10/02/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XII 2 FÉVRIER 2019
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29 JANVIER 2019 JDD /
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APRÈS S'ÊTRE BROUILLÉS, LES TROIS LEADERS HISTORIQUES DES GILETS JAUNES MAXIME NICOLLE, PRISCILLIA LUDOSKY ET ERIC DROUET VONT DE NOUVEAU MANIFESTER ENSEMBLE SAMEDI.
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Après la division, la réconciliation. PRISCILLIA LUDOSKY, MAXIME NICOLLE et ERIC DROUET, les figures les plus connues des Gilets jaunes, vont, de nouveau manifester ensemble samedi à PARIS. C'est ce qu'a annoncé MAXIME NICOLLE alias FLY RIDER dans un live FACEBOOK diffusé lundi soir. «Il y aura moi, ERIC et PRISCILLIA sur PARIS samedi», a-t-il indiqué lundi soir. Les trois personnalités avaient pourtant fait étalage de leurs divergences mi-janvier sur les réseaux sociaux. PRISCILLIA LUDOSKY et MAXIME NICOLLE poussaient, en effet, pour des mobilisations dans les grandes villes de province tandis qu'Eric Drouet voulait rester à Paris.
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La rupture a été rendue publique le 14 janvier quand PRISCILLIA LUDOSKY a publié un texte très accusateur à l'encontre d'ERIC DROUET : «Depuis des semaines (témoignages à l'appui) nous subissons son comportement, nous recevons ses menaces et aujourd'hui je suis personnellement attaquée et ça je ne l'accepte pas. [...] Je suis enfin libre de pouvoir dire que je ne travaille plus avec ÉRIC DROUET depuis des semaines en raison de son comportement et je compte quand tout sera terminé expliquer tout ce qu'il a pu faire pour nuire au mouvement», assurait-elle.
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PRISCILLIA LUDOSKY ET ERIC DROUET SE SONT RABIBOCHÉS
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Aujourd'hui, tout semble pourtant oublié. «Ils se sont revus pour discuter parce qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis», a résumé lundi MAXIME NICOLLE avec son style caractéristique. Une information qu'a également confirmée ERIC DROUET le même jour sur YOUTUBE : «Ce week-end, j'ai pu parler à PRISCILLIA. Elle m'a demandé si je lui en voulais par rapport à ce qu'elle avait fait. Je lui ai dit que non. Parce qu'il faut qu'on avance et qu'on continue sur notre première pensée : le mouvement. Il faut qu'on arrête de se séparer parce qu'on n'a pas les mêmes idées»
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Le rassemblement parisien, qui doit être dédié aux nombreux blessés depuis le début du mouvement, aura lieu une semaine après l'incident place de la BASTILLE qui va peut être faire perdre un oeil à JÉRÔME RODRIGUES, un des hérauts des GILETS JAUNES. Selon MAXIME NICOLLE, c'est cet événement qui pousse les GILETS JAUNES à venir de nouveau manifester dans la capitale : «Tout le monde veut aller à PARIS ce week-end en réponse à ce qu'il s'est passé, en hommage à JÉRÔME. Et pour montrer que personne n'a peur. On sera mobilisé plus que jamais. De façon pacifique, forcément»
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«ON SERA LÀ TOUS LES WEEK-END», DIT MAXIME NICOLLE
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MAXIME NICOLLE, parfois sceptique sur les manifestations parisiennes, a, cette fois, changé d'avis. «Je vous rappelle que quand on se rassemble [à PARIS] : la capitale est bloquée. Et quand elle est bloquée, ça fait perdre des milliards à des riches, aux grosses sociétés, au magasins de fringue et de parfums». Mi-janvier, il expliquait pourtant qu'«il n'y a pas que PARIS». "Il y a plein de gens qui n'ont pas les moyens de monter dans la capitale. Il ne faut pas donner trop d'importance à PARIS", affirmait-il alors.
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ERIC DROUET a également poussé ses partisans à venir samedi à PARIS pour ce rassemblement : «Toutes les personnes iront sur le même événement. Il faut que tout soit raccord pour qu'on ait le maximum de monde. Il faut que samedi et le samedi prochain, toute la FRANCE monte à PARIS et qu'on montre [au gouvernement] le nombre que l'on est. C'est la seule chose à faire» Les chiffres de la mobilisation de samedi seront forcément très scrutés par les autorités. MAXIME NICOLLE, lui, promet qu'il est prêt à poursuivre les rassemblement ad vitam aeternam : «[Le gouvernement] doit comprendre qu'on ne lâchera pas et qu'on sera là tous les week-end», a-t-il encore assuré lundi.
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La mobilisation des GILETS JAUNES ne faiblit pas. Un nouvel acte, nommé «ACTE XII L’IMPACT !» est annoncé pour le samedi 2 février, après l’acte XI qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de personnes dans toute la FRANCE.
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Une manifestation qui mettra en avant les blessés des dernières manifestations. Elle entend dénoncer les violences policières dont les GILETS JAUNES ont fait l’objet ces dernières semaines.
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«Une centaine de blessés graves dont la vie a basculé, 4 personnes dont la main a été arrachée à cause de grenades avec TNT, 18 personnes qui ont perdu un œil ou l’usage d’un œil suite à des tirs de FLASHBALL…Nous invitons TOUS LES BLESSÉS qui le peuvent à nous rejoindre ce jour là», est-il indiqué. Ceux-ci seront placés «EN DÉBUT DE CORTÈGE ET PROTÉGÉS PAR UN CORDON DE BÉNÉVOLES» EXPLIQUENT LES ORGANISATEURS.
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Par ailleurs, tous les autres manifestants sont invités à «venir en se mettant des pansements sur l’œil, des bandages, de mettre du rouge sur les GILETS JAUNES en guise de sang…» Samedi à PARIS, JÉRÔME RODRIGUES a été gravement blessé à l’œil, alors qu’il filmait la manifestation.
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Les organisateurs appellent les manifestants à se comporter pacifiquement, VIA LA PAGE DE L’ÉVÈNEMENT FACEBOOK LANCÉE POUR L’OCCASION.
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Pour la BRETAGNE, il semblerait que ce soit MORLAIX qui regrouperait la mobilisation.
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31 JANVIER 2019 FRANCEINTER /
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Le DOCTEUR LAURENT THINES, PROFESSEUR DE NEUROCHIRURGIE AU CHU DE BESANÇON, a lancé une pétition pour un moratoire sur l'utilisation des armes sublétales afin d'alerter «sur leur dangerosité extrême». Il nous explique ce qui l'a poussé à agir.
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Au terme d'une opération chirurgicale qui a duré six heures, le neurologue prend le temps d'expliquer sa démarche au micro de FRANCE INTER : «Je ne suis pas un politique mais avant tout un médecin et un citoyen». Il a beaucoup réfléchi avant de lancer cette pétition pour la suspension des armes sublétales LBD40, mais aussi les grenades de désencerclement. «J'ai été très choqué, en tant que neurochirurgien, de la gravité des lésions qui étaient infligées à des personnes qui, dans beaucoup de cas, manifestaient de façon pacifique»
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Sur la ville de BESANÇON, il n'y a pas eu de blessés graves liées aux LBD (lanceurs de balles de défense). Mais le médecin a eu accès et a pu consulter avec attention des rapports sur des blessures infligées à des manifestants, transmis par des confrères d'autres régions. «J'ai pu aussi consulter les images des scanners anonymisés de certains patients. On retrouve à la fois des lésions externes, des plaies du cuir chevelu, des contusions ou, chez certains patients, la perte d'un œil et des lésions internes, du même type que celles que l'on trouve sur des scènes de guerre ou sur des accidents graves de la route»
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J'ai vu des scanners de personnes qui avaient le crâne fracassé, avec des hématomes intracrâniens et des séquelles neurologiques. C'est tout simplement inacceptable.
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Le médecin évoque la centaine de blessés graves et les 17 personnes ayant perdu un œil, un constat qui lui semble tout aussi intolérable. Dans sa pétition, il évoque le cas d'une jeune femme qui, lors de sa première manifestation, a perdu un œil. Et la nécessité pour lui d'agir en tant que médecin. «Je veux porter la paroles des soignants, car je suis assez surpris qu'ils ne s'élèvent pas contre les violences alors qu'ils sont en première ligne pour gérer ces blessés graves»
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65 000 SIGNATAIRES POUR LA PÉTITION DEMANDANT UN MORATOIRE SUR LES ARMES SUBLÉTALES
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Parmi eux, des médecins et d’autres membres du personnel paramédical. Tous remercient le neurochirurgien d'avoir osé prendre la parole sur ce sujet. «J'ai pesé le pour et le contre car ce n'est pas une démarche anodine. Mais on ne peut pas rester dans l'inaction. C'est intolérable médicalement et humainement»
Le neurologue parle d'une dérive autoritaire lors des manifestations des GILETS JAUNES. Il n'hésite pas à évoquer une volonté politique de faire peur aux manifestants : pour lui, le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR veut dissuader les gens d'aller manifester.
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«On demande l’arrêt immédiat de l'utilisation de ces armes, pour que l'on statue sur leur dangerosité. Il faut interdire ces armes lors d'opérations de maintien de l'ordre, ou que l'on encadre de façon beaucoup plus stricte leur utilisation. Cela peut passer par le respect des consignes. Ce que l'on voit dans les statistiques actuelles, c'est que la moitié des personnes sont blessées à la tête alors qu'il est interdit de la viser !»
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QUEL MOYEN DE SUBSTITUTION ?
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Le DOCTEUR LARBI BENALI, MAÎTRE DE CONFÉRENCE À L'UNIVERSITÉ DE BORDEAUX, spécialisé en médecine légale et EXPERT AUPRÈS DE LA COUR D'APPEL DE BORDEAUX, n'a pas signé la pétition mais il estime qu'il s'agit d'une très bonne initiative : «Cela va peut-être permettre d'ouvrir un vrai débat au sujet de ces armes. Par exemple, on peut s'interroger sur les moyens qui sont en notre possession pour se substituer à ces armes»
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Le médecin évoque le cas de deux personnes grièvement blessées à l’œil, dont il a pu constater directement l'étendue des lésions. «C'est l’utilisation de ces armes et l’encadrement des forces de l’ordre qui doivent être remises en question. Il faut former les forces de l'ordre, les sensibiliser aux dangers de ce genre d'armes. Encore trop souvent, les policiers et les gendarmes qui utilisent ces LBD n'ont pas réellement la connaissance des conséquences d'un tir qui ne serait pas fait à une distance réglementaire»
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En 2016, LARBI BÉNALI avait participé à une étude sur la dangerosité des FLASHBALL (remplacés depuis par les LBD40). Cet ARTICLE SCIENTIFIQUE, paru dans la revue de médecine légale, n'avait pas provoqué de débat au sein des pouvoirs publics. Depuis d'autres études, notamment internationales, ont pointé la dangerosité de ces armes sans qu'elles soient interdites pour autant.
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Les médecins n'avaient quand à eux jamais posé le problème publiquement. «Il faut faire remonter les cas de blessures provoquées par les LBD que nous rencontrons. C'est notre devoir sur le plan scientifique et aussi en tant que citoyen. Ces armes dites sublétales peuvent générer la mort : il faut avoir conscience de ce risque», insite LARBI BÉNALI.
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3 FÉVRIER 2019 SPUTNIK /
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59 avocats ont confié dans une tribune publiée sur FRANCEINFO les difficultés auxquelles ils devaient faire face en exerçant correctement les droits de la défense dans les dossiers de nombreux GILETS JAUNES.
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Dans une tribune publiée le 2 février, sur franceinfo, 59 avocats mettent en garde contre «les dérives» qu'ils ont pu constater dans le traitement des dossiers des GILETS JAUNES depuis le début du mouvement et pointent du doigt des «atteintes aux droits individuels et aux libertés publiques dans notre pays».
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«Par la présente tribune, nous, avocats signataires, entendons alerter quant au danger que constituent ces procédures faites souvent dans l'urgence et visant principalement à gonfler, souvent de manière artificielle, des chiffres qui seront annoncés par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR», indiquent-ils en guise de préambule.
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Ainsi, les avocats ont pu constater «la violation délibérée des droits de manifestants par des expulsions et délogements totalement illicites et en ayant recours à la force publique».
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«Pire encore, tant dans le cadre des auditions libres que durant les gardes à vue, nombre de GILETS JAUNES indiquent que des enquêteurs les ont dissuadés du recours à l'assistance d'un avocat en arguant que si l'avocat intervenait, ils seraient remis en liberté beaucoup plus tardivement», fustigent-ils.
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Compte tenu de la rapidité du traitement de tels dossiers, les avocats y voient entre autres «le désir des pouvoirs exécutifs de donner une réponse forte».
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D'autre part, poursuivent-ils, «les procédures relatives à de présumées violences policières ne font pas l'objet de la même célérité d'enquête ou de poursuites».
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«Enfin, à l'instar de plusieurs parlementaires, nous sommes particulièrement inquiets quant au projet de loi actuellement en discussion dit «anti-casseur» qui nous semble contraire à nombre de principes fondamentaux», concluent-ils.
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Afin de rendre hommage aux manifestants blessés, des GILETS JAUNES se sont rassemblés ce samedi 2 février pour leur acte 12 partout en France. À l'approche du douzième weekend de mobilisation, le MINISTRE DE L'INTÉRIEUR CHRISTOPHE CASTANER Avait promis un dispositif de sécurité «puissant» avec près de 80.000 unités mobiles déployées sur l'ensemble du territoire.
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29 JANVIER 2019 LIBERATION /
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Le gouvernement français est à nouveau pointé pour la répression du mouvement des gilets jaunes et, cette fois, l’avertissement vient du Conseil de l’Europe, chargé de promouvoir les droits de l’homme dans ses 47 Etats membres. Ce mardi, et avant la publication d’un rapport complet, sa commissaire aux droits de l’homme, DUNJA MIJATOVIĆ, DIT AINSI «s’inquiéter en particulier du grand nombre de personnes blessées, certaines très gravement, dans les manifestations ou en marge de celles-ci, notamment par des projectiles d’armes dites de défense intermédiaire telles que le lanceur de balles de défense». Et ce, même si elle «constate certes que les forces de l’ordre, parmi lesquelles de nombreux blessés sont aussi à déplorer, opèrent dans des conditions difficiles, notamment liées à l’hostilité de certains manifestants, mais aussi à une surcharge de travail et, pour certaines unités engagées, à une formation insuffisante aux techniques de maintien de l’ordre et à l’usage de certaines armes.»
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Elle pointe également les dangers de la LOI «ANTICASSEURS» EN DISCUSSION À L’ASSEMBLÉE NATIONALE, se disant «particulièrement préoccupée par la disposition visant à interdire préventivement, par une décision administrative et sans contrôle préalable d’un juge, de prendre part à une manifestation», ainsi que par celle «érigeant en délit la dissimulation volontaire partielle ou totale du visage au sein ou aux abords d’une manifestation».
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29 JANVIER 2019 RT / NICE MATIN /
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Des manifestants azuréens ayant visiblement fait les fonds de tiroir pour payer leur amende de 350 euros se sont rendus au CENTRE DES IMPÔTS DE NICE avec une brouette de centimes. Mais ils ont été bloqués à l'entrée pour des raisons de «sécurité».
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Le matin du 29 janvier, six GILETS JAUNES originaires de la CÔTE D'AZUR se sont rendus au CENTRE DES IMPÔTS DE NICE afin de payer leur amende de 350 euros. Pour ce faire, ils étaient venus équipés d'une brouette contenant l'intégralité de la somme... en pièces rouges.
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Les 350 euros, récoltés petit à petit auprès des sympathisants du mouvement social, correspondaient au paiement de deux amendes pour outrage à agent datant du 1er décembre.
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Malheureusement pour les manifestants, la trésorerie des Finances publiques est restée fermée pour des «raisons de sécurité» et a finalement ouvert avec deux heures de retard, selon le journal régional NICE-MATIN. La raison invoquée par le centre des impôts : «Un risque d’envahissement ou de blocage du service.»
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La brouette n'ayant pu être déposée, les manifestants devraient retenter leur coup au centre des finances dès le 30 janvier, selon le quotidien.
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25 JANVIER 2019 LA NOUVELLE REPUBLIQUE / 20 MINUTES /
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LES MANIFESTANTS AFFIRMENT QUE LEUR ACTION «N’EST PAS UN PUTSCH»…
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Aux grands maux, les grands remèdes ? Dans l’INDRE, des «GILETS JAUNES» se sont rendus mercredi soir devant la BASE MILITAIRE DE NEUVY-PAILLOUX, dans l'INDRE, pour réclamer l’intervention de l’armée dans le but de «neutraliser ou mettre en fuite» EMMANUEL MACRON et son gouvernement, rapporte LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE.
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La poignée de manifestants présents espérait ainsi remettre une lettre au LIEUTENANT-COLONEL DAVID BRION. La lettre, de plus de deux pages, signée par trois «GILETS JAUNES», a été diffusée sur TWITTER. «Nous réclamons le secours de l’armée. Nous souhaitons que nos soldats et officiers, agissent au mieux de leurs possibilités, pour neutraliser ou mettre en fuite EMMANUEL MACRON et son actuel gouvernement…», expliquent les «GILETS JAUNES» dans la lettre.
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«UNE RÉELLE TRAHISON À LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE FRANÇAIS»
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Ils listent également plusieurs faits de guerre et faits économiques qui constituent «une réelle trahison à la Souveraineté du peuple français, à l’indépendance de ses armées et aux valeurs de paix prônées par la RÉPUBLIQUE».
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29 JANVIER 2019 RT /
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[...] Quelques manifestants se sont en effet rendus devant la représentation vénézuélienne à PARIS (après avoir fait de même devant l'AMBASSADE D'ISLANDE), afin de faire entendre une revendication symbolique :
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«Nous demandons l'aide officielle du gouvernement MADURO, nous demandons l'aide officielle du VENEZUELA, pour chasser les banksters français.»
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«Nous condamnons monsieur MACRON, qui soutient une personne non-élue», explique l'un des GILETS JAUNES, en référence à l'ultimatum adressé par le PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE à son homologue vénézuélien. EMMANUEL MACROn a en effet donné huit jours à NICOLAS MADURO pour organiser des élections, sans quoi il reconnaîtrait l'opposant JUAN GUAIDO, autoproclamé «président par intérim», comme dirigeant légitime du pays. [...]
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13:49 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XII 2 FÉVRIER 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/01/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XI 25 JANVIER 2018
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24 JANVIER 2019 VALEURS ACTUELLES /
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Le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a demandé aux policiers du SERVICE CENTRAL DU RENSEIGNEMENT TERRITORIAL (SCRT) de repérer «les personnalités exerçant une réelle influence sur le mouvement» des «GILETS JAUNES», d’après LE CANARD ENCHAÎNÉ.
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Il semble que le rebond récent des «GILETS JAUNES» inquiète l’exécutif. Selon LE CANARD ENCHAÎNÉ, début janvier, «une instruction secrète» a été transmise aux policiers du SERVICE CENTRAL DU RENSEIGNEMENT TERRITORIAL (SCRT) par leur ministère de tutelle. Il s’agit pour ces derniers de recenser systématiquement et de façon nominative les «meneurs du mouvement des «GILETS JAUNES». L’hebdomadaire satirique, se basant sur le document en question, assure que les fonctionnaires de police doivent repérer «les personnalités exerçant une réelle influence sur le mouvement ou se signalant par des discours ou des commentaires vindicatifs ou subversifs trouvant de l’écho sur les réseaux sociaux. Des individus qui, aujourd’hui, jouent un rôle réel par le caractère de leurs actions, par le fait qu’ils ont un potentiel pour être des interlocuteurs des pouvoirs publics ou, au contraire, sont entrés dans une forme de radicalité».
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FOULE DE RENSEIGNEMENTS SUR LES «MENEURS»
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Identité complète (pseudo inclus), photographie, numéros de téléphone, adresse, profession, type de véhicule et immatriculation… Le formulaire sur ces meneurs est très détaillé. LE CANARD ENCHAÎNÉ rapporte aussi que les «antécédents et procédures judiciaires», l’«influence et son activité sur les réseaux sociaux», l’«implication associative» et «médiatique», les «liens avec des éléments ou mouvements radicaux», ainsi que le «financement» du mouvement doivent être renseignés. Pour l’hebdomadaire, cette mesure consiste en un «fichage qui ne dit pas son nom». D’autant qu’il n’a fait l’objet d’aucune déclaration à la COMMISSION NATIONALE DE L’INFORMATIQUE ET DES LIBERTÉS (CNIL). Le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, interrogé par le titre de presse, a fait savoir que «les services font leur travail avec les moyens juridiques autorisés par la loi».
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Début janvier, la proposition de «ficher les manifestants violents», formulée par plusieurs syndicats de police et responsables politiques, et évoquée par le Premier ministre, avait fait débat.
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25 JANVIER 2018 LE FIGARO /
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Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE PARIS a refusé aujourd’hui de suspendre l’usage du lanceur de balles de défense dans les prochaines manifestations de «GILETS JAUNES», en invoquant notamment l’expérimentation samedi par les forces de l’ordre de caméras destinées à filmer les tirs. LA LIGUE et la CGT comptent désormais porter l’affaire devant le CONSEIL D’ÉTAT.
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En pleine polémique sur les violences policières, la CGT et la LIGUE DES DROITS DE L’HOMME (LDH) avaient tenté jeudi lors de l’audience de convaincre les juges administratifs d’interdire en urgence cette arme controversée, craignant de nouveaux blessés voire «des morts» parmi les manifestants. Le syndicat et l’association souhaitaient interdire le LBD-40 lors des manifestations des «GILETS JAUNES» et de la grève générale prévue le 5 février, à PARIS et sur l’ensemble du territoire.
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Dans sa décision, le TRIBUNAL s’est estimé incompétent pour donner des instructions au MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR et «prendre des mesures qui auraient valeur réglementaire» dans toute la FRANCE. «Cette requête relève de la compétence (…) du CONSEIL D’ÉTAT», a-t-il expliqué. […]
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16:47 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XI 25 JANVIER 2018 | Lien permanent | Commentaires (0)
25/01/2019
LES GILETS JAUNES ACTE X 19 JANVIER 2019
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7 DÉCEMBRE 2018 FRONT SYNDICAL /
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«IL Y A LA VOLONTÉ QUE LES COLLÈGUES SE LÂCHENT»
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Vendredi, 7 Décembre, 2018
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Le mouvement des GILETS JAUNES ébranle les forces de police. Certains fonctionnaires, comme MARTIN, CRS, ont décidé de se mettre en arrêt maladie pour ne plus se sentir du mauvais côté de la barricade.
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MARTIN (1) est CRS depuis de nombreuses années. Des manifestations et des interventions parfois violentes, il en a connu un nombre incalculable. Malgré des conditions de travail difficiles et des doutes occasionnels, il a toujours appliqué les directives avec discipline et obéissance, comme le veut la profession. Mais la réponse policière aux manifestations de ces dernières semaines ordonnée par le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR l’a tellement écœuré qu’il a préféré se mettre en arrêt maladie pour ne plus cautionner cette répression aveugle. « Je ne me voyais pas taper sur des gens qui n’ont rien fait. L’usage de la force est censé être proportionné. Même si ce terme est subjectif, ça veut dire qu’on n’a pas le droit de tout faire. Or, quand on nous dit de gazer sans sommation des lycéens qui manifestent pacifiquement, c’est un ordre illégal. Dans le mouvement des GILETS JAUNES, ce ne sont plus des groupes de casseurs bien identifiés qu’on a en face de nous, c’est le peuple : des gens qui ont un réel combat ou même qui se retrouvent en situation de légitime défense face à la police », s’insurge-t-il.
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« ON SE DEMANDE SI NOTRE DEVOIR NE SERAIT PAS D’ÊTRE AVEC LE PEUPLE. ON SUBIT LA MÊME VIOLENCE SOCIALE... »
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D’après lui, il y a une réelle volonté politique de jeter de l’huile sur le feu. « Quand on voit dans les comptes rendus opérationnels le nombre de lacrymos ou DE FLASH-BALL utilisés, on est à des niveaux exceptionnels, alors qu’on a vécu des manifestations beaucoup plus dangereuses pour nous où on avait interdiction d’utiliser les lanceurs de balles de défense (nom officiel du FLASH-BALL – NDLR) », affirme-t-il. « Et ça, ce sont des décisions qui viennent du MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR », souligne-t-il. En parallèle, « aucune consigne de mesure n’est donnée aux CRS, contrairement à d’autres manifestations où on nous met la pression. Là, il y a une volonté que les collègues se lâchent », estime-t-il. D’autant que l’état physique des fonctionnaires de police n’arrange pas vraiment les choses. «Quand on doit se lever à 2 heures du matin pour rejoindre sa compagnie à 3 heures et être sur les CHAMPS-ÉLYSÉES de 7 heures du matin à 22 heures, c’est sûr qu’on est épuisé et qu’on n’a plus le même discernement ni le même self-control », rappelle-t-il.
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Et ce n’est pas la prime promise par EMMANUEL MACRON qui suffira à apaiser les tensions. « Tous les collègues auxquels j’en ai parlé se sont sentis insultés. On l’a ressenti comme si c’était un susucre qu’on nous donnait pour qu’on ferme notre gueule et qu’on aille faire le sale boulot », lâche-t-il. D’après lui, le mouvement des GILETS JAUNES a fait naître des débats inédits dans sa compagnie. « Certains taperaient sur père et mère si on leur en donnait l’ordre. Mais il y a une vraie crise existentielle pour d’autres. On se demande si notre devoir ne serait pas d’être avec le peuple. On subit la même violence sociale en termes de salaire, et on est doublement victimes de l’autoritarisme de l’État parce qu’en plus c’est notre patron et qu’on est muselés », souligne le fonctionnaire, qui a observé plusieurs arrêts maladie dans sa compagnie ces derniers jours. « Il ne manque pas grand-chose pour que les flics refusent de retourner en manif la prochaine fois », estime-t-il.
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Concernant le revirement annoncé dans la stratégie de maintien de l’ordre mise en place par la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS – d’un dispositif plus statique samedi dernier à celui prévu comme plus mobile et offensif pour ce samedi –, MARTIN estime qu’il s’agit là d’une « décision politique habituelle ». « C’est ce qui a été fait lors des dernières manifestations contre la loi travail ou le 1er Mai : on nous donne l’ordre de laisser casser pour que le mouvement devienne impopulaire, et la fois d’après on y va fort parce que l’opinion publique attend une réaction de répression policière. »
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(1) Le prénom a été modifié.
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16 JANVIER 2019 VALEURSACTUELLES /
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Interpellé le 9 janvier et placé en détention provisoire le lendemain à ANGERS, un homme a été retrouvé mort dans sa cellule, vendredi 11 janvier.
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Dans un contexte particulièrement tendu de violences policières,C l’information risque de faire grand bruit. Comme le révèle OUEST-FRANCE , un homme a été retrouvé mort dans sa cellule de la maison d’arrêt d’ANGERS, vendredi 11 janvier. Après son interpellation, le 9 janvier, il avait dénoncé des coups subis au commissariat, avant d’être placé en détention provisoire le lendemain. [...]
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12 JANVIER 2018 LIBERATION /
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Le 17 novembre 2018 à QUIMPER : Un jeune Quimpérois est victime d’un tir de lanceur de balle de défense en plein visage. La scène est filmée, puis authentifiée par CHECKNEWS et LE TÉLÉGRAMME.
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Le 19 novembre 2018 à LA RÉUNION : RITCHIE A. reçoit un projectile dans l’œil à SAINT-PAUL. Il est opéré en urgence, et PERD SON ŒIL GAUCHE. Il déclare avoir porté plainte.
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Le 24 novembre 2018 à LA RÉUNION : CÉDRIC P, apprenti poseur de carrelage mais surtout connu comme le «cuisinier du rond-point» à LA POSSESSION, REÇOIT UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS L’ŒIL GAUCHE. Il indique à CHECKNEWS, qu’il a perdu l’usage de cet œil.
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Le 24 novembre 2018 à MARSEILLE : Un homme REÇOIT UN TIR DANS LA TÊTE au niveau du péage de la CIOTAT, à côté de MARSEILLE. Des images de ses blessures montrent une large cicatrice sur son crâne.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Alors qu’il cherchait sa femme sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, JÉRÔME reçoit un projectile dans l’œil. IL INDIQUE SUR FACEBOOK QUE SON ŒIL GAUCHE EST PERDU.
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Le 24 novembre 2018 à VILLEFRANCHE-SUR-SAÔNE : XAVIER, un jeune barbu, a le visage fracturé, notamment son palais et ses deux pommettes, ainsi que les dents cassées, SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA COMPAGNE SUR FACEBOOK.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Dans une vidéo tournée à PARIS, un homme chauve venu du NORD-PAS-DE-CALAIs MONTRE SA BLESSURE AU CRÂNE.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS. La photo d’un jeune homme brun aux cheveux longs, au front ensanglanté, est relayée parmi les victimes. Nous ignorons l’identité de cette personne mais elle a bien été prise le 24 novembre comme l’atteste un REPORTAGE DU JOURNAL BRITANNIQUE DAILY MAIL.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : La photo d’un homme âgé, au VISAGE ENTOURÉ DE BANDAGES SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES, EST FORTEMENT PARTAGÉE PARMI LES MONTAGES DE VICTIMES. Elle a été prise sur les CHAMPS-ÉLYSÉES le 24 novembre 2018.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : Un jeune homme de 21 ans a la main partiellement arrachée par une grenade sur les CHAMPS-ÉLYSÉES. L’accident est capté dans plusieurs vidéos, dont plusieurs médias, dont CHECKNEWS, confirment l’authenticité.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : PATRICK G, 59 ans, PERD L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE après avoir reçu un projectile non identifié, rue Duphot. Sur FACEBOOK, son fils met en cause une GLI-F4.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : CHECKNEWS rapporte le témoignage d’un homme de 29 ans, blessé à la main probablement par une grenade GLI-F4. «Ma main est partie en arrière avec le souffle. Elle n’était pas en sang, parce que ça l’a comme brûlée en même temps. J’aurais pu la perdre à un quart de seconde près, si elle avait été plus proche.»
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : SIEGFRIED C, un Marnais de 33 ans, est VICTIME DE L’EXPLOSION D’UNE GRENADE DONT DES BOUTS SE SONT INCRUSTÉS DANS SA MAIN GAUCHE. Il a été opéré.
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Le 24 novembre 2018 à PARIS : À LIBÉRATION, ANTONIO raconte avoir reçu une grenade GLI-F4 près des pieds : «Un gros morceau de grenade a traversé la chaussure et s’est fiché dans mon pied». Des photos de l’accident montrent des bouts de métal incrusté dans ses pieds.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Alors que de nombreux médias cherchaient à identifier un homme tabassé par un groupe de policiers, près des CHAMPS-ÉLYSÉES et filmé par une vidéo amateur, la photo de MEHDI K, (21 ans), visage déformé, est apparue sur les réseaux sociaux. CHECKNEWS l’a rencontré : si de nombreux éléments laissent penser que ce n’est pas lui que l’on voit sur la vidéo, sa blessure, elle, ne fait guère de doute.
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : GRAVEMENT TOUCHÉ À L’OREILLE ET AU NEZ PRÈS DE LA GARE MATABIAU PAR UN TIR DE LBD (SELON SES AMIS), BENOÎT (28 ANS) A ÉTÉ HOSPITALISÉ ET PLACÉ EN COMA ARTIFICIEL suite à la manifestation du 1er décembre. FRANCE 3 a indiqué qu’il était sorti de ce coma le 21 décembre.
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Le 1er décembre 2018 à AVIGNON : MAXIME I. est VICTIME D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE suite à un tir de lanceur de balle de défense. Ses blessures ont été capturées en vidéo, authentifiée par LA PROVENCE.
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Le 1er décembre 2018 à BORDEAUX : Une vidéo montrant un homme âgé, LA JOUE OUVERTE, SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE sur le PARVIS DES DROITS DE L’HOMME à BORDEAUX, a fortement circulé sur les réseaux sociaux. Il s’agit de GUY, un gilet jaune d’une soixantaine d’années. Sa fille a lancé une cagnotte pour l’aider à financer ses frais médicaux, dont le remplacement de son dentier détruit par le tir.
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Le 1er décembre 2018 à CALAIS : Touché par un projectile au visage, lors d’une manifestation à CALAIS, CHRISTOPHER a subi une triple fracture. Selon sa sœur, qui témoigne auprès de LA VOIX DU NORD, les médecins estiment qu’il s’agit d’un «tir de flashball.»
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Le 1er décembre 2018 à NANTES : Un homme a la joue déchirée par un tir de lanceur de balle de défense, avant d’être orienté vers les urgences, RAPPORTE SUR FACEBOOK UN GROUPE DE STREET MÉDICS À NANTES.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Après avoir appelé sa mère pour la rassurer, FRANCK reçoit un tir de balle de défense en plein œil. «MALGRÉ PLUSIEURS OPÉRATIONS ET LA POSE DE PLAQUES SUR MON MALAIRE ET ORBITE BROYÉ LAISSANT UNE IMMENSE CICATRICE SUR MON CRÂNE, MON ŒIL DROIT, N’A PU ÊTRE SAUVÉ» écrit le jeune homme de 20 ans venus de Haute-Marne.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Descendu à PARIS pour manifester, ANTHONY, jeune Lillois de 18 ans, est BLESSÉ PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À L’ARCADE ET A L’ŒIL SÉVÈREMENT GONFLÉ.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Victime d’un tir de lanceur de balle de défense à la tête près de l’ARC DE TRIOMPHE, ÉLIE B, 27 ans, indique avoir la «MÂCHOIRE FRACTURÉE, 10 POINTS DE SUTURE À LA LÈVRE ET UNE DENT EN MOINS».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : À PARIS, FRANCK est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE FACE, laissant une plaie entre ses deux yeux. Il a créé la page FACEBOOK «Soutiens aux gueules cassées des GILETS JAUNES. officiel».
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Venu défiler sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, DAVID, tailleur de pierre de 31 ans, est atteint à la mâchoire par un tir de lanceur de balles de défense. LE HUFFINGTON POST rapporte qu’il «en a pour deux ans de reconstruction faciale.»
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : ROMAIN PREND UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉSENCERCLEMENT AU NIVEAU DE LA TÊTE, causant une plaie en forme de Y sur le coin de son front.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : LE JOURNALISTE DE KONBINI, HUGO CLÉMENT a eu de la chance: alors qu’il se promenait en scooter dans les rues de PARIS, il s’est arrêté pour prendre en photo les échauffourées entre GILETS JAUNES et policiers. Sa prise a été stoppée par un tir de lanceur de balle de défense contre son casque. Il a posté sur Twitter un selfie montrant son visage ouvert à l’arcade sourcilière et l’œil gonflé.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, UNE MÈRE A POSTÉ LES PHOTOS DE SON FILS BENJAMIN, «blessé aux alentours de l’Arc de Triomphe au flashball, à moins de 50 m vers 12 h alors qu’il était assis.»
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Le 1er décembre 2018 à TOULOUSE : Photos de ses radios à l’appui, ROMÉO, élève de classe prépa de 19 ans, confie à Vécu, le média des gilets jaunes, avoir été «BLESSÉ À TOULOUSE, PLACE JEANNE D’ARC LE 1ER DÉCEMBRE PAR UN TIR OFFENSIF DE LBD DANS LE TIBIA ALORS QUE JE FUYAIS LA MANIFESTATION».
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Le 1er décembre 2018 à MARSEILLE : ZINEB R, une octogénaire marseillaise, MEURT LORS D’UNE OPÉRATION CHIRURGICALE APRÈS AVOIR ÉTÉ BLESSÉE PAR UNE BOMBE LACRYMOGÈNE REÇUE EN PLEINE FACE le 1er décembre. Elle fermait ses volets pour éviter les fumées dispersées lors d’une manifestation des gilets jaunes.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : UNE GRENADE DE DÉSENCERCLEMENT ÉCLATE AU NIVEAU DES JAMBES DE CHRISTOPHE, laissant ainsi s’incruster de nombreux morceaux dans ses tibias. Ces éclats lui ont été retirés à l’HÔPITAL BICHAT, où les dizaines d’impacts ont été recousus au fil de suture.
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Le 1er décembre 2018 À BORDEAUX : FRÉDÉRIC, 35 ans a la MAIN DROITE ARRACHÉE PAR UNE EXPLOSION DE GRENADE GLI-F4, lors de l’ACTE 3 à BORDEAUX.
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Le 1er décembre 2018 à TOURS : Selon son avocat, AYHAN, un technicien venu manifester avec ses collègues de SANOFI, «a eu le réflexe» de ramasser une grenade tombée près de lui, sur la place Jean Jaurès de TOURS, «car il y avait des enfants autour». Résultat : SA MAIN DROITE «QUI NOURRIT SA FAMILLE ET PAYE LES ÉTUDES DE SES ENFANTS N’A PU ÊTRE SAUVÉE» écrivent ses amis dans une cagnotte de soutien.
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Le 1er décembre 2018 à PARIS : CHRISTOPHE L EST PROJETÉ AU SOL, DEVANT LES CAMÉRAS DE LCI, PAR UN CANON À EAU. Venu manifester à PARIS depuis les VOSGES, il a «une fracture du nez, des points de suture sur le front et de nombreux hématomes» rapporte Vosges Matin.
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Le 3 décembre 2018 à GRENOBLE : DORIANA, lycéenne de 16 ans, est grièvement touchée au visage par un tir de lanceur de balle de défense. Au PARISIEN, elle indique avoir «perdu deux dents et je risque d’en perdre d’autres. J’ai été opérée pendant quatre heures. Les médecins ont été obligés de reconstruire ma mâchoire inférieure avec des plaques, des vis, des élastiques».
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Le 5 décembre 2018 à SAINT-JEAN-DE-BRAYE : OUMAR, lycéen de 16 ans, reçoit un TIR DE FLASHBALL EN PLEINE TÊTE.
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Le 5 décembre 2018 à GARGES-LÈS-GONESSE : En marge d’un blocage au LYCÉE SIMONE DE BEAUVOIR à GARGES-LÈS-GONESSE (95), ISSAM, LYCÉEN DE 17 ANS REÇOIT UN TIR DE LBD DANS LA BOUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à BÉZIERS : Lors d’une manifestation lycéenne, JEAN-PHILIPPE est victime d’un tir de lanceur de balle de défense. FRANCE 3 INDIQUE QU’IL A PERDU L’USAGE DE SON ŒIL GAUCHE.
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Le 6 décembre 2018 à LYON : RAMY, 15 ANS REÇOIT UNE BALLE DE DÉFENSE, TIRÉE PAR LES FORCES DE L’ORDRE EN PLEIN ŒIL DEVANT LE LYCÉE JACQUES BREL DE VÉNISSIEUX. À FRANCE 3, il expliquait qu’il risque de perdre l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : STEVEN est BLESSÉ PAR DES COUPS DE MATRAQUES ET DE LBD SUR LES CHAMPS-ÉLYSÉES. Résultat : tibia et main fracturés.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un jeune homme, le crâne emballé d’un pansement et le visage déchiré, explique avoir reçu un tir de lanceur de balle de défense dans l’arrière de la tête, alors qu’il battait en retraite.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans un REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme apparaît le visage toujours en sang, le nez éclaté. Il dit «avoir pris un tir de lanceur de balle de défense en pleine figure»
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Suite à un tir de lanceur de balle de défense, GUILLAUME indique avoir une FRACTURE OUVERTE ET OUVERTE ET LES TENDONS ARRACHÉS.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : Venu manifester à BORDEAUX, depuis L’ÎLE D’OLÉRON, JEAN-MARC s’est «réveillé à l’hôpital avec un œil en moins et le côté droit du visage totalement enfoncé», RAPPORTE FRANCE BLEU.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : MARIEN, 27 ans, est revenu de sa première manifestation des GILETS JAUNES, le 8 décembre, à BORDEAUX, avec une DOUBLE FRACTURE À LA MAIN, CAUSÉE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE.
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Le 8 décembre 2018 à DIJON : Allant à l’encontre de l’autorisation de sa mère, ANTONIN (15 ans) s’est rendu à la manifestation des GILETS JAUNES. UN TIR SUPPOSÉ DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE A TOUCHÉ SA MÂCHOIRE, QUI A DRAMATIQUEMENT GONFLÉ COMME LE MONTRENT DE NOMBREUSES PHOTOS EN LIGNE.
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Le 8 décembre 2018 à MARSEILLE : SUR SES PHOTOS POSTÉES SUR FACEBOOK, MARTIN AFFICHÉ UN ŒIL DROIT, AU BEURRE NOIR ET ENTROUVERT. «Un centimètre plus bas et je perdais l’œil» affirme-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à MONDEVILLE : Victime d’un tir de LBD, alors qu’il participait à un filtrage sur un rond-point à MONDEVILLE, CONSTANT, père de famille de 43 ans, souffre «D’UNE FRACTURE DU NEZ, D’UNE AUTRE DE L’OS OCCIPITAL» et a reçu 25 points de suture.
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Le 8 décembre 2018 à NANTES : Depuis un lit d’hôpital, PHILIPPE raconte AVOIR REÇU UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LES CÔTES, qui a provoqué une hémorragie interne.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ANTOINE a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense en pleine tête. Sur sa cagnotte de soutien, comme à KONBINI, ce graphiste de 25 ans indique avoir perdu l’usage de son œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : ALEXANDRE F. A PERDU L’USAGE DE L’ŒIL DROIT, suite à un tir de lanceur de balle de défense dans son visage, alors qu’il se trouvait sur les CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le visage tuméfié de THOMAS a fait le tour des réseaux sociaux, où plusieurs photos de lui peuvent laisser croire qu’il s’agit de blessés différents. Le Nîmois, monté manifester à PARIS le 8 décembre, a été atteint en plein visage par un tir de LBD. LE MIDI LIBRE livre ce diagnostic : «25 points de suture, une fracture du sinus, la lèvre tuméfiée et l’œil gauche touché.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Un ami raconte qu’HANNIBAL V. s’est retrouvé à la PITIÉ SALPÊTRIÈRE suite à un tir de flashball en plein visage. Sur FACEBOOK, le photographe a posté une image de lui face au miroir, montrant son COQUARD À L’ŒIL VIOLACÉ ET FERMÉ PAR LES GONFLEMENTS. «La magie des flashballs dans la gueule…» résume-t-il.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, le photographe pour LIBÉRATION, NICOLAS DESCOTTES, REÇOIT «UN TIR DE FLASHBALL EN PLEIN VISAGE malgré le port de mon casque avec le STICKER PRESSE».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur sa cagnotte de soutien, la bouche déchirée d’ERIC fait peur à voir. Après un tir de LBD sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, il a «LA LÈVRE ARRACHÉE, LA MÂCHOIRE TOUCHÉE ET DES DENTS CASSÉES».
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Sur FACEBOOK, en live, JÉRÔME révèle à ses amis avoir pris un «LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE EN PLEINE TÊTE», laissant apparaître un pansement de fortune englobant son crâne.
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Le 8 décembre 2018 à ROUEN : TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD SUR LA TÊTE, CHARLES a posté d’autres photos où apparaît une cicatrice sur son front deux semaines plus tard.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Venue manifester depuis AMIENS, FIORINA, étudiante de 20 ans finit à terre sur les CHAMPS-ÉLYSÉES, suite à un tir de lanceur de balle de défense. Elle est opérée à l’HÔPITAL COCHIN. Peu après, un proche indique à CHECKNEWS qu’elle a perdu l’usage de l’œil gauche.
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Le compagnon d’AXELLE indique dans une cagnotte qu’elle a été victime d’un tir de lanceur de balle de défense et qu’elle souffre «D’UNE DOUBLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE, [ELLE A LES] DENTS TOUCHÉES ET BIEN SÛR D’UN GROS CHOC PSYCHOLOGIQUE.»
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Le 8 décembre 2018 à PARIS : Dans UN REPORTAGE DU PARISIEN À L’HÔPITAL BICHAT, un homme de 37 se fait recoudre sur 6 cm une plaie au tibia. Le résultat d’une «pluie de grenades» tombée sur lui aux CHAMPS-ÉLYSÉES.
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Le 8 décembre 2018 à BORDEAUX : ANTOINE, 26 ans, a la MAIN ARRACHÉE par une grenade lancée par les forces de l’ordre.
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Le 15 décembre 2018 à BORDEAUX : Le site RÉVOLUTION PERMANENTE, rapporte le témoignage de FABIEN R., victime d’un tir de lanceur de balle de défense dans les parties génitales. «Résultat : fracture du testicule gauche, opération et ablation de l’organe» confie-t-il.
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Le 15 décembre 2018 à PARIS : La cagnotte de soutien à VANESSA, dont les images des blessures sont souvent relayées par les GILETS JAUNES, indique qu’elle a été VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE «À BOUT PORTANT», CAUSANT AINSI UNE «FRACTURE DU CRÂNE AVEC HÉMORRAGIE CÉRÉBRALE, LE CERVEAU ET L’ŒIL GAUCHE SONT ABÎMÉS ÉGALEMENT».
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Le 15 décembre 2018 à SAINT-ETIENNE : À SAINT-ETIENNE, un reporter du FIGARO prend en photo un jeune homme «TOUCHÉ AU VISAGE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE».
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Le 18 décembre 2018 à BIARRITZ : MÉDIAPART indique que LOLA, une étudiante de 19 ans, a été «VICTIME D’UNE TRIPLE FRACTURE DE LA MÂCHOIRE SUITE À UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE», lors d’une manifestation en marge d’une visite du MINISTRE JEAN-YVES LE DRIAN.
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Le 29 décembre 2018 à BORDEAUX : PABLO reçoit un tir de lanceur de balle de défense dans la tête, laissant une TRACE OUVERTE D’IMPACT SUR SON FRONT ENSANGLANTÉ.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Victime d’un tir de LBD devant la PRÉFECTURE DE MONTPELLIER, LAURENT dit «LOULOU» chez les GILETS JAUNES, est ATTEINT AU FRONT. «Il a eu 11 points de suture mais rien d’inquiétant au scanner» confie sa compagne à CHECKNEWS.
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Le 29 décembre 2018 à TOULOUSE : Après avoir pris un tir de LBD dans le QUARTIER DU FER À CHEVAL, selon plusieurs témoins cités par FRANCE3, ARTHUR, 24 ans a été conduit à l’HÔPITAL PURPAN. Il a perdu l’œil gauche.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : À MONTPELLIER, KAINA a été victime d’un TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE À LA TÊTE, qui a fait saigner son front.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : Les PHOTOS EFFRAYANTES DES BLESSURES DE GEOFFREY sont souvent relayées dans les groupes de GILETS JAUNES. Un tir de lanceur de balle de défense en plein visage lui a explosé le nez : 29 points de suture.
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Le 29 décembre 2018 à MONTPELLIER : YVAN a finalement posté PLUSIEURS PHOTOS DE SA «TÊTE EN VRAC» sur FACEBOOK, après avoir été blessé à MONTPELLIER le 29 décembre. L’homme à l’allure de Viking, déclare être «sorti de l’hôpital avec 8 points de sutures, un œil fermé mais avec la grande chance de l’avoir gardé !! Tout ça pour un tir de lanceur de balle de défense à la tête.»
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Le 29 décembre 2018 à NANTES : De nombreuses photos d’ADRIEN ont circulé en ligne, laissant parfois croire qu’il s’agit de personnes différentes. APRÈS UN TIR DE LBD «DERRIÈRE LE CRÂNE» selon son père, le jeune homme de 22 ans a passé 10 jours à l’hôpital, où sa tête a été rasée pour poser des agrafes.
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Le 29 décembre 2018 à LA ROCHELLE : Venue manifester déguisée pour représenter que les valeurs de la République, PAULINE A REÇU UNE BOMBE LACRYMOGÈNE SUR LE VISAGE, lui causant alors des brûlures.
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Le 29 décembre 2018 à NÎMES : GILLES A DIFFUSÉ DES PHOTOS DE SON VISAGE GONFLÉ APRÈS AVOIR REÇU DES COUPS DE MATRAQUES EN FIN DE MANIFESTATION À NÎMES. Le côté droit de son visage apparaît ouvert et en sang au niveau de l’arcade zygomatique droite.
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Le 5 janvier 2019 à LA ROCHELLE : ROBIN estime avoir eu «beaucoup de chance» lors de la première manifestation des gilets jaunes de l’année 2019 à LA ROCHELLE. VICTIME D’UN TIR DE LBD DANS L’ARRIÈRE DU CRÂNE, il considère qu’il s’en sort «avec 4 agrafes dans la tête et un gros hématome», d’après un témoignage.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : On peut voir OLIVIER s’effondrer, alors qu’il est TOUCHÉ PAR UN TIR DE LBD en plein live sur FACEBOOK. Blessé au front, il a été emmené à l’hôpital avec le documentariste FLORENT MARCIE, lui aussi tombé près du MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : FLORENT MARCIE, documentariste de 50 ans qui a filmé les théâtres de guerre, EST TOUCHÉ À LA TÊTE PAR UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE devant le MUSÉE D’ORSAY.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : Daniel est VICTIME D’UN TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE. Malgré plus d’un millier de partages dans différents groupes de gilets jaunes, sa cagnotte n’affiche que 35 euros récoltés sur 20 000 prévus.
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Le 5 janvier 2019 à PARIS : L’artiste-photographe VITALIA a publié sur TWITTER des photos de son visage blessé à la joue et le compte rendu de son examen médical. Elle dit avoir été VICTIME DE: TIR DE LANCEUR DE BALLE DE DÉFENSE DANS LA FIGURE. L’examen a révélé les lésions suivantes : foyers de fracture du sinus maxillaire droit. Fracture zygomatique droite; Fracture osseuse non déplacée du plancher orbitaire. Ne nécessitant pas d’hospitalisation.
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Le 5 janvier 2019 à BORDEAUX : Avec un «nez cassé et 9 points de suture sous l’œil», SUD OUEST considère DAVID S comme le «blessé le plus grave» de la manifestation bordelaise du 5 janvier.
Le 5 janvier 2019 à Lyon : ALEXANDRE s’est pris «par surprise un projectile des forces de l’ordre» en fin de manifestation à LYON. S’il ne peut assurer la nature de cette arme, il indique à CheckNews, photos à l’appui, UNE COUPURE SOUS SON ŒIL, NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE.
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Le 5 janvier 2019 à MONTPELLIER : La vidéo d’un père dénonçant une «tentative du meurtre sur (s)a fille par les CRS le 5 janvier» a été vue plus d’1,7 million de fois sur FACEBOOK. XANA eu une BLESSURE AU CRÂNE NÉCESSITANT 5 POINTS DE SUTURE après une charge de policiers.
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Le 12 janvier 2019 à STRASBOURG : LILIAN, un adolescent de 15 ans, a été blessé alors qu’il faisait du shopping. SELON LE TÉMOIGNAGE DE SA MÈRE À FRANCE 3, il a la mâchoire fracturée à cause d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à TOULON : VAR MATIN indique qu’un homme de 35 ans perdu son oeil gauche aprèsa voir «été opéré dans la soirée par un chirurgien en ophtalmologie».
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Le 12 janvier à SAINT ETIENNE : Depuis son lit d’hôpital, où son visage est entouré d’un pansement, SAMIR raconte dans un FACEBOOK LIVE s’être pris un tir de lanceur de balle de défense en plein visage alors qu’il fuyait la fumée des gaz lacrymogène. Il doit être opéré à la mâchoire et à la tempe.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : OLIVIER, un pompier venu manifester à BORDEAUX, a été blessé au visage par des policiers qui le poursuivaient. Plusieurs vidéos, authentifiées par CHECKNEWS, montrent la scène ainsi que ses blessures. Il a été placé dans un coma artificiel indique SUD OUEST.
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Le 12 janvier 2019 à BORDEAUX : L’AFP A PHOTOGRAPHIÉ un homme recevant «des soins médicaux après avoir été frappé et blessé à l’œil par le tir d’une arme à main non létale devant la cathédrale de BORDEAUX». Nous ignorons la gravité de ses blessures.
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Le 12 janvier 2019 à LA ROCHELLE : Le photographe XAVIER LÉOTY, en reportage pour le journal SUD OUEST, a eu la rotule fracturée suite à un tir de lanceur de balle de Défense. Il précise à SUD OUEST, qu’il ne portait pas de brassard presse, après avoir eu des ennuis avec certains manifestants lors d’une précédente manifestation.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Photographié par REFLETS, THOMAS, un Ardéchois venu manifester à PARIS, a la tête recouverte de pansements.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Un homme d’une cinquantaine d’année, en pull rouge et lunettes, est blessé à la tête vers 15 heures à PARIS. SELON UNE PERSONNE QUI L’A PHOTOGRAPHIÉ, le blessé a été victime d’un tir de flash-ball.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : DANS UNE CAGNOTTE LANCÉE PAR SA FAMILLE, et sourcée par plusieurs images, la famille de SÉBASTIEN M indique qu’il a reçu un tir de flashball en pleine tête, et plus précisément en plein dans les dents, causant une fracture de la mâchoire et la perte de 5 dents.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Des IMAGES FILMÉES POUR LE SITE D’INFORMATION LÀ-BAS SI J’Y SUIS, montrent un homme est blessé à la tête près de la PLACE DE L’ÉTOILE à PARIS.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Le JOURNALISTE DE KONBINI, PIERRE ANGUELERGUES a été touché au poignet alors qu’il couvrait la manifestation à PARIS. Sa blessure a nécessité une opération.
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Le 12 janvier 2019 à PARIS : Le journaliste DAVID DUFRESNE RELÈVE LE CAS de WILLIAM, blessé au visage par un tir de LBD40 à seulement 10 mètres. Il à l’arcade sourcilière fracturée et de la chair a été arrachée jusqu’à l’os au-dessus du sourcil. Son oeil gonflé est épargné.
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Le 12 janvier 2019 à BOURGES : LCI évoque le cas un homme a été gravement blessé à la tête. Selon des sources policières, il s’est présenté à l’hôpital peu après la manifestation du 12 janvier 2019, avant de perdre progressivement l’usage de la parole. Il a été placé en coma artificiel.
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Le 12 janvier 2019 à TOULOUSE : Le photographe JÉRÔME FOURCADE nous a envoyé des photos de VALENTIN, dont le visage est emballonné de pansements. Selon le photographe, l’homme de 27 ans «a reçu 5 à 6 coup de matraques sur l’arrière du crâne par plusieurs policiers alors qu’il était en train de filmer une scène d’arrestation «musclée» avec son portable. Il s’est évanoui sur un trottoir avant d’être pris en charge par une équipe de secouristes volontaires» dans le quartier Léo Lagrange.
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Le 12 janvier 2019 à BOURG-EN-BRESSE : DAVID DUFRESNE PUBLIE LE TÉMOIGNAGE de CÉDRIC, blessé gravement à la main par un tir de LBD. Il indique avoir une fracture ouverte du 1er métacarpe avec section complète du tendon court, a nécessité autogreffe osseuse et a le pouce très infecté.
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Le 12 janvier 2019 à LILLE : SIMON a contacté CHECKNEW, radio et examen médical à l’appui, pour signaler sa fracture du péroné. Il dit avoir reçu un tir de LBD à la cheville et est emplâtré pour les six prochaines semaines.
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Le 19 janvier 2019 à RENNES : On a d’abord appris la perte de l'oeil de GWENDAL grâce à une vidéo postée par sa soeur sur FACEBOOK : sa mère de manière très calme, interpelle le président de la République sur les violences polciières. La préfecture indique à FRANCE BLEU qu’une grenade de désencerclement est «vraisemblablement» à l’origine de sa blessure. Sa mère évoque un tir de LBD dans l’oeil.
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Le 19 janvier 2019 à RENNES : Le PHOTOGRAPHE JEAN-CLAUDE MOSCHETTI a posté sur TWITTER une photo de son visage blessé à l’oeil droit par un tir de grenade lacrymogène. Il indique qu’il ne peut pas voir avec cet oeil «pour le moment».
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Le 19 janvier 2019 à MONTPELLIER : AXEL, 25 ans, a été blessé par un tir de LBD40 en plein visage à MONTPELLIER. SELON LA JOURNALISTE OCTAVIE MAUREL, il a de «multiples fractures du crâne au-dessus des yeux, une fracture de l’orbite droit et l’œil oedematié».
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Le 19 janvier 2019 à MONTPELLIER : La photo et la vidéo d’un jeune homme de 18 ans blessé à la tête à MONTPELLIER a été partagée sur les réseaux sociaux. «Il n’était pas venu manifester» indique la journaliste OCTAVIE MAUREL sur TWITTER.
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Le 19 janvier 2019 à TOULOUSE : Sur FACEBOOK, YANN a posté des photos de son «nouveau sourire», où apparaissent des dents cassées ou arrachées. Il raconte que des policiers «sont juste passés à mon niveau, j’ai levé les bras, et là, matraque dans les dents, matraque dans les côtes, vidage de lacrymo danss la bouche et KO . Ils ont continué leur chemin et en ont envoyé deux autres a l’hôpital fracture du crâne pour un nez et front cassé pour l’autre, laissé comme moi a Terre pas d’interpellation.»
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20:39 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE X 19 JANVIER 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)