13/07/2014
HARO SUR LE DOLLAR «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
ARO SUR LE DOLLAR
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LA «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
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RÉSUMÉ HARO SUR LE DOLLAR «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE |
RUSSIE ET CHINE |
* Argentine / Russie : vers l’achat de denrées agricoles en monnaie nationale ? |
* Iran-Russie : les échanges seront réalisés en devises nationales |
* La Russie lâche le Dollar pour le Rouble appuyé sur l'or russe |
* La Russie veut créer son système de paiement |
* La Russie et la Chine créent une agence de notation financière |
* Russie et Corée du Nord vont commencer les échanges en Roubles |
* Yuan chinois et Rouble pour les banques et entreprises russes et chinoises |
* Accord entre la Chine et la Corée du Sud sur la suppression du Dollar |
* Turquie Ankara veut passer aux monnaies nationales avec Moscou |
RUSSIE ET INDE |
* Inde : élaboration d'un scénario du renoncement à l’utilisation du Dollar et de l’Euro dans les règlements avec la Russie |
UNION EURASIATIQUE |
* L'union eurasiatique veut s'étendre et se transformer |
ORGANISATION DE COOPÉRATION DE SHANGHAI (OCS) |
* Le plan secret de Poutine pour détruire l’OTAN |
UNION DES B.R.IC.S. (40% DE LA POPULATION MONDIALE) |
* La Grèce se rapproche de la banque des BRICS |
* Poutine ratifie un accord dotant les BRICS d'un fonds de 100 milliards de Dollars |
* Alger se tourne vers les BRICS sans craindre l'Occident |
* L’esprit des BRICS se propage progressivement à toute l’Asie : Vietnam et Japon |
* Câbles BRICS pour échapper à la toile d’Oncle Sam |
* Les BRICS mettent en place une alternative au FMI et à la banque mondiale |
* Les pays du BRICS comptent partager leurs réserves |
* Poutine veut-il élargir les BRICS ? |
* BRICS visites prochaines du président chinois dans quatre pays D'Amérique Latine |
* Les pays BRICS vont se doter d’une réserve financière commune |
AIIB ASIAN INFRASTUCTURE INVESTMENT BANK [BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES], BANQUE CHINOISE |
* La Chine va injecter des milliards de Dollars dans des fonds de l’UE |
* Chine Hongrie coopération économique et financière |
* AIIB, la nouvelle banque chinoise |
* Banque d’Investissement Asiatique (AAIB) : la Russie veut être de la partie comme la Grande Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Corée du Sud |
* L'Australie et la Suisse envisagent à leur tour de rejoindre la BANQUE Asiatique d'Investissement |
* France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne : un camouflet pour les États-Unis presque tous ses alliés occidentaux rejoignent la nouvelle banque de développement chinoise |
L'EUROPE |
* L'Autriche, pays au cœur de l’Europe, défie ouvertement ses partenaires en se mettant aux côtés de Vladimir Poutine |
* BNP Paribas accusée d’avoir protégé… Oussama Ben Laden |
* La «désaméricanisation» de l’économie mondiale |
* France : le Président de la Banque de France menace de tourner le dos au Dollar et de se joindre à l'alliance sino-russe ! |
* Après la BNP c’est au tour de Commerzbank et Deutsche Bank d'être mises à l'amende |
* Les patronats français et allemand font front commun contre les États-Unis |
* Ce qui pourrait durcir les relations entre l'Allemagne et les U.S.A. |
EUROPE : EN ROUTE VERS LE YUAN |
* La Chine renforce son influence en Europe |
* Dé-dollarisation : l’UE et la Chine échangent directement en Yuan |
AUSTRALIE |
* L'Australie et son rapprochement avec LA Chine et l'Inde |
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29 JUIN 2014 LE BLOG FINANCE . Effet boomerang de la politique menée actuellement par les ÉTATS-UNIS en vue de sanctionner l’action de la RUSSIE en UKRAINE. Le sacro-saint DIEU DOLLAR pourrait en pâtir … |
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10 SEPTEMBRE 2014 RIA NOVOSTI . L'IRAN et la RUSSIE envisagent de passer aux échanges commerciaux en devises nationales, a annoncé mardi soir à TÉHÉRAN le ministre iranien du Pétrole BIJAN ZANGANEH. |
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LA RUSSIE LÂCHE LE DOLLAR POUR LE ROUBLE APPUYÉ SUR L'OR RUSSE |
4 AVRIL 2014 MONDIALISATION.CA . [...]La Banque ROSSIJA deviendra la première banque russe à utiliser exclusivement le ROUBLE RUSSE. |
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LA RUSSIE VEUT CRÉER SON SYSTÈME DE PAIEMENT |
25 AVRIL 2014 FR.RIA.RU . Le groupe de cartes bancaires MASTERCARD, vivement critiqué par MOSCOU pour avoir bloqué à titre de sanctions les opérations des banques ROSSIA et SMP, a exprimé vendredi sa préoccupation face à la décision de la RUSSIE de créer son propre système national de paiement. |
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2 JUIN 2014 FR.RIA.RU . La RUSSIE et la CHINE ont décidé de créer une agence de notation financière conjointe, a annoncé mardi à PÉKIN le ministre russe des Finances ANTON SILOUANOV. |
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5 JUIN 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE . MOSCOU et PYONGYANG sont disposés à entamer les paiements en roubles dès ce juin, a communiqué le ministre du Développement de l'Extrême-Orient ALEXANDRE GALOUCHKA à l'issue d'une réunion de la COMMISSION GOUVERNEMENTALE RUSSIE-RPDC. |
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YUAN CHINOIS ET ROUBLE POUR LES BANQUES ET ENTREPRISES RUSSES ET CHINOISES |
10 JUIN 2014 LE MONDE . La rumeur courait déjà depuis plusieurs semaines. Lundi 9 juin, le FINANCIAL TIMES l'a confirmée. Selon le quotidien financier, plusieurs entreprises russes envisagent d'utiliser non plus le DOLLAR, mais le YUAN CHINOIS (OU RENMINBI) pour réaliser leurs futures transactions commerciales. Cela, car elles redoutent que d'éventuelles sanctions occidentales ne les privent de l'accès au marché des financements en DOLLAR. |
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6 JUILLET 2014 FRENCH.IRIB.IR . Dans le but d’augmenter leurs ÉCHANGES COMMERCIAUX et réduire l’impact des fluctuations du taux de change du DOLLAR sur le commerce entre les deux pays, la CHINE et la CORÉE DU SUD sont parvenues à un accord d’utiliser les devises nationales dans leur commerce bilatéral. . Cet accord a été conclu entre les banques centrales de la CHINE et de la CORÉE DU SUD, lors de la récente visite de XI JINPING président chinois en CORÉE DU SUD. Cette décision accélérera les échanges entre les citoyens et les entreprises des deux pays, a estimé le Président de la CORÉE DU SUD. . Depuis 2004 la CHINE est considérée comme le principal partenaire commercial de la CORÉE DU SUD. Cet accord pourra diminuer la pression des fluctuations du taux de change et ses impacts sur les échanges entre les deux pays et faciliter les échanges financiers, tout en augmentant de manière considérable le commerce bilatéral. . Auparavant, la CHINE et la RUSSIE avait entrepris des efforts sérieux pour supprimer le DOLLAR de leurs échanges bilatéraux d’autant plus que lors de la conclusion d’un grand accord ces deux pays ont convenu que ces échanges s’effectuent en ROUBLE et YUAN. |
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. 19 JUILLET 2014 RIANOVOSTI . La TURQUIE a proposé à la RUSSIE d'utiliser les monnaies nationales dans leur commerce réciproque en vue de se débarrasser progressivement du DOLLAR, a annoncé samedi le ministère russe du Développement économique dans un communiqué. . «La TURQUIE propose à la RUSSIE de passer aux monnaies nationales dans leurs règlements réciproques», lit-on dans le communiqué publié à l'issue d'une rencontre entre le ministre russe ALEXEÏ OULIOUKAÏEV et son homologue turc NIHAT ZEYBEKÇI. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre d'une réunion du G20 économique en AUSTRALIE. . En 2013, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 32,7 milliards de DOLLARS. La RUSSIE arrive en deuxième position parmi les partenaires commerciaux de la TURQUIE après l'UNION EUROPÉENNE, et la TURQUIE se classe huitième parmi les partenaires de la RUSSIE. . MOSCOU a décidé de relancer les consultations sur le passage aux monnaies nationales afin de réduire le rôle du DOLLAR dans ses échanges extérieurs suite au refroidissement de ses relations avec l'OCCIDENT sur fond de crise ukrainienne. |
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25 DÉCEMBRE 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE . Le gouvernement indien élabore un scénario du renoncement à l’utilisation du dollar et de l’euro dans les règlements avec la RUSSIE. Il est prévu d’utiliser très prochainement les roubles et les roupies dans les échanges commerciaux entre la RUSSIE et l’INDE. . Les exportateurs indiens insistent sur cette solution. «Nous n’avons pas de temps pour une longue attente : la chute du rouble nuit aux exportations indiennes car les règlements se font en dollars». C’est ce qu’a déclaré ADJAI SAKHAÏ, directeur général de la FÉDÉRATION DES EXPORTATEURS INDIENS (FIEO). «Tous les règlements commerciaux peuvent être effectués en roupies», - affirme ADJAI SAKHAÏ. . Les businessmen chinois proposent la même chose – de passer aux règlements en yuans. ANDREI OSTROVSKI, expert de l’INSTITUT DE L’EXTRÊME-ORIENT, croit que l’essentiel, ce n’est pas le rouble, mais la RUSSIE. . «Les deux pays ont intérêt à développer les liens économiques et commerciaux avec elle. Il est de plus en plus difficile de le faire avec le dollar. Le cours du rouble a chuté. Alors, pour la CHINE et pour l’INDE, les exportations deviennent problématiques. La RUSSIE a intérêt à exporter, non à importer. Alors, l’INDE et la CHINE ont du mal à poursuivre les exportations en RUSSIE. Lorsque le cours du rouble baisse, il vaut mieux travailler avec la roupie et le yuan, puisque dans le cas des règlements en une autre monnaie, les exportateurs des produits en RUSSIE subissent de grosses pertes. Cela amène à la majoration des prix de 10-15» . Les propositions de renoncer aux dollars et euros dans les règlements avec la RUSSIE ont été faites bien avant la chute du rouble. Les exportateurs indiens avaient des problèmes à cause de la baisse de demande de leurs produits aux ÉTATS-UNIS, de la récession industrielle au JAPON et de la crise en EUROPE. Les exportateurs chinois connaissent, eux aussi, une baisse de demande sur les marchés étrangers. Alors, l’INDE et la CHINE sont prêtes à soutenir le rouble, mais non sans intérêt pour elles-mêmes, croit ALEXANDRE SALITSKI, l’expert de l’INSTITUT IMEMO de l’ACADÉMIE DES SCIENCES DE RUSSIE. . «Ici, tout est assez simple. Les deux pays orientaux ont un intérêt à ce que leurs monnaies aient un statut international, régional. Les accords avec la RUSSIE, y compris dans le cadre du BRICS, visent l’utilisation des monnaies nationales des trois pays dans les règlements entre les partenaires. A mesure que dans ces pays, certains secteurs de l’économie deviennent compétitifs à l’échelle globale, il est logique de passer à ce niveau dans les règlements. Seulement, ce n’est pas si simple et cela demande du temps» . Le chef du Centre des études orientales de l’ACADÉMIE DIPLOMATIQUE DU MAE de RUSSIE ANDREI VOLODINE est certain que le renoncement au dollar dans les règlements est une tendance qui gagne du terrain. . Dans ce cas, le mécanisme est simple. Si les échanges commerciaux entre les économies émergentes deviennent plus importants qu’avec les pays industrialisés, le dollar n’est plus nécessaire dans les règlements. Ce processus est lancé, il va croissant car plusieurs économies émergentes souffrent à cause de l’utilisation de la monnaie américaine dans les règlements. Les accords de SWAP, c’est le premier moyen de passer aux règlements en monnaies nationales. L’INDE, la CHINE, le BRÉSIL commencent à les pratiquer. . Il y a un point important : malgré la chute du rouble, la CHINE n’a pas demandé de corriger l’accod avec la RUSSIE sur le SWAP yuan-rouble. |
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19 JUIN 2014 . La BIÉLORUSSIE, le KAZAKHSTAN et la RUSSIE ont signé le 29 mai un accord pour la création de l'UNION ÉCONOMIQUE EURASIATIQUE (UEE), écrit jeudi le quotidien NEZAVISSIMAÏA GAZETA. Certes, l'UEE n'est pas un analogue de l'UNION EUROPÉENNE mais cette organisation suit indéniablement le chemin de son prédécesseur - la Communauté économique européenne. |
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LE PLAN SECRET DE POUTINE POUR DÉTRUIRE L’OTAN |
14 NOVEMBRE 2014 ZERO HEDGE . Les 11 et 12 septembre derniers s’est tenue la réunion d’une organisation dont la plupart des américains n’ont jamais entendu parler. La couverture des médias grands public était à peu près inexistante. . |
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20 JUIN 2015 RT.COM . Les pourparlers sont en train d’examiner la possibilité pour la GRÈCE de devenir le sixième participant de la BANQUE DE DÉVELOPPEMENT DES BRICS. . C’est la RUSSIE qui a révélé cette proposition faite au mois de mai dernier. Pour le moment, les parties sont en cours de «discussions préalables sur la question du rattachement éventuel de la GRÈCE à la BANQUE DE DÉVELOPPEMENT DES BRICS (ALLIANCE INTERÉTATIQUE INFORMELLE DU BRÉSIL, DE LA RUSSIE, DE L’INDE, DE LA CHINE ET DE L’AFRIQUE DU SUD). Pour que, une fois la Banque opérationnelle, la Grèce puisse devenir membre de plein droit», a rapporté le ministre grec de la Restructuration de la production, de l’Environnement et de l’Énergie PANAGIOTIS LAFAZANIS. . Selon le ministre, les consultations sur ce rapprochement éventuel avancent «de manière très positive». Il a souligné que la RUSSIE se prononcerait pour le rapprochement de la GRÈCE à la BANQUE DE DÉVELOPPEMENt. Auparavant, le vice-ministre des finances SERGEI STORCHAK a annoncé que la banque des BRICS serait opérationnelle le 7 juillet. . L’accord sur la mise en place de la BANQUE DES BRICS a été signé en juin 2014 au BRÉSIL. Elle suppose de devenir l’une des institutions de développement multilatérales les plus importantes pour financer des projets infra structurels dans les pays-membres des BRICS (L’ALLIANCE INTERÉTATIQUE INFORMELLE DU BRÉSIL, DE LA RUSSIE, DE L’INDE, DE LA CHINE ET DE L’AFRIQUE DU SUD) et des pays en développement. |
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POUTINE RATIFIE UN ACCORD DOTANT LES BRICS D'UN FONDS DE 100 MILLIARDS DE DOLLARS |
2 MAI 2015 LA TRIBUNE . Ce fonds est perçu par MOSCOU comme une autre solution que les institutions financières internationales dominées par les ÉTATS-UNIS. . «L'accord sur la création d'un fonds commun de réserves de change des pays des BRICS est ratifié», annonce un document du KREMLIN, cité par l'agence de presse russe RIA NOVOSTI. . Ce fonds devrait être doté de 100 milliards de dollars (89,2 milliards d'euros), selon les termes de l'accord signé par les cinq pays des BRICS à FORTALEZA, au BRÉSIL, le 15 juillet 2014. . La RUSSIE compte participer à hauteur de 18 milliards de dollars, à l'instar de l'INDE et du BRÉSIL, loin derrière les 41 milliards promis par la CHINE. Le fonds sera complété par l'AFRIQUE DU SUD qui mettra cinq milliards de dollars sur la table. . Selon la déclaration finale signée par les BRICS à FORTALEZA, ces 100 milliards de dollars leur permettront d'éviter «les pressions à court terme sur les liquidités» et de «promouvoir une plus grande coopération» entre eux. . Ce fonds est aussi perçu par MOSCOU comme une autre solution que les institutions financières internationales dominées par les ÉTATS-UNIS, avec qui la RUSSIE connaît de vives tensions depuis le début de la crise ukrainienne. . Les BRICS, qui représentent 40% de la population et un cinquième du PIB de la planète, ont également signé en juillet un accord pour la création de leur propre banque, posant la première pierre d'une nouvelle architecture financière face à l'hégémonie occidentale. . Cette nouvelle banque, dont le siège sera à SHANGHAÏ et qui est destinée à financer les grands travaux d'infrastructures, sera dotée d'un capital initial de 50 milliards de dollars. |
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14 OCTOBRE 2014 FRENCH IRIB . «Dans un contexte de ralentissement de la demande d’exportations, en provenance des marchés européens, l’ALGÉRIE multiplie ses relations commerciales avec un certain nombre d’économies émergentes, notamment le BRÉSIL, la RUSSIE, l’INDE et la CHINE (BRIC).» . C’est du moins ce que relève OXFORD BUSINESS GROUP (OBG) dans un papier intitulé «ALGÉRIE : DIVERSIFICATION DES RELATIONS ÉCONOMIQUES». . OBG note que l’ALGÉRIE, qui s’engage de plus en plus sur la voie d’une diversification de son économie, aussi bien en termes de production que de commerce, affiche des perspectives d’augmentation de ses recettes commerciales encourageantes, grâce à une demande — en particulier en matières premières — toujours forte de la part des marchés émergents malgré des prévisions de croissance revues à la baisse. Selon le cabinet londonien, citant le ministère des Finances, les exportations vers l’ASIE ont atteint 2,03 milliards de dollars au premier trimestre 2012, un chiffre quasiment multiplié par deux par rapport à la même période l’année précédente. Début 2012, un dixième des exportations algériennes était à destination de l’ASIE, faisant de la région le troisième marché d’exportation de l’ALGÉRIE. «Par exemple, le volume des échanges commerciaux de l’ALGÉRIE avec l’INDE, s’il ne représente toujours qu’un faible pourcentage de l’ensemble des échanges commerciaux du pays, a connu ces dernières années une rapide expansion», indique OBG. |
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1er SEPTEMBRE 2014 SOLIDARITE ET PROGRES |
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. Si l’EMPIRE BRITANNIQUE (c’est-à-dire la CITY et WALL STREET) et sa marionnette BARACK OBAMA souhaitent maintenir le plus de tension possible entre la CHINE et ses principaux voisins, l’activité diplomatique conduite par la CHINE et l’INDE vise au contraire à établir dans la région une harmonie semblable à celle qui s’est installée au sein des BRICS. L’agence de presse chinoise XINHUA rapporte d’un côté que la CHINE et le VIETNAM se sont entendus «pour éviter toute action susceptible d’aggraver leurs disputes concernant les questions maritimes», suite à une rencontre le 27 août entre le président Xi Jinping et l’envoyé spécial du Secrétaire général du comité central du PARTI COMMUNISTE VIETNAMIEN Le HONG ANH. Le VIETNAM n’a pas envoyé un délégué du plus niveau mais a tout de même démontré par ce biais sa volonté de mettre fin aux tensions qui se sont récemment manifestées entre les deux pays, en particulier suite aux forages chinois dans une zone contestée de la MER DE CHINE du Sud en mai dernier. Le gouvernement OBAMA n’avait pas manqué de faire part de son soutien aux Vietnamiens dans cette dispute. L’accord entre la CHINE et le VIETNAM appelle à une «étude et une discussion pour voir comment on peut convenir d’une exploration conjointe de la MER DE CHINE du Sud, éviter toute action susceptible de compliquer et d’accroître les disputes, et assurer une stabilité de l’ensemble des relations bilatérales ainsi que la paix dans la MER DE CHINE du Sud». La CHINE vise également à obtenir des compensations pour les dommages causés à des entreprises chinoises installées au VIETNAM lors des manifestations anti-chinoises de mai dernier. Trois jours plus tard, le Premier ministre indien NARENDRA MODI se rendait au JAPON pour un séjour de 5 jours (30 août au 3 septembre), et faisait part de ses grandes espérances pour l’émergence d’une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. MODI a déclaré qu’il allait «explorer les moyens par lesquels le JAPON peut s’associer de manière productive avec ma vision d’un développement inclusif de l’INDE, incluant la transformation des activités manufacturières ainsi que des secteurs de l’infrastructure, de l’énergie et du social». L’INDE cherche un accord sur le transfert de certaines technologies nucléaires japonaises, ainsi que dans le domaine militaire. Les médias anglo-saxons croient voir dans la visite de MODI une volonté des deux pays de contrebalancer la montée de la CHINE, mais il y a fort à parier que le Premier ministre indien a discrètement soufflé à l’oreille de son homologue les avantages qu’aurait le JAPON à se rapprocher des BRICS. |
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CÂBLES BRICS POUR ÉCHAPPER À LA TOILE D’ONCLE SAM |
19 JUILLET 2014 RESEAU INTERNATIONAL . . Réunis à FORTALEZA, la cinquième ville du BRÉSIL, les cinq pays membres des BRICS (BRÉSIL, RUSSIE, INDE, CHINE et AFRIQUE DU SUD) ont mis sur pied une NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT (NBD), véritable embryon d’une nouvelle architecture financière internationale et donnant la priorité aux investissements dans les grands projets d’infrastructure. . La carte ci-dessus permet de comprendre le choix de FORTELEZA, car il s’agit d’une des villes relais pour un nouveau réseau de câbles sous-marins échappant au contrôle de LONDRES et WALL STREET. . Lancé au milieu du XIXe siècle, le système planétaire de câbles sous-marins actuels permettant la circulation de l’énergie et des données informatiques est un pilier fondamental de notre société moderne. En 2013, 265 câbles sous-marins assurent 99 % du trafic intercontinental d’INTERNET et des communications téléphoniques. . Or, la configuration du réseau est telle qu’elle est sous le contrôle du ROYAUME-UNI et des ÉTATS-UNIS. Ce contrôle a été révélé par l’ex-agent EDWARD SNOWDEN, qui confirme que si l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) parvenait à espionner la quasi-totalité de nos communications c’était en contrôlant la colonne vertébrale d’INTERNET, à savoir le réseau de câbles et les stations terrestres auxquelles ils aboutissent. . Cependant, cette situation pourra changer d’ici peu. En 2012, un projet passé relativement inaperçu a été mis en marche par le groupe de pays dit des BRICS. L’idée est de développer une nouvelle architecture câblée échappant à celle déjà déployée sous contrôle occidental. |
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16 JUILLET 2014 EXPRESS.BE |
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Le BRÉSIL, la RUSSIE, l’INDE, la CHINE et AFRIQUE DU SUD, autrement dit les «BRICS», se sont réunis lundi dernier lors d’un sommet dans la ville de FORTALEZA, au BRÉSIL, au cours duquel ILS ONT DÉCIDÉ DE CRÉER UNE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT ET UN FONDS DE RÉSERVE DE CRISE POUR DISPOSER D’UNE ALTERNATIVE au FMI et à la Banque mondiale. Les BRICS estiment que ces deux dernières défendent trop les intérêts des pays occidentaux. LA CHINE, LA SECONDE ÉCONOMIE MONDIALE, DISPOSE ENCORE DE MOINS DE DROITS DE VOTE AU FMI QUE LA GRANDE-BRETAGNE. |
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LES PAYS DU BRICS COMPTENT PARTAGER LEURS RÉSERVES |
4 JUILLET 2014 RIANOVOSTI . Le gouvernement russe a adopté hier le projet d’accord visant à créer un FONDS DE STABILISATION DES RÉSERVES MONÉTAIRES DU BRÉSIL, DE LA RUSSIE, DE L’INDE, DE LA CHINE ET DE L’AFRIQUE DU SUD (GROUPE DES BRICS), écrit vendredi le quotidien KOMMERSANT. |
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POUTINE VEUT-IL ÉLARGIR LES BRICS ? |
6 JUILLET 2014 FRENCH.IRIB.IR . Le président russe VLADIMIR POUTINE se rendra à CUBA, en ARGENTINE et au BRÉSIL à la mi-juillet, indique le service de presse du KREMLIN. |
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8 JUILLET 2014 RÉSEAU INTERNATIONAL . Hormis pour le VENEZUELA XI JINPING et VLADIMIR POUTINE vont visiter les mêmes pays d'AMÉRIQUE LATINE l'un à la suite de l'autre. Auraient-ils quelque chose en tête, ces deux-là ? |
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11 JUILLET 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE . Les dirigeants des pays BRICS (BRÉSIL, RUSSIE, INDE, CHINE et AFRIQUE DU SUD) vont signer un accord-cadre sur la création d’un «pool» commun de réserves de change et la fondation d’une Nouvelle banque de développement. Cette information a été annoncée par le ministre russe des Finances ANTON SILOUANOV. Le document sera signé le 15 juillet prochain lors du SOMMET DES PAYS BRICS AU BRÉSIL. . La création des réserves de change communes pour les pays BRICS a pour objectif d’assurer un soutien financier de ces pays EN CAS D’UNE RÉDUCTION DRASTIQUE DES RÉSERVES D’OR d’un des membres de l’alliance. Ce «pool» des devises de 100 millions de DOLLARS sera composé des contributions de chaque pays de l’alliance. La CHINE fournira ainsi 41 milliards de DOLLARS à ce «pool», la RUSSIE, l’INDE, et le BRÉSIL participeront à la hauteur de 18 milliards. Quant à l’AFRIQUE DU SUD, elle contribuera à la hauteur de 5 milliards de DOLLARS à cette réserve commune. Le volume d’aide dont chaque pays pourra bénéficier sera donc limité par le volume de sa contribution. Si l’un des pays BRICS se retrouve confronté à des problèmes liés à la fuite des capitaux, ou se retrouve sous la pression du marché des devises, il pourra bénéficier immédiatement d’un équivalent allant jusqu’à 30% de sa contribution au fond commun des devises à condition de motiver sa demande. Le reste de la somme pourra être accordé à ce pays uniquement s’il adopte un programme de stabilisation du FMI. . Les experts remarquent cependant qu’en cas de l’arrivée d’une nouvelle crise, ce nouveau «pool» des devises ne sauvera pas tous les pays BRICS. Mais dans le contexte de l’instabilité des marchés des capitaux dans les pays de l’alliance, il est très utile d’avoir à sa disposition un «FOND MONÉTAIRE INTERNATIONAL EN MINIATURE» pour pouvoir réagir rapidement aux difficultés financières régionales. . «100 milliards de DOLLARS, c'est certes une somme modeste », analyse IGOR NIKOLAÏEV, directeur de l’INSTITUT RUSSE DE L’ANALYSE STRATÉGIQUE FBK. «Dans les années 2008-2009, la RUSSIE à elle seule a vu son fonds de stabilisation fondre de 118 milliards de DOLLARS. Donc si jamais une crise financière se produit quelque part dans le monde, les moyens du fonds commun des devises suffiront à peine pour sauver un seul pays de l’alliance. Mais c'est toujours mieux que rien». . La Nouvelle banque de développement des pays BRICS devrait être créée simultanément avec le fond commun des devises. Cette banque fournira des fonds destinés à des projets d’infrastructure sur le territoire des pays-membres. Les négociations sur la création de cette banque ont duré près de deux ans. Les membres n’arrivaient pas à s’entendre sur la répartition des parts au sein du capital de la banque et sur l’endroit, où sera établi le siège de la nouvelle structure. Finalement un consensus a été atteint. En tout 2 milliards de DOLLARS EN ARGENT RÉEL seront investis dans le capital de départ de la structure, et les 40 milliards restants seront apportés sous forme de garanties. Cet argent sera ensuite utilisé pour lever des capitaux sur les marchés internationaux. Quant au SIÈGE DE LA NOUVELLE BANQUE, IL SERA ÉTABLI À SHANGHAI. . La banque devra émettre des prêts d’ici à deux ans. Elle se concentrera principalement sur le financement des différents projets que les fonds internationaux n’ont pas pu financer dans les pays BRICS. En outre, les pays-investisseurs vont pouvoir bénéficier d’un financement préférentiel par rapport aux autres marchés du capital. Telle est la supposition du directeur de l’Institut des problèmes de globalisation MIKHAÏL DELIAGUINE. . «Certains des pays BRICS, par exemple la RUSSIE et la CHINE, entretiennent de très bonnes relations bilatérales», explique l’expert. «Mais à l’échelle globale, ces pays ne constituent pas un organisme économique unifié. Or, cet accord permet de créer un organisme économique unitaire. Les pays-membres se sont promis une assistance mutuelle sans effectuer une véritable intégration économique. 10 milliards de DOLLARS – c’est une somme considérable, qui pourrait être utilisée pour développer l’infrastructure, et des projets sérieux avec un rendement à long terme garanti». . Selon les analystes, la fondation d’une Nouvelle banque de développement et la création d’un «pool» des réserves de change pourra augmenter sensiblement la capacité des entreprises des pays BRICS à attirer des capitaux, alors que les pays du G7 sont peu enclins à investir dans leur économie. Les BRICS ont déjà critiqué à maintes reprises les pays occidentaux pour la répartition inéquitable des quotas du FMI. Ce fonds international est presque devenu un outil d’influence des ÉTATS-UNIS, et en cas d’emprunt des fonds pour réaliser leurs projets, les différents pays du monde se retrouvent souvent dépendants des facteurs politiques. Les pays BRICS tentent évidemment d’éviter les risques financiers liés à la politique extérieure. La décision des pays BRICS visant à créer des structures parallèles au FMI et la BANQUE MONDIALE semble donc tout à fait logique et opportune. |
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14 JUIN 2015 THEBRICSPOST . «Le gouvernement chinois va injecter des milliards de dollars dans un projet beaucoup vanté par l’UE qui veut lancer un plan d’investissement de $315 Mds pour réveiller une économie en difficulté», a déclaré un communiqué de REUTERS dimanche. . Le nouveau FONDS EUROPÉEN POUR LES INVESTISSEMENTS STRATÉGIQUES (EFSI) servira à financer des projets d’infrastructure dans des domaines tels que les réseaux de transmissions de données à large bande, l’énergie, le transport, l’éducation, la recherche et l’innovation. . L’investissement sera annoncé par le premier ministre chinois LI KEQIANG lors du sommet CHINE-UE à BRUXELLES le 29 juin. . Le plan de PÉKIN d’investir dans des fonds de l’UE fait suite à la décision de plusieurs pays européens de participer à la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB), dirigée par la CHINE. . «La CHINE a annoncé qu’elle allait cofinancer des investissements stratégiques d’intérêt commun dans toute l’UE, le montant n’a quant à lui pas été annoncé», a rapporté l’agence REUTERS en citant le projet de déclaration finale. . Le fonds de l’UE «sera une opportunité pour la CHINE d’investir dans l’UE, en particulier dans le secteur des infrastructures et dans l’innovation» a ajouté le projet de communiqué. . Le fonds proposé est conçu pour être la pierre angulaire de l’ordre du jour de la COMMISSION EUROPÉENNE pour faire repartir l’économie moribonde de l’UE, qui n’a pas réussi à se redresser efficacement depuis la grande récession, et se trouve plongée dans le chômage de masse, risquant ainsi de sombrer dans la déflation. . Pendant ce temps, de plus en plus de pays européens sont tentés de suivre la voie de la HONGRIE en s’engageant officiellement dans l’ambitieux projet chinois de Route de la soie, un programme de plusieurs milliards de dollars pour mettre en place les infrastructures permettant de commercer le long des voies terrestres et maritimes de l’antique route de la soie, qui s’étendait à travers l’ASIE et l’EUROPE. |
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6 JUIN 2015 TÉLÉVISION CENTRALE DE CHINE (CCTV) . Le Premier ministre hongrois VIKTOR ORBAN et le ministre chinois des Affaires étrangères WANG YI ont discuté de la coopération bilatérale samedi à BUDAPEST. . M. ORBAN a indiqué que la CHINE était un partenaire important de la HONGRIE, qu'il appréciait hautement les grandes réalisations de la CHINE et soutenait fermement les initiatives chinoises de la CEINTURE ET DE LA ROUTE DE LA SOIE proposées par le président XI JINPING, initiatives qui, selon lui, revêtent une grande importance historique et économique. . La HONGRIE est prête à coopérer plus étroitement avec la CHINE dans les secteurs des infrastructures et de la finance, a indiqué M. ORBAN, qui a ajouté que la HONGRIE coopérerait activement avec la CHINE et les 16 pays de la CEE au format "16 + 1" et apporterait une contribution positive au développement des relations entre l'UE et la CHINE. . M. WANG a souligné que les relations entre la HONGRIE et la CHINE n'avaient jamais été aussi bonnes et indiqué qu'il appréciait fortement les efforts personnels déployés par M. ORBAN pour faire avancer les initiatives de la CEINTURE ET DE LA ROUTE. . Il a également déclaré que la CHINE travaillerait avec la HONGRIE à accélérer la modernisation du chemin de fer BUDAPEST-BELGRADE et la construction de la ligne express terre-mer entre la CHINE et l'EUROPE ainsi que d'autres grands projets d'infrastructure. . En outre, les deux parties devraient continuer à développer le commerce et la coopération financière, coopérer activement dans les investissements industriels et a poter la coopération pragmatique bilatérale à un nouveau palier, selon M. WANG. . M. WANG YI s'est également entretenu le même jour avec son homologue hongrois PETER SZIJJARTO. Les deux hommes ont signé à BUDAPEST un protocole d'accord, qui prévoit la construction commune de la CEINTURE ÉCONOMIQUE DE LA ROUTE DE LA SOIE et de la ROUTE MARITIME DE LA SOIE du XXIe siècle, le premier document de la sorte que la CHINE signe avec un pays européen. . Les initiatives de la Ceinture et de la Route font référence à la CEINTURE ÉCONOMIQUE DE LA ROUTE DE LA SOIE et à la ROUTE MARITIME DE LA SOIE du XXIe siècle proposées par la CHINE en 2013 en vue de promouvoir la coopération entre des pays d'ASIE, d'EUROPE et d'AFRIQUE. |
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25 MARS 2015 LESAKERFRANCOPHONE . Les agences d’informations économiques ont tellement évoqué l’AIIB ces deux dernières semaines que l’individu moyen peut être excusé de ne pas savoir ce qu’est l’AIIB, ou la raison pour laquelle cette histoire reçoit autant d’attention. N’ayez crainte, le CORBETT REPORT est là pour recomposer le puzzle. . QU’EST CE QUE C’EST ? . L’AIIB est la ASIAN INFRASTUCTURE INVESTMENT BANK [BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES, NdT], une nouvelle banque de développement proposée par XI JINPING lors d’un discours au parlement indonésien en octobre 2013. A cette époque, Xi avait expliqué que «pour soutenir le processus d’interconnexion et d’intégration du développement économique de la région, la CHINE à proposé de construire la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES et de fournir un soutien financier au développement d’infrastructures dans les pays en développement de la région». . La banque a été formellement établie le 24 octobre 2014, lors d’une cérémonie à PÉKIN, où les 21 membres fondateurs ont signé la charte. Les négociations sur les articles de l’accord se poursuivent et devraient être terminées avant la fin de l’année. Il est prévu que la banque soit capitalisée entre $50 et $100 milliards, l’essentiel étant fourni par la CHINE. . QUI SONT-ILS ? . Les membres fondateurs de la banque sont la CHINE (évidemment), l’INDE, la THAÏLANDE, la MALAISIE, SINGAPOUR, les PHILIPPINES, le PAKISTAN, le BANGLADESH, le SULTANAT DE BRUNEI, le CAMBODGE, le KAZAKHSTAN, le KOWEÏT, le LAOS, MYANMAR, la MONGOLIE, le NÉPAL, OMAN, le QATAR, le SRI LANKA, l’OUZBÉKISTAN et le VIETNAM. Depuis lors, treize membres supplémentaires ont rejoint la banque ; ceux qui sont peut être les plus remarquables sont le ROYAUME-UNI, la FRANCE, l’ALLEMAGNE et l’ITALIE, tout comme la NOUVELLE ZÉLANDE. L’AUSTRALIE, la CORÉE DU SUD et TAÏWAN envisagent actuellement de s’y joindre, en dépit des admonestations publiques bien relayées des ÉTATS-UNIS envers leurs alliés, faisant savoir que rejoindre la banque équivaut à «une complaisance envers la CHINE, ce qui n’est pas la meilleure façon d’engager une puissance montante». . [Depuis la date à laquelle cet article a été écrit, la RUSSIE a rejoint le groupe, NdT] . Bien entendu, c’était avant que le barrage ne soit levé et que le FMI, la BANQUE MONDIALE et la BANQUE DE DÉVELOPPEMENT ASIATIQUE ne soutiennent l’AIIB. Le ton à WASHINGTON a maintenant significativement changé et le sous-secrétaire au Trésor chargé des Affaires internationales, NATHAN SHEETS à déclaré : «Les ÉTATS-UNIS accueillent favorablement les nouvelles institutions multilatérales qui renforcent l’architecture financière internationale.» . CELA NE S’EST-IL PAS DÉJÀ PASSÉ L’ÉTÉ DERNIER ? . Les dirigeants ont lancé la Nouvelle banque de développement durant le sommet des BRICS en 2014 . Non, il s’agissait de la création d’une «NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT (NDB)» des BRICS, annoncée durant le sixième sommet des BRICS au BRÉSIL. La NDB est maintenant mise en veilleuse alors que la CHINE soutient l’AIIB, qui est plus directement sous son influence, laissant l’INDE et d’autres partenaires des BRICS s’interroger sur l’intérêt que la CHINE porte encore à la NDB. . QUE VA FAIRE LA BANQUE AIIB ? . En tant que banque de développement, l’AIIB va financer le développement d’infrastructures et investira dans des projets qui doivent contribuer au développement économique de la région asiatique. En 2009, un rapport annexe de la BANQUE ASIATIQUE DE DÉVELOPPEMENT, estimait qu’il faudrait entre $8 et $13 trillions (mille milliards) d’investissement durant la décennie à venir, afin d’assurer son développement économique. . Plusieurs voisins de la CHINE, alliés et partenaires en ASIE, ont besoin d’investissement massifs en matière d’infrastructures de base, comme des systèmes d’électrification fiables, un accès à l’eau potable, des usines de traitement des eaux usées et des moyens de transport. L’AIIB, avec son capital déclaré de $50 milliards, ne sera, de toute évidence, qu’une goutte d’eau dans l’ensemble des investissements nécessaires, mais on s’attend à ce que cela fasse une différence notable dans la région. . POURQUOI LA CHINE FAIT-ELLE CELA ? .Bien entendu, comme les récipiendaires de l’aide du FMI et de la BANQUE MONDIALE l’ont appris il y a longtemps, l’idée d’infrastructures de développement n’est pas aussi politiquement neutre qu’il y paraît. La volonté de la CHINE de convertir certaines de ses réserves de devises étrangères excédentaires en capital politique international et en soft power est compréhensible, mais elle a dû, depuis longtemps, faire face à un problème : comment le faire d’une façon qui n’invite pas à la comparaison avec les procédés utilisés par l’empire étasunien depuis 70 ans ? Ces dernières années, la CHINE a de plus en plus été perçue avec scepticisme et inquiétude par nombre de ses partenaires Asiatiques. . L’AIIB pourrait bien être l’outil parfait pour la CHINE ; elle pourra placer son argent sans le risque d’être soupçonnée d’intrusion dans les affaires des autres nations. Dans la mesure où elle aura un poids déterminant au sein de l’AIIB, la CHINE sera capable de diriger l’argent vers des investissements (comme aider le LAOS à construire la partie finale de sa voie de chemin de fer KUNMING–SINGAPOUR) qui bénéficient directement à la CHINE, tant économiquement que politiquement, tout cela au titre du développement. Il va aussi probablement contribuer à l’internationalisation de sa monnaie, le RMB (RENMINBI-YUAN), ce qui semble être la priorité numéro un de la CHINE dans la course à la révision des quotas du panier de la monnaie de réserve au sein du FMI, cette année [...] |
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28 MARS 2015 LA TRIBUNE . La RUSSIE intensifie actuellement ses efforts diplomatiques pour se rapprocher de la CHINE, notamment à cause d'un embargo économique imposé par les puissances occidentales en raison du rôle de MOSCOU dans le conflit ukrainien. . Au tour de la RUSSIE de faire part de son intérêt pour la BANQUE ASIATIQUE D'INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB) promue par PÉKIN. ALORS QUE LE MINISTÈRE CHINOIS DES FINANCES VIENT D'ANNONCER QUE LE ROYAUME-UNI ET LA SUISSE REJOIGNAIENT L'AAIB, le vice-Premier ministre russe, IGOR CHOUVALOV, cité par l'agence de presse russe RIA NOVOSTI, a déclaré samedi au forum international de BOAO, dans l'île méridionale de HAINAN : . «J'aimerais vous informer que le président VLADIMIR POUTINE a décidé que la RUSSIE va participer au capital de la BANQUE ASIATIQUE D'INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB)» . UN REVERS POUR WASHINGTON . Projet dévoilé en octobre, la nouvelle BANQUE DE DÉVELOPPEMENT AIIB - qui devrait être basée à PÉKIN - est critiquée par WASHINGTON, qui domine historiquement les institutions internationales de financement et a été pris de court par l'initiative chinoise. . Les alliés historiques des ÉTATS-UNIS, le ROYAUME-UNI, la FRANCE, l'ALLEMAGNE, l'ITALIE et cette semaine la CORÉE DU SUD, ont tous demandé à adhérer à cette banque dont l'objectif sera de financer des travaux d'infrastructures en ASIE avec un capital initial de 50 milliards de dollars (46 milliards d'euros). . DIPLOMATIE . La RUSSIE intensifie actuellement ses efforts diplomatiques pour se rapprocher de la CHINE, notamment à cause d'un embargo économique imposé par les puissances occidentales en raison du rôle de MOSCOU dans le conflit ukrainien. . «Nous sommes heureux d'avoir l'opportunité de consolider la coopération entre la CHINE et l'UNION ÉCONOMIQUE EURASIATIQUE» a ajouté IGOR CHOUVALOV, en référence à la zone de libre-échange créée sous l'impulsion de POUTINE entre la RUSSIE, le KAZAKHSTAN, l'ARMÉNIE et le BÉLARUS et entrée en vigueur en janvier. . La CHINE s'intéresse pour sa part particulièrement aux vastes ressources d'hydrocarbures de la RUSSIE, qui souffre de la chute des prix du pétrole. . * LA SUISSE ET LE LUXEMBOURG ÉGALEMENT INTÉRESSÉS PAR L'AIIB, LES ÉTATS-UNIS ENRAGENT * FRANCE, ITALIE ET ALLEMAGNE REJOIGNENT LA BANQUE ASIATIQUE AIIB, UN REVERS POUR LES ÉTATS-UNIS |
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29 MARS 2015 LE BLOG FINANCE . Nouveau revers financier pour les ÉTATS-UNIS. Alors que WASHINGTON redouble d’énergie pour critiquer l’initiative chinoise de donner naissance la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB), l’AUSTRALIE vient d’annoncer dimanche qu’elle envisageait de rejoindre le projet. Elle a toutefois ajouté que l’établissement ne devait pas être gouvernée de manière unilatérale. Laissant ainsi montrer son accord de principe, mais émettant toutefois des réserves liées à ses craintes d’une suprématie chinoise trop pesante. . Rappelons qu’en octobre 2014, la CHINE ainsi qu’une vingtaine d’autres pays ont signé un accord visant à la création de l’AIIB, avec pour capital initial une somme de 50 milliards de dollars. Objectif de l’institution : financer des travaux d’infrastructure en ASIE. . La GRANDE-BRETAGNE, la FRANCE, l’ALLEMAGNE, l’ITALIE, la SUISSE, la RUSSIE, et plusieurs autres Etats européens ont d’ores et déjà annoncé leur intention de rejoindre l’AIIB. Selon le ministère chinois des Finances, l’AUTRICHE a également demandé à participer, ce qui porte à 30 le nombre des pays fondateurs. Le BRÉSIL, grand partenaire commercial de la CHINE, a pour sa part annoncé vendredi qu’il acceptait d’en faire partie. . Le MINISTÈRE CHINOIS DES FINANCES a parallèlement annoncé samedi que le ROYAUME-UNI et la SUISSE avaient été officiellement acceptés comme membres fondateurs de la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT POUR LES INFRASTRUCTURES (AIIB). La date limite pour présenter sa candidature est fixée au 31 mars 2015. . A la mi-mars, médias et officiels chinois ont salué comme une éclatante victoire la décision de plusieurs pays européens, dont la FRANCE, de rejoindre la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES, tout en raillant l’opposition de WASHINGTON au projet. Emboîtant le pas au ROYAUME-UNI, PARIS, BERLIN et ROME venaient alors d’annoncer de concert leur intention de devenir des membres fondateurs potentiels de l’AIIB. . Mais tous comme les Européens, l’AUSTRALIE compte bien pouvoir peser sur les négociations en cours entre les éventuels membres fondateurs en vue de préciser le mode de fonctionnement de la nouvelle banque de développement. . «Des progrès importants ont été réalisés en ce qui concerne la structure de la banque, sa gouvernance et la transparence ces derniers mois, mais il reste encore des questions en suspens dont nous discuterons lors de négociations», ont ainsi déclaré le PREMIER MINISTRE AUSTRALIEN, le MINISTRE DES FINANCES et la MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, TONY ABBOTT, JOE HOCKEY et JULIE BISHOP, dans un communiqué conjoint. . Avant que l’AUSTRALIE n’envisage de rejoindre l’AIIB, les « principaux problèmes à résoudre » concernent, selon les termes mêmes du communiqué, «l’autorité du conseil d’administration de la banque sur ses décisions clés d’investissement et le fait qu’aucun pays ne doit contrôler la banque». . Le gouvernement australien devrait signer un protocole d’accord permettant à CANBERRA de participer aux négociations en tant que membre fondateur potentiel de l’AIIB. . Rappelons que WASHINGTON voit d’un très mauvais œil l’émergence d’une telle institution … laquelle pourrait bien restreindre son influence sur la finance internationale, alors que les ETATS-UNIS contrôlent tant la BANQUE MONDIALE que la BANQUE ASIATIQUE DE DÉVELOPPEMENT, cette dernière étant également sous la domination du JAPON. . Le gouvernement américain redoute en effet en tout premier lieu la montée en puissance de l’influence chinoise en ASIE. Mi-mars, le SECRÉTAIRE AMÉRICAIN AU TRÉSOR JACOB LEW avait fait part mardi de ses préoccupations quant aux standards de gouvernance de la future institution, en particulier sur les aspects concernant les droits des travailleurs, l’environnement ou la corruption. |
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FRANCE, ALLEMAGNE, ITALIE, GRANDE-BRETAGNE : UN CAMOUFLET POUR LES ÉTATS-UNIS PRESQUE TOUS SES ALLIÉS OCCIDENTAUX REJOIGNENT LA NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT CHINOISE |
18 MARS 2015 EXPRESS.BE . LE FINANCIAL TIMES RAPPORTE QUE LA FRANCE, L’ALLEMAGNE ET L’ITALIE VONT SUIVRE L’EXEMPLE DU ROYAUME-UNI, ET QU’ELLES VONT REJOINDRE LA NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT créée par la CHINE, l’ASIAN INFRASTRUCTURE INVESTMENT BANK (AIIB), au grand dam des ÉTATS-UNIS, qui auraient souhaité que les pays occidentaux boudent cette nouvelle institution. . LA CRÉATION DE L’AIIB, UNE BANQUE DOTÉE D’UN CAPITAL DE 50 MILLIARDS DE DOLLARS, A ÉTÉ INITIÉE L’ANNÉE DERNIÈRE PAR LE PRÉSIDENT CHINOIS XI JINPING, dans le but D’AUGMENTER L’INFLUENCE INTERNATIONALE DE L’EMPIRE DU MILIEU. Au cours des prochaines années, la CHINE et les ÉTATS-UNIS devraient intensifier leur concurrence pour s’imposer comme la superpuissance qui pourra définir les règles économiques et commerciales d’une ASIE en plein essor. Dans cet esprit, l’AIIB est vouée à devenir une rivale de la BANQUE MONDIALE basée à WASHINGTON. . La semaine dernière, on avait appris que le ROYAUME-UNI, qui souhaite devenir la place financière privilégiée pour les investissements chinois, avait décidé de s’associer à cette initiative. L’AUSTRALIE, qui avait décliné dans un premier temps l’invitation de rejoindre la banque, a finalement changé d’avis, et annoncé qu’elle pourrait éventuellement décider de s’y associer. . SÉOUL a également annoncé qu’elle allait reconsidérer sa décision de ne pas rejoindre la banque. Quant au JAPON, un pays allié des ÉTATS-UNIS qui s’inquiète de l’influence grandissante de la CHINE dans la région, on s’attend à ce qu’il refuse de devenir membre. . Pour les ÉTATS-UNIS, toutes les adhésions à ce projet de ses alliés occidentaux sont un coup dur. L’administration OBAMA avait invité toutes les nations alliées à rester en dehors, arguant qu’elles auraient plus d’influence sur son fonctionnement et qu’elles pourraient imposer de meilleures normes de crédit si elles n’étaient pas impliquées elles-mêmes. . En privé, les officiels australiens et américains déplorent que l’adhésion des Britanniques n’ait obéi qu’à des considérations financières, et qu’ils aient totalement négligé les implications géopolitiques plus grandes pour la région ASIE-PACIFIQUE. |
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25 JUIN 2014 EXPRESS.BE . Pendant que les DIRIGEANTS EUROPÉENS EXAMINAIENT LA POSSIBILITÉ D’INFLIGER DES SANCTIONS SUPPLÉMENTAIRES CONTRE LA RUSSIE, L'AUTRICHE A DÉROULÉ LE TAPIS ROUGE MARDI POUR ... LE PRÉSIDENT RUSSE VLADIMIR POUTINE.. |
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POINT DE DÉPART : . BNP PARIBAS ACCUSÉE D’AVOIR PROTÉGÉ… OUSSAMA BEN LADEN |
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9 JUIN 2014 LES MOUTONS ENRAGES . La banque française aurait, en 1997, contourné l'embargo américain sur le SOUDAN, qui abritait alors le chef d'AL-QAIDA, ennemi public numéro un devra s'acquitter d'une amende de 8,9 milliards de DOLLARS pour avoir violé des embargos américains contre le SOUDAN, entre autre . L’arnaque est colossale, et ce coup de la BNP PARIBAS n’est qu’une excuse pour faire pression sur la FRANCE quand à sa décision de vendre le MISTRAL aux russes. Les américains qui excellent dans la malhonnêteté dès qu’il s’agit d’argent ou de pouvoir, montrent une nouvelle fois l’étendue de leurs capacités avec cette histoire d’amende. Car bien sur, les banques américaines en ont déjà fait autant, voire bien pire, et n’ont jamais récolté de telles amendes pour autant !
Une éventuelle amende record infligée à la BANQUE FRANÇAISE BNP PARIBAS, accusée d’avoir enfreint un embargo américain sur des opérations avec certains pays, pourrait avoir des «conséquences négatives» sur les négociations en cours du FUTUR TRAITÉ DE LIBRE ÉCHANGE ENTRE ETATS-UNIS ET UNION EUROPÉENNE (TTIP), a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères LAURENT FABIUS. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. |
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LA «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE |
4 JUILLET 2014 RIA NOVOSTI . Le monde multipolaire aspire à la «désaméricanisation» de l’économie mondiale et à l’abandon du système de BRETTON WOODS. Cela fait plusieurs décennies que des appels sont lancés en ce sens. |
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6 JUILLET 2014 LE VEILLEUR.COM . En «Punissant» la FRANCE par l'amende infligée à la BNP, les ÉTATS-UNIS ont tout simplement accéléré la mort du DOLLAR... Une analyse aussi fracassante que crédible provenant de ZEROHEDGE et traduite par VINEYARDSAKER dans sa version française a provoqué en moi une joie et émoi difficilement dissimulable. Inutile de dire que cette information devrait faire l'effet d'une bombe si les menaces évoquées ici devaient se concrétiser. . Même nous n'avions pas anticipé cette conséquence «non intentionnelle», suite à l'amende de plusieurs milliards venant des ÉTATS-UNIS envers la BNP (touchant profondément la FRANCE).
du CONSEIL DES GOUVERNEURS DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE (BCE), a lancé cette bombe, dans un long entretien donné au magazine français INVESTIR : (repris par BLOOMBERG ET AL.) : . «QUESTION POSÉE À C. NOYER : «Le rôle du billet vert comme devise internationale ne constitue-t-il pas un risque systémique ?» . En d'autres mots, le Président de la BANQUE DE FRANCE, membre de la BCE, vient juste d'émettre une menace envers l'actuelle monnaie de réserve (jusqu'à maintenant), le DOLLAR des ÉTATS-UNIS. .
monétaire international : «Nous [les Européens] vendons entre nous en DOLLARS, par exemple quand nous vendons des avions. Est-ce vraiment nécessaire ? Je ne le pense pas. Je pense qu'un rééquilibrage est possible et indispensable, non seulement en faveur de l'EURO mais aussi des grandes devises émergentes qui comptent de plus en plus dans le système commercial mondial». |
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8 JUILLET 2014 ROMANDIE.COM . Les banques allemandes COMMERZBANK et DEUTSCHE BANK sont à leur tour dans le collimateur des autorités américaines au sujet de transactions avec des pays sous embargo, au risque de créer de nouvelles tensions entre l'EUROPE et les ÉTATS-UNIS. . Le département de la Justice et plusieurs États ont entamé des négociations avec les deux banques en vue de conclure des arrangements financiers et de mettre fin à des enquêtes sur des transactions financières illicites, a-t-on appris de source informée. |
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9 JUILLET 2014 LES ÉCHOS . Les présidents du MEDEF et du BDI veulent un jeu égal avec les ÉTATS-UNIS. Ils s’inquiètent, notamment, des amendes contre les banques européennes. . Les patronats français et allemand montent au créneau contre les ÉTATS-UNIS, qu’ils soupçonnent de distorsion de concurrence dans plusieurs dossiers. Une semaine après L’AMENDE DE 8,9 MILLIARDS DE DOLLARS INFLIGÉE À BNP PARIBAS par les autorités américaines, qui l’accusent d’avoir violé des embargos, le MEDEF et la FÉDÉRATION DE L’INDUSTRIE ALLEMANDE (BDI) craignent un affaiblissement des banques européennes. . «D’un point de vue philosophique, et de l’organisation du DOLLAR et de l’EURO, je crois qu’il y a de vraies questions qu’il faut évoquer rapidement pour éviter d’affaiblir tout un système bancaire européen, a déclaré hier PIERRE GATTAZ, président du MEDEF, aux «ECHOS» et à la «FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG». Il faudrait que la Commission européenne ait une vision sur le sujet assez vite» . ALORS QUE DEUTSCHE BANK et COMMERZBANK sont aussi visés par la justice américaine, le BDI s’inquiète pour l’indépendance de ces instituts. «Il serait inadmissible que les ÉTATS-UNIS affaiblissent le SYSTÈME FINANCIER européen pour ensuite acheter des banques européennes, souligne ULRICH GRILLO. Il faut réguler les banques de manière appropriée mais il ne faut pas une régulation excessive car il y a une compétition entre banques», a ajouté le patron des patrons allemands. Tous deux critiquent le projet de taxe sur les transactions financières soutenu par PARIS et BERLIN. . Le président du BDI voit une autre perversité dans les relations transatlantiques : le dispositif permettant aux entreprises américaines de placer leur cash à l’étranger sans être obligées de le fiscaliser. Ce mécanisme profite, notamment, à GENERAL ELECTRIC, qui vient d’annoncer l’achat pour 12,35 milliards d’euros des activités énergie d’ALSTOM. L’offre de son rival allemand SIEMENS, allié au japonais MITSUBISHI, a été rejetée par le conseil du groupe français. «Cette opération pose une question en termes de droit fiscal mondial, estime ULRICH GRILLO. De plus en plus d’entreprises américaines emploient cet argent non imposé pour réaliser des acquisitions à des montants incroyables. Pour moi, c’est une distorsion de concurrence très nette : quand j’achète une entreprise, si je n’ai pas payé d’impôt, je peux payer des prix 30 % à 40 % plus élevés », dit-il. . OUTRE L’ACHAT DES ACTIFS D’ALSTOM PAR GE , le laboratoire pharmaceutique PFIZER a annoncé dernièrement l’achat du britannique ASTRAZENECA pour 116 milliards de DOLLARS. « Les entreprises américaines sont assises sur 900 milliards d’EUROS pour faire leurs emplettes», s’inquiète le patron allemand. Il espère que le G20, présidé cette année par l’ALLEMAGNE, se penchera sur le dossier. «Cela peut conférer une force à tous les grands optimisateurs américains qui peuvent en effet acheter beaucoup plus facilement des sociétés européennes à des prix plus importants, et donc dans des conditions d’égalité différentes», abonde PIERRE GATTAZ. . Pour les deux leaders patronaux, ces dossiers ne doivent pas faire échouer les négociations sur le TRAITÉ DE LIBRE-ÉCHANGE TRANSATLANTIQUE (TTIP), qu’ils continuent à soutenir malgré ces tensions et les réserves de la société civile. Les ÉTATS-UNIS ont souhaité sortir les banques des négociations, comme l’EUROPE a retiré les produits culturels. Mais la FRANCE et l’ALLEMAGNE doivent exploiter ensemble leur influence pour peser sur le débat, estiment-ils. . D’autant plus que ces dossiers interviennent dans un contexte de concurrence accrue entre les industries européennes et américaines. Celle-ci s’observe dans le secteur énergétique, avec les gaz de schiste dont l’exploitation est permise outre-Atlantique, dans le secteur financier, avec les risques d’amendes contre les banques et l’optimisation fiscale, dans la technologie et le numérique avec la position dominante de GOOGLE ou les méthodes de l’AGENCE AMÉRICAINE DE RENSEIGNEMENT (NSA)… « Dans une telle situation, il faut se défendre ensemble, entre Européens, insiste ULRICH GRILLO. Un pays seul ne peut y arriver» |
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Outre une éventuelle mise à l'amende des banques COMMERZBANK ET DEUTSCHE BANK et l'affaire des écoutes révélées par SNOWDEN : . * 22 NOVEMBRE 2012 LA FED REFUSE L’INSPECTION DEMANDÉE PAR LES DÉPUTÉS ALLEMANDS DE LEUR PROPRE OR !! * 4 AOÛT 2013 WASHINGTON REFUSE À LA BUNDESBANK DE RESTITUER SON OR AVANT 2020 . Et pour rappel : . OCTOBRE 2011 NICOLAS SARKOZY à ANGELA MERKEL : . «La FRANCE a assuré l'ALLEMAGNE de sa protection nucléaire, pour la protection non conventionnelle de toute l'ALLEMAGNE. En échange contre une aide aide financière rapide et non conventionnelle». . . Et comme l'AUTRICHE, en NOVEMBRE 2011 SOURCE ALLEMAGNE.DIPLO.DE : . Le gazoduc NORD STREAM relie l’ouest de l’EUROPE à la RUSSIE |
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LA CHINE RENFORCE SON INFLUENCE EN EUROPE |
1er OCTOBRE 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE . Le YUAN chinois ne fait plus référence aux cotes du DOLLAR AMÉRICAIN lors des échanges contre l'EURO. Le 30 septembre, les échanges directs YUAN-EURO ont commencé en CHINE et en EUROPE. . Le YUAN est déjà en conversion directe avec les DOLLARS AMÉRICAIN, AUSTRALIEN et NÉO-ZÉLANDAIS, avec le YEN JAPONAIS, la LIVRE BRITANNIQUE, le ROUBLE RUSSE et le RINGGIT MALAISIEN. L'EUROPE occidentale est le deuxième partenaire commercial de la CHINE. Pour l'EUROPE, la CHINE est le premier partenaire en ASIE. Voilà pourquoi le président de l'ASSOCIATION DES BANQUES RUSSES GARÉGUINE TOSSOUNIAN estime que l'EURO s'est joint à cette liste avec un retard évident :. «Il ne reste qu'à s'étonner pourquoi la conversion directe YUAN-EURO n'a pas commencé beaucoup plus tôt. Ces dernières années, le prestige du YUAN et son influence sur le marché monétaire sont si importants qu'il doit être pris en considération dans la politique de tous les pays. Le YUAN est une monnaie de poids. C'est pourquoi de nombreux pays commencent à chercher les moyens de former leurs réserves de change en YUAN et de l'échanger directement et non plus en passant par l'intermédiaire d'une autre monnaie». . Pour l'heure il n'a pas été communqué qu'un pays gardait ses réserves de change en YUANS. Mais selon les dernières données du FMI, au premier trimestre de cette année la part de l'euro dans les réserves des Banques centrales a baissé jusqu'à 24,5 %. Le taux maximum de 28 % a été enregistré en 2009. . La conversion directe YUAN-EURO a commencé alors que le YUAN a dépassé l'EURO il y a moins d'un an et est devenu la deuxième monnaie dans les paiements internationaux. A l'heure actuelle le YUAN n'est devancé que par le DOLLAR, il est vrai que très largement. Le YUAN s'est placé à la deuxième position mondiale grâce à une percée financière de la CHINE en ASIE. Il est le plus utilisé dans les accords de compensation à HONG KONG, à SINGAPOUR, en AUSTRALIE. En EUROPE, la GRANDE-BRETAGNE et l'ALLEMAGNE en font un usage particulièrement actif. . L'entrée de la CHINE en bourse des valeurs de FRANCFORT avec les titres libellés en YUANS a augmenté le poids de la monnaie chinoise. La demande des titres d'un montant de 1 milliard de YUANS (environ 120 millions d'euros) a largement surpassé l'offre. Cette introduction a eu lieu en mai. Deux mois plus tôt, lors de la visite du PRÉSIDENT CHINOIS XI JINPING en ALLEMAGNE, la BUNDESBANK et la BANQUE POPULAIRE DE CHINE ont signé un accord d'après lequel FRANCFORT deviendrait la deuxième plaque-tournante du YUAN en EUROPE, la première étant LONDRES. La FRANCE s'apprête à se joindre à cette liste. Selon l'expert VLADISLAV BELOV, le YUAN a aidé la BOURSE DE FRANCFORT : . «Ayant placé les titres en YUANS, la BOURSE DE FRANCFORT a augmenté son prestige aux yeux de ses principaux concurrents. Notamment de LONDRES. La CHINE est depuis longtemps une puissance économique mondiale. Elle s'attache à transformer le YUAN en une monnaie internationale. Il est vrai qu'à présent le montant des titres en yuans négociables en EUROPE est peu important. Mais les opérations avec ces titres rapportent un avantage commercial et font une réputation dans les milieux financiers». . La conversion directe YUAN-EURO permettra aux milieux d'affaires chinois et européens d'abaisser les frais de conversion inévitables quand on passe par l'intermédiaire du DOLLAR. Les règlements bancaires des transactions commerciales seront eux aussi simplifiés. A cet effet les experts n'excluent pas de nouvelles absorptions par des sociétés chinoises des entreprises européennes de marque. Cette tendence gagne en ampleur sur fond d'une crise des dettes durable en EUROPE. De nombreux leaders européens de la sidérurgie, de la construction d'automobiles, de l'électronique et de l'industrie légère ne parviennent pas à soutenir la concurrence et se voient obligés de vendre leurs acrifs à la CHINE. |
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2 OCTOBRE 2014 LES MOUTONS ENRAGES . Après la zone ASIE-PACIFIQUE et la RUSSIE, l’UE devient la troisième grande zone économique à échanger directement en YUAN, et à se passer du DOLLAR comme monnaie de conversion. Sage décision qui aurait pu par exemple éviter à BNP-PARIBAS d’avoir à payer 9 milliards de DOLLARS pour avoir utilisé une chambre de compensation en DOLLAR dans ses transactions avec l’IRAN, sous embargo US. Ce processus de dé-dollarisation n’en est cependant qu’à ses débuts et le YUAN arrive loin derrière la monnaie américaine en terme de réserves de changes. Cependant, contrairement au DOLLAR, le YUAN peut s’adosser LA TROISIÈME RÉSERVE D’OR AU MONDE. Les stocks d’OR de la FED qui s’élevaient théoriquement à 8000 tonnes, SONT EN RÉALITÉ PLUS PROCHES DE 466 TONNES, d’après un inventaire réalisé en 2010, ce qui pose de gros problèmes de crédibilité. L’Allemagne a par exemple dû renoncer au rapatriement de 300 tonnes d’or sur les 1500 déposées auprès de la FED, que cette dernière s’est avérée incapable de lui restituer. SELON WILLIAM KAYE, un gestionnaire de HEDGE FUND à HONG-KONG, l’OR de la FED aurait été fondu et vendu en grande partie à la CHINE. Au final l’ALLEMAGNE n’aura réussi à obtenir que 5 tonnes d’or sur les 300 que la FED devait lui livrer. Fin juin, LE PAYS A ANNONCÉ QU’IL RENONÇAIT À DEMANDER LE RAPATRIEMENT DU RESTE DE SON ORpour « ne pas créer de contentieux avec les ÉTATS-UNIS». |
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15 JANVIER 2015
. L'AUSTRALIE ET SON RAPPROCHEMENT AVEC LA CHINE ET L'INDE |
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23:59 Publié dans DOLLAR «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONO | Lien permanent | Commentaires (0)