12/08/2015
EUROPE ÉCLATE ENTRE RÉFÉRENDUMS, SÉPARATISTES ET RÉTABLISSEMENT DES FRONTIÈRES
«L'EUROPE ÉCLATE ENTRE RÉFÉRENDUMS, SÉPARATISTES ET RÉTABLISSEMENT DES FRONTIÈRES
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.«On voit l'arbre à ses fruits»
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DÉ-MO-CRA-TIE : un mot que les diplômés ne savent pas épeler. Ils lisent : populisme. C’est ainsi qu’ils qualifient le choix des Britanniques de quitter l’UNION EUROPÉENNE (UE), lors du référendum de jeudi dernier (à 51,9 %, avec une participation de 72,2 %). BERNARD HENRI LÉVY : «Ce BREXIT, c’est la victoire non du peuple, mais du populisme. Non de la démocratie, mais de la démagogie». JACQUES ATTALI : «C’est la dictature du populisme et de l’égoïsme des nations». ALAIN MINC : «Ce référendum n’est pas la victoire des peuples sur les élites, mais celle des gens peu formés sur les gens éduqués». Les mandarins de l’UE, qui ne comprennent rien du message qui leur est adressé, partagent la même profession de foi que ces grands prêtres du métissage heureux : ils jugent «xénophobe» et «raciste» la critique de leur politique migratoire qui leur explose à la figure. Seul l’ISLAM totalitaire est laissé en paix par cette UE à la dérive.La haine pour la piétaille s’étale chez les princes du moment. Ils se réclament des valeurs républicaines, mais ergotent sur la notion de peuple. Les prolophobes devraient relire la CONSTITUTION de 1958. Article 2 : «Son principe (de la RÉPUBLIQUE) est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple». Article 3 : «La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum». Mais quand ALAIN JUPPÉ soutient (LE MONDE, mardi) : «Organiser un référendum aujourd’hui en FRANCE (sur le maintien dans l’UE, NDLR) serait totalement irresponsable», le prétendant à l’ÉLYSÉE révèle la peur qui a saisi l’oligarchie contestée. Voilà des décennies, il est vrai, que cette aristocratie de parvenus se repasse les plats en daubant sur le TIERS ÉTAT. Cette caste a des comptes à rendre. En fait, elle a raison de s’effrayer de la démocratie réhabilitée : elle ne leur fera pas de cadeaux.
C’est une révolution pour toute l’EUROPE que le BREXIT a lancée, en permettant aux Anglais de retrouver leur souveraineté afin de maîtriser leur destin. |
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L’EUROPE PRISE DANS UNE VAGUE DE RÉFÉRENDUMS AUX RÉSULTATS IMPRÉVISIBLES. DANS DE NOMBREUX PAYS, L’EUROSCEPTICISME GAGNE LE SOUTIEN POPULAIRE
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1er AOÛT 2015 – SAKER FRANCOPHONE STRATEGIC CULTURE
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La crise grecque a donné l’impulsion au processus centrifuge en cours dans l’UNION EUROPÉENNE. Il y a un fort sentiment sécessionniste. Les intérêts nationaux en arrivent à être plus importants que les valeurs de l’EUROPE unie… On dirait que l’EUROPE est prise dans une vague de référendums aux résultats imprévisibles. Outre la GRANDE-BRETAGNE, l’AUTRICHE et la FINLANDE, l’euroscepticisme monte aussi dans d’autres pays membres de l’UE.
. GRANDE-BRETAGNE
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. AUTRICHE
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L’AUTRICHE envisage aussi la possibilité de renoncer à son statut de membre de l’UE, 261 159 Autrichiens ont signé une pétition appelant à une sortie du pays de l’Union. Ils représentent 4.12 % de l’électorat. Maintenant, le PARLEMENT autrichien doit discuter d’un référendum sur cette question. Le seuil pour appeler à un débat sur un éventuel référendum est de 100 000 signatures. L’auteur de cette pétition est une la situation en GRÈCE, de nombreux politiciens finnois croient que le pays retraitée de 66 ans – INGE ROSCHER, qui travaillait auparavant comme traductrice et qui, depuis que l’AUTRICHE a rejoint l’UE, a protesté contre une telle alliance. Elle a lancé une pétition similaire en 2000. Celle-ci avait été signée par 3.35 % de l’électorat. . FINLANDE
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La FINLANDE examine des scénarios possibles de sortie de l’EUROZONE dans le contexte de la crise grecque, a déclaré le Secrétaire général de l’ALLIANCE POLITIQUE EUROPÉENNE DES EUROSCEPTIQUES EUD (EUROPEANS UNITED FOR DEMOCRACY) RICHARD BIFELT au magazine en ligne DEUTSCHE WIRTSCHAFTS NACHRICHTEN. Dans le contexte de la situation en GRÈCE, de nombreux politiciens finnois croient que le pays retraitée de 66 ans – INGE ROSCHER, qui travaillait auparavant comme traductrice et qui, depuis que l’AUTRICHE a rejoint l’UE, a protesté contre une telle alliance. Elle a lancé une pétition similaire en 2000. Celle-ci avait été signée par 3.35 % de l’électorat. . La FINLANDE ne fait pas partie du club. Par club, BIFELT entend l’EUROZONE.
. Le 23 juillet, la radio finlandaise YLE.FI a rapporté qu’une initiative citoyenne veut déterminer si la FINLANDE désire continuer à faire partie de l’EUROZONE. L’initiative a recueilli plus de 30 000 signatures en six jours seulement. Si l’appel à un réf ne fait pas partie du club. Par club, BIFELT entend l’EUROZONE. . Le 23 juillet, la radio finlandaise YLE.FI a rapporté qu’une initiative citoyenne veut déterminer si la FINLANDE désire continuer à faire partie de l’EUROZONE. L’initiative a recueilli plus de 30 000 signatures en six jours seulement. Si l’appel à un référendum rassemble au moins 50 000 signatures, la motion devra être adressée au PARLEMENT, selon la loi finlandaise. Le politicien finnois vétéran du PARLEMENT EUROPÉEN PAAVO VÄYRYNEN, du Parti du centre, qui a lancé une pétition d’initiative citoyenne, dit qu’il est heureux que tant de signatures aient été récoltées dans un laps de temps si court. Il veut que l’information soit diffusée. Selon lui, le statut de membre de la FINLANDE est débattu intensivement et une discussion ouverte est bienvenue pour permettre à des gens d’opinions différentes de partager leurs points de vue. . FRANCE
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L’EUROPE est prise dans une vague de référendums aux résultats imprévisibles. Dans de nombreux pays, l’euroscepticisme gagne le soutien populaire. Par exemple, MARINE LE PEN, dirigeante du parti nationaliste FRONT NATIONAL, a promis de tenir un référendum sur la possible sortie de la FRANCE de l’UNION EUROPÉENNE si elle est élue à la présidence en 2017. .
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PAYS-BAS .
GEERT WILDERS, le chef du parti néerlandais d’extrême droite, le FREEDOM PARTY (PVV – PARTIJ VOOR DE VRIJHEID), croit que la sortie de l’UNION EUROPÉENNE serait une bonne chose pour son pays. Selon lui, c’est la seule manière de créer de nouveaux emplois et de générer de la croissance économique. WILDERS croit qu’on ne devrait pas demander aux PAYS-BAS de mettre en œuvre la politique pernicieuse de la COMMISSION EUROPÉENNE pour satisfaire aux standards européens. «Nous voulons décider de la manière dont nous contrôlons nos frontières, notre argent, notre économie, notre monnaie», dit-il, sous-entendant que le contrôle sur ces choses a été retiré par l’UNION EUROPÉENNE.
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RAPPEL : TRAITÉ DE ROME 1er JUIN 2005 référendum national pour ratifier la constitution européenne. Les néerlandais votent non à 61,6 %
. ITALIE
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PIER CARLO PADOAN, le MINISTRE ITALIEN DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES, a averti BRUXELLES que presque n’importe quel pays pourrait quitter l’Union. Malgré le soulagement, à ROME, qu’un accord a finalement été atteint, évitant la sortie de la GRÈCE, Mr. PADOAN soutient que cela devrait être vu comme un moment décisif pour le continent. La crise a mis en lumière l’impact dramatique du mécontentement à l’égard de l’EUROPE, à la fois en GRÈCE et dans toute l’EUROPE, a-t-il dit. «Dans un avenir proche, il pourrait y avoir des gouvernements basés sur des majorités qui sont mécontentes de l’EUROPE et qui par conséquent pourraient demander que chaque pays puisse quitter l’EUROZONE, pas seulement parce qu’ils sont dans une situation désespérée comme la GRÈCE, mais parce qu’ils pensent que c’est une solution plus viable pour leurs problèmes», A DÉCLARÉ le ministre au FINANCIAL TIMES. |
HONGRIE
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1er NOVEMBRE 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE
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La HONGRIE a menacé de se retirer de l’UE. Le PRÉSIDENT DU PARLEMENT HONGROIS, LASZLO KÖVÉR, a fait comprendre que si BRUXELLES dictait à la HONGRIE sa façon de gouverner le pays, elle pourrait quitter l’UE.
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La situation autour des sanctions anti-russes et la demande de procéder aux réformes intérieures adressée par l’UE à la HONGRIE poussent de plus en plus souvent les politiques à BUDAPEST à réagir très vivement. Si auparavant ces réactions ne concernaient que des politiques bruxellois concrets, il s’agit cette fois de l’ensemble de l’UE. Les conflits opposant BRUXELLES à BUDAPEST éclatent de plus en plus souvent depuis quelques années, et portent la plupart du temps sur la politique intérieure appliquée par la HONGRIE, qui refuse de réduire son programme social et n’est pas prête à adapter son système politique aux normes de l’UE.
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IOURI BONDARENKO, directeur du Centre russo-polonais DIALOGUE ET CONCORDE, estime que le «divorce» que la HONGRIE est en train de consommer avec l’UE et l’OTAN coule de source : . Je crois que la HONGRIE finira par se retirer de l’UE de son plein gré ou y sera contrainte. Je ne peux rien dire au sujet de sa participation à l’OTAN, parce que cela dépend de l’évolution de la situation en UKRAINE, mais son retrait de l’Alliance n’est pas à exclure non plus. C’est que la classe politique hongroise est déterminée à défendre les intérêts nationaux qui vont à l’encontre de ceux de BRUXELLES. . Ces derniers temps, BRUXELLES critique de plus en plus vivement BUDAPEST au sujet de sa position concernant les sanctions anti-russes. La politique menée par l’UE est considérée comme contre-productive en HONGRIE qui refuse de s’y joindre. Selon LASZLO KÖVÉR, «si BRUXELLES nous dicte comment gouverner le pays, il s’assimilera à MOSCOU avant la chute du régime en 1989». C’est paradoxal, mais BUDAPEST estime actuellement que les relations avec MOSCOU sont plus prometteuses que celles qu’il entretient avec BRUXELLES. KÖVÉR avait également souligné que le fait-même d’être membre de l’UE et de l’OTAN n’était pas un problème pour la HONGRIE, mais que par contre «l’attitude spéciale» de BRUXELLES envers ses affaires intérieures devenait de plus en plus importune au fil des ans. |
GRÈCE
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Le référendum grec de 2015 est une initiative du gouvernement d'ALÉXIS TSÍPRAS à la suite de l'échec des négociations avec la troïka dans le cadre de la crise de la dette publique grecque. Il se tient le dimanche 5 juillet 2015 et porte sur l'acceptation de la proposition faite par l'UE, la BCE et le FMI le jeudi 25 juin 2015. Victoire politique pour le gouvernement grec et son premier ministre, LE «NON» L'EMPORTE AVEC 61,31 % DES SUFFRAGES CONTRE 38,69 % POUR LE «OUI».
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ISLANDE
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L’ISLANDE a présenté sa candidature pour intégrer l'UNION EUROPÉENNE le 16 juillet 20092. Cette demande est officialisée par le CONSEIL EUROPÉEN le 27 juillet 2009 et transmise pour analyse à la Commission. La Commission annonce en février 2010 qu'elle soutient l'ouverture des négociations d'adhésion de l'ISLANDE.
. Le 17 juin 2010, l'UE accorde le statut de candidat à l'ISLANDE en approuvant formellement l'ouverture des négociations d'adhésion. Les négociations commencent le 27 juillet 20106. . Le gouvernement islandais avait pour objectif d'adhérer en 2013, l'adhésion faisant l'objet d'un référendum en ISLANDE, mais les élections législatives islandaises de 2013 remettent en cause ce calendrier rapide. Le 13 juin 2013, la candidature islandaise est ainsi gelée par le gouvernement. . Membre de l'espace économique européen, l'ISLANDE est déjà membre du marché unique. Elle est aussi membre de l'espace Schengen qui supprime les contrôles aux frontières entre les États membres. . Le 12 septembre 2013, le MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES ISLANDAIS GUNNAR BRAGI SVEINSSON annonce que le Gouvernement islandais suspend pour toute la durée de la législature les négociations d'adhésion à l'UE et le gouvernement islandais présente le 22 février 2014 un projet de loi visant à retirer cette candidature. LE RETRAIT DE LA CANDIDATURE DEVIENT OFFICIEL LE 12 MARS 20151. |
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SUISSE
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La CHAMBRE HAUTE du parlement suisse a voté pour le retrait de sa demande d'adhésion à l'UNION EUROPÉENNE.
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La plupart des députés du CONSEIL DES ETATS (CHAMBRE HAUTE DE L'ASSEMBLÉE FÉDÉRALE SUISSE) a appuyé le retrait de la demande d'adhésion à l'UNION EUROPÉENNE présentée en 1992.
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27 députés ont voté contre l'adhésion du pays à l'UNION EUROPÉENNE, tandis que 13 parlementaires se sont quand même exprimés pour son maintien.
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Ainsi, la CHAMBRE HAUTE a confirmé la décision prise précédemment par le CONSEIL NATIONAL (CHAMBRE BASSE DE L'ASSEMBLÉE FÉDÉRALE SUISSE).
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Mais cette décision revêt un caractère purement symbolique car la demande n'est plus en vigueur depuis le référendum au cours duquel les citoyens suisses ont voté contre l'adhésion du pays à la zone euro, rapporte le journal suisse .NEUE ZÜRCHER ZEITUNG
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LA FIN DE SCHENGEN 7 JANVIER 2016 |
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ALORS QUE L'UNION EUROPÉENNE PRÊCHE POUR UN PLUS GRAND ACCUEIL DES MIGRANTS :
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13 JANVIER 2016 BUSINESSBOURSE
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Le nouveau gouvernement polonais a décidé de retirer le DRAPEAU DE l’UNION EUROPÉENNE de la salle où se tiennent les conférences de presse des autorités.
. C’est un signe de plus du peu d’euro-enthousiasme du nouveau gouvernement polonais. Celui-ci a ainsi décidé purement et simplement de retirer le drapeau aux 12 étoiles sur fond bleu de l’UNION EUROPÉENNE de la salle où se tiennent les conférences de presse des autorités. . La PREMIER MINISTRE, BEATA SZYDLO, n’a pas fait beaucoup de sentimentalisme vis-à-vis de ce symbole de la construction européenne. «Nous sommes membre de l’UNION EUROPÉENNE, membre actif, mais nous avons arrêté un principe, selon lequel les réunions du gouvernement polonais et les déclarations après les réunions se feront sur fond des plus beaux drapeaux à mes yeux, les drapeaux blanc-rouge» polonais , a-t-elle expliqué. . Si quelqu’un n’avait pas encore compris que VARSOVIE allait désormais mener la vie dure à BRUXELLES, BEATA SZYDLO a ajouté : «Nous allons mener une politique, tout en respectant notre appartenance à l’UE, en vue d’en tirer le maximum de profits pour les citoyens polonais, l’économie polonaise et notre patrie», a encore souligné la Première ministre. Sur TWITTER, GUY VERHOFSTADT, LE DÉPUTÉ EUROPÉEN leader du groupe parlementaire libéral, a ironisé : «Donc vous ne voulez pas du drapeau, mais vous voulez encore de l’argent ?» . Le parti de Mme SZYDLO, DROIT ET JUSTICE (PIS) de JAROSLAW KACZYNSKI, ne cache pas son euroscepticisme. Cela devrait avoir des conséquences importantes dans les négociations à venir autour de la crise des réfugiés. Ainsi le lendemain des ATTENTATS DE PARIS, l’alors futur MINISTRE DES AFFAIRES EUROPÉENNE, KONRAD SZYMANSKI, avait annoncé que son pays, déjà très hostile à l’accueil de réfugiés, n’aurait désormais «pas la possibilité politique» de respecter les accords européens de relocalisation d’immigrés, avant de partiellement revenir en arrière le lendemain. |
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15 NOVEMBRE 2015 EUROPE 1
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Après les attentats, la POLOGNE ne pourra pas respecter les accords européens de relocalisation d'immigrés, déclare le futur ministre aux Affaires européennes.
. Après les attentats de PARIS, la POLOGNE ne pourra pas respecter les accords européens de relocalisation d'immigrés, a déclaré samedi KONRAD SZYMANSKI, futur responsable aux Affaires européennes dans le gouvernement conservateur en cours de formation à VARSOVIE. . SZYMANSKY lie les attentats «à la crise migratoire». «Les décisions, que nous avons critiquées, du CONSEIL EUROPÉEN sur la relocalisation des réfugiés et immigrés vers tous les pays de l'UE ont toujours la force de droit européen. (Mais) après les événements tragiques à PARIS nous ne voyons pas la possibilité politique de les respecter», a-t-il déclaré SUR UN SITE INTERNET DE LA DROITE POLONAISE. Selon le futur ministre, les attentats de PARIS, qui s'inscrivent «directement» dans le contexte de la crise migratoire et des bombardements français des positions du groupe ETAT ISLAMIQUE, marquent la nécessité de «revoir la politique européenne face à la crise migratoire». «La POLOGNE doit garder le contrôle complet de ses frontières, ainsi que de sa politique d'asile et de migrations», a-t-il insisté. . Un sentiment anti-migrants antérieur aux attentats. Le chef des conservateurs de DROIT ET JUSTICE (PIS) victorieux des législatives, JAROSLAW KACZYNSKI, s'était toujours vigoureusement prononcé contre l'accueil des immigrés, proposant en échange une aide financière aux pays où ils se trouvent. Mi-octobre, jouant sur la peur de maladies que pourraient d'après lui apporter les migrants, il a parlé de «choléra qui sévit déjà dans les îles grecques», de «dysenterie à VIENNE», ou encore de «toutes sortes de parasites qui chez ces gens peuvent ne pas être dangereux mais peuvent l'être pour les populations locales». |
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18 SEPTEMBRE 2015 FRANCETVINFO
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Après la HONGRIE ou encore l'ALLEMAGNE, la CROATIE ferme à son tour une partie de ses frontières. Alors que des milliers de réfugiés continuent d'affluer en CROATIE, les autorités ont décidé de fermer sept des huit passages frontaliers avec la SERBIE.
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DES CAPACITÉS D'ACCUEIL SATURÉES . Depuis mercredi 16 septembre au matin, 13 000 personnes ont franchi cette frontière et sont arrivées en CROATIE. Le pays affirme désormais que ses capacités d'accueil sont saturées et demande de l'aide ainsi qu'une solidarité européenne. «La CROATIE totalement débordée a préféré fermer provisoirement ses frontières. Elle a également mis son armée en état d'alerte», rapporte l'envoyée spéciale de FRANCE 2 sur place, SAMAH SOULA. . Du côté des migrants, on ne cache pas une certaine déception : «Si c'est pour être traité comme ça tout du long, on préfère rentrer dans notre pays. On préfère mourir chez nous, au moins ce sera dans la dignité et le respect de nous-mêmes» déplore un réfugié syrien. |
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16 SEPTEMBRE 2015 LE FIGARO
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La SLOVÉNIE va établir des contrôles temporaires à sa frontière avec la HONGRIE en raison de la crise migratoire, a annoncé aujourd'hui le PREMIER MINISTRE MIRO CERAR, rapporte l'agence de presse slovène STA.
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La SLOVÉNIE, qui fait partie de l'ESPACE SCHENGEN de libre circulation au sein de l'UE, a également des frontières avec l'AUTRICHE, l'ITALIE et la CROATIE. La HONGRIE a fermé mardi sa frontière avec la SERBIE et les autorités serbes ont décidé de diriger les migrants vers la CROATIE. |
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. L'ARMÉE SUISSE A DÉBUTÉ SON PLUS GRAND EXERCICE DE TROUPES MILITAIRES DEPUIS DEUX ANS. PENDANT 10 JOURS, 5000 SOLDATS VONT ÊTRE DÉPLOYÉS DANS LE NORD-OUEST DU PAYS AVEC POUR MISSION DE PROTÉGER LA FRONTIÈRE FACE À UN AFFLUX DE RÉFUGIÉS.. . Le lieu de déploiement n'a pas été choisi au hasard puisque la région de BÂLE est située aux frontières de la FRANCE et de l'ALLEMAGNE. Un point névralgique donc de la crise des réfugiés que traverse en ce moment l'EUROPE. . L'exercice, baptisé CONEX 15, simule une crise économique dans une «UNION EUROPÉENNE fictive, composée de nouveaux pays et délimitée par des frontières différentes». Un scénario de fin du monde qui prévoit également que la SUISSE soit menacée par un afflux massif de réfugiés, par des organisations criminelles puissantes et un marché noir croissant. Les soldats s'entraîneront à protéger la frontière et à la construction de campements. Ils se déploieront également aux points nodaux du pays, tels des centrales nucléaires ou électriques ainsi que des voies de transports. . Mais CONEX 15 soulève des oppositions dans le pays. Les VERTS BÂLOIS ont appelé les habitants à accrocher des drapeaux «Pace» (Paix). Un collectif, appelé NOCONEX, a lui organisé une manifestation à BÂLE. Des militants d'extrême gauche projetteraient même de dérober leurs armes aux militaires.. L'opération de simulation était prévue de longue date mais prend un sens nouveau dans une EUROPE qui fait face à sa pire crise migratoire depuis 1945. Pourtant, la SUISSE demeure un point aveugle dans cette crise puisque les milliers de migrants ignorent le pays. En 2014, 23.765 personnes ont déposé une demande d'asile en SUISSE. Pour 2015, les autorités fédérales tablent pour l'instant sur près de 30.000 demandes. . Pour la petite histoire, en 2013, la SUISSE avait déjà opéré un tel exercice militaire en simulant cette fois l'attaque d'une FRANCE surendettée. En 2012, l'ARMÉE SUISSE, débordante d'imagination, avait projeté, dans son exercice militaire STABILO DUE, une EUROPE plongée dans le chaos par la chute de l'euro et un afflux massif de réfugié . Mais qu'on se rassure, cet actuel exercice, CONEX 15, finira dans la pure tradition helvète de neutralité, avec le 25 septembre une grande parade militaire dans le nord du pays. |
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14 SEPTEMBRE 2015 LE MONDE
Une situation politiquement et logistiquement intenable. Dimanche 13 septembre, à l’issue d’une concertation avec Mme MERKEL, mais aussi avec les principaux ministres sociaux-démocrates, THOMAS DE MAIZIÈRE, le MINISTRE (CDU) DE L’INTÉRIEUR, A DONC ANNONCÉ LE RÉTABLISSEMENT DE CONTRÔLES D’IDENTITÉ À LA FRONTIÈRE AVEC L’AUTRICHE, SANS EXCLURE QUE LA MESURE SOIT ÉTENDUE À D’AUTRES SECTEURS.
. Même si, juridiquement, les ACCORDS DE SCHENGEN sont respectés, la libre circulation à l’intérieur de cet espace est bel et bien remise en question. Seuls désormais seront admis en ALLEMAGNE ceux qui ont des papiers en règle. Mais qu’en sera-t-il, par exemple, des Syriens ou des Afghans ? Le ministre n’a pas été explicite. «Le but de cette mesure est de limiter l’afflux actuel vers l’Allemagne et de retrouver une procédure organisée des entrées», a-t-il reconnu. Une façon élégante de dire que le pays ne contrôlait plus grand-chose. . Ce week-end, à la gare de MUNICH, où ont été accueillis plus de 13 000 réfugiés samedi et plusieurs milliers dimanche, la situation était très tendue. Prise également sous la pression de la CSU bavaroise et d’élus chrétiens-démocrates inquiets du chaos qui commence à s’instaurer dans certaines villes allemandes, la mesure annoncée dimanche est un message aux Européens. . «L’État membre qui est responsable non seulement enregistre le demandeur d’asile, mais instruit également la procédure d’asile», a déclaré M. DE MAIZIÈRE. «Selon le droit européen en vigueur, l’ALLEMAGNE n’est pas responsable pour la plus grande partie de ceux qui demandent protection», a-t-il rappelé, en une menace voilée. Selon les accords de DUBLIN, ce sont en effet les pays par lesquels les réfugiés entrent dans l’UE qui sont responsables de ceux-ci. . Mais l’ALLEMAGNE se heurte à une seconde difficulté : son image est tellement positive parmi les demandeurs d’asile – on y est bien accueilli, les prestations sociales sont élevées et il y a du travail pour tous – que les réfugiés ont rarement envie d’aller ailleurs. «Les demandeurs d’asile doivent aussi accepter qu’ils ne. peuvent pas CHOISIR le pays européen auquel ils demandent protection. Cela vaudra aussi quand il y aura un système européen de répartition », a précisé le ministre. |
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16 SEPTEMBRE 2015 L'EXPRESS
L'ALLEMAGNE «renforce» ses contrôles sur une partie de la frontière française. Les contrôles ont été renforcés plus précisément au niveau de la région ALSACE, a indiqué mercredi un porte-parole de la police fédérale, une décision due à la crise migratoire.
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Dans le LAND (État-région) du BADE-WURTEMBERG frontalier avec l'ALSACE, «nous avons renforcé l'intensité de nos contrôles (...) nous menons des contrôles frontaliers ponctuels, localisés et flexibles à différents endroits», a indiqué un porte-parole de l'antenne locale de la POLICE FÉDÉRALE. Il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir si des contrôles frontaliers étaient menés dans les deux autres LÄNDER frontaliers avec la FRANCE, la SARRE et la RHÉNANIE-PALATINAT.
. 27 POINTS DE PASSAGE . «Nous ne menons pas tous ces contrôles en même temps mais en fonction de la situation. Nous décidons en raison de la situation actuelle où et combien de temps nous menons ces contrôles», comme par exemple au niveau de la ville allemande de BREISACH, près de COLMAR, l'un des 27 points de passages disséminés entre l'ALSACE et le BADE-WURTEMBERG, a poursuivi le porte-parole de la police. Selon lui, «une grande partie» des 1900 policiers fédéraux que compte le Land participent à ces contrôles. . La chancelière allemande ANGELA MERKEL avait précédemment décidé le rétablissement de contrôles à la frontière avec l'AUTRICHE. Une décision immédiatement saluée en FRANCE par les tenants d'une réforme (ou d'un abandon) de l'ESPACE SCHENGEN en EUROPE. D'ailleurs le MINISTRE DE L'INTÉRIEUR, THOMAS DE MAIZIÈRE, avait annoncé la réintroduction de ces contrôles, «en particulier avec l'AUTRICHE», laissant entendre que les autres zones frontalières allaient également en faire l'objet. |
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L'AUTRICHE va faire immédiatement appel à l'armée pour seconder la police dans la gestion du flux de migrants qui arrivent majoritairement de HONGRIE, a annoncé aujourd'hui le CHANCELIER WERNER FAYMANN.
. VIENNE va mobiliser 2.200 hommes «dans les deux heures» pour «assister la police», notamment «pour les contrôles frontaliers, là où c'est nécessaire», a précisé le chancelier lors d'une conférence de presse, au lendemain de l'annonce par l'ALLEMAGNE d'une réintroduction des contrôles à ses frontières. «La tâche de l'armée sera prioritairement d'apporter une aide humanitaire à l'intérieur du pays. Mais elle assurera aussi un rôle de soutien pour les contrôles frontaliers, là où c'est nécessaire», a souligné le dirigeant social-démocrate. . L'AUTRICHE, un pays de transit pour des milliers de migrants, se trouve prise en tenaille : BERLIN a réintroduit dimanche soir des contrôles à ses frontières et le flux de migrants en provenance de HONGRIE s'est intensifié tout au long du week-end, avant l'entrée en vigueur mardi d'une nouvelle législation anti-migrants dans ce pays. La décision de l'ALLEMAGNE et de l'AUTRICHE de renforcer les contrôles aux frontières est «un signal clair que cela ne peut pas continuer comme ça, que des gens traversent en masse les frontières» sans être inquiétés, a souligné le VICE-CHANCELIER RUDOLPH MITTERLEHNER lors de la conférence de presse. . M. FAYMANN a souligné sur l'importance symbolique de la mesure. «Le droit d'asile doit être garanti, et l'humanité doit prévaloir», a-t-il souligné. En pratique, «nous n'avons connaissance d'aucun cas de personne refoulée d'ALLEMAGNE» depuis l'introduction des contrôles par BERLIN, a-t-il indiqué. L'AUTRICHE table sur l'arrivée de plus de 10.000 migrants à sa frontière avec la HONGRIE aujourd'hui. |
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14 SEPTEMBRE 2015 LE FIGARO
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La SLOVAQUIE a adopté des mesures de contrôle sur ses frontières avec l'AUTRICHE et la HONGRIE, en raison de l'afflux de migrants, a annoncé aujourd'hui le MINISTRE TCHÈQUE DE L'INTÉRIEUR à la suite d'une rencontre avec son homologue slovaque. La RÉPUBLIQUE TCHÈQUE avait fait une annonce similaire hier soir.
. Lors de cette réunion entre les MINISTRES TCHÈQUE MILAN CHOVANEC et SLOVAQUE ROBERT KALINAK, les deux parties «sont tombées d'accord pour estimer que les quotas (d'accueil de migrants) n'ont pas de sens, notamment dans le contexte des dernières mesures prises par l'ALLEMAGNE à la frontière», selon un communiqué tchèque. «Tous les deux, nous et la SLOVAQUIE, nous adoptons immédiatement des mesures à la frontière autrichienne. La SLOVAQUIE le fait aussi à la frontière hongroise». «Nous allons adapter ces mesures à la situation. Nous nous sommes mis d'accord aussi sur des échanges d'informations plus intenses et souples». . Il n'a pas été possible d'obtenir immédiatement une confirmation officielle auprès du MINISTÈRE SLOVAQUE DE L'INTÉRIEUR. La RÉPUBLIQUE TCHÈQUE et la SLOVAQUIE sont des pays de transit pour les migrants qui se dirigent vers des pays plus riches de l'UE, comme l'ALLEMAGNE ou la SUÈDE. Toutes les deux, ainsi que la POLOGNE et la HONGRIE, avaient rejeté les quotas obligatoires proposés par la COMMISSION EUROPÉENNE et appuyés par l'ALLEMAGNE. Celle-ci a introduit dimanche des contrôles à sa frontière avec l'AUTRICHE, ce qui pourrait pousser les migrants à tenter de les contourner en passant par la SLOVAQUIE et la RÉPUBLIQUE TCHÈQUE. |
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13 SEPTEMBRE 2015 EUROPE1
. CETTE DÉCISION FAIT SUITE À CELLE PRISE PAR L'ALLEMAGNE DE RÉINTRODUIRE DES CONTRÔLES FRONTALIERS EN RAISON DE L'AFFLUX DE MIGRANTS . Après l'ALLEMAGNE, la RÉPUBLIQUE TCHÈQUE. La RÉPUBLIQUE TCHÈQUE va, elle aussi, renforcer les contrôles à sa frontière avec l'AUTRICHE. Cette décision fait suite à celle prise par l'ALLEMAGNE de réintroduire des contrôles frontaliers en raison de l'afflux de migrants, a déclaré dimanche le MINISTRE TCHÈQUE DE L'INTÉRIEUR. Le pays suspend ainsi les accords de SCHENGEN sur la libre circulation en EUROPE.
. L'annonce. «La RÉPUBLIQUE TCHÈQUE renforce les mesures à sa frontière avec l'AUTRICHE. Les étapes suivantes seront déterminées en fonction du nombre de réfugiés se dirigeant vers la RÉPUBLIQUE TCHÈQUE», a déclaré le ministre, MILAN CHOVANEC, à l'antenne de la télévision publique. |
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7 SEPTEMBRE 2015 L'EXPRESS
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CHYPRE est prête à accueillir jusqu'à 300 réfugiés pour aider l'EUROPE à faire face à l'afflux de migrants, mais préfèrerait qu'ils soient chrétiens orthodoxes, a déclaré son MINISTRE DE L'INTÉRIEUR.
. DIEU reconnaîtra les siens. En FRANCE, ROANNE et BELFORT ont exprimé leur préférence pour l'accueil de réfugiés syriens chrétiens. Parce que les musulmans pourraient être «des terroristes déguisés» ou parce que les chrétiens seraient «les plus persécutés» de tous. A CHYPRE, le ministre de l'Intérieur préfère même qu'ils soient chrétiens orthodoxes, comme les 850 000 habitants de la partie européenne de l'île. «Nous avons déjà assuré que 260 personnes, voire un maximum de 300, pourraient être accueillies» sur l'île méditerranéenne, a déclaré à la radio SOCRATES HASIKOS. «Nous préférerions qu'ils soient chrétiens orthodoxes», a-t-il dit, afin qu'ils puissent «s'intégrer plus facilement». |
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21 AOÛT 2015 COURRIER INTERNATIONAL
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Peuplée d’un peu plus de 2 millions d’habitants, la MACÉDOINE, le plus petit Etat des BALKANS, craque sous l’afflux de migrants. Depuis le 20 août, le gouvernement de SKOPJE a décidé de déclarer «l’état d’urgence» ainsi que la fermeture de ses frontières sud et nord, respectivement avec la GRÈCE et la SERBIE, ce qui correspond au principal axe emprunté par les candidats à l’asile sur leur route vers l’EUROPE DE L’OUEST.
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25 JUIN 2015 YVES DAOUDAL
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A peine la HONGRIE venait-elle de faire marche arrière après avoir lancé un spectaculaire ballon d’essai, que la Bavière lui emboîte le pas, d’une autre façon, en annonçant qu’elle va réintroduire des contrôles à sa frontière avec l’AUTRICHE.
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Or il est contraire aux ACCORDS DE SCHENGEN, dont au traité européen, de rétablir des contrôles durables aux frontières. Seuls sont acceptés des contrôles ponctuels pour une raison précise. Mais, justement, la BAVIÈRE avait pu établir un contrôle de ce type pour protéger le G7 qui se réunissait chez elle le 7 juin dernier. Et à cette occasion la police a constaté près de 6.000 infractions aux droits de séjour, et des dizaines de criminels, parmi lesquels des trafiquants de drogues et de personnes humaines, ont été arrêtés. Argument décisif pour le MINISTRE-PRÉSIDENT DE BAVIÈRE, JOACHIMM HERMANN, pour rétablir les contrôles de façon permanente… et demander aux autres LÄNDER d’en faire autant…
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9 DÉCEMBRE 2015 LIBÉRATION
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Le coup de massue est tombé le 24 novembre : le Premier ministre, STEFAN LÖFVEN, flanqué d’une porte-parole des VERTS étouffant ses sanglots, a annoncé que la SUÈDE jetait l’éponge et s’alignait sur le moins-disant européen. La seule façon, selon LÖFVEN, de forcer les autres à prendre enfin leurs responsabilités. Autre signe de la panique ambiante : le 18 novembre, les services de renseignement ont relevé le niveau d’alerte, craignant une attaque terroriste commise par un homme ayant emprunté la route des migrants - un suspect a finalement été arrêté, avant d’être blanchi. Si le gouvernement semble avoir pour le moment renoncé à fermer le pont de l’ÖRESUND, les demandeurs d’asile n’ayant pas de papier d’identité ne seront plus autorisés à entrer en SUÈDE à partir de début janvier
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26 JUIN 2015 LE FIGARO
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MIGRANTS : LE RIDEAU DE FER BULGARE
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Vingt-cinq ans après la chute du rideau de fer, la BULGARIE dresse un mur à sa frontière turque pour endiguer le flot de migrants qui fuient les guerres du PROCHE-ORIENT et d'AFGHANISTAN.
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Le nouveau mur, hideux rideau de grillage et de barbelés, s'élève désormais comme un rempart face aux quelque 40 000 migrants qui tentent chaque année de passer cette frontière pour rejoindre l'EUROPE.
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12 AOUT 2015 COURRIER INTERNATIONAL
. Au DANEMARK, le gouvernement s’apprête à mettre en garde les futurs réfugiés via une campagne de publicité dans la presse. Un collectif de citoyens a décidé de la prendre de vitesse, et d’adopter la même technique pour adresser aux migrants un message de bienvenue. .
Comment dissuader les migrants de venir au DANEMARK ? En publiant des publicités dans les journaux pour annoncer à quel point la loi danoise va se durcir à leur encontre. C’est en tout cas l’idée de la MINISTRE DE L’IMMIGRATION, INGER STØJBERG, du PARTI LIBÉRAL VENSTRE. Elle prévoit en effet de faire paraître une série de communiqués dans la presse étrangère pour faire connaître les nouvelles mesures à l’encontre des étrangers, et ainsi décourager les migrants de choisir le DANEMARK pour destination. .
«Les publicités doivent contenir de l’information sobre sur la réduction des indemnités et d’autres restrictions que nous allons adopter», a expliqué la ministre À LA CHAÎNE DE TÉLÉVISION DANOISE DR. Dès le mois de septembre, de nouvelles mesures devraient être mises en place dans le pays : les aides à l’intégration et aux couples avec enfants, notamment, devraient être grignotées de moitié. |
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1er JUILLET 2015 SPUTNIK
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Les autorités danoises ont annoncé hier leur intention de rétablir le contrôle sur les frontières avec ses voisins dans l'ESPACE SCHENGEN - l'ALLEMAGNE et la SUÈDE - pour se protéger de l'afflux d'immigrants, écrit mercredi 1er juillet le quotidien KOMMERSANT.
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Pour le gouvernement de la minorité formée en fin de semaine dernière par le parti libéral VENSTRE, cette démarche vise à satisfaire les exigences du Parti populaire danois, une formation populiste de droite opposée à l'immigration, sachant que sans son soutien, le travail du nouveau cabinet pourrait être paralysé.
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L'intention du DANEMARK de rétablir un contrôle frontalier pour lutter contre l'immigration clandestine et la contrebande a été annoncée par le nouveau MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES KRISTIAN JENSEN. Il a toutefois promis que les principes du contrôle frontalier n'enfreindraient pas la législation européenne et seraient convenus avec les pays voisins. Cette déclaration a été faite à BERLIN durant sa première visite à l'étranger en tant que chef de la diplomatie danoise.
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La nouvelle composition du gouvernement danois a été annoncée le 28 juin — dix jours après les législatives anticipées. Le parti libéral VENSTRE, dirigé par le nouveau PREMIER MINISTRE LARS LOKKE RASMUSSEN, a annoncé la formation d'un gouvernement de minorité après l'échec des négociations avec le PARTI POPULAIRE DANOIS, qui avait obtenu la majorité aux élections précédentes, mais avait refusé de faire partie de la coalition gouvernementale.
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En 2011, sur fond d'aggravation de la crise des migrants dans l'UE, le DANEMARK avait déjà annoncé l'instauration au sein de la ZONE SCHENGEN d'un contrôle frontalier, dont l'installation de postes de contrôle. Les autorités étaient prêtes à allouer 36 millions d'euros à ces fins. Toutefois, cette décision a été annulée quelques mois plus tard. Elle a été décriée au sein de l'UE, dont les membres ont estimé que l'initiative des Danois transgressait les accords de SCHENGEN, dont l'article 2 porte sur la levée des contrôles frontaliers et douaniers au sein de l'espace SCHENGEN.
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Selon les experts, les partis de droite — l'alliance VENSTRE, le Parti conservateur et le PARTI POPULAIRE DANOIS, qui ont obtenu de bons résultats aux élections avec des slogans anti-immigration et eurosceptiques, poursuivront un dialogue ferme avec BRUXELLES. En particulier, le nouveau gouvernement danois a l'intention de soutenir les exigences du ROYAUME-UNI sur la réforme du système de sécurité sociale au sein de l'UE.
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RÉGIONALISMES EN FRANCE : FLANDRE, BRETAGNE, OCCITAN, BASQUE, ALSACE
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17 DÉCEMBRE 2015 FRANCE3CORSE
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Le dirigeant indépendantiste JEAN-GUY TALAMONI a été élu jeudi 17 décembre 2015 PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE DE CORSE. C'est la première fois depuis la création de l'assemblée en 1982 qu'un nationaliste occupe cette fonction. JEAN-GUY TALAMONI a prononcé (en CORSE) un discours d'ouverture, de recherche d'un consensus, indiquant vouloir être le président de tous les élus
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«En votant pour les nationalistes, le peuple corse a dit que la CORSE n’était pas un morceau d’un autre pays mais une nation, avec sa langue, sa culture, sa tradition politique, sa manière d’être au monde»
. «Nous sommes arrivés ici avec tous ceux qui, comme nous, ont toujours combattu les autorités françaises sur la terre de CORSE» |
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ÉCOSSE, CATALOGNE... EN EUROPE, LES SÉPARATISTES DONNENT DE LA VOIX
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6 SEPTEMBRE2014 L'EXPRESS
. Comme l'ÉCOSSE et la CATALOGNE, consultées par référendum, le TYROL et la FLANDRE rêvent de sécession, lassés de soutenir des voisins moins prospères ou motivés par ras-le-bol fiscal .
ÉCOSSE
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Dans les jardins du Parlement d'EDIMBOURG, la date s'étale en grandes lettres blanches, comme une victoire arrachée à l'adversaire londonien. Le 18 septembre, 4 millions d'électeurs vont répondre à la question suivante : «Êtes-vous favorables à l'INDÉPENDANCE DE L’ÉCOSSE ?» Décidé en 2012, ce référendum est le fruit d'âpres négociations entre le PREMIER MINISTRE ÉCOSSAIS, ALEX SALMOND, et son homologue britannique, DAVID CAMERON. Alors, «yes or no» ? D'après les derniers sondages, LES ÉCOSSAIS HÉSITENT ENCORE.
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CATALOGNE
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Le 9 novembre, moins de deux mois après, les CATALANS devraient à leur tour répondre à la même question de souveraineté : «Si o no» ?
. A BARCELONE, la GENERALITAT a maintenu le référendum consultatif, malgré la censure des députés espagnols. En ITALIE, en BELGIQUE, aux quatre coins de l'EUROPE, des rêves d'indépendance fleurissent sur le terreau de la crise. Bien sûr, ces revendications séparatistes s'enracinent dans des histoires fort différentes. Mais leurs pousses s'accrochent toutes à un même tronc économique : les uns demandent l'indépendance fiscale ; les autres, le droit de ne plus soutenir des voisins moins prospères. . Prototype de cet indépendantisme «de riches» : la CATALOGNE, où 60% des habitants se déclaraient favorables à l'indépendance, selon un sondage publié en mars dernier par le CENTRE D'ESTUDIS D'OPINIÓ (CEO). Les Catalans supportent de moins en moins le système actuel de financement des communautés autonomes, qu'ils accusent de piller leur région. La GENERALITAT estime en effet que 8% de son PIB - l'équivalent de 16 milliards d'euros - sont transférés chaque année au reste de l'ESPAGNE. Conséquence : la richesse par habitant de la CATALOGNE chute à 2187 euros, sous la moyenne nationale (2195 euros). Un comble pour la «nation» catalane, dont le PIB par tête avant transferts est supérieur à celui de l'UNION EUROPÉENNE. . Pour les Catalans, l'autonomie mettrait fin au «pillage» de leur région par MADRID. . FLANDRE
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En BELGIQUE, les indépendantistes flamands invoquent peu ou prou le même ras-le-bol concernant la solidarité fiscale et sociale. Grande gagnante des élections législatives belges du 25 mai dernier, l'ALLIANCE NÉO-FLAMANDE (N-VA) chiffre pour sa part à 6,7 milliards d'euros le montant des transferts financiers réalisés chaque année de la FLANDRE à la WALLONIE. Selon le parti de BART DE WEVER, l'essentiel de ces transferts s'effectue par le biais de la SÉCURITÉ SOCIALE, de la loi de FINANCEMENT ET DE L'AUTORITÉ FÉDÉRALE (salaires DES fonctionnaires). De quoi alimenter l'opposition entre une FLANDRE qui détient presque 58% de la richesse belge et la WALLONIE, dont le taux de chômage est de 12%, contre seulement 5% dans le nord du pays. .
TYROL
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LE TYROL DU SUD NE CESSE DE REGARDER VERS L'AUTRICHE. Évidemment, les mouvements indépendantistes couplent leurs revendications économiques avec un désir d'émancipation politique. En ITALIE, la fronde séparatiste dans le TYROL du Sud est portée par l'histoire de la région. Rattachée à l'ITALIE à la fin de la Première Guerre mondiale, la PROVINCE AUTONOME DE BOLZANO ne cesse, depuis, de regarder vers VIENNE. Elle partage avec l'ÉTAT AUTRICHIEN un PIB par tête équivalent (plus de 37 000 euros pour le TYROL et un peu moins de 33 000 pour l'AUTRICHE), un taux de chômage parmi les plus bas d'EUROPE (moins de 5%), mais aussi une langue. Seul un quart des habitants est italophone. . La majorité de la population continue en effet de parler un dialecte proche de l'ALLEMAND, également employé dans une partie de l'AUTRICHE. Presque un siècle après son rattachement à l'ITALIE, le TYROL du Sud se verrait donc bien réintégrer l'AUTRICHE. Mais, surtout, quitter un pays dont il ne partage ni les difficultés économiques, ni la culture. . FAIRE DE LA NOUVELLE ÉCOSSE UNE NORVÈGE INSULAIRE . En ÉCOSSE, la plus europhile des régions du ROYAUME-UNI, le volet politique cimente le mouvement indépendantiste. «L'ÉCOSSE n'est pas plus riche que le reste du ROYAUME-UNI», confirme ANGUS ARMSTRONG, DIRECTEUR DU NATIONAL INSTITUTE OF ECONOMIC AND SOCIAL RESEARCH (NIESR), un think tank britannique. «Le clivage est de nature économico-politique. L'ÉCOSSE est acquise à la gauche, alors que le reste du pays est conservateur. Pour les séparatistes, l'indépendance est perçue comme un moyen de mettre en œuvre une politique de l'État-providence plus protectrice que ne l'est celle de DAVID CAMERON» . Pour y parvenir, le SCOTTISH NATIONAL PARTY (SNP) compte sur l'exploitation des gisements de pétrole en MER DU NORD. En cas d'indépendance, l'ÉCOSSE pourrait vraisemblablement récupérer 80 à 90% de la production d'hydrocarbures. Grâce à cette manne, le SNP ambitionne de faire du nouveau pays une NORVÈGE insulaire. A la différence des pays scandinaves, l'ÉCOSSE hériterait toutefois d'une dette équivalente à 85% de son PIB, selon les estimations du NIESR... A moins que le TRÉSOR BRITANNIQUE assume l'intégralité de la dette souveraine. Mais LONDRES ne fait pas souvent de cadeaux. Et puis, la libre ÉCOSSE devrait régler l'épineuse question de sa monnaie. Pour ALEX SALMOND, la réponse est simple : l'ÉCOSSE conservera la LIVRE STERLING. Une telle décision suppose toutefois un «engagement politique total» de la part des gouvernements britannique et écossais pour mettre en place une union fiscale et bancaire, selon un rapport publié par la DEUTSCHE BANK en mai dernier. . LES PLUS IRRÉDUCTIBLES VEULENT CRÉER LEUR MONNAIE . OR CETTE COLLABORATION SEMBLE D'AUTANT MOINS PROBABLE QUE LE MINISTRE BRITANNIQUE DES FINANCES, GEORGE OSBORNE, a fait savoir que les Écossais devraient abandonner la livre si le «oui» l'emportait au référendum du 18 septembre. Volens nolens, quelques juristes distingués soutiennent que, même sans l'accord de LONDRES, l'ÉCOSSE pourrait continuer à utiliser la livre, grâce à son nouveau statut d’État souverain. . Cette «dollarisation» comporte cependant des risques pour l'économie écossaise : «Le pays ne pourra plus faire appel à la BANQUE CENTRALE, analyse ANGUS ARMSTRONG. Les investisseurs internationaux risquent de se montrer plus réticents à racheter la dette écossaise, et pratiqueront des taux d'intérêt bien plus élevés que ce qu'ils sont actuellement. «Du coup, certains, parmi les plus irréductibles, pensent à créer leur propre monnaie. Dans une telle perspective, l'auteur du rapport de la DEUTSCHE BANK, OLIVER HARVEY, considère comme indispensable un accord de solidarité entre la vénérable BANQUE CENTRALE D'ANGLETERRE et sa toute jeune cousine écossaise. Sinon, «les gouvernements écossais et britannique s'exposeraient à une fuite des capitaux et à une potentielle perte de confiance dans le secteur bancaire». De quoi justifier la réticence du SCOTTISH NATIONAL PARTY à créer une nouvelle monnaie. . L'ENTRÉE DANS L'UE SERA RENÉGOCIÉE PAR LES REBELLES . Reste un dernier défi à relever : l'entrée dans l'UNION EUROPÉENNE. L'ÉCOSSE pourrait-elle devenir le 29e Etan, la CATALOGNE le 30e , le TYROL le 31e , la FLANDRE le 32e ? Clairement europhiles, les formations indépendantistes refusent de quitter BRUXELLES : «Les exportations catalanes se répartissent environ à moitié entre le reste de l'ESPAGNE et les pays de l'UNION EUROPÉENNE, assure MIKEL BUESA BLANCO, économiste à l'UNIVERSITÉ COMPLUTENSE de MADRID. La dépendance de la CATALOGNE à ces deux zones est donc totale». . Or l'adhésion de ces nouveaux pays à l'UE ne se fera sans doute pas automatiquement : «Les leaders des partis indépendantistes européens estiment que si la procédure de sécession respecte le TRAITÉ DE MAASTRICHT, le nouvel État intégrera l'UNION le jour de son indépendance, résume GUILLAUME VAN DER LOO, chercheur à l'INSTITUT EUROPÉEN DE L'UNIVERSITÉ DE GAND. Mais il est plus probable que le pays ait à renégocier son entrée dans l'UE, comme l'a dit en début d'année JOSÉ MANUEL BARROSO, alors PRÉSIDENT DE LA COMMISSION EUROPÉENNE. Dans ce cas, il lui faudra obtenir l'accord de l'ensemble des États membres». . UN RÉFÉRENDUM PERMET D'OBTENIR PLUS D'AUTONOMIE . Ainsi, pour barrer l'accès de l'EUROPE à la CATALOGNE et au PAYS BASQUE, il suffirait à MADRID d'y mettre son veto. D'ailleurs, comme pour couper les ailes indé pendantistes à «ses» régions rebelles, le gouvernement espagnol refuse de reconnaître au KOSOVO le statut d’État. Il pourrait faire de même avec l'ÉCOSSE. A moins que le référendum ne soit finalement qu'une façon, pour la nation écossaise et les autres régions séparatistes, d'acquérir plus d'autonomie au sein de leur Etat d'origine. Pas un divorce, juste une séparation de corps. . 8% DU PIB . de la CATALOGNE sont transférés au reste de l'ESPAGNE, selon les partisans de l'indépendance. . 58 % DE LA RICHESSE BELGE . sont détenus par la région FLANDRE, contre 42 % pour la WALLONIE. . 37 000 EUROS : . c'est le montant du PIB par habitant du TYROL du Sud, contre 33 000 euros en AUTRICHE et 25 900 euros en ITALIE. . COMPARÉE AU ROYAUME-UNI, L'ÉCOSSE... . ... est aussi riche. En 2012, le PIB écossais par tête était inférieur de seulement 1,4% à celui des Britanniques. . ... moins rigoureuse. Le déficit du budget écossais en 2012-2013 représentait 10,6% de sa richesse régionale. Celui du ROYAUME-UNI, 5,8% du PIB national. . ... un peu plus contributrice. En 2011-2012, les Écossais fournissaient 9,9% des recettes fiscales du pays, mais représentaient 8,3% de la population. COMPARÉE À LA BELGIQUE, LA FLANDRE... . ... est aussi riche. En 2012, les 6,35 millions de Flamands représentaient 57,5% de la population belge et dégagent 57,5% du PIB national. . ...plus dynamique. 60% des entreprises belges sont en région flamande. . ... plus exportatrice. 79% des exportations belges proviennent de FLANDRE. . COMPARÉ À L'ITALIE, LE TYROL DU SUD... . ... est beaucoup plus riche. En 2011, le PIB moyen d'un Tyrolien dépassait de 31% celui d'un ITALIEN. . ... beaucoup plus actif. En 2013, le taux de chômage dans le TYROL du Sud était de 4,42%, contre 12,2% pour l'ensemble de l'ITALIE. . ... peu contributeur. Le statut particulier de la région lui permet de récupérer 90% des contributions versées à l’État central. . COMPARÉE À L'ESPAGNE, LA CATALOGNE... . ... est un peu plus riche. Les 7,52 millions de Catalans représentent 16% de la population espagnole et dégagent 19% du PIB national. . ... aussi contributrice. La CATALOGNE contribue à environ 21% des prélèvements fiscaux pour une richesse équivalente à 19%. . ... plus exportatrice. 26% des exportations espagnoles proviennent de la CATALOGNE. . Les comparaisons entre les pays et les régions sont proportionnelles. .
SOURCES : Écosse, Gouvernement écossais, ONS Scottish Government, ministère du Budget, BBC. Flandre, chiffres 2012 - Direction générale statistique et information économique du SPF économie, Banque nationale de Belgique, Eurostat. Tyrol du Sud, Istat, Eurostat. Catalogne, chiffres 2012 - INE, Generalitat de Catalogne, Banque nationale d'Espagne, ministère du Budget, Eurostat.
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NOVOROSSIA. Le nom semble tout droit sorti d'un album de TINTIN, et la consonance un brin messianique sonne faux. Née fin mai de L'UNION DES RÉPUBLIQUES POPULAIRES AUTOPROCLAMÉES DE DONETSK ET LOUGANSK, la NOVOROSSIA ne va pas pour autant devenir le 198e État du monde. Loin s'en faut. L'UKRAINE, fort marrie de cette séparation, a même qualifié ces nouvelles entités d'«organisations terroristes». . Les mouvements séparatistes de ces régions de l'est du pays reposent en fait sur des motivations économiques et politiques. La région du DONBASS bénéficie de ressources naturelles (charbon, minerai de fer), ce qui en fait la principale région industrielle de l'UKRAINE. DONETSK concentre, à elle seule, presque 20% de la production industrielle nationale. Le salaire mensuel y est par ailleurs supérieur d'environ 50% à celui de l'Ouest ukrainien. Malgré ces caractéristiques, le séparatisme en UKRAINE reste sensiblement différent des revendications qui secouent l'EUROPE : «Il s'agit d'un système instrumentalisé de l'extérieur par la RUSSIE, et très violent, estime VINCENT LABORDERIE, chercheur à l'UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE LOUVAIN. . Les mouvements dans les régions de l'EUROPE OCCIDENTALE se caractérisent par la volonté de quitter avant tout un pays. En UKRAINE, au contraire, c'est le rattachement à la RUSSIE qui mobilise les proséparatistes». |
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24 MARS 2014 LIBÉRATION
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Mais les regards se tournent aussi de l'autre côté de l'UKRAINE, vers un territoire gros comme la moitié de la CORSE et beaucoup mentionné ces derniers jours du côté du KREMLIN : la TRANSNISTRIE, située géographiquement en EUROPE mais de fait une enclave russe en MOLDAVIE.
. MAIS OÙ EST DONC LA TRANSNISTRIE ? . Ce petit territoire au nom comme sorti du SCEPTRE D’OTTOKAR et au décorum tout soviétique est une étroite bande de terre coincée entre le fleuve DNIESTR et la frontière ukrainienne, qui se fait appeler aussi «RÉPUBLIQUE MOLDAVE DU DNIESTR». Etat fantôme, la TRANSNISTRIE, 4 200 km2 et 500 000 habitants, s’est dotée des attributs d’un État : elle a sa propre monnaie (le ROUBLE DE TRANSNISTRIE), son hymne, son Soviet suprême, son drapeau avec faucille et marteau. La région est entièrement tournée vers la RUSSIE, dont elle a fait partie pendant deux siècles. Les statues de LÉNINE et les portraits de VLADIMIR POUTINE font partie du décor. Deux tiers des habitants sont russophones. La moitié d’entre eux se considèrent russe, les autres ukrainiens. Le troisième tiers sont des Moldaves, qui se sont retrouvés discriminés dans leur propre pays. . GUERRE D'INDÉPENDANCE ET RÉFÉRENDUM . En 1991, profitant de la dislocation de l'URSS, la MOLDAVIE roumanophone a déclaré son indépendance. La TRANSNISTRIE, craignant de tomber dans l’orbite de la ROUMANIE, s’est alors autoproclamée indépendante de la MOLDAVIE. Ce fut chose faite au terme d’une courte guerre d’indépendance qui a fait tout de même 500 morts. Sauf que depuis, personne n’a reconnu la micro-république – si l’on excepte l’ABKHAZIE, l’OSSÉTIE DU SUD et le HAUT-KARABAKH, eux-mêmes territoires séparatistes reconnus par presque personne. . EN SEPTEMBRE 2006, LA TRANSNISTRIE A ORGANISÉ UNE PARODIE DE RÉFÉRENDUM. LES ÉLECTEURS ONT VOTÉ À 97% À LA FOIS POUR L’INDÉPENDANCE ET POUR LE RATTACHEMENT À LA RUSSIE. La propagande officielle a fait campagne contre «le fascisme moldave» – tout comme en CRIMÉE la semaine dernière les électeurs ont été appelés à faire barrage aux «fascistes de KIEV». . UNE RÉGION INFÉODÉE AU KREMLIN . La TRANSNISTRIE vit littéralement sous la perfusion de MOSCOU. Depuis «l’indépendance», l’enseignement se fait en russe et en cyrillique (tandis que la MOLDAVIE, roumanophone, utilise l’alphabet latin), et on y enseigne le culte de la GRANDE RUSSIE. Le KREMLIN ne reconnaît pas officiellement le territoire, qui ne présente pas à ses yeux le même intérêt stratégique et historique que la CRIMÉE, mais le soutient politiquement, économiquement et militairement. La TRANSNISTRIE est pour lui un levier côté européen. . Depuis 1992, plusieurs centaines de soldats russes et tout un arsenal y sont stationnés. La RUSSIE finance les retraites des fonctionnaires transnistriens. Elle offre gaz et pétrole à bas prix, apporte aux habitants une «aide humanitaire» sous forme de produits de première nécessité et distribue des passeports russes. . LA MOLDAVIE S'ALARME . Le 18 mars, le VICE-PREMIER MINISTRE RUSSE, DMITRI ROGOZINE, a accusé KIEV d’avoir «décrété un blocus de fait de la TRANSNISTRIE» en postant des gardes à la frontière avec l'UKRAINE. LE MÊME JOUR, LA TRANSNISTRIE A DEMANDÉ À LA DOUMA, LE PARLEMENT RUSSE, À ÊTRE RATTACHÉE À LA RUSSIE. Deux jours plus tard, le MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES RUSSES, SERGUEÏ LAVROV, a évoqué une réunion du gouvernement russe où devait être abordée la question du «soutien à la TRANSNISTRIE». «Nous insisterons pour que, dans les pays où vivent nos compatriotes, leurs droits et libertés soient pleinement respectés», a-t-il dit. Panique à CHISINAU, la capitale moldave. «Nous avons des informations selon lesquelles des choses précises sont entreprises pour déstabiliser la situation» en TRANSNISTRIE, a alerté le PRÉSIDENT MOLDAVE NICOLAE TIMOFTI, qui, engagé dans le même processus que KIEV, doit signer prochainement un accord d’association et de libre-échange avec BRUXELLES. L’OTAN s’est aussi dit inquiet. . Vendredi, le MINISTRE UKRAINIEN DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, ANDREÏ DECHTCHYTSIA, s’est dit à son tour «très préoccupé» par la TRANSNISTRIE. .
«Si la RUSSIE décide de connecter la TRANSNISTRIE avec la CRIMÉE et l’ABKHAZIE [région séparatiste de GÉORGIE, ndlr]», cela formerait «un corridor qui créerait une zone de forte déstabilisation en EUROPE». . «Nous devons regarder une carte et l’éviter.» |
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3 FÉVRIER 2014 LE COURRIER INTERNATIONAL
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«Désirez-vous que la GAGAOUZIE rejoigne l'UNION DOUANIÈRE RUSSIE-BIÉLORUSSIE-KAZAKHSTAN (et non conclure une accord d'association avec l'UNION EUROPÉENNE) ?» ; «Êtes-vous pour l'autodétermination de la GAGAOUZIE dans le cas où la MOLDAVIE perdrait son indépendance (et se réunifierait avec la ROUMANIE)» ? . Les habitants de la région autonome de GAGAOUZIE SE SONT FINALEMENT RENDUS AUX URNES ce dimanche 2 février. . A une écrasante majorité, ils ont répondu «oui» aux deux questions suivantes : «DÉSIREZ-VOUS QUE LA GAGAOUZIE REJOIGNE L'UNION DOUANIÈRE RUSSIE-BIÉLORUSSIE-KAZAKHSTAN (ET NON CONCLURE UNE ACCORD D'ASSOCIATION AVEC L'UNION EUROPÉENNE) ?» ; «ÊTES-VOUS POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA GAGAOUZIE DANS LE CAS OÙ LA MOLDAVIE PERDRAIT SON INDÉPENDANCE (ET SE RÉUNIFIERAIT AVEC LA ROUMANIE)» ? . Le taux de participation varie selon les sources, et selon leur choix de se rendre ou non sur place lors des ces referendums jugés illégaux par l'exécutif de CHISINAU et le TRIBUNAL DE COMRAT, la capitale de la GAGAOUZIE. ENTRE 53% (D'APRÈS RADIO EUROPA LIBERA) ET 72% (D'APRÈS LE QUOTIDIEN TIMPUL) DES ÉLECTEURS GAGAOUZES SE SONT RENDUS AUX URNES CE 2 FÉVRIER. UNE MAJORITÉ ÉCRASANTE (95% SELON UN RÉSULTAT NON ENCORE OFFICIEL) A VOTÉ POUR REJOINDRE L'UNION DOUANIÈRE DE VLADIMIR POUTINE ET POUR LE DROIT À LA SÉCESSION. . «PERSONNE EN GAGAOUZIE NE VEUT SORTIR DE LA MOLDAVIE». . «Malgré la neige, l'atmosphère générale était à la fête», REMARQUE LE QUOTIDIEN ADEVARUL MOLDOVA, à CHISINAU, «les gens revendiquaient leur droit à avoir leur mot à dire. Pour nombre d'entre eux, l'intégration européenne revient à s'unir avec la ROUMANIE, et constitue donc une menace pour l'indépendance de la MOLDAVIE elle-même». . LA RADICALISATION des dirigeants gagaouzes s'est produite tout de suite après le paraphe par CHISINAU de l'accord d'association avec l'UNION EUROPÉENNE, à VILNIUS, fin novembre 2013. Par la suite, les déclarations réitérées du PRÉSIDENT ROUMAIN TRAIAN BASESCU sur la future réunification de la ROUMANIE et de la MOLDAVIE n'ont fait que l'exacerber. Ainsi, dans UNE INTERVIEW accordée à la radio moldave EUROPA LIBERA, MIKHAÏL FORMOUZAL, LE BACHKAN (GOUVERNEUR) DE LA GAGAOUZIE, affirme : «Personne en Gagaouzie ne veut sortir de la MOLDAVIE. Mais tous les habitants de GAGAOUZIE estiment que si une nuit, le pays décide de s'unir avec la ROUMANIE, alors la GAGAOUZIE proclamera son indépendance». . UN PAS DE PLUS VERS LA FÉDÉRALISATION DE LA MOLDAVIE . Pour l'exécutif de COMRAT, l'Accord d'association avec l'UE ne constitue pas un «repère clair et précis». «On nous dit : signez l'accord et vous intégrerez peut-être l'EUROPE. Mais dans combien de temps : cinq ans ? Dix-huit ans ? Trente ans ? Regardez la TURQUIE… elle remplit toutes les conditions et elle n'est pas acceptée dans l'UE. Autant prendre exemple sur la SUISSE, qui est… neutre». . Après la TRANSDNIESTRIE, région moldave qui a fait sécession en 1991, la GAGAOUZIE fait resurgir le spectre du séparatisme. Pour les analystes moldaves cités par le quotidien ADEVARUL MOLDOVA à sa une, parmi lesquels OAZU NANTOI, «les référendums font partie d'un scénario écrit à MOSCOU. C'est une provocation mise en scène par les agents russes, qui souhaitent déstabiliser le pays à l'approche de la signature de l'accord d'association avec UE, et pendant une année électorale de surcroît. Un pas de plus vers la fédéralisation de la MOLDAVIE…» |
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21 MARS 2014 RTL.FR
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Un référendum par internet, sans valeur légale, a révélé que 89% des habitants de VENISE et de sa région souhaitaient l'indépendance de la VÉNÉTIE.
. Quelque 89% des habitants de VENISE et de sa région ont dit «oui» à une éventuelle indépendance de la VÉNÉTIE, lors d'un référendum en ligne sans valeur légale, selon les chiffres rendus publics ce vendredi 21 mars au soir à TRÉVISE. Environ 3,8 millions d'électeurs étaient appelés à se prononcer depuis lundi sur internet sur une éventuelle indépendance de la VÉNÉTIE. Selon les chiffres (nord-est), 2.360.235 personnes ont participé au vote, soit 73% du corps électoral régional. . S'il a mobilisé virtuellement les électeurs, le référendum n'a pas attiré les foules, seules quelques centaines de personnes s'étant rassemblées à TRÉVISE pour entendre la proclamation officielle. Beaucoup brandissaient le drapeau de la SÉRÉNISSIME, l'autre nom donné à la RÉPUBLIQUE DE VENISE. . Le «oui» a obtenu les faveurs de 2.102.969 personnes et le «non» celui de 257.276 habitants (11%), ont précisé les organisateurs de cette consultation, qui proposait de détacher la région de VÉNÉTIE du reste de la péninsule italienne. .
UN RÉFÉRENDUM SANS CONSÉQUENCE POLITIQUE NI JURIDIQUE . Lancé par un comité baptisé PLEBISCITO.EU, ce résultat n'aura aucune conséquence juridique ou politique, mais il servira à soutenir un appel à référendum pour l'indépendance de la VÉNÉTIE. Dans l'esprit des promoteurs de ce scrutin, le nouveau pays s'inspirerait de la RÉPUBLIQUE DE VENISE, née au MOYEN-AGE et grande puissance économique et politique jusqu'à sa chute face à NAPOLÉON BONAPARTE en 1797. . Interrogé mercredi par la presse étrangère à ROME, le GOUVERNEUR DE LA VÉNÉTIE, LUCA ZAIA avait estimé que la capitale italienne «pense toujours qu'elle est à la tête d'un empire, et nous considère comme étant à la périphérie de cet empire». «Nous autres Vénitiens avons la sensation de ne servir qu'à payer des impôts», avait estimé LUCA ZAIA, la région versant quelque 71 milliards d'euros d'impôts à ROME, 21 milliards de plus que ce qu'elle reçoit en investissement et en services selon lui. . L'organisation d'un référendum nécessite désormais l'approbation du CONSEIL RÉGIONAL avant d'être soumis au PARLEMENT NATIONAL. Si ces étapes sont passées positivement, et que le référendum se fait, il «sera probablement déclaré anticonstitutionnel par le gouvernement», a reconnu LUCA ZAIA, «mais la région fera appel» jusqu'à ce qu'elle parvienne à ses fins. |
SARDAIGNE
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27 MARS 2014 RT.COM
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La SARDAIGNE envisage d'organiser un référendum en ligne pour son indépendance de l'ITALIE, à l'instar de la VÉNÉTIE, où un vote similaire a révélé des humeurs séparatistes.
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Plus de 2 millions de personnes en VÉNÉTIE ont pris part à un référendum en ligne, en mars, avec 89% des votants en faveur de couper les liens avec ROME. . Malgré que ce référendum n'ait aucun pouvoir juridique, il a inspiré le PARTI D'ACTION SARDE (PSDAZ) à organiser un vote en ligne sur l'indépendance de la SARDAIGNE. . PSDAZ préconise la sécession d'avec l'ITALIE et la restauration de la culture, des traditions et des valeurs de la SARDAIGNE. . «Nous allons demander aux Sardes si ils veulent l'indépendance», a déclaré JOHN HILLS, SECRÉTAIRE NATIONAL DU PARTI D'ACTION SARDE. «Leur avis est important. Nous croyons que cette question est devenue pertinente aujourd'hui et nous voulons clarifier la volonté du peuple». . Une motion visant à organiser un référendum en ligne sera présenté devant le CONSEIL RÉGIONAL en SARDAIGNE, jeudi. . Très probablement il n'y aura qu'une question posée aux insulaires, si le vote est autorisé : «Voulez-vous que la SARDAIGNE devienne un État indépendant ?», a déclaré HILLS. .
La SARDAIGNE est la deuxième plus grande île de la Méditerranéenne, avec une population de plus de 1,6 millions d'habitants. Elle est actuellement une région autonome d'ITALIE. . Une enquête réalisée par l'UNIVERSITÉ DE CAGLIARI en 2012 a révélé que quatre sardes sur 10 sont en faveur de l'indépendance. . UN TOTAL DE 6.000 PERSONNES A PARTICIPÉ À L'ENQUÊTE, AVEC ENVIRON 10% DISANT QU'ILS VOULAIENT SE RETIRER NON SEULEMENT DE L'ITALIE, MAIS DE L'UNION EUROPÉENNE AUSSI. .
Certaines forces politiques en SARDAIGNE disent qu'ils savent déjà ce que devrait faire l'île après l'indépendance. Le mouvement CANTON MARITIME pousse la SARDAIGNE à faire partie de la SUISSE, ne prêtant aucune attention aux rires des sceptiques. . «La folie ne se trouve pas dans l'idée de mettre en avant une suggestion afin de rejoindre un pays enclavé loin de mille kilomètres», dit ANDREA CARUSO, co-fondateur du mouvement, au GUARDIAN. «La folie réside dans la façon dont les choses vont actuellement» . L'administration «inefficace et malade» de l'ITALIE, a forcé la région à rechercher «un partenaire expert, qui pourrait nous montrer comment créer un système efficace et mature d'administration locale». . «Ce partenaire est, nous pensons, la SUISSE», dit la pétition.. La pétition en ligne, pour les Sardes devenant citoyens suisses, a attiré les signatures de 2500 personnes à ce jour. |
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15:22 Publié dans EUROPE ÉCLATE ENTRE RÉFÉRENDUMS ET SÉPARATISTES | Lien permanent | Commentaires (0)