09/02/2017
FRANÇOIS FILLON PRÉSIDENT ?
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FRANÇOIS FILLON
PRÉSIDENT ?
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..SES CASSEROLES :
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30 MARS 2017 L'OBS / RTL . Ceci n'est ni un poisson d'avril (trop tôt) ni un mauvais cauchemar. C'est le fruit d'un dialogue par média interposés entre deux anciens premiers ministres d'un même système européiste et mondialiste : . MANUEL VALLS LE 30 MARS 2017 DANS UN INTERVIEW À L'OBS, SUR BFM ET RMC : . «Même si FRANÇOIS FILLON sortait vainqueur de ce combat, il faudrait aussi chercher à trouver des compromis avec la droite parlementaire. Sans se renier, sans gommer nos différences. Mais il faut en finir avec les dogmes. Ne plus s'enfermer dans des postures figées, politiciennes, repliées sur elles-mêmes» . FRANÇOIS FILLON LE MÊME JOUR SUR RTL : . «J'ai toujours entretenu un dialogue constructif avec MANUEL VALLS. Le pays est dans une situation très grave et tous ceux qui ont le courage de vouloir le redresser doivent pouvoir parler ensemble»
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1er FÉVRIER 2017 RTL / MÉDIAPART . À chaque jour son lot de révélations. Après celles du CANARD ENCHAÎNÉ, c’est au tour de MEDIAPART de renchérir ce mercredi 1er février en dévoilant un juteux contrat signé par FRANÇOIS FILLON lorsqu’il a quitté MATIGNON au printemps 2012. . LE PURE PLAYER révèle que l’ancien premier ministre occuperait depuis cette date un poste de senior advisor du groupe RICOL LASTEYRIE. Il serait également membre du comité stratégique de ce groupe, la structure chargée de réfléchir aux destinées de l’entreprise, spécialisé dans le conseil qui compte parmi ses clients de nombreuses sociétés du CAC 40, notamment AIR FRANCE, ALSTOM, BPCE, ENGIE, ALTRAN. Il en est aussi depuis la même époque membre du comité stratégique. Ce que FRANÇOIS FILLON n'a jamais déclaré publiquement affirme MEDIAPART. En 4 ans et demi, cet emploi lui aurait rapporté près de 200.000 euros. . Depuis la loi sur la transparence de la vie publique, promulguée après l'AFFAIRE CAHUZAC, les parlementaires sont tenus de publier une déclaration d'intérêt afin de mettre en évidence de possibles conflits d'intérêts. Dans sa déclaration, ce contrat avec RICOL LASTEYRIE est protégé par la société 2F de FRANÇOIS FILLON, actuellement empêtré dans une affaire d'emplois fictifs présumés de son épouse PENELOPE, notamment à l'ASSEMBLÉE NATIONALE. |
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FRANÇOIS FILLON A BÉNÉFICIÉ DE FONDS PUBLICS DÉTOURNÉS AU SÉNAT |
28 JANVIER 2017 MEDIAPART
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MEDIAPART révèle que FRANÇOIS FILLON, quand il était sénateur, a empoché une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un système de commissions occultes.
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PORTRAITS DE FRANCOIS FILLON
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FRANÇOIS FILLON n’a pas seulement salarié son épouse ou ses enfants avec les fonds publics mis à sa disposition par le parlement. À l’époque où il siégeait au SÉNAT, il s’est mis dans la poche une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un système de commissions occultes. Les sommes siphonnées entre 2005 et 2007 par l’actuel candidat LR à la présidentielle ne dépassent sans doute pas les 25 000 euros mais des juges d’instruction ont d’ores et déjà estimé que le stratagème utilisé, partagé avec nombre de sénateurs UMP entre 2003 et 2014, pouvait relever d’une infraction pénale. Plusieurs élus en ayant profité viennent même d’être mis en examen pour « recel de détournements de fonds publics». À ce stade, l’information judiciaire en question porte uniquement sur des faits postérieurs à 2009, période à laquelle FRANÇOIS FILLON avait déjà quitté le PALAIS DU LUXEMBOURG pour MATIGNON. Son cas ne fait donc pas l’objet d’investigations. |
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PÉNÉLOPE FILLON AURAIT CUMULÉ 2 EMPLOIS ET PERÇU 29 000 EUROS D’INDEMNITÉS DE LICENCIEMENT POUR «17 MOIS DE TRAVAIL» À L’ASSEMBLÉE |
7 FÉVRIER 2017 JOURNAL DU DIMANCHE / . FRANÇOIS FILLON a beau vouloir «faire oublier» le scandale dans lequel il est empêtré depuis deux semaines, rien n’y fait. Des nouvelles révélations, à paraître demain dans LE CANARD ENCHAÎNÉ, enfonce encore un peu plus la défense déjà bancale de l’ancien PREMIER MINISTRE FRANÇAIS et candidat aux ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES. . LE JOURNAL DU DIMANCHE INDIQUE : . Dans le détail, PENELOPE FILLON a perçu en août 2002 «16.000 euros d’indemnités, soit l’équivalent de cinq mois de salaire», alors qu’elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès de MARC JOULAUD, alors suppléant de l’actuel candidat de la droite à la présidentielle, selon l’hebdomadaire satirique, qui assure qu’elle a «cumulé deux salaires durant un peu plus d’un mois». «La législation ne prévoit pas un tel niveau d’indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire», affirme encore LE CANARD. Ces indemnités portent sur la période 1998-2002, pendant laquelle l’intéressée a été rémunérée comme assistante parlementaire de son époux (165.686 euros net de salaires sur cette période, selon le site INTERNET du candidat FILLON). . Outre ce cumul de deux emplois à temps plein et ces indemnisations douteuses, PENELOPE FILLON aurait perçu pas moins de 29 000 euros pour seulement 17 mois de travail entre 2012 et 2013 : . Par ailleurs, lorsque FRANÇOIS FILLON a mis fin, en novembre 2013, au dernier contrat de son épouse à l’ASSEMBLÉE NATIONALE, celle-ci a perçu «29.000 euros» d’indemnités de licenciement pour 17 mois de travail (rémunérés 65.839 euros net, selon le site INTERNET du candidat de la droite). . La police française n’a trouvé aucune trace matérielle prouvant un travail effectif de l’épouse de l’actuel candidat LR. |
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REPORTAGE ENVOYÉ SPÉCIAL AFFAIRE FILLON : LA JOURNALISTE BRITANNIQUE KIM WILLSHER DÉMENT AVOIR TÉLÉPHONÉ À PÉNÉLOPE FILLON POUR S'EXCUSER |
6 FÉVRIER 2017 RT . Quelques heures après la conférence de presse de FRANÇOIS FILLON, la journaliste KIM WILLSHER, citée par le candidat, s'est exprimée sur TWITTER pour contredire les propos de l'ex-Premier ministre. Elle n'aurait jamais appelée PENELOPE FILLON. . Au cours de sa conférence de presse, FRANÇOIS FILLON a affirmé que la journaliste britannique qui avait recueilli le témoignage de PENELOPE FILLON en 2007 avait été «choquée» par l'utilisation de son travail qui avait été fait dans le cadre d'un reportage diffusé dans l'émission ENVOYÉ SPÉCIAL. . Mais l'intéressée, KIM WILLSHER, alors correspondante du SUNDAY TELEGRAPH à PARIS, a démenti avoir contacté PENELOPE FILLON, et a manifesté son soutien à l'équipe d'ENVOYÉ SPÉCIAL. . . «Cessez de m'attribuer ces propos. L'interview et le film sont dans le domaine public. LES FAITS SVP», a-t-elle martelé. […] |
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31 JANVIER 2017 LE POINT . Selon le «CANARD ENCHAÎNÉ», deux enfants du couple étaient rémunérés comme «assistants» parlementaires quand FRANÇOIS FILLON était sénateur de la SARTHE. . Après le coup de tonnerre de la semaine dernière, beaucoup attendaient LE CANARD ENCHAÎNÉ de la semaine. Dans son édition du mercredi 1er février, l’hebdomadaire publie de nouvelles informations sur le «PENELOPEGATE». Il affirme désormais que l’épouse de FRANÇOIS FILLON, PENELOPE, soupçonnée d’emplois fictifs, a touché au total plus de 900 000 euros brut comme collaboratrice de son mari et à LA REVUE DES DEUX MONDES. Par ailleurs, le candidat de la droite à la présidentielle a rémunéré deux de ses enfants comme «assistants» parlementaires pour 84 000 euros brut quand il était sénateur de la SARTHE entre 2005 et 2007, affirme aussi l’hebdomadaire. . Après avoir évoqué la somme de «500 000 euros brut» la semaine dernière, LE CANARD chiffre désormais à 831 440 euros brut la somme perçue par PENELOPE FILLON comme assistante parlementaire de son mari ou de son suppléant MARC JOULAUD. Non pas seulement de 1998 à 2002, comme écrit la semaine dernière par la même source, mais aussi de 1988 à 1990. MARC JOULAUD sera entendu mercredi 1er février par le parquet financier. L’épouse du candidat de la droite à l’élection présidentielle de 2017 a également perçu quelque 100 000 euros brut pour un emploi au sein de LA REVUE DES DEUX MONDES. |
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PÉNELOPE L'ÉPOUSE DE FRANÇOIS FILLON SOUPÇONNÉE D'EMPLOI FICTIF À L'ASSEMBLÉE NATIONALE |
QUI DES DEUX AVAIT UN EMPLOI FICTIF À L'ASSEMBLÉE NATIONALE ? |
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26 JANVIER 2017 MARIANNE . . VOICI LES 2 NOTES À 100.000€ DE PÉNELOPE FILLON POUR «LA REVUE DES DEUX MONDES» . Le travail fourni par PENELOPE FILLON lorsqu'elle était rémunérée 5.000 euros brut mensuels par «LA REVUE DES DEUX MONDES», durant 20 mois : . Deux notes de lecture, publiées en septembre et octobre 2012 à la toute fin de la revue, sous le pseudonyme «PAULINE CAMILLE». Ces notes, les voici : la première fait 2.500 signes, s'étale sur deux colonnes et concerne un ouvrage du romancier LUCIEN AZAY, récompensé par le prix de «LA REVUE DES DEUX MONDES» en 2012. La seconde, publiée le mois suivant, est encore plus courte : moins de 1.000 signes consacrés à l'essayiste WILLIAM MARX, lui aussi sélectionné à l'occasion du même prix. . LA PREMIÈRE : . . LA DEUXIÈME : . |
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1er FÉVRIER 2017 / RT / CHALLENGES. . Alors que FRANÇOIS FILLON est pris dans la tourmente du PENELOPEGATE, des noms de domaine au nom d'élus LR suivi de 2017 ont vu le jour. Signe de la recherche d'un PLAN B ou simple plaisantin ? Mardi 31 janvier 2017. La une du CANARD ENCHAÎNÉ révélée en fin d'après-midi plonge à nouveau le camp FILLON dans la tourmente. Une semaine après le début de l'affaire FILLON et l'annonce d'une enquête sur les emplois de PENELOPE FILLON, le journal satirique fait de nouvelles révélations : ce serait au total plus de 900.000 euros que la femme du candidat de la droite à la présidentielle aurait perçu comme assistante parlementaire et à la REVUE DES DEUX MONDES. Quelques heures après ces révélations, deux noms de domaine sont créés : WAUQUIEZ2017.FR et BERTRAND2017.FR… . . Une création qui a nourri la spéculation sur d'éventuels «PLANS B» : LES RÉPUBLICAINS seraient-ils en travail d'envisager un après-FILLON ? Difficile de répondre à cette question. Car que sait-on? Le nom de domaine WAUQUIEZ2017.FR a été réservé mardi soir à… 23h15. Mais impossible de savoir qui est à l'origine de cette réservation. Contacté, l'hébergeur «GANDI» indique «ne pas avoir le droit de révéler» les données du propriétaire du nom de domaine. Dans les informations accessibles en ligne, il est précisé que la personne «a choisi de restreindre l'accès à ses données personnelles». . C'est ensuite à 23h52, toujours mardi soir, qu'un autre nom de domaine a été déposé. Il s'agit ici de BERTRAND2017.FR, faisant référence au président de la région des Hauts-de-France, Xavier Bertrand. Le nom de domaine a été déposé auprès de l'hébergeur OVH, basé à ROUBAIX. Celui-ci précise à CHALLENGES que la personne ayant déposé le nom de domaine a lui aussi demandé que ses informations soient masquées. Enfin, un autre nom de domaine, BAROIN2017.FR, avait déjà été déposé vendredi 27 janvier par KOALAWEB – JUNGLEWEB, une agence de communication digitale. A noter que si les sites INTERNET WAUQUIEZ2017.FR ET BERTRAND2017.FR sont vides, le site BAROIN2017.FR présente un logo assez travaillé et renvoie sur des comptes TWITTER, FACEBOOK et YOUTUBE non alimentés pour l'heure. . Le dépôt de ces noms de domaine pourrait donc tout aussi bien être une spéculation commerciale en vue de les revendre par la suite. Ou simplement une plaisanterie surfant sur les rumeurs de PLAN B pour le remplacement de FRANÇOIS FILLON s'il venait à se retirer de la course. Ou à en être empêché par la justice : FILLON a imprudemment annoncé qu'il se retirerait s'il est mis en examen. |
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QUAND FRANÇOIS FILLON PROMETTAIT À ALGER D’AUGMENTER LES VISAS POUR LES ALGÉRIENS |
22 JUIN 2008 LE NOUVEL OBSERVATEUR / ISLAMISATION.FR
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«ABDELAZIZ BELKHADEM PREMIER MINISTRE ALGÉRIEN, qui n’a pas évoqué le dossier pour l’heure, a plaidé pour «une plus grande fluidité dans la circulation des personnes entre les deux pays», une référence à la question des visas, qui nourrit la frustration des Algériens.
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Ces derniers, confrontés à de grandes difficultés pour obtenir un visa à destination de la FRANCE, dénoncent une politique de quotas qui ne dit pas son nom.
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«Nous avons beaucoup, beaucoup ouvert notre pays. Nous sommes dans une perspective d’augmentation de l’accueil des Algériens en FRANCE», a assuré FRANÇOIS FILLON, précisant que la FRANCE avait octroyé 126.000 visas en 2006 contre 50.000 en 1995»
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LU DANS AGENCE FRANCE PRESSE DÉPÊCHE DU 21 JUIN 2008 :
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«AFP— Le CHEF DU GOUVERNEMENT ALGÉRIEN, ABDELAZIZ BELKHADEM [islamiste notoire], a interpellé samedi à ALGER son homologue français FRANÇOIS FILLON, en visite à ALGER, sur «la nécessité d’une plus grande fluidité dans la circulation des personnes entre les deux pays» […] La FRANCE, régulièrement critiquée par l’ALGÉRIE au sujet de la circulation des personnes, fait valoir la progression du nombre de visas, désormais octroyés au rythme d’environ 170.000 par an, contre 57.000 en 1997» [sous LIONEL JOSPIN !]
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Le 7 juillet 2011 – Invité dans l’émission BOURDIN&Co sur RMC/BFMTV, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR DU GOUVERNEMENT FILLON/SARKOZY, CLAUDE GUÉANT, se dédouana d’être xénophobe en démontrant que sa politique était ultra-laxiste : «La FRANCE n’est pas fermée, écoutez : 200.000 autorisations de séjour par an JEAN-JACQUES BOURDIN ! C’est l’équivalent d’une ville comme RENNES, je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que ça représente» Donc en fin de quinquennat SARKOZY, on apprenait par son MINISTRE DE L’INTÉRIEUR censé incarner une ligne dure, que l’invasion de la FRANCE est organisée avec une pluie de titres de séjours !
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Les visas courts séjours comme les 150000 pour l’ALGÉRIE (chiffre 2010) chaque année (170000 ne fut pas atteint selon les chiffres officiels) ne sont que très rarement médiatisés, surtut durant le précédent quinquennat car ils démontrent le décalage énorme entre la communication de l’UMP et les chiffres : juste pour l’année 2008, 150 000 visas pour le MAROC, 80 000 pour la TUNISIE,110 000 pour la TURQUIE et 130 000 pour l’ALGÉRIE furent délivrés. Le gouvernement SARKOZY-FILLON régularisait 25 000 clandestins chaque année, alors que la lutte contre l’immigration clandestine fut un grand thème de campagne de SARKOZY en 2007.
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LES «PERLES» DE FRANÇOIS FILLON | ||
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FRANÇOIS FILLON ET LE RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE STAINS FERMÉE DÉBUT NOVEMBRE 2016 PAR LA PRÉFECTURE DU 93 POUR CAUSE DE PRÊCHES RADICAUX |
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FRANÇOIS FILLON ET LE RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE STAINS FERMÉE DÉBUT NOVEMBRE 2016 PAR LA PRÉFECTURE DU 93 POUR CAUSE DE PRÊCHES RADICAUX | ||
23 DÉCEMBRE 2016 OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION
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Le voyage de FRANÇOIS FILLON à ALGER en 2008 est aussi rappelé, lorsqu’il promit d’augmenter les visas pour les algériens (une dépêche AFP l’atteste). Pour finir, un extrait d’une interview de son porte-parole de campagne, BENOIST APPARU qui plaide pour le financement public des mosquées.
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28 JUIN 2010 LE PARISIEN / LE FIGARO
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Vendredi midi, la MOSQUÉE AL-IHSAN à ARGENTEUIL avait des allures de fourmilière. Les ouvriers étaient à l'œuvre pour que tout soit fin prêt à l'issue du week-end, car c'est aujourd'hui que le PREMIER MINISTRE, FRANÇOIS FILLON, vient inaugurer ce nouvel édifice de 2500 places. L [...]
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UNE RÉALISATION DE 8000 M2 AVEC UNE COUPOLE ET UN MINARET
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Cela n'a toutefois pas empêché la communauté musulmane d'ARGENTEUIL de s'approprier les lieux depuis plusieurs années. Ainsi, nombreux sont les croyants qui fréquentent depuis longtemps la mosquée et l'école. Cette dernière, qui dispense des cours d'arabe et de religion, compte plus de mille élèves, enfants et adultes confondus.
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C'est d'ailleurs uniquement grâce à la générosité des fidèles que cette construction a été rendue possible. Une réalisation splendide de 8000 m2 avec une coupole et un minaret. «C'est la plus grande mosquée d'Europe par sa superficie», assure avec fierté ABDELKADER ACHEBOUCHE.
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30 NOVEMBRE 2016 BREIZATAO
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Candidat officiel du parti «LES RÉPUBLICAINS» pour l’élection présidentielle française, FRANÇOIS FILLON a déjà pré-sélectionné ceux de son entourage qui pourraient se charger de restructurer l’économie hexagonale au profit de l’oligarchie.
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Bien qu’il agite le spectre d’une montée en force de la «société civile», les conseillers dont s’entoure FILLON sont sans surprise des membre du capitalisme d’état hexagonal. Tous sont issus de l’ENA et ont piloté à ce titre les grandes entreprises française sous tutelle étatique. [...] .
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HENRI DE CASTRIES pourrait quant à lui faire partie de ces ministres «issus de la société civile». Issu de la noblesse du LANGUEDOC, HENRI DE CASTRIES était le dixième patron français le mieux payé en 2008, il était PDG d’AXA jusqu’en août dernier. C’est un ami de FRANÇOIS FILLON et pourrait devenir MINISTRE DE L’ÉCONOMIE. [...] |
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6 JUIN 2013 L'OBS
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Le dîner ne figure pas à l'agenda officiel. L'hôte et ses invités tiennent à cette discrétion. Début novembre 2011, alors que la crise de l'euro est à son comble, FRANÇOIS FILLON prend le temps de recevoir à MATIGNON un groupe obscur d'une trentaine de personnes dont les noms sont presque tous inconnus du grand public, mais pas des initiés.
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Ce soir-là, le PREMIER MINISTRE DE NICOLAS SARKOZY planche sur l'état de la FRANCE devant les membres d'un petit club qui ne fait jamais la une des journaux, mais fascine les obsédés du complot : le BILDERBERG.
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GOTHA POLITICO-FINANCIER OCCIDENTAL
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Comparés au BILDERBERG, d'autres forums internationaux bien plus célèbres, tels la TRILATÉRALE ou DAVOS, auraient autant d'influence qu'une fête de patronage. Les convives de FRANÇOIS FILLON sont tous d'éminents représentants du gotha politico-financier occidental. Sous les lambris de l'HÔTEL MATIGNON, il y a là, entre autres, le patron de la banque GOLDMAN SACHS, PETER SUTHERLAND, le big boss de la banque d'affaires LAZARD, KEN JACOBS, l'inspirateur des néoconservateurs américains, RICHARD PERLE, le grand manitou de SHELL, JORMA OLLILA, le futur CHEF DU GOUVERNEMENT ITALIEN, MARIO MONTI, ou la PRÉSIDENTE DU MUSÉE D'ART MODERNE DE NEW YORK, MARIE- JOSÉE KRAVIS, par ailleurs épouse du propriétaire d'un fonds d'investissement américain.
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Le grand ordonnateur du dîner n'est autre qu'HENRI DE LA CROIX, COMTE DE CASTRIES, PDG DU GROUPE D'ASSURANCES AXA et premier Français à présider le BILDERBERG. Petit-fils d'un ministre de la IVe République et inspecteur des Finances, ce pilier de l'establishment français est aussi proche de NICOLAS SARKOZY que de FRANÇOIS HOLLANDE, son camarade de la PROMOTION VOLTAIRE à l'ENA. On l'a compris : à un tel aréopage, même le chef du gouvernement de la cinquième puissance mondiale ne peut refuser l'hospitalité. Ce repas est-il pour autant le signe d'une vaste conspiration ? «Je ne comprends pas l'hystérie autour du BILDERBERG, s'amuse aujourd'hui FRANÇOIS FILLON. Je ne trouve pas qu'il s'y dise des choses si confidentielles...»
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GROUPE ULTRAMONDAIN OU CONFRÉRIE D'INFLUENCE PLANÉTAIRE ?
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Groupe ultramondain ou confrérie d'influence planétaire ? De 6 au 9 juin, le club réunira, à l'abri des regards, sa soixantième et unième conférence annuelle, dans un palace près de LONDRES. Comment fonctionne ce groupe, dont la liste des membres n'est publiée officiellement que depuis trois ans ? A-t-il le pouvoir qu'on lui prête ? «LE NOUVEL OBSERVATEUR» a interrogé une trentaine de personnalités françaises et étrangères qui ont participé aux travaux du BILDERBERG. Elles racontent, souvent pour la première fois, les coulisses de cette institution qui suscite tant de fantasmes.
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«C'est un DAVOS en plus fermé», dit JEAN-PIERRE JOUYET, PRÉSIDENT DE LA CAISSE DES DÉPÔTS et autre camarade de promotion de FRANÇOIS HOLLANDE à l'ENA. Le célèbre forum suisse accueille plus de mille VIP issus des cinq continents. Le BILDERBERG, lui, s'adresse à un cercle bien plus restreint - cent trente personnes, jamais plus, venues d'EUROPE et des ETATS-UNIS. Les fondateurs du club l'ont voulu ainsi, discret et transatlantique. Le PRINCE BERNHARD DES PAYS-BAS et DAVID ROCKEFELLER l'ont créé en 1954, au plus chaud de la guerre froide, avec un objectif précis : la lutte contre le communisme. La première réunion se déroule du 29 au 31 mai, en catimini, à OOSTERBEEK, aux PAYS-BAS, dans un hôtel appelé BILDERBERG.
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Les participants : de grands leaders politiques et économiques du Nouveau et du Vieux Continent - tels les Français GUY MOLLET, JEAN MONNET et ANTOINE PINAY. «A l'époque, le but était de convaincre les dirigeants européens et américains de resserrer leurs liens et de ne pas baisser la garde face à la puissante UNION SOVIÉTIQUE», explique l'ancien MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES HUBERT VÉDRINE.
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Dans les premières années du BILDERBERG, on s'exprime en français et en anglais, les deux langues officielles de l'OTAN. On parle défense de l'EUROPE DE L'OUEST et contre-propagande. On réfléchit à des actions communes contre le péril rouge.
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RIEN NE DOIT FILTRER
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Rien ne doit filtrer. DAVID ROCKEFELLER veille. Le richissime héritier de la STANDARD OIL est un expert en opérations spéciales. Comme il le raconte dans ses Mémoires (1), le futur patron de la CHASE MANHATTAN BANK a fait la guerre dans le renseignement militaire, à ALGER. Francophone, il a poursuivi ses activités d'espion en 1945 à PARIS. Son goût du secret a imprégné l'esprit du club, dont on n'a découvert l'existence qu'au milieu des années 1960.
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L'institution est véritablement sortie de l'ombre en 1976, à l'occasion d'une grande affaire de corruption qui a durablement terni son image. On a appris que le PRINCE BERNHARD monnayait son prestige pour favoriser le groupe d'armement LOCKHEED auprès de l'armée néerlandaise et que ses conciliabules avec les dirigeants de la firme américaine avaient notamment lieu en marge de la conférence du BILDERBERG, qu'il présidait depuis vingt ans. «Ce scandale a failli tuer LE CLUB, reconnaît THIERRY DE MONTBRIAL, PATRON DE L'INSTITUT FRANÇAIS DES RELATIONS INTERNATIONALES (IFRI) et membre du BILDERBERG jusqu'à aujourd'hui. On l'a sauvé en remplaçant le prince par l'ancien Premier ministre britannique, lord Home».
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L'ODEUR DE SOUFRE EST RESTÉE.
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En dépit de ce passé controversé, le BILDERBERG est toujours le cercle le plus sélect de l'élite transatlantique. Sa grande affaire n'est plus le communisme, mais la mondialisation et les défis qu'elle pose à l'OCCIDENT. Au sommet, on trouve un petit cénacle, le comité directeur, composé de trente personnalités du monde du grand business et de la géopolitique, celles-là mêmes qui ont dîné à MATIGNON.
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«DE L'ENTREGENT ET UNE VISION PLANÉTAIRE»
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«Pour y être coopté, il ne suffit pas d'être patron de COCA-COLA : il faut avoir de l'entregent et une vision planétaire», explique l'avant- dernier président du BILDERBERG, le flamboyant VICOMTE ETIENNE DAVIGNON, dans son immense bureau qui surplombe la place Royale à BRUXELLES. Lui-même tutoie la terre entière. Ancien commissaire européen, cet octogénaire belge toujours bronzé et courtois est administrateur d'une dizaine de multinationales. «STEEVIE», comme le surnomment ses amis du gotha, a siégé pendant des décennies au comité directeur du club, aux côtés de figures historiques, tels le magnat italien GIOVANNI AGNELLI ou l'ex-SECRÉTAIRE D'ETAT AMÉRICAIN HENRY KISSINGER, et de personnalités montantes, comme l'avocat TOM DONILON, QUI DEVIENDRA CONSEILLER DE BARACK OBAMA pour la sécurité.
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Les trente se réunissent deux fois par an - généralement dans une capitale européenne pour parler de la situation du club et du monde. Ils en profitent pour dîner discrètement avec les dirigeants locaux ou les leaders prometteurs. En février, c'était à ROME, autour du nouveau PRÉSIDENT DU CONSEIL ITALIEN, MARIO MONTI, un fidèle du BILDERBERG depuis trois décennies. Il n'a fait que présenter ses réformes au club. Mais ces repas peuvent avoir une influence sur le cours des choses. En novembre 2009, le comité directeur se retrouve à BRUXELLES. On invite le chef du gouvernement belge d'alors, HERMAN VAN ROMPUY. «Personne ne connaissait ce petit homme discret et quadrilingue, raconte «STEEVIE». Il nous a fait un explosé très clair. Il a défendu l'euro avec force et brio, face aux Américains incrédules».
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Quelques jours plus tard, à la surprise générale, le «petit homme» est désigné à la présidence de l'Union européenne. «Sa brillante présentation l'a peut-être ajouté, au dernier moment, à la liste des candidats possibles», reconnaît son compatriote DAVIGNON, sans livrer d'autres détails. En revanche, les trente n'ont pas réussi à rencontrer le futur président français, FRANÇOIS HOLLANDE. En novembre 2011, HENRI DE CASTRIES avaient convié son camarade de l'ENA, qui venait tout juste de remporter la primaire socialiste, à plancher devant le STEERING COMMITTEE à PARIS. L'adversaire de NICOLAS SARKOZY avait accepté, avant de se décommander. C'est son ami JEAN-PIERRE JOUYET, autre «voltairien», qui l'a remplacé au pied levé.
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100 INVITÉS
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Le comité directeur a une autre prérogative : établir la liste des cent invités à la prestigieuse conférence annuelle du BILDERBERG, qui se déroule début juin, en EUROPE ou aux ETATS-UNIS. Comme tous les ans depuis 1954, DAVID ROCKEFELLER, 97 ans, assistera à la prochaine, «si sa santé le lui permet», précise le vicomte belge. Rares sont ceux qui déclinent l'invitation. Certains redoutent encore d'être épinglés par les «conspirationnistes». FRANÇOIS FILLON, par exemple, a refusé d'y assister tant qu'il dirigeait le gouvernement. VLADIMIR POUTINE aussi. C'était en 2002 quand le président russe a commencé à vociférer contre l'OCCIDENT. Mais, le plus souvent, les invités acceptent, flattés.
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«Etre convié à ce forum annuel est un signe de reconnaissance, une marque de prestige, assure THIERRY DE MONTBRIAL, membre du steering committee jusqu'en 2011. J'y ai été coopté en 1976, en remplacement de WILFRID BAUMGARTNER, MINISTRE DES FINANCES sous DE GAULLE», glisse-t-il pas peu fier. C'est donc lui qui, pendant trente-cinq ans, a désigné les heureux élus français à la conférence du BILDERBERG - «quatre par promotion», précise-t-il. Délicieux privilège pour cet X-Mines, éternel patron de l'LFRI.
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De l'ère GISCARD au quinquennat SARKOZY, THIERRY DE MONTBRIAL a fait défiler à la conférence du BILDERBERG une grande partie de l'élite parisienne. Quand le français a été abandonné comme langue officielle du club, à la fin des années 1980, il n'a plus convié que des anglophones. «Ca limite le choix», ironise-t-il. Sont venus des dirigeants politiques, de droite et de gauche, des grands patrons, des journalistes réputés. Aujourd'hui encore, craignant d'être stigmatisés par les obsédés du complot, certains n'avouent leur participation que du bout des lèvres. «Moi, je regrette de ne pas avoir été invité plus souvent», reconnaît franchement le député UMP PIERRE LELLOUCHE, grand spécialiste de l'OTAN.
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JETS PRIVÉS ET LIMOUSINES
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La conférence annuelle est organisée comme un sommet de chefs d'Etat. Arrivés en jets privés et en limousines aux vitres teintées, les 130 happy few sont enfermés pendant deux jours et demi dans un hôtel de luxe entièrement privatisé. L'obsession de la sécurité et de la confidentialité est telle que le lieu exact de la rencontre est tenu secret jusqu'au dernier moment. «A ce point, c'est ridicule, confie HUBERT VÉDRINE. Il y a même un système de triple badge pour franchir chacune des trois barrières de sécurité». «Il est interdit de venir avec son conjoint ou sa secrétaire», ajoute NICOLAS BAZIRE, l'ancien DIRECTEUR DE CABINET DE BALLADUR et témoin de mariage de NICOLAS SARKOZY. Et «pas le droit non plus de partir avant la fin du week-end», précise le PATRON DE PUBLICIS, MAURICE LÉVY.
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A l'extérieur, des militants altermondialistes tentent de prendre des photos des participants. Leurs pancartes dénoncent une conspiration. «Cette idée de complot est une farce, assure HUBERT VÉDRINE. Le BILDERBERG réunit des gens du même monde qui se rencontrent dans d'autres cercles». «Contrairement aux fantasmes, aucune décision n'y est prise», assure l'économiste et éditorialiste au «FIGARO» NICOLAS BAVEREZ, qui vient de remplacer THIERRY DE MONTBRIAL au comité directeur. «En fait, on est là pour travailler. Les deux jours et demi sont très intenses. De 8 heures à 20 heures, il y a une SUCCESSION de débats». Les thèmes ? Depuis peu, le site du BILDERBERG en publie une liste dont on ignore si elle est exhaustive.
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Au menu officiel de la conférence 2012, à CHANTILLY (ETATS-UNIS) : «austérité et croissance», «l'OCCIDENT face à l'IRAN» ou «géopolitique de l'énergie». Selon nos informations, cette année, ils débattront de l'accélération de la croissance aux ETATS-UNIS et en EUROPE, du nationalisme et du populisme ou des orientations prioritaires de la recherche médicale... Bref, les grands dossiers du moment. «Les exposés sont strictement limités à dix minutes et les questions à trois minutes», raconte l'ancien PATRON DE LA BANQUE PARIBAS ANDRÉ LÉVY-LANG. Seul HENRY KISSINGER n'est pas rappelé à l'ordre quand il déborde.
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CONFIDENTIALITÉ ABSOLUE
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Autre règle, plus surprenante : tous les membres, sans distinction de titre, doivent accepter d'être assis par ordre alphabétique. Ainsi, lors des trois conférences auxquelles elle a assisté, la star du petit écran CHRISTINE OCKRENT s'est-elle retrouvée à la droite de BÉATRIX D'ORANGE-NASSAU, REINE DES PAYS-BAS (et fille du PRINCE BERNHARD). Tandis que la Russe LILIA SHEVTSOVA, kremlinologue réputée, côtoyait l'autre souveraine habituée du BILDERBERG, la REINE SOFA D'ESPAGNE.
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Au BILDERBERG, tout le monde est traité sur un pied d'égalité. Le compte rendu des débats est rédigé par deux journalistes de l'hebdomadaire économique britannique «THE ECONOMIST», qui font office de greffiers mais n'ont pas le droit d'en publier le contenu. Tous les participants sont tenus de respecter une confidentialité absolue. Même les think tanks les plus stricts, comme le prestigieux CLUB DE GÉOSTRATÉGIE CHATHAM HOUSE, autorisent que l'on dévoile la substance des discussions, à condition de ne pas citer de personnalités précises. «A BILDERBERG, c'est le silence total», souligne, admiratif, MAURICE LÉVY. «A cause de cette contrainte, certains journalistes réputés refusent de venir», admet le VICOMTE DAVIGNON. Mais les hauts responsables parlent plus librement que dans d'autres forums. Le patron des services secrets britanniques a pu ainsi décrire la cyberdéfense en détail, bien avant que le sujet ne devienne médiatique.
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Cette liberté de parole provoque parfois des étincelles. En juin 2003, alors que l'armée américaine vient d'envahir l'IRAK, la conférence annuelle se déroule au PETIT TRIANON à VERSAILLES. Le MINISTRE FRANÇAIS DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, DOMINIQUE DE VILLEPIN, fervent opposant à la guerre, accepte de se déplacer. L'ÉDITEUR CONRAD BLACK, propriétaire notamment du «DAILY TELEGRAPH», le prend à partie. Il l'accuse d'avoir souhaité une défaite des ETATS-UNIS. «C'est faux», s'insurge VILLEPIN. «Pourtant quand l'un de mes journalistes vous a demandé si vous préfériez une victoire de SADDAM HUSSEIN ou de GEORGE BUSH, vous avez refusé de répondre», lance BLACK. Le Français dément. «J'ai ici la cassette de l'interview, vous voulez l'entendre ?», rétorque le Canadien.
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«UN NIVEAU INÉGALÉ DANS LE MONDE»
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«Parce que rien ne fuite, les conversations du BILDERBERG sont d'un niveau inégalé dans le monde», dit, enthousiaste, MICHEL ROCARD. Plus réservé, PHILIPPE VILLIN, ancien PATRON DU «FIGARO», trouve les invités «assez conformistes», «tous attachés au capitalisme et au libre-échangisme». «Les sessions sont d'un intérêt variable», commente ANNE LAUVERGEON. L'ex-PATRONNE D'AREVA se souvient du jour où, en 2007, JOSÉ LUIS ZAPATERO est venu présenter, en avant-première, les mesures financières que son gouvernement allait prendre. «Il a été applaudi à tout rompre, raconte-t-elle. Et puis on a vu le résultat...»
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Passionnante ou pas, la conférence du BILDERBERG est l'occasion de se faire repérer par des hommes très puissants. MANUEL VALLS, MICHEL SAPIN et JEAN-FRANÇOIS COPÉ y sont allés. «COPÉ, vous êtes sûr ? Je ne l'ai pas remarqué», dit, vachard, le VICOMTE DAVIGNON. MARGARET THATCHER a été invitée dès 1975, quatre ans avant sa nomination à Downing Street. Et BILL CLINTON, en 1991, quand personne ne misait sur lui. C'est l'un des piliers du club et grand argentier du Parti démocrate, VERNON JORDAN, qui a repéré l'obscur gouverneur de l'ARKANSAS.
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Le BILDERBERG a joué un rôle dans la présidentielle américaine de 2004. En juin, alors qu'il est en passe d'être désigné candidat face à GEORGE BUSH, JOHN KERRY (autre habitué du club) cherche un colistier. Selon le «NEW YORK TIMES», il reçoit alors un appel de son ami le diplomate RICHARD HOLBROOKE. Celui-ci est à STRESA, en ITALIE, où il assiste à la fameuse conférence annuelle. Il vient d'écouter une intervention du SÉNATEUR DE CAROLINE DU NORD JOHN EDWARDS, et a été séduit. Il lui recommande de le choisir. KERRY écoutera son conseil.
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CHRISTINE LAGARDE, VALÉRIE PÉCRESSE ET FRANÇOIS FILLON
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«Le plus souvent, ce sont les à-côtés de la conférence qui sont les plus intéressants», dit ANNE LAUVERGEON. Pendant deux jours et demi, du petit déjeuner au coucher, les cent trente invités ne se quittent pas. «C'est plus intime que DAVOS, souligne MAURICE LÉVY. On a le temps de construire des relations qui vont au-delà du «speed dating». Autour d'un verre ou pendant une promenade, des discussions inattendues s'amorcent. Lors du BILDERBERG de 1998, en ECOSSE, l'ancien DIRECTEUR DE LA STRATÉGIE DE MATRA JEAN-LOUIS GERGORIN a appris que l'allemand DASA et l'anglais BAE négociaient leur rapprochement. Du coup, il a initié la fusion entre MATRA et AEROSPATIALE, qui a donné ensuite naissance à EADS. PHILIPPE VILLIN, lui, a rencontré là-bas le banquier qui l'a aidé à démarrer dans la finance quand il a quitté «LE FIGARO».
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Pour la première fois depuis 1954, le BILDERBERG vient de publier sur son site la liste des participants à sa conférence annuelle qui démarre le 6 juin dans le HERFORDSHIRE, au nord de LONDRES. Seront présents notamment CHRISTINE LAGARDE, VALÉRIE PÉCRESSE et... FRANÇOIS FILLON.
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(1) «MÉMOIRES» DE DAVID ROCKEFELLER, EDITIONS DE FALLOIS, 2006.
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22:31 Publié dans FRANÇOIS FILLON PRÉSIDENT ? | Lien permanent | Commentaires (0)