont 650 millions pour les opérations extérieures.
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L'ANNONCE DU GOUVERNEMENT A ÉTÉ D'AUTANT MOINS BIEN VÉCUE PAR LES ARMÉES QU'ELLE EST INTERVENUE À QUELQUES JOURS DU 14 JUILLET OÙ LES FORCES SONT À L'HONNEUR
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L'annonce du gouvernement a été d'autant moins bien vécue par les armées qu'elle est intervenue à quelques jours du 14 JUILLET où les forces sont à l'honneur. «Une provocation», n'hésitaient pas à dire certains militaires, légitimement prompts à considérer que, n'étant pas susceptibles de manifester dans les rues, ils se voient une nouvelle fois mis à contribution bien plus qu'à leur tour. La «remontée en puissance» de la Défense, décidée après les attaques terroristes de 2015 et à peine amorcée, pourrait bien rester lettre morte.
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Dans une interview à OUEST FRANCE, le chef de l'État a réaffirmé jeudi sa promesse de campagne de PORTER LES RESSOURCES DE LA DÉFENSE À 2 % DE LA RICHESSE NATIONALE EN 2025 - hors pensions et surcoût des opérations extérieures (OPEX) -, soit un budget de 50 milliards d'euros. Mais la plupart des observateurs s'interrogent sur la capacité d'atteindre cet objectif, ce qui exigerait plus de 2 milliards d'euros supplémentaires par an. On en est encore assez loin, en dépit des promesses faites jeudi soir.
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Les réactions ont été nombreuses. Sonnant la charge, LE PRÉSIDENT (LR) DU SÉNAT, GÉRARD LARCHER, a déploré mercredi des «annulations de crédits d'une ampleur inédite». Pour sa part, l'ex-PREMIER MINISTRE JEAN-PIERRE RAFFARIN a estimé que le gouvernement commettrait «une faute» en s'en prenant aux crédits de la Défense. «NOUS AVONS PLUS DE 30 000 HOMMES ENGAGÉS DANS DES OPÉRATIONS (…) extrêmement difficiles, épuisantes, avec des équipes qui n'ont pas toujours les moyens de leur combat», a souligné M. RAFFARIN. Un général de l'armée de terre s'alarmait récemment : «Deux tiers de nos matériels ont plus de 40 ans (véhicules de l'avant blindé, engins blindés AMX 10RC).» Et il ajoutait : «Chaque régiment ne dispose plus que de 30 % de ses véhicules majeurs, dont beaucoup ne sont pas instantanément disponibles. (…) Nous atteignons les limites du modèle.»
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Même dans le camp gouvernemental, les dents grincent. GWENDAL ROUILLARD, DÉPUTÉ LREM DU MORBIHAN, juge «inacceptables» les propositions de BERCY pour 2017.
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«VOLONTÉ DE REVANCHE»
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La non-exécution des budgets, du fait de BERCY, est un phénomène récurrent, soulignent des observateurs. Certains évoquent une «volonté de revanche» du MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES, après le quinquennat de FRANÇOIS HOLLANDE durant lequel LA DÉFENSE, sous la houlette de JEAN-YVES LE DRIAN, tenait le haut du pavé. Les contraintes européennes sont également invoquées pour expliquer la nature et le calendrier - jugé «malvenu» - des dernières décisions budgétaires, PARIS ne souhaitant pas se mettre en contradiction avec les critères européens de convergence. En novembre 2015, après LE BATACLAN, FRANÇOIS HOLLANDE avait fait prévaloir un «pacte de sécurité» sur le pacte de stabilité, qui impose aux États de l'UE de maintenir leur déficit et leur dette. Cette approche n'est manifestement plus de saison.
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À L'ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES, ON ESTIME LES BESOINS DE LA DÉFENSE À 35 MILLIARDS POUR L'AN PROCHAIN
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L'émoi est fort au sommet de la hiérarchie militaire. Selon des témoins, le CHEF D'ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES (CEMA), LE GÉNÉRAL PIERRE DE VILLIERS, A MANIFESTÉ SON MÉCONTENTEMENT, MERCREDI, alors qu'il était interrogé par des parlementaires lors d'une audition à huis clos par la COMMISSION DE LA DÉFENSE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE.
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«Je considère pour ma part qu'il n'est pas digne d'étaler des débats sur la place publique, a vigoureusement déclaré EMMANUEL MACRON dans son intervention à l'HÔTEL DE BRIENNE. J'ai pris des engagements, je suis votre chef. Les engagements que je prends devant les concitoyens, devant les armées, je sais les tenir et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression, de nul commentaire», a-t-il ajouté. Fermez le ban !
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Dans une tribune au FIGARO, le CEMA insiste sur «la fierté et la reconnaissance de nos compatriotes pour ce que nos armées font, pour ce qu'elles sont et pour ce qu'elles incarnent». Mais le GÉNÉRAL DE VILLIERS, qui vient d'être prolongé à son poste jusqu'au 31 juillet 2018, tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme, soulignant que «le grand écart n'est pas tenable» entre un niveau d'engagement très élevé et durable, et la pression budgétaire. Selon le CEMA, l'échéance budgétaire de 2018 sera déterminante.
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À l'état-major des armées, on estime les besoins de LA DÉFENSE à 35 milliards pour l'an prochain. Faute de les obtenir, le GÉNÉRAL DE VILLIERS n'excluait pas d'en tirer les enseignements, c'est-à-dire de déposer son képi, comme il a déjà menacé de le faire dans le passé.
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12 JUILLET 2017 RT /
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Dans un contexte de lutte antiterroriste et de crise migratoire aiguës, les syndicats policiers ont fait part de leur «inquiétude» après l'annonce de 526 millions d'euros d'économies prévues au MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR pour le prochain budget.
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L'annonce de coupes à hauteur de 526 millions d'euros dans le budget 2018 du MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR par GÉRALD DARMANIN suscite l'incompréhension et la grogne des syndicats de police, pourtant optimistes au vu des promesses de campagne d'EMMANUEL MACRON concernant la sécurité.
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«C'est surprenant et totalement incompréhensible», a commenté auprès de l'AFP, PATRICE RIBEIRO, du SYNDICAT SYNERGIE-OFFICIERS tandis que CÉLINE BERTHON, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DU SYNDICAT NATIONAL DES COMMISSAIRES DE POLICE, faisait part de sa «surprise et de son immense inquiétude».
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«L'ampleur des coupes nous rend sceptiques sur la capacité de l'Etat à faire face aux nouvelles missions comme la lutte antiterroriste ou la crise migratoire», a déclaré CÉLINE BERTHON.
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Ces réserves sont partagées par l'UNSA-POLICE et les syndicats CFDT, ALTERNATIVE et le SYNDICAT DES CADRES DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (SCSI) : «Les policiers sont fatigués et démotivés et ce ne sont pas les nouvelles annonces de restriction budgétaire qui leur donneront du courage à l’ouvrage au service de l’Etat», ont-ils affirmé.
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Plusieurs syndicats, dont SYNERGIE-OFFICIERS ou le SCSI, laissent entendre que des policiers pourraient rejoindre les mouvements sociaux prévus à l'automne. Après UNE VIOLENTE ATTAQUE CONTRE QUATRE AGENTS EN RÉGION PARISIENNE EN OCTOBRE 2016, une fronde inédite avait éclaté au sein de la profession, DES MANIFESTATIONS AYANT ÉTÉ ORGANISÉES POUR RÉCLAMER PLUS DE MOYENS.
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Pendant sa campagne présidentielle, EMMANUEL MACRON avait pourtant fait de nombreuses promesses sur le renforcement les forces de sécurité, avec la création d'une police de sécurité quotidienne, l'ouverture de deux nouvelles écoles de police, ou encore la création de 10 000 postes de policiers et gendarmes.
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Parmi ces engagements se trouvait aussi la promesse de faire passer le BUDGET DE LA DÉFENSE à 2% du PIB d'ici 2025, une perspective mise à mal par l'annonce d'une réduction de 850 MILLIONS D'EUROS DE CET AUTRE SECTEUR RÉGALIEN.
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21 MAI 2017 LE POINT / BREIZATAO . Un portrait du président avec un trou au milieu du front a été posté, assorti de cette légende en arabe : «L’heure de l’action dans moins de 64 jours». . Le message est arrivé au commissariat du 8e arrondissement, situé non loin du PALAIS DE L’ÉLYSÉE, le lendemain de la passation des pouvoirs. . La veille du second tour, la presse britannique faisait état d’un appel de l’organisation État islamique à «poignarder» les deux finalistes de la présidentielle française. Et une fois élu, le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE lui-même sera menacé dans un autre courrier d’être tué au couteau. . «Ce qui est nouveau depuis quelques semaines, ce sont les menaces sur le PALAIS DE L’ÉLYSÉE lui-même», constate un haut fonctionnaire du renseignement. «Difficile de le dissimuler, mais pas commode d’en faire état» Le PALAIS ciblé par un attentat kamikaze ? Le scénario avait été pris au sérieux alors que FRANÇOIS HOLLANDE terminait tranquillement son séjour à l’ÉLYSÉE. . En un mois, au moins trois personnes fichées S pour leurs liens avec la mouvance islamiste radicale ont été repérées près de l’ÉLYSÉE. Dernière en date, le 15 mai. Plus tôt, le hasard et l’expérience de l’équipe française de protection de l’AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS – sa résidence est à quelques mètres du palais présidentiel – ont permis de repérer un individu au pedigree inquiétant. . Hors les murs, la famille élargie du président peut elle aussi être une cible. |
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15 JUILLET 2017 HUFFINGTONPOST / LA CROIX / FRANCEINFO /
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BACCALAUREAT - La troisième vague de réponses du PORTAIL NATIONAL D'ADMISSION POST-BAC (APB), délivrée vendredi 14 juillet, a fait beaucoup de déçus. A ce jour, PRÈS DE 90.000 BACHELIERS RESTENT SANS AFFECTATION à deux mois de la rentrée.
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UNE PREMIÈRE EN FRANCE, MAIS COMMENT S'EXPLIQUE-T-ELLE?
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Ce nombre record de jeunes, bacheliers ou étudiants en réorientation, en LISTE D'ATTENTE ou refusés par les universités, s'explique d'abord par la hausse démographique et la volonté d'un nombre accru de bacheliers de poursuivre des études.
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En raison de cette hausse démographique observée depuis 2 ans, note LA CROIX, les universités doivent accueillir chaque année 40.000 jeunes supplémentaires, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu'en 2022.
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«On a une explosion démographique (...) avec de plus en plus de bacheliers», explique KENZA OCCANSEY, COORDINATEUR NATIONAL DE LA FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS GÉNÉRALES ÉTUDIANTES (FAGE), à FRANCEINFO. Il fustige l'inaction du gouvernement sur ce sujet : «Le baby-boom ne nous est pas tombé dessus à l'instant. On sait par exemple qu'ils seront 170.000 de plus d'ici trois ans. On connaît ces chiffres-là et rien n'a été fait».
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Déjà l'année dernière, 30.000 jeunes se sont retrouvés sans affectation à la rentrée. [...]
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23 MAI 2017 LE FIGARO
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Le PRÉSIDENT SOCIALISTE DU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU LOT-ET-GARONNE, PIERRE CAMANI, a écrit une «lettre ouverte» au chef de l'Etat, EMMANUEL MACRON, pour l'alerter sur les difficultés budgétaires rencontrées par les Départements et notamment celui qu'il préside depuis 2008.
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«La campagne présidentielle a mis en exergue les profondes inégalités qui fracturent notre pays entre (...) les territoires qui bénéficient pleinement de l'économie mondialisée et ceux, ruraux, engagés dans des trajectoires d'appauvrissement en proie à un sentiment d'abandon et de déclassement», écrit le sénateur. Il souligne que le LOT-ET-GARONNE «appartient à la seconde catégorie».
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Pour son département, dont le «potentiel fiscal est très faible», avec «63% des foyers non-imposables», «la baisse des dotations de l'Etat, à hauteur de 15,8 millions d'euros en 2017 par rapport à 2014, rend la situation explosive», alors que «depuis 2008 nous avons considérablement réduit le train de vie de la collectivité», écrit-il.
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Le CONSEIL DÉPARTEMENTAL a donc été «amené à bâtir un budget de résistance, à savoir l'inscription d'une recette de 20 millions d'euros», non-réalisée, mais qui correspondrait, selon PIERRE CAMANI, à «une dotation exceptionnelle de l'Etat, absolument nécessaire au rétablissement de nos comptes».
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Cette initiative a d'ailleurs conduit la CHAMBRE RÉGIONALE DES COMPTES -- saisie par la PRÉFECTURE -- à examiner le budget 2017 du LOT-ET-GARONNE, voté en avril «sans équilibre réel».
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PIERRE CAMANI en appelle donc au PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE pour qu'une «solution pérenne soit enfin trouvée».
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«Si aucune initiative n'était prise la fracture territoriale qui déchire notre pays en serait gravement accentuée», conclut l'élu.
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Dans un communiqué joint à sa «lettre ouverte», M. CAMANI fait également valoir que «15 autres départements», dont trois en NOUVELLE-AQUITAINE (CREUSE, CORRÈZE ET CHARENTE-MARITIME), connaissent les mêmes difficultés que le LOT-ET-GARONNE, au point d'avoir «suspendu, faut d'une juste compensation, le paiement de plusieurs mensualités du RSA (...) pour un montant cumulé de 215 millions d'euros».
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2 AOÛT 2017 FRANCEINFO /
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L’État a décidé d'annuler par décret plus de 300 millions d'euros de dotations aux collectivités locales, selon une information de LIBÉRATION confirmée par FRANCEINFO. EMMANUEL MACRON avait pourtant promis le 17 juillet, lors de la CONFÉRENCE NATIONALE DES TERRITOIRES au SÉNAT, de ne pas toucher aux crédits alloués aux collectivités locales.
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UN DÉCRET PUBLIÉ À LA SURPRISE DES ÉLUS
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Les élus ont pourtant découvert un décret publié trois jours plus tard, le 20 juillet. Ces 300 millions d'euros étaient destinés à financer notamment des investissements dans les communes rurales et des actions de politique de la ville dans les quartiers en difficulté.
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La mesure concerne les finances de 2017, EMMANUEL MACRON n'a donc pas parjuré sa promesse qui porte sur 2018. L'objectif pour le chef de l’État est de respecter la fameuse règle du déficit des 3% du PIB.
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«C'EST UNE TRAHISON»
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Invité de FRANCEINFO mercredi matin, OLIVIER DUSSOPT, DÉPUTÉ PS DE L’ARDÈCHE et PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION DES PETITES VILLES DE FRANCE (APVF), a déploré «une trahison et une déception». «Les dotations ont beaucoup baissé et c’est trop brutal, a-t-il expliqué. Le président demande 13 milliards d’effort, c’est considérable. Et quelques jours après on découvre un décret supprimant des moyens pour des collectivités»
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«Les élus n’ont jamais refusé de faire des efforts, mais ce qui est demandé est disproportionné par rapport à notre poids dans les dépenses publiques».
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OLIVIER DUSSOPT a pointé «une faute» qui aura des conséquences. sur «des créations d’emplois, des réponses à des besoins comme la création de gymnase, d’école ou la rénovation de réseaux routiers»
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«Les entreprises locales et les associations vont être touchées, a-t-il ajouté. Cela peut concerner l’aide au devoir, la lutte contre les discriminations, de la prévention contre les addictions ou encore la mise en place de système de sécurité»
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1er AOUT 2017 JIM /
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Paris, le mardi 1er août 2017 – 200 millions d'euros de coupes budgétaires dans les dotations aux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) publics sont prévus pour les prochains mois.
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Les directeurs d'EHPAD s'insurgent de ces réductions, notamment dans le contexte d’une population française vieillissante. Ainsi, ils rappellent qu’actuellement, les 730 000 résidents d’EHPAD représentent 10 % de la population française des plus de 75 ans et que «l'effectif des 75 ans ou plus va atteindre huit millions de personnes en 2030 contre cinq millions en 2005 (+60 %)» comme l’a indiqué une récente étude du ministère de la Santé.
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Mais, malgré ces chiffres, le gouvernement a confirmé que la réforme de la tarification des maisons de retraite voulue par l'ancienne mandature sera bien mise en place… Alors que le personnel soignant de ces établissements est apparu ces derniers temps, en grande souffrance, avec pour point d’orgue, la grève de plus de cent jours menée par le personnel soignant aux OPALINES à FOUCHERANS dans le JURA.
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28 JUILLET 2017 EXPLORIMMO / L'HUMANITE /
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Un récent décret rédigé en catimini prévoit d’annuler plusieurs millions d’euros de crédits destinés à l’origine à la construction de logements sociaux.
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A quoi joue le nouveau gouvernement ? Après le coup de RABOT SUR LES APL c’est au tour du budget alloué à la construction de logements sociaux de trinquer. DANS SON DÉCRET N° 2017-1182 DU 20 JUILLET 2017 PUBLIÉ AU JOURNAL OFFICIEL LE 21 JUILLET 2017, le PREMIER MINISTRE ÉDOUARD PHILIPPE et son MINISTRE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS, GERALD DARMANIN, procèdent à l’annulation de 184,9 millions d’euros en autorisation d’engagement et 130,5 millions d’euros en crédit de paiement sur le programme «Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat» de la mission «ÉGALITÉ DES TERRITOIRES ET LOGEMENT». (VOIR DOCUMENT)
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Une perte sèche, selon l’UNION SOCIALE POUR L’HABITAT qui représente quelques 730 organisations HLM. Par cette décision, c’est 12 000 logements sociaux en PLAI, c’est-à-dire à très faible loyer, qui ne sortiront jamais de terre. «Ce sont maintenant les logements très sociaux qui sont dans le «viseur de BERCY», enrage JEAN-LOUIS DUMONT, PRÉSIDENT DE L’UNION SOCIALE POUR L’HABITAT. De son côté, L'ADJOINT À LA MAIRE DE PARIS, IAN BROSSAT, IRONISE SUR LES CHOIX DU GOUVERNEMENT SUR TWITTER [...]
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21 JUILLET 2017 CNEWS /
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Dans le cadre de la réduction des dépenses publiques, le gouvernement pourrait baisser les aides au logement très prochainement. Une mesure qui risque de provoquer des mouvements sociaux.
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L’objectif avait été annoncé dès le discours de politique général du PREMIER MINISTRE EDOUARD PHILIPPE, puis confirmé il y a quelques jours par le ministre des Comptes publics, GÉRALD DARMANIN : «tous (les) objectifs» du gouvernement «sont liés à la réduction du poids (des) dépenses publiques».
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Pour y parvenir, EDOUARD PHILIPPE avait prévenu que les aides au logement étaient dans le viseur : «Nous dépensons deux fois plus que nos voisins européens dans l'aide au logement, et les Français éprouvent toujours autant de difficultés à se loger», avait déclaré le PREMIER MINISTRE.
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20 MILLIARDS D'EUROS EN 2016
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Cette aide, principalement utile aux étudiants (800.000 d’entre eux en bénéficient chaque année) est une manne financière importante pour le gouvernement. Ainsi, en 2016, les APL représentaient 20 milliards d’euros. Elles pourraient donc être abaissées de manière conséquente dès la rentrée de septembre prochain, selon les informations de LCI.
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Cette mesure avait été votée lors du précédent quinquennat, sous le mandat de FRANÇOIS HOLLANDE. Elle va désormais être appliquée, comme le confirmait GÉRALD DARMANIN : «La baisse des APL a été votée par la précédente majorité mais n’a jamais été mise en place. Nous prendrons les mesures votées par le PARLEMENT».
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La mesure avait en effet été annoncée à la fin de l’année 2016, provoquant la grogne des syndicats étudiants. À l’époque, FRANÇOIS HOLLANDE souhaitait supprimer les APL accordées aux foyers disposant d’un patrimoine de plus de 30.000 euros, soit 10% des bénéficiaires.
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Les APL, qui représentent 40% des aides au logement, ont été touchées par plus de 2.6 millions de foyers au premier trimestre 2017, pour une aide moyenne de 225 euros.
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13 JUILLET 2017 LE FIGARO /
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ANNONCÉES LA VEILLE DU 14 JUILLET, LES 850 MILLIONS D'EUROS D'ÉCONOMIES RÉCLAMÉES PAR BERCY AUX ARMÉES EN 2017 SUSCITENT DE L'INQUIÉTUDE POUR L'AVENIR. EMMANUEL MACRON A ANNONCÉ UN EFFORT POUR 2018.
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«Douche froide», «coup de Jarnac budgétaire», «double claque»: les formules n'ont pas manqué pour qualifier l'annonce, le 11 juillet, D'UNE RÉDUCTION DE DÉPENSES DE 850 MILLIONS D'EUROS POUR LA DÉFENSE EN 2017. Des économies qui concerneront essentiellement les programmes d'équipements, pourtant jugés cruciaux face aux «trous capacitaires» qui se profilent (ravitailleurs vols, navires patrouilleurs, hélicoptères…).
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Les armées, déjà mises sous tension par leur engagement tous azimuts contre le terrorisme, auront ainsi à assumer à elles seules 20 % des 4,5 milliards d'économies censées contenir le déficit de l'État en 2017. Dans un contexte de forte menace, LA DÉFENSE apparaît donc comme le principal ministère concerné par les coupes, devant l'INTÉRIEUR (526 millions), les AFFAIRES ÉTRANGÈRES (282) et loin devant… BERCY (268 millions). Jeudi soir, intervenant à l'HÔTEL DE BRIENNE lors de la traditionnelle réception précédant la Fête nationale, EMMANUEL MACRON a confirmé ces mesures, en y ajoutant un «silence dans les rangs», pour faire taire la grogne. En revanche, le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE a voulu faire un geste, en annonçant que le budget serait porté l'an prochain à 34,2 milliards d'euros - contre 32,7 milliards cette année - dont 650 millions pour les opérations extérieures.
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L'ANNONCE DU GOUVERNEMENT A ÉTÉ D'AUTANT MOINS BIEN VÉCUE PAR LES ARMÉES QU'ELLE EST INTERVENUE À QUELQUES JOURS DU 14 JUILLET OÙ LES FORCES SONT À L'HONNEUR
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L'annonce du gouvernement a été d'autant moins bien vécue par les armées qu'elle est intervenue à quelques jours du 14 JUILLET où les forces sont à l'honneur. «Une provocation», n'hésitaient pas à dire certains militaires, légitimement prompts à considérer que, n'étant pas susceptibles de manifester dans les rues, ils se voient une nouvelle fois mis à contribution bien plus qu'à leur tour. La «remontée en puissance» de la Défense, décidée après les attaques terroristes de 2015 et à peine amorcée, pourrait bien rester lettre morte.
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Dans une interview à OUEST FRANCE, le chef de l'État a réaffirmé jeudi sa promesse de campagne de PORTER LES RESSOURCES DE LA DÉFENSE À 2 % DE LA RICHESSE NATIONALE EN 2025 - hors pensions et surcoût des opérations extérieures (OPEX) -, soit un budget de 50 milliards d'euros. Mais la plupart des observateurs s'interrogent sur la capacité d'atteindre cet objectif, ce qui exigerait plus de 2 milliards d'euros supplémentaires par an. On en est encore assez loin, en dépit des promesses faites jeudi soir.
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Les réactions ont été nombreuses. Sonnant la charge, LE PRÉSIDENT (LR) DU SÉNAT, GÉRARD LARCHER, a déploré mercredi des «annulations de crédits d'une ampleur inédite». Pour sa part, l'ex-PREMIER MINISTRE JEAN-PIERRE RAFFARIN a estimé que le gouvernement commettrait «une faute» en s'en prenant aux crédits de la Défense. «NOUS AVONS PLUS DE 30 000 HOMMES ENGAGÉS DANS DES OPÉRATIONS (…) extrêmement difficiles, épuisantes, avec des équipes qui n'ont pas toujours les moyens de leur combat», a souligné M. RAFFARIN. Un général de l'armée de terre s'alarmait récemment : «Deux tiers de nos matériels ont plus de 40 ans (véhicules de l'avant blindé, engins blindés AMX 10RC).» Et il ajoutait : «Chaque régiment ne dispose plus que de 30 % de ses véhicules majeurs, dont beaucoup ne sont pas instantanément disponibles. (…) Nous atteignons les limites du modèle.»
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Même dans le camp gouvernemental, les dents grincent. GWENDAL ROUILLARD, DÉPUTÉ LREM DU MORBIHAN, juge «inacceptables» les propositions de BERCY pour 2017.
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«VOLONTÉ DE REVANCHE»
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La non-exécution des budgets, du fait de BERCY, est un phénomène récurrent, soulignent des observateurs. Certains évoquent une «volonté de revanche» du MINISTÈRE DE L'ÉCONOMIE ET DES FINANCES, après le quinquennat de FRANÇOIS HOLLANDE durant lequel LA DÉFENSE, sous la houlette de JEAN-YVES LE DRIAN, tenait le haut du pavé. Les contraintes européennes sont également invoquées pour expliquer la nature et le calendrier - jugé «malvenu» - des dernières décisions budgétaires, PARIS ne souhaitant pas se mettre en contradiction avec les critères européens de convergence. En novembre 2015, après LE BATACLAN, FRANÇOIS HOLLANDE avait fait prévaloir un «pacte de sécurité» sur le pacte de stabilité, qui impose aux États de l'UE de maintenir leur déficit et leur dette. Cette approche n'est manifestement plus de saison.
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À L'ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES, ON ESTIME LES BESOINS DE LA DÉFENSE À 35 MILLIARDS POUR L'AN PROCHAIN
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L'émoi est fort au sommet de la hiérarchie militaire. Selon des témoins, le CHEF D'ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES (CEMA), LE GÉNÉRAL PIERRE DE VILLIERS, A MANIFESTÉ SON MÉCONTENTEMENT, MERCREDI, alors qu'il était interrogé par des parlementaires lors d'une audition à huis clos par la COMMISSION DE LA DÉFENSE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE.
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«Je considère pour ma part qu'il n'est pas digne d'étaler des débats sur la place publique, a vigoureusement déclaré EMMANUEL MACRON dans son intervention à l'HÔTEL DE BRIENNE. J'ai pris des engagements, je suis votre chef. Les engagements que je prends devant les concitoyens, devant les armées, je sais les tenir et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression, de nul commentaire», a-t-il ajouté. Fermez le ban !
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Dans une tribune au FIGARO, le CEMA insiste sur «la fierté et la reconnaissance de nos compatriotes pour ce que nos armées font, pour ce qu'elles sont et pour ce qu'elles incarnent». Mais le GÉNÉRAL DE VILLIERS, qui vient d'être prolongé à son poste jusqu'au 31 juillet 2018, tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme, soulignant que «le grand écart n'est pas tenable» entre un niveau d'engagement très élevé et durable, et la pression budgétaire. Selon le CEMA, l'échéance budgétaire de 2018 sera déterminante.
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À l'état-major des armées, on estime les besoins de LA DÉFENSE à 35 milliards pour l'an prochain. Faute de les obtenir, le GÉNÉRAL DE VILLIERS n'excluait pas d'en tirer les enseignements, c'est-à-dire de déposer son képi, comme il a déjà menacé de le faire dans le passé.
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12 JUILLET 2017 RT /
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Dans un contexte de lutte antiterroriste et de crise migratoire aiguës, les syndicats policiers ont fait part de leur «inquiétude» après l'annonce de 526 millions d'euros d'économies prévues au MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR pour le prochain budget.
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L'annonce de coupes à hauteur de 526 millions d'euros dans le budget 2018 du MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR par GÉRALD DARMANIN suscite l'incompréhension et la grogne des syndicats de police, pourtant optimistes au vu des promesses de campagne d'EMMANUEL MACRON concernant la sécurité.
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«C'est surprenant et totalement incompréhensible», a commenté auprès de l'AFP, PATRICE RIBEIRO, du SYNDICAT SYNERGIE-OFFICIERS tandis que CÉLINE BERTHON, SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DU SYNDICAT NATIONAL DES COMMISSAIRES DE POLICE, faisait part de sa «surprise et de son immense inquiétude».
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«L'ampleur des coupes nous rend sceptiques sur la capacité de l'Etat à faire face aux nouvelles missions comme la lutte antiterroriste ou la crise migratoire», a déclaré CÉLINE BERTHON.
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Ces réserves sont partagées par l'UNSA-POLICE et les syndicats CFDT, ALTERNATIVE et le SYNDICAT DES CADRES DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (SCSI) : «Les policiers sont fatigués et démotivés et ce ne sont pas les nouvelles annonces de restriction budgétaire qui leur donneront du courage à l’ouvrage au service de l’Etat», ont-ils affirmé.
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Plusieurs syndicats, dont SYNERGIE-OFFICIERS ou le SCSI, laissent entendre que des policiers pourraient rejoindre les mouvements sociaux prévus à l'automne. Après UNE VIOLENTE ATTAQUE CONTRE QUATRE AGENTS EN RÉGION PARISIENNE EN OCTOBRE 2016, une fronde inédite avait éclaté au sein de la profession, DES MANIFESTATIONS AYANT ÉTÉ ORGANISÉES POUR RÉCLAMER PLUS DE MOYENS.
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Pendant sa campagne présidentielle, EMMANUEL MACRON avait pourtant fait de nombreuses promesses sur le renforcement les forces de sécurité, avec la création d'une police de sécurité quotidienne, l'ouverture de deux nouvelles écoles de police, ou encore la création de 10 000 postes de policiers et gendarmes.
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Parmi ces engagements se trouvait aussi la promesse de faire passer le BUDGET DE LA DÉFENSE à 2% du PIB d'ici 2025, une perspective mise à mal par l'annonce d'une réduction de 850 MILLIONS D'EUROS DE CET AUTRE SECTEUR RÉGALIEN.
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25 AOUT 2017 LE POINT /
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Les frais de maquillage du PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON, qui se sont élevés à 26.000 euros en trois mois, selon l'hebdomadaire LE POINT, ont été confirmés vendredi à la presse par l'entourage du chef de l'Etat..
Dans son édition du 24 août, LE POINT affirme que la maquilleuse du chef de l'Etat a envoyé deux factures pour trois mois de présidence, l'une de 10.000 euros, l'autre de 16.000 euros. .
Le magazine précise que NATACHA M, 40 ans, maquillait déjà l'ancien MINISTRE DE L'ECONOMIE alors qu'il n'était que candidat. .
L'ELYSÉE avait indiqué jeudi à BFMTV que ce poste de dépenses avait «vocation à être réduit significativement». .
L'ancien président FRANÇOIS HOLLANDE, pour sa part, dépensait chaque mois 6.000 euros net pour sa maquilleuse et 10.000 pour son coiffeur, rappelle LE POINT. |
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29 AOUT 2017 CAPITAL
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APRÈS DES ANNÉES DE FLOU, LE GOUVERNEMENT NOUS A TRANSMIS LA LISTE DES AMBASSADEURS THÉMATIQUES, PARMI LESQUELS ON RETROUVE SÉGOLÈNE ROYAL.
. Le gouvernement veut lever le voile sur les ambassadeurs thématiques… Ces personnalités, rattachées au MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, bénéficient d’un titre prestigieux mais n’ont aucune ambassade proprement dite. Elles sont chargées de représenter la FRANCE, de coordonner des actions, ou encore de négocier des accords sur des sujets transversaux comme l’environnement, la lutte contre le terrorisme, les droits de l’Homme ou les questions frontalières. Mais jusqu’à présent, il semblait impossible d’obtenir la liste de ces ambassadeurs thématiques ou le montant des moyens qui leur étaient alloués, comme expliqué dans un PRECEDENT ARTICLE. Leurs nominations même n’étaient pas toujours réalisée dans les règles de l’art, à savoir par décrets pris en conseil des ministres.. L’arrivée d’EMMANUEL MACRON au pouvoir, chantre de la transparence de l’action politique, semble avoir fait bouger les choses. Le QUAI D’ORSAY nous a effectivement communiqué la liste des 17 ambassadeurs thématiques actuellement en fonction (VOIR CI-DESSOUS), parmi lesquels SÉGOLÈNE ROYAL, nommée ambassadrice pour les pôles ARCTIQUE et ANTARCTIQUE. Leur nombre est plus resserré que par le passé ; le SÉNATEUR RICHARD YUNG avait dénombré 28 postes ouverts dans un amendement à la loi de finances de 2013. C’est qu’une rationalisation sur ce terrain a été entamée en 2016, lors du précédent quinquennat : moins d’ambassadeurs thématiques - notamment grâce à des regroupements - et une nomination systématique en conseil des ministres.. PAS DE RÉMUNÉRATION SPÉCIFIQUE POUR LE TITRE D’AMBASSADEUR . En revanche, lorsqu’il s’agit d’en savoir plus sur les moyens alloués à ces hautes personnalités, le gouvernement se fait moins précis…. Et refuse de rendre public leur salaire exacte, une information jugée trop personnelle. Le QUAI D’ORSAY assure toutefois que le titre d’ambassadeur n’ouvre pas droit à une meilleure rémunération pour ceux qui étaient déjà fonctionnaires (a priori 13 sur 17). Ils y perdraient même au change en renonçant à la prime qu’ils pourraient toucher en tant que chef de service. Concernant les ambassadeurs venus de l’extérieur, il ne serait pas rémunérés pour leur fonction, y compris SÉGOLÈNE ROYAL. Son prédécesseur, MICHEL ROCARD, touchait pourtant 47.286 euros par an, d’après les informations du SÉNATEUR RICHARD YUNG. Le ministère dément cette information mais reconnaît que certaines personnalités de grande expérience ont pu, par le passé, se voir accorder une rémunération.. Reste les frais de mission et de représentation. Là encore, le QUAI D’ORSAY assure faire preuve de tempérance. Ils seraient accordés sur présentation d’un budget et n’excéderaient pas ceux des chefs de service. Au titre des frais, les ambassadeurs thématiques bénéficieraient ainsi de 17.500 euros en moyenne sur l’année, selon le ministère. Cette enveloppe comprendrait le coût des billets d’avion en classe éco, le remboursement des frais d’hébergement et de transport sur justificatifs et une indemnité forfaitaire pour les repas pris dans le cadre de la mission.. Le MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES insiste surtout sur un point : les ambassadeurs thématiques remplissent des missions importantes et s’ils n’étaient pas envoyés en déplacement, d’autres iraient à leur place et les mêmes frais seraient engagés. En communiquant ces informations, le gouvernement espère en tout cas enterrer une fois pour toute la polémique récurrente sur ces hautes personnalités de l’Etat.... LISTE DES AMBASSADEURS THÉMATIQUES EN POSTE . * Ambassadrice déléguée à la science, la technologie et l’innovation Mme CATHERINE BRECHIGNAC – Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères. * Ambassadeur délégué à l'environnement M. XAVIER STICKER – Diplomate. * Ambassadrice chargée de l'adoption internationale Mme ODILE ROUSSEL – Diplomate. * Ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée M. NICOLAS GALEY – Diplomate. * Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan indien M. LUC HALLADE – Diplomate. * Directeur du Centre de crise et de soutien, Ambassadeur à la gestion des crises à l'étranger M. PATRICE PAOLI – Diplomate. * Ambassadeur chargé des relations sociales internationales M. CLAUDE JEANNEROT– Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères. * Ambassadrice chargée de la lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine-syndrome de l'immunodéficience acquise (VIH-sida) et les maladies transmissibles Mme MICHÈLE BOCCOZ – Diplomate. * Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme M. PATRICK MAISONNAVE – Diplomate. * Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du Groupe de Minsk M. STÉPHANE VISCONTI – Diplomate. * Ambassadeur pour les droits de l’Homme, chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire M. FRANÇOIS CROQUETTE – Diplomate. Ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières M. MAXIME LEFEBVRE – Diplomate. * Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques. Mme BRIGITTE COLLET – Diplomate. * Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane M. JEAN-BERNARD NILAM – Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères mais rémunérée par le ministère des Affaires étrangères. * Ambassadrice pour les pôles Mme SÉGOLÈNE ROYAL - Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères. * Président de l’Institut français, Ambassadeur chargé de mission pour l’action culturelle extérieure de la France Nomination à venir. * Directeur général de Business France, Ambassadeur aux investissements internationaux Nomination à venir. *Depuis la transmission de cette liste par le QUAI D’ORSAY, PIERRE BUHLER, diplomate, a été nommé président de l’INSTITUT FRANÇAIS. Un décret devrait aussi être pris dans les jours qui viennent pour installer le diplomate CHRISTOPHE LECOURTIER au poste de directeur général de BUSINESS FRANCE. |
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7 AOUT 2017 LA VOIX DU NORD /
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Parallèlement à la mise en place du dispositif d’aide aux migrants de CALAIS (douches, points d’eau) annoncée la semaine dernière et à l’installation de deux centres d’accueil dans les HAUTS-DE-FRANCE, le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR a indiqué que de nouvelles mesures, plus incitatives, allaient voir le jour, pour favoriser les retours volontaires.
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Le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, GÉRARD COLLOMB, a décidé, par un arrêté du 25 juillet, «d’accroître le montant de l’allocation forfaitaire majorée d’aide au retour pour les ressortissants des États tiers à l’UNION EUROPÉENNE soumis à VISA». Cette allocation est portée de 1 000 à 2 500 €. De telles mesures incitatives avaient déjà été prises par le passé, notamment dans les années 2000, lorsque NICOLAS SARKOZY était MINISTRE DE L’INTÉRIEUR. Les candidats doivent prendre contact avec l’antenne de l’OFII (OFFICE FRANÇAIS DE L’INTÉGRATION ET DE L’IMMIGRATION) de CALAIS avant le 31 décembre.
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5 AOUT 2017 LCI /
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Les députés ont voté la suppression de leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) avec en remplacement un nouveau système de remboursement sur justificatifs. Ce changement amène une suppression de la COTISATION SOCIALE GÉNÉRALISÉE (CSG) pour les parlementaires dans un contexte où elle devrait augmenter d’1,7 point pour l’ensemble des Français en 2018. Un député y voit là une «exonération d’impôt inexplicable».
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[…] Dans l’ancien système, l’IRFM*, les députés touchaient une indemnité de 5.840 € bruts par mois de laquelle étaient déduits 438€ de CSG et 29,20€ de CRDS*. Soit 467,20€ mensuels d’impôt sur les frais de mandat. Mais la mise en place prochaine du nouveau système de remboursement des frais parlementaires sur présentation de justificatifs (sur la base de factures) met fin à ces prélèvements […].
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[…] Selon MARC LE FUR, cette nouvelle suppression de la CSG et de la CRDS sur les frais de mandat parlementaires représenterait sur le quinquennat en cours un manque à gagner de plus de 16 millions d’euros pour l’Etat. «C’est inexplicable aux yeux de la population», commente-t-il auprès de LCI en faisant référence à l’augmentation prochaine, en 2018, d’1,7 point de la CSG pour l’ensemble des Français. […]
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27 JUILLET 2017 L'OBS /
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Un mois après l’avoir interpellé sur TWITTER, RIHANNA a été reçue plus d’une heure mercredi à l’ÉLYSÉE par EMMANUEL MACRON, «une rencontre absolument incroyable» selon la star, venue lui demander de financer le PARTENARIAT MONDIAL POUR L’ÉDUCATION, un fonds humanitaire dont elle est l’ambassadrice.
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Le président français lui a confirmé vouloir porter l’aide française au développement à 0,55% du PIB d’ici 2022, soit environ 3 milliards d’euros de plus que les 9,4 milliards actuels. Mais, pour 2017, le gouvernement veut réduire de près de 140 millions cette aide.
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«Nous avons parlé d’éducation sur le plan mondial. Nous aurons de grandes annonces en septembre et nous agirons davantage en Afrique en octobre», a-t-elle précisé en évoquant le fonds humanitaire. «C’est l’année de l’éducation». [...]
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17 JUILLET 2017 NIAMEYETLESDEUXJOURS /
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La FRANCE a décidé d’accorder un appui financier de 2,125 milliards d’euros (environ 1394 milliards FCFA) à la CÔTE D’IVOIRE, sur la période 2017-2020. L’annonce a été faite par le PREMIER MINISTRE IVOIRIEN AMADOU GON COULIBALY (photo), au terme d’une mission française qui s’est déroulée à ABIDJAN, les 12 et 13 juillet 2017.
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Cet important engagement financier de la FRANCE envers la CÔTE D’IVOIRE, permettra essentiellement de financer des projets dans «certains secteurs prioritaires inscrits au PLAN NATIONAL DE DÉVELOPPEMENT (PND) 2016-2020» a déclaré le PREMIER MINISTRE IVOIRIEN.
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Ainsi, 725 millions d’euros (environ 475,5 milliards FCFA) seront affectés au financement de projets dans les secteurs de l’énergie, des routes, de la santé, de la sécurité, de l’éducation et de la formation. Tandis que 1,4 milliard d’euros (environ 918,34 milliards FCFA) permettra de «boucler le financement de la ligne 1 du métro d’ABIDJAN».
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Ce qui permet, à présent, d’envisager le démarrage des travaux de cette ligne de métro maintes fois reporté, en raison de points d’achoppements entre le gouvernement ivoirien et les entreprises attributaires du projet.
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Toutefois, initialement estimé à environ 665 milliards FCFA (un peu plus d’un milliard d’euro), la note s’avère désormais un peu plus salée pour les autorités ivoiriennes puisque le coût de la ligne 1 du métro d’ABIDJAN, longue de 37,9 km, passe à 918,34 milliards FCFA (environ 1,4 milliard d’euros). En comparaison, le coût du métro de DAKAR, long de 51 km, est estimé à 687 millions d’euros (environ 450 milliards FCFA).
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A noter que la réalisation et l’exploitation de cette ligne de métro d’ABIDJAN, qui doit transporter 300 000 passagers par jour, a été attribué à la Société de transport abidjanais sur rail (STAR). Elle est détenue par le français BOUYGUES (33%), le Coréen HYUNDAI ROTEM (33%), le français KEOLIS, filiale de la SNCF (25%), et le Coréen DONGSAN ENGINEERING (9%).
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18 AVRIL 2017 POLITIQUE NET / . C'est l'histoire d'un hold-up de 900 millions qui ne dit pas son nom. Et qui a totalement été ignoré pendant la campagne présidentielle. Alors que MACRON s'apprête à se qualifier pour le second tour de l'ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE à en croire les derniers sondages, nous republions une information du Canard enchaîné qui date de 2015 et qui, MALGRÉ LES 19 000 PARTAGES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX l'année dernière, reste encore largement ignorée du grand public. . A l'époque du vote de la loi Macron en 2015, LE CANARD ENCHAÎNÉ AVAIT DÉCOUVERT qu'un dispositif permettait aux cadres du CAC 40 d'économiser... 900 millions d'euros. C'est l'histoire de l'article 34 de la loi Macron que nous vous racontons ici. . ARTICLE 34 SUR L'ALLÈGEMENT DE LA FISCALITÉ DES ACTIONS GRATUITES . De quoi s'agit-il ? Certaines entreprises, notamment les start up, distribuent gratuitement à leur salarié des «actions» de la société. Une sorte de promesse sur l'avenir, le jour où l'entreprise réalise d'importants bénéfices et voit sa valeur monter en flèche. Jusqu'à présent, la valeur de ces actions gratuites était incluse dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Normal, il s'agit bien d'une rémunération. Sauf que l'article 34 de la loi Macron change les règles de calcul. . UNE RÉDUCTION D'IMPÔTS DE PRÈS DE 50% . Dans le texte d'accompagnement de la loi, voilà comment le changement de règle est présenté : «Actuellement imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires, la valeur de ces actions sera désormais imposée selon les principales modalités applicables aux plus-valeurs mobilières». Vous n'avez rien compris ? C'est normal. Selon LE CANARD ENCHAÎNÉ, cela signifie que les actions gratuites bénéficieront d'un abattement de 50% avant imposition, ce qui réduit de moitié l'imposition. Exemple donné par l'hebdomadaire : «Le bénéficiaire d'une action gratuite paie aujourd'hui, selon sa tranche d'imposition (dont peut soupçonner qu'elle est élevée), jusqu'à 42,71 euros d'impôt sur le revenu, hors CSG et RDS. Si l'article 34 est voté, il ne paiera plus que 20,21 euros». . UN CADEAU DE 900 MILLIONS D'EUROS... POUR LES PLUS RICHES . Officiellement, l'allègement de la fiscalité sur les actions gratuites est censée favoriser le développement des start up qui ont recours à ce dispositif. Mais pour LE CANARD ENCHAÎNÉ, ce sont surtout les cadres des entreprises du CAC 40 qui vont remporter le jackpot. «La distribution d'actions gratuites a complètement supplanté les stock-options, dont la fiscalité a été alourdie ces dernières années», explique l'hebdomadaire. Et les chiffres sont éloquents : «Les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 ont voté, en 2014, l'attribution d'actions gratuites pour un montant de 6,4 milliards. Et, dans l'immense majorité des cas, à leurs cadres dirigeants les mieux payés», précise LE CANARD ENCHAÎNÉ. . Malgré toutes ces réserves, le gouvernement a décidé de maintenir cet article de loi. Dont le coût est estimé à 200 millions d'euros par MACRON. Un chiffre sous-estimé par plusieurs cabinets privés qui évaluent plutôt à 900 millions d'euros le manque à gagner pour le fisc. |
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21 MAI 2017 LE POINT / BREIZATAO . Un portrait du président avec un trou au milieu du front a été posté, assorti de cette légende en arabe : «L’heure de l’action dans moins de 64 jours». . Le message est arrivé au commissariat du 8e arrondissement, situé non loin du PALAIS DE L’ÉLYSÉE, le lendemain de la passation des pouvoirs. . La veille du second tour, la presse britannique faisait état d’un appel de l’organisation État islamique à «poignarder» les deux finalistes de la présidentielle française. Et une fois élu, le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE lui-même sera menacé dans un autre courrier d’être tué au couteau. . «Ce qui est nouveau depuis quelques semaines, ce sont les menaces sur le PALAIS DE L’ÉLYSÉE lui-même», constate un haut fonctionnaire du renseignement. «Difficile de le dissimuler, mais pas commode d’en faire état» Le PALAIS ciblé par un attentat kamikaze ? Le scénario avait été pris au sérieux alors que FRANÇOIS HOLLANDE terminait tranquillement son séjour à l’ÉLYSÉE. . En un mois, au moins trois personnes fichées S pour leurs liens avec la mouvance islamiste radicale ont été repérées près de l’ÉLYSÉE. Dernière en date, le 15 mai. Plus tôt, le hasard et l’expérience de l’équipe française de protection de l’AMBASSADEUR DES ÉTATS-UNIS – sa résidence est à quelques mètres du palais présidentiel – ont permis de repérer un individu au pedigree inquiétant. . Hors les murs, la famille élargie du président peut elle aussi être une cible. |
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17:01 Publié dans EMMANUEL MACRON SES 100 PREMIERS JOURS | Lien permanent | Commentaires (0)