15/03/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XVII 9 MARS 2019
LES GILETS JAUNES ACTE XVII
9 MARS 2019
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7 FÉVRIER 2019 JEUNES MÉDECINS / PETITION /
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UNE «BALLE DE DÉFENSE», C'EST PLUS PUISSANT QU'UNE BOULE DE PÉTANQUE LANCÉE À 10 MÈTRES
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Le jeune chirurgien ophtalmologiste GUILLAUME DEBELLEMANIÈRE confirme la dangerosité des lanceurs de balles de défense (LBD), dont les tirs sont selon lui systématiquement fatals pour l’œil quand ils l’atteignent.
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Depuis le début du mouvement des GILETS JAUNES, 17 personnes auraient été éborgnées par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) , une arme dite sub-létale qui a progressivement remplacé le FLASH-BALL dans les rangs de la police. Un chiffre «surréaliste» pour GUILLAUME DEBELLEMANIÈRE, CHIRURGIEN OPHTALMOLOGISTE de 32 ans à la FONDATION OPHTALMOLOGIQUE ADOLPHE DE ROTHSCHILD.
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«DES ARMES SUB-LÉTALES, MAIS PAS SUB-DANGEREUSES»
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«Nous avons nous même reçu des personnes blessées par des LBD», confie-t-il à JEUNES MÉDECINS. «Le problème, c’est que si l’œil a été directement touché, il n’y a absolument rien que nous puissions faire pour le sauver. Nous pouvons seulement refermer les plaies suturables quand il y en a»
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Et ce, pour une raison très simple : «L’œil est un organe très sensible aux traumatismes en général, et aux phénomènes de compression et de décompression en particulier. Or c’est très exactement ce qu’il se passe quand un œil est touché par un tir de LBD. Et il faut bien garder en tête la puissance de ce tir»
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C’est-à-dire 84 joules à 40 mètres. «Plus qu’une boule de pétanque à 10 mètres» précise GUILLAUME DEBELLEMANIÈRE. «A cette distance, 40 mètres, la précision est d’environ 25 centimètres. Alors même si le policier vise le torse, il peut atteindre la tête, et l’oeil. Les LBD sont peut-être des armes sub-létales, mais ce ne sont certainement pas des armes sub-dangereuses»
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DES TRAUMATISMES ENGAGEANT LE PRONOSTIC VITAL
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Comme plus de 150 000 soignants, le jeune chirurgien ophtalmologiste a signé la PETITION du NEUROCHIRURGIEN LAURENT THINES, qui réclame un moratoire sur l’utilisation de ces armes. Outre les énucléations, elle déplore des amputations, des fracas maxillo-faciaux et dentaires, et des traumatismes cranio-cérébraux engageant le pronostic vital.
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2 FÉVRIER 2019 FRANCETVINFO /
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DANS UNE TRIBUNE PUBLIÉE SUR FRANCEINFO, 59 AVOCATS RACONTENT LES DIFFICULTÉS MAJEURES QU'ILS RENCONTRENT À EXERCER CORRECTEMENT LES DROITS DE LA DÉFENSE DANS LES DOSSIERS DE PLUSIEURS «GILETS JAUNES»
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Les droits de la défense sont-ils bafoués si on porte un GILET JAUNE ? Alors que, début janvier, plus de 5 000 personnes ont fait l'objet d'un placement en garde à vue depuis le début du mouvement, donnant lieu à plus de 800 comparutions immédiates, les avocats des «GILETS JAUNES» se disent inquiets. Dans une tribune publiée, samedi 2 février, sur franceinfo, 59 avocats» mettent en garde contre «les dérives» qu'ils ont pu constater dans le traitement de ces dossiers.
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Expulsions et délogements «totalement illicites», auditions sans présence d'avocats, grande sévérité des peines prononcées... Ces avocats alertent sur d'éventuelles «atteintes aux droits individuels et aux libertés publiques dans notre pays». Ils s'expriment ici librement.
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Notre pays traverse une période de contestation inédite sous la Ve République depuis le 17 novembre 2018. De manière tout aussi inédite, les juridictions, principalement pénales, sont particulièrement sollicitées afin de statuer, dans des conditions parfois discutables, sur la culpabilité ou l'innocence de justiciables qui, pour un grand nombre d'entre eux, n'ont jamais eu à connaître les instances judiciaires pénales ni même les services de police et d'enquête. Les gardes à vue sont légion et ont lieu dans des conditions qui inquiètent nombre d'avocats, auxiliaires de justice mais aussi défenseurs des libertés publiques et individuelles.
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Par la présente tribune, nous, avocats signataires, entendons alerter quant au danger que constituent ces procédures faites souvent dans l'urgence et visant principalement à gonfler, souvent de manière artificielle, des chiffres qui seront annoncés par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR.
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DES «GILETS JAUNES» DISSUADÉS DE RECOURIR À LA PRÉSENCE D'UN AVOCAT
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En amont de toute poursuite et sans décision judiciaire, nous avons pu constater la violation délibérée des droits de manifestants par des expulsions et délogements totalement illicites et en ayant recours à la force publique. Nous avons constaté des poursuites pour des motifs saugrenus telle qu'occupation illicite du domaine public alors que les personnes poursuivies n'avaient fait que stationner quelques minutes aux alentours d'un rond-point.
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Nous avons constaté dans certains commissariats ou gendarmeries, que des avocats n'ont pas pu s'entretenir avec leur client gardé à vue en dépit de leur désignation.
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LES SIGNATAIRES DE LA TRIBUNE
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Certains encore ne sont pas tenus informés des suites judiciaires décidées par le seul parquet : soit de remise en liberté, soit de leur présentation devant un PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE alors que l'avocat doit être averti de celles-ci.
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Pire encore, tant dans le cadre des auditions libres que durant les gardes à vue, nombre de «GILETS JAUNES» indiquent que des enquêteurs les ont dissuadés du recours à l'assistance d'un avocat en arguant que si l’avocat intervenait, ils seraient remis en liberté beaucoup plus tardivement. Nombre de personnes ont donc renoncé au droit essentiel de la présence d'un avocat à leurs côtés, espérant ainsi une sortie plus rapide de garde à vue ou bien la clémence des services judiciaires.
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DES COMPARUTIONS IMMÉDIATES DEVENUES LA NORME
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Nous tenons ici à rappeler que nombre de «GILETS JAUNES» n'ont jamais eu à connaître auparavant la justice pénale. Après des enquêtes souvent rapides, des investigations réduites au minimum et des prolongations de garde à vue dites de «confort», les gardés à vue sont fréquemment déférés lors de comparutions immédiates. Ces procédures où le mis en cause est jugé immédiatement après une garde à vue par définition éprouvante, sont habituellement réservées aux personnes ayant des antécédents judiciaires, pour des affaires relativement évidentes et relevant d'une gravité certaine.
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Pour autant, s'agissant des «GILETS JAUNES», nous avons pu voir ce choix procédural du parquet être mis en œuvre pour des affaires plus complexes, pour des personnes sans aucun antécédent et s'agissant d'affaires ne présentant pas la gravité habituellement retenue pour ce choix procédural (dégradations, outrages...).
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Le traitement rapide des affaires judiciaires des manifestants nous semble l’œuvre du désir des pouvoirs exécutifs de donner une réponse forte.
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LES SIGNATAIRES DE LA TRIBUNE
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Le MINISTRE DE L'INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER, d'autres membres de l'exécutif mais aussi le PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON ont indiqué dans des TWEETS ou par voie de presse que des réponses judiciaires sévères seront apportées par la justice. Cette sévérité ainsi demandée aux magistrats du siège pourrait constituer une atteinte à leur indépendance.
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Cependant, il semblerait que certains magistrats ne s'émeuvent pas des consignes des pouvoirs publics et adhèrent à cette sévérité en prononçant des peines fermes avec mandat de dépôt en ne tenant pas compte des critères habituels, notamment celui de la personnalisation de la peine et son adaptation au profil et aux faits reprochés et ce alors que les mis en cause n'ont jamais été condamnés.
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DES CONTRÔLES JUDICIAIRES «TRÈS CONTRAIGNANTS»
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De manière tout aussi fréquente, sont mises en place des procédures de convocation par procès-verbal remis par les procureurs et donc plaçant les mis en cause sous contrôle judiciaire parfois de longs mois avant leurs jugements. Ces contrôles judiciaires, très contraignants, portent parfois des obligations ayant des conséquences graves, comme des interdictions de paraître dans certaines villes alors qu'il s'agit du lieu de travail des mis en cause, ou encore des obligations de soins sans lien avec les faits reprochés ou même des interdictions de conduire tout véhicule bien que sans lien avec les faits reprochés. Nous avons même pu constater une interdiction de quitter le domicile entre certains horaires !
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Certains avocats et aussi des magistrats du siège constatent aujourd'hui cette sévérité pénale et manifestement souvent inadaptée, et s'en émeuvent.
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A l'inverse, nous avons constaté que les procédures relatives à de présumées violences policières ne faisaient pas l'objet de la même célérité d'enquête ou de poursuites. Les signataires de la tribune
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L'identification de policiers mis en cause est longue et laborieuse, les poursuites rares, dans le cadre de procédures excluant les avocats (enquêtes préliminaires, enquêtes internes) de sorte qu'à ce jour, à la connaissance des avocats signataires, aucune poursuite pénale n'a abouti concernant des violences policières. Nous dénonçons par ailleurs des comportements qui posent question de la part des services de police quant à la présence de certains avocats, qui ont pu s'émouvoir de pratiques policières qu'ils constataient et qui ont fait l'objet eux-mêmes de mesures coercitives particulièrement inquiétantes. Nous pensons notamment à notre confrère de NANCY.
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Enfin, à l'instar de plusieurs parlementaires, nous sommes particulièrement inquiets quant au projet de loi actuellement en discussion dit «ANTI-CASSEUR» qui nous semble contraire à nombre de principes fondamentaux. Le cas échéant, nous envisageons de saisir, par la voie de la question prioritaire de constitutionnalité le CONSEIL CONSTITUTIONNEL, afin de déterminer si les libertés publiques, le droit européen et les textes fondateurs de notre RÉPUBLIQUE ne sont pas transgressés par l'application de la loi si elle restait en l'état.
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Nous, avocats signataires, tenons à alerter quant aux dérives que nous constatons et qui semblent porter atteinte aux droits individuels et aux libertés publiques dans notre pays.
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LISTE DES 59 SIGNATAIRES :
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Sophia ALBERT-SALMERON, avocate à Avignon - Khalida BADJI, avocate à Clermont-Ferrand - Georges BANTOS, avocat à Marseille - Betrand BEAUX, avocat à Montélimar - Myriam BERLINER, avocate à Paris - Marjorie BEREZA, avocate à Strasbourg - Avi BITTON, avocat à Paris - Sandrine BLEUX, avocate à Cambrai - Alexandra BODEREAU, avocat à Arras - Annabelle BOURG, avocate à Clermont-Ferrand - Joëlle CABROL, avocate à Toulon - Christine CASABIANCA, avocate à Aix-en-Provence - Brigitte CHARLES, avocate à Nice - Régis DE CASTELNAU, avocat à Paris - Cyril DE GUARDIA DE PONTE, avocat à Perpignan - Philippe DE VEULLE, avocat à Paris - Christine CLAUDE-MAYSONNADE, avocate à Tarbes - Clotilde COURATIER-BOUIS, avocate à Paris - Mathieu CROIZET, avocat à Paris - Mathilde SANSON, avocate à Rouen - Estelle DELATTRE-ARENA, avocate à Bethune - Richard DOUDET, avocat à Limoges - Aziza DRIDI, avocat à Grasse - Christophe DUMEZ, avocat à Montpellier - Anne DUNAN, avocate à Toulon - Alix ESTUBLIER-ADAMO, avocate à Toulon - Mazen FAKIH, avocat à Paris - Yoave FENNECH, avocat à Toulon - Olivier FERRI, avocat à Toulon - Saphia FOUGHAR, avocate à Nîmes - Mireille GODARD, avocate à Aix-en-Provence - Charline GAIA, avocate à Toulon - Guylène GRIMAULT, avocate à Evreux - Charlotte GRUNDMAN, avocate à Paris - Anne GUTTADORO, avocate à Cannes - Marie-jeanne KAHN, avocate à Montpellier - Jacques LABROUSSE, avocat à Toulon - Charline LHOTE, avocate à Colmar - David LIBESKIND, avocat à paris - Alfonso M.DORADO, avocat à Paris - Christophe MACONE, avocat à Toulon - Alexandra MAILLOT, avocat à Saint-Denis (La Réunion) - Melissa MARIAU, avocate à Rennes - Sandra MOLINERO, avocate à Rouen - Nathalie MOULINAS, avocate à Tarascon - Léa N'GUESSAN, avocate à Paris - Michèle NAUDIN, avocate à Marseille - Salomé PERRIER, avocate à Nîmes - Sandrine RAGALD, avocate à Saint-Aimé (Martinique) - Elisabeth RAMACKERS, avocate à Nîmes - Virgile RENAUD, avocat à Marseille - Anouk ROZZI, avocate à Dijon - Lizzie SACCHERO, avocate à Toulon - Karim SEBIHAT, avocat à Paris - Maïdou SICRE, avocat à Toulouse - Anthony SUTTER, avocat à Mont de Marsan - Cendrine TOBAILEM, avocate à Perpignan - Karine VICENTINI, avocate à Saint Quentin - Prisca VITALI, avocate à Marseille.
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LES FRÈRES MUSULMANS
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SELON UNE PARTIE DE LA PRESSE ARABE, LES ACTES DE VIOLENCE SUR LES CHAMPS ÉLYSÉES SERAIENT LE FAIT DES FRÈRES MUSULMANS
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30 NOVEMBRE 2018 MOHAMED LOUIZI / LE SALON BEIGE /
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Contrairement à ce que les autorités françaises et des rédactions parisiennes disent ou laissent entendre, une partie de la presse arabe, considère que les actes de violence et de saccage de la belle avenue des CHAMPS ÉLYSÉES, en marge des manifestations pacifiques des GILETS JAUNES du samedi 24 novembre 2018, seraient (ou étaient) le fait de membres de la branche secrète paramilitaire de l’ORGANISATION INTERNATIONALE DES FRÈRES MUSULMANS : AL-TANZIM AL-DAWLI.
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En effet, le mercredi 28 novembre 2018, le quotidien égyptien AL-MASRI AL-YOUM [1] – L’Égyptien aujourd’hui – a publié un article accusant la mouvance des FRÈRES MUSULMANS d’être impliquée, directement ou indirectement, dans l’éclatement des violences sur les CHAMPS ÉLYSÉES. Il s’est appuyé sur l’analyse d’un fin connaisseur (de l’intérieur) des méthodes fréristes dans de telles circonstances. Il s’appelle MOHAMED HABIB. Jusqu’à sa démission en 2009 de toutes ses fonctions islamistes [2],
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Dans sa déclaration au quotidien égyptien, il a fait remarquer les ressemblances entre les actes de violence constatés sur les CHAMPS ÉLYSÉES samedi dernier, et des actes similaires observés au CAIRE, la capitale égyptienne, en janvier 2011. «La similitude – dit-il – entre les événements du CAIRE et de PARIS est très importante. Ce qui nous invite à réfléchir et à analyser attentivement cette question. En général, nous pouvons dire que les islamistes sont impliqués directement ou indirectement dans ce qui s’est passé en FRANCE. Mais, pour que nous soyons cohérents, il nous faut davantage d’investigations précises pour savoir exactement qui est derrière ces manifestations qui ressemblent très fortement à ce que nous avons o bservé [au CAIRE] durant la révolution [du 25] janvier [2011]» [3]. MOHAMED HABIB précise que si le début de la contestation est le fait de citoyens français en colère, les FRÈRES MUSULMANS tentent d’investir cette colère et l’utiliser à leurs fins de déstabilisation politique.
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Dans la foulée, le même quotidien invita un autre islamiste presque «repenti», NABIL NAÏM, présenté comme étant «spécialiste des mouvements islamiques». NABIL NAÏM est l’un des fondateurs du mouvement du «JIHAD ISLAMIQUE» égyptien, impliqué en 1981 dans l’assassinat du PRÉSIDENT ANWAR AL-SADAT. «Sans aucun doute – dit NAÏM – LES FRÈRES MUSULMANS Participent aux manifestations en FRANCE.» [4] Il ajoute : «N’oublions pas qu’en FRANCE, il y a des FRÈRES MUSULMANS Algériens, Tunisiens et Marocains, vivant dans les banlieues. Bien sûr ils participent aux manifestations en FRANCE qui laissent apparaître leurs méthodes et leurs idées.» [5]
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Par ailleurs, de son côté, l’autre quotidien de référence en ÉGYPTE, AL-AHRAM, a relayé le propos du journALISTE MOHAMED AL-BAZ. Dans une émission de télévision, ce dernier a évoqué clairement les «doigts de l’organisation internationale des FRÈRES MUSULMANS» [6] qui se cacheraient derrière les violences sur les CHAMPS ÉLYSÉE. Il a fait remarquer que le slogan «Macron dégage !», qui n’a rien à voir avec des slogans sociaux et économiques, rappelle curieusement celui que des fréristes, entre autres, avaient scandé lors desdits «PRINTEMPS ARABES» qui avaient ouvert une autoroute vers l’accès des islamistes au pouvoir dans de nombreux pays.
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Sans parler des réseaux sociaux arabes qu’ils l’ont relayés des milliers de fois, dès que cette information accusatrice et lourde de sens a fait surface, elle a trouvé très vite, sa place sur les colonnes d’autres supports arabes nationaux et internationaux, comme, par exemple, au MAROC [7], en JORDANIE [8] ou en ANGLETERRE [9]. D’autres médias, plutôt proches des FRÈRES MUSULMANS, tentent de la contester alors que sa source n’est pas anodine : il s’agit quand même de l’ex-premier adjoint du «guide suprême» des FRÈRES MUSULMANS. Ces médias pro-fréristes, comme s’ils étaient objectifs, essayent de mettre en cause l’objectivité du quotidien égyptien et sa prétendue proximité du PRÉSIDENT AL-SISSI qui aurait quelque chose à gagner en accusant ses ennemis, les FRÈRES. C’est l’avis du quotidien londonien arabe AL-QUDS AL-ARABI [10], par exemple.
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Quant à AL-JAZEERA, la chaîne de l’émir du QATAR, elle s’en est fait l’écho aussi pour en discréditer le contenu [11]. AL-JAZEERA titre déjà «Printemps parisien : comment les taxes de MACRON enflamment les rues de FRANCE.» [12] On peut constater qu’elle lâche l’expression «printemps parisien» qui rappelle bien des souvenirs de son déchaînement médiatique contre des régimes arabes depuis la «RÉVOLUTION DU JASMIN» en TUNISIE et le départ de BEN ALI. AL-JAZEERA qui a déstabilisé l’autre rive de la MÉDITERRANÉE en amplifiant le slogan «Dégage !» se mettra-t-elle à plein régime pour détourner la colère légitime des GILETS JAUNES au profit du projet islamiste en FRANCE ? Une chose est certaine, elle sait faire …
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De son côté, la presse française, presque comme à l’accoutumé, demeure silencieuse à ce sujet. Elle continue à se poser des questions sur l’identité des casseurs qualifiés par des responsables politiques de «SÉDITIEUX», de «PESTE BRUNE», d’«ULTRA DROITE», d’ «ANARCHISTES», de «BLACK BLOC» et j’en passe. Toutefois, à en croire cette même presse, les profils des personnes interpellées en marge des violences sur les CHAMPS ÉLYSÉES n’accréditeraient pas tous ces qualificatifs. L’EXPRESS révèle que la plupart des personnes placées en garde à vue après la violente manifestation parisienne «n’ont pas d’antécédents judiciaires.» [13]
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Des questions demeurent entières : qui sont ces casseurs munis curieusement de masques à gaz que l’on a vu jeter des pavés et des pierres sur les forces de l’ordre ? Pourquoi écarte-t-on, en FRANCE, contrairement aux pays arabes, la piste islamiste qui serait, entre autres, responsable de l’éclatement des violences sur les CHAMPS ÉLYSÉES alors que cette éventualité est sérieusement avancée et soutenue par des personnes qui connaissent l’idéologie et les actions violentes des FRÈRES MUSULMANS ? Aussi, quand le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER déclarait, comme pour dissuader les manifestations pacifiques des «GILETS JAUNES», je cite : «Notre pays fait face à des risques sécuritaires majeurs, dont le risque terroriste qui est présent.» [15] - [16], faisait-il (ou pas) allusion, sans pouvoir le nommer, à ce risque bien connu ?
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Si cette information s’avère juste et crédible, il devient plus qu’urgent pour que les autorités agissent vite et fermement. Autrement, le sort de la FRANCE ne sera guère différent des pays qui, sous couvert du «printemps», n’ont vu s’installer durablement chez eux qu’un terrible automne islamiste agité, ses tempêtes et ses feuilles mortes. Le mieux pour la FRANCE serait d’accéder, sans jouer la montre, aux revendications légitimes du mouvement populaire et pacifique des GILETS JAUNES. Le pire serait de laisser pourrir une situation qui, in fine, ne fera que le jeu de tous les extrêmes qu’ils soient brun, black ou vert. Est-on déjà entré dans une phase redoutée, celle d’un «face-à-face» auquel faisait allusion l’ex-MINISTRE DE L’INTÉRIEUR le jour de son dépACTE XVII ERIC DROUET SOUTIENT LES RACAILLES DE GRENOBLE ET INVITE UNE CONVERGENCE DE LUTTE ENTRE COMMUNAUTES DES CITES ET GILETS JAUNESart ? Une sorte D’INTIFADA ?
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LA GAUCHE
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LES BLACK BLOC D'EXTRÊME GAUCHE
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Arrêtons-nous un instant : dans une mosquée ?… On se demande bien pourquoi ! Une telle initiative est-elle propice à la laïcité, quand on sait que les musulmans la refusent ou la travestissent ? Par une véritable perversion intellectuelle, ils analysent la laïcité comme le droit de faire ce qu’ils veulent, alors qu’il n’en est rien.
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Eh non messieurs les musulmans, vous n’avez pas le droit de faire ce que vous voulez en matière de religion. La loi de 1905 décide que si vous avez bien le droit de pratiquer votre religion, cela doit se faire dans la sphère privée, uniquement. Et nous n’avons pas à vous subventionner ou vous salarier de quelque manière que ce soit ni à construire vos mosquées-casernes en forme de conquête de territoire.
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Une telle initiative est un désaveu de certaines de nos autres valeurs de toujours : la mixité, l’égalité homme-femme, notre culture, la démocratie tout simplement…
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D’AILLEURS STÉPHANE RAVIER, SÉNATEUR RN, NE S’EST PAS PRIVÉ DE DÉNONCER L’ÉVÉNEMENT ET A TWEETÉ :
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«Le grand débat à MARSEILLE aura donc lieu dans une mosquée islamiste, qui diffuse des textes appelant au DJIHAD, à la haine des mécréants, à la mort des apostats. Si des élus s’y rendent, «ils se rendront complices du pire» !
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D’autant plus lorsqu’on apprend par l’excellent site qu’est l’OBSERVATOIRE DE L’ISLAMISATION, QUE LA MOSQUÉE AL-ISLAH EST SALAFISTE :
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«la nature salafiste de la plus grande mosquée de MARSEILLE, AL-ISLAH, mettant en ligne les ouvrages de base du WAHHABISME appelant au djihâd armé et précisant que «Allah a rendu obligatoire la haine envers les mécréants et le fait de les considérer comme ennemis» (SALÂH AL FAWZAN, ALLIANCE et désaveu en ISLAM, téléchargé en octobre 2015 SUR LE SITE»
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Cette MOSQUÉE AL-ISLAH étant salafiste, elle devrait être fermée, comme les 150 à 200 mosquées salafistes implantées en France, et on ne devrait tout simplement pas pouvoir y débattre.
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D’après l’imam de cette mosquée, AZZEDINE AÏNOUCHE, si le débat a lieu dans la mosquée, c’est pour faire parler la communauté musulmane. Ah bon ? Elle est muselée, d’habitude ? Elle ne peut pas aller tout simplement dans les lieux dévolus à tout le monde pour le débat, mairie, salle des fêtes, etc ? Ils ne veulent pas se mélanger aux autres débateurs ordinaires ?
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Et surtout : l’État ne reconnaît pas les communautés, il reconnaît seulement les individus. Donc personne ne devrait s’exprimer en tant que communauté. C’est sans doute pour cela que le sieur AÏNOUCHE ajoute que ce débat est «citoyen». Ce mot est tellement galvaudé qu’il ne veut plus rien dire. Tout est devenu citoyen de nos jours, même les paquets de lessive… ceux des musulmans qui refusent nos lois et rêvent de la CHARIA ne sont pas des citoyens. Un citoyen accepte la cité et ses lois, c’est à dire pour nous, la république.
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Essayer de faire débattre des salafistes quand on sait qu’ils sont pour la théocratie, c’est un peu comme vouloir donner la parole à un mur.
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UN CERTAIN KADER S’EST EXPRIMÉ : «nous sommes plus français que les Français qui nous dénient notre francité»
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Est-ce notre faute si l’islam veut nous imposer des non-valeurs, des coutumes archaïques et des modes de vie qui ne sont pas les nôtres, ne l’ont jamais été et lui sont même diamétralement opposées ? Qui, sinon nous, Français, a le droit de dire que rien de cela n’est français et ne l’a jamais été ? Qui, sinon les Français, peut dire ce qu’est la francitude, le fait d’être français ? Cela n’appartient qu’à nous.
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L’ineffable AZZEDINE AÏNOUCHE de gémir en parfaite position victimaire :
«On a clôturé les comptes de l’association sans nous donner de raison ! Pire encore, on a aussi clôturé mes comptes personnels et ceux de mes trois fils. Suis-je accusé de quelque chose ? Pour moi, c’est de l’islamophobie»
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On aura tout compris : la justice d’habitude laxiste envers l’ISLAM s’est vue obligée de sévir. C’est donc qu’il y avait vraiment quelque chose. Ces comptes, cette association avaient certainement un problème, sinon ils n’auraient pas été fermés. Et naturellement, dès qu’un musulman se comporte mal, c’est de l’islamophobie que de le dire.
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13 MARS 2019 VALEURS ACTUELLES /
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MARDI 12 MARS AU SOIR, LE PARLEMENT A ADOPTÉ DÉFINITIVEMENT LA PROPOSITION DE LOI LR DITE ANTI-CASSEURS DANS LE CONTEXTE DES MANIFESTATIONS DE «GILETS JAUNES».
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Le vote est tombé tard dans la soirée, mardi 12 mars. Comme attendu, LE PARLEMENT a adopté la proposition de LOI LR ANTI-CASSEURS, reprise à son compte par le gouvernement à la suite des manifestations des «GILETS JAUNES» , après un ultime vote au Sénat. Cette proposition de loi, qui prévoit des interdictions préventives de manifester, des fouilles et des sanctions pour dissimulation du visage, a été adoptée par 210 voix contre 115 et 18 abstentions. Il appartient désormais au CONSEIL CONSTITUTIONNEL, saisi sur le sujet par EMMANUEL MACRON, de se pencher sur cette loi.
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Comme le relaye en effet RTL, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR CHRISTOPHE CASTANER a expliqué aux Sénateurs que «cette saisine permettra de lever les doutes, elle permettra de lever tous les soupçons» De son côté, le DÉFENSEUR DES DROITS JACQUES TOUBON s’est réjoui de cette saisine. «Nous verrons bien ce que le CONSEIL dira mais il est clair que cette disposition sur l’interdiction de manifester peut paraître contradictoire avec nos principes constitutionnels», a-t-il confié à RTL. «Ce texte présente un risque d’arbitraire. Il peut finalement permettre au préfet, donc au gouvernement, de choisir ses manifestants», a pour sa part regretté JÉRÔME DURAIN (PS). La CGT réclame quant à elle «l’abandon pur et simple» du texte.
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22:09 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XIII 9 FÉVRIER 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XIII 9 FÉVRIER 2019
LES GILETS JAUNES ACTE XIII
9 FÉVRIER 2019
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GILETS JAUNES LA MENACE ANTIFA, ACTE XIII
Les Reportages de Vincent Lapierre
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LYON ACTE XIII DÈS 12H LES MÉDICS SE FONT CONFISQUER LEURS MATÉRIELS DE PROTECTION ET SONT CONTRAINTS À Y REMETTRE AUX FDO. IL Y’A CLAIREMENT UNE VOLONTÉ D’EXPOSER LES MEDICS À BCP PLUS DE RISQUES
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10 FEVRIER 2019 RT /
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A L'ISSUE DE L'ACTE 13 DES GILETS JAUNES, CHRISTOPHE CASTANER n'a pas tardé à exprimer son «indignation» et son «dégoût» face à certaines dégradations, notamment dans la capitale. Pourtant, selon certains, la situation aurait pu être évitée...
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Ce 9 février, le treizième acte de mobilisation des GILETS JAUNES a, entre autres, été marqué par l'importante présence et la visibilité des BLACK BLOCS, ces derniers ayant réussi à commettre une série de dégradations, notamment sur le parcours de la manifestation parisienne.
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Quelques jours après l'adoption par l'ASSEMBLÉE de la LOI ANTICASSEURS souhaitée par le gouvernement, ce point du parcours, validé par la préfecture, avait pourtant de quoi alerter le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR sur les fortes probabilités de débordements et la présence visible dans le cortège d'individus cagoulés.
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Malgré ces signaux, des incidents se sont produits. Entre autres véhicules et matériel urbain pris pour cible dans la capitale, UNE VOITURE APPARTENANT AUX MILITAIRES DE L'OPÉRATION SENTINELLE A ÉTÉ INCENDIÉE AUX ABORDS DE LA TOUR EIFFEL . Par ailleurs, un groupe d'individus encagoulés a tenté de forcer des installations de protection aux abords de l'ASSEMBLÉE NATIONALE, donnant lieu à de violents affrontements avec les forces de l'ordre.
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Retweeté par le CHEF DE L’ÉTAT, CHRISTOPHE CASTANER n'a pas tardé à exprimer son «indignation» et son «dégoût» face à ces événements. Mais la situation aurait-elle pu être évitée ?
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LES DONNEURS D'ORDRE ÉPINGLÉS
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A l'antenne de RT FRANCE, plusieurs intervenants ont livré leur analyse, certains estimant que les précautions nécessaires n'avaient pas été prises par les autorités pour que cet acte 13 se déroule, comme le souhaitent une majorité de participants, sans encombres.
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COMMENT ON LAISSE LES CASSEURS FRAPPER EN PERMANENCE SUR UN PARCOURS ?
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«On savait très bien que passant devant l’ASSEMBLÉE NATIONALE, il y avait de fortes chances qu’il y ait des incidents […] Il était nécessaire de prendre en compte ce parcours et peut-être d’exfiltrer, d’arrêter ou d’empêcher les probables casseurs qui étaient prêts à passer à l’action», estime par exemple NICOLAS VIDAL, DIRECTEUR DE PUBLICATION DE PUTSCH, magazine culturel en ligne. Ainsi, le journaliste s’interroge : «Comment on laisse les casseurs frapper en permanence sur un parcours ?», avant d'expliquer que selon lui, «ces gens sont identifiables, c’est une minorité.»
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LA POLICE PEUT TOUT À FAIT LES IDENTIFIER ET LES NEUTRALISER, OR ÇA NE SE FAIT PAS
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Egalement invité dans le journal télévisé de RT FRANCE, le sociologue M’HAMED KAKI, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION LES ORANGES, déplore aussi le fait que «ces individus» s’infiltrent régulièrement dans des manifestations. «La police peut tout à fait les identifier et les neutraliser, or ça ne se fait pas», déplore-t-il, redoutant par ailleurs que ce phénomène ne fasse progresser la théorie du complot : «Un certain nombre de gens se disent : «A qui profite le crime ?», explique ainsi le sociologue.
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LES FORCES DE L’ORDRE FONT CE QU’ELLES PEUVENT MAIS ELLES ONT DES ORDRES MAUVAIS.
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«Les black blocs sont les meilleurs amis du gouvernement», selon DLF
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DÉLÉGUÉ NATIONAL DE DEBOUT LA FRANCE (DLF), JEAN-PHILIPPE TANGUY s'est dit «scandalisé par l’incapacité du gouvernement à assurer la sécurité des manifestations». Selon ce responsable politique, les casseurs auraient dû être arrêtés «bien avant d’arriver à l’ASSEMBLÉE NATIONALE». Et JEAN-PHILIPPE TANGUY d'affirmer : «Les forces de l’ordre font ce qu’elles peuvent mais elles ont des ordres mauvais, visiblement l’ordre de ne pas intervenir avant, et ensuite d’utiliser des moyens de répression trop importants.»
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Le représentant de DLF n'hésite ainsi pas à pointer la responsabilité, selon lui, du MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR dans cette situation. «De toute évidence, Monsieur CASTANER ne veut pas arrêter les BLACK BLOCKS avant qu’ils ne commettent leurs méfaits et ne mettent en danger tous les autres manifestants. Les BLACK BLOCS sont les meilleurs amis du gouvernement», s'amuse-t-il.
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17:03 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XIII 9 FÉVRIER 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)