29/03/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XIX 23 MARS 2019
LES GILETS JAUNES ACTE XIX
23 MARS 2019
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19 MARS 2019 NOUVEL OBS /
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A quoi vont ressembler les «moyens nouveaux» promis lundi par l’exécutif pour faire face aux émeutiers en marge des rassemblements des GILETS JAUNES ? Parmi les mesures annoncées : l’arrivée dans l’arsenal des forces de l’ordre de «PMC»
Interrogé ce mardi au micro de FRANCE-INTER, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER, a livré des précisions au sujet de ce nouveau dispositif anticasseurs : «Nous allons le faire dès la semaine prochaine»
.
Ces «PMC» pourraient ainsi être diffusés via «les engins lanceurs d’eau» , a indiqué le ministre, se gardant de donner pour l’instant davantage de détails : «On pourra dire ‘tel jour à telle heure vous étiez devant tel magasin», a-t-il expliqué, rappelant que ce type de dispositif est déjà utilisé dans des commerces afin de dissuader – ou d’identifier – les personne susceptibles de commettre des braquages ou les responsables.
.
«Si vous cambriolez un commerce, vous ne vous en apercevez pas, mais il y a un jet de produit marquant sur vous, qui permet ensuite d’identifier que vous étiez là et que vous êtes responsable du cambriolage»
.
«Un qui est un marqueur coloré qui fait que si vous êtes marqué, au moment d’une infraction par exemple, et qu’on vous retrouve deux heures plus tard dans le métro, il sera plus facile de faire un lien. (…) Les autres sont appelés «ADN» (…) Ce sont des marqueurs transparents qui font que quelques semaines plus tard, si l’enquête aboutit à penser que c’est vous qui êtes responsable, vous êtes interpellé, on va retrouver des traces. On pourra dire, tel jour à tel heure vous étiez devant tel magasin» […]
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10 MARS 2019 BFMTV /
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Le PREMIER MINISTRE, EDOUARD PHILIPPE, a annoncé de nouvelles mesures de fermeté pour répondre aux violences qui se sont déroulées sur les CHAMPS-ELYSÉES. Plus de réactivité, plus de fermeté et plus de contact. Au risque de faire plus de blessés.
.
«Quand on se mêle à un groupe armé, qu’on pille, qu’on casse, on s’expose à des coups de matraque, de grenade, a déclaré PATRICE RIBEIRO, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT SYNERGIE. Sinon on respecte la loi»
.
[…] Face aux violences, pillages, mais également au profil des casseurs, l’exécutif sort les muscles. Tout en assumant la menace de faire plus de blessés. Samedi dernier, il y en a eu 42 côté manifestants. «Jusqu’à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme», a fait savoir ÉDOUARD PHILIPPE lundi, reconnaissant sans détour qu'«il y a plus de risques» avec une stratégie policière qui prône plus de mobilité et plus de contact.
.
Interrogé ce mardi sur BFMTV et RMC sur l’usage de la force et le risque de blessures, LAURENT NUÑEZ répond du tac au tac : «Bien sûr que je l’assume (…) j’ai toujours assumé les instructions que j’ai données (…) j’ai la faiblesse de croire que la grande majorité des Français nous demandent cette fermeté, et elle sera au rendez-vous», a auguré le SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR. […]
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28 MARS 2019 LE MONDE /
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Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER a reconnu envers Florent Castineira, qui a perdu l’usage de son œil droit, des «préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012»
.
En pleine polémique sur la répression policière des manifestations de «GILETS JAUNES», la décision du TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER risque de faire réagir. L’instance a condamné l’Etat à verser 47 700 euros à un supporteur du MONTPELLIER HÉRAULT SPORT CLUB, éborgné par un tir de lanceur de balles de défense en 2012, a-t-on appris, mercredi 27 mars.
.
La justice a ainsi reconnu que FLORENT CASTINEIRA, qui a perdu l’usage de son œil droit, a subi des « préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012». L’Etat devra également verser 1 500 euros au titre des frais de justice engagés par la victime.
.
Pour le calcul de l’indemnisation des préjudices, le tribunal précise avoir tenu compte du fait que le supporteur avait déjà reçu 15 000 euros en mai 2015 de la part du FONDS DE GARANTIE DES VICTIMES D’ACTES DE TERRORISME ET D’AUTRES INFRACTIONS (FGTI). L’Etat est également condamné à rembourser cette somme au FGTI.
.
Sur le plan pénal, un juge d’instruction avait clos le dossier en 2017 par un non-lieu et aucune poursuite n’avait donc été engagée contre le policier auteur du tir. Mais, en octobre 2018, le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER avait estimé que l’Etat était «civilement responsable» des blessures du supporteur appartenant au groupe ultra LA BUTTE PAILLADE, survenues dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre le 21 septembre 2012, quelques minutes avant un match de LIGUE 1 à MONTPELLIER contre SAINT-ETIENNE.
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REQUÊTE DEVANT LA JUSTICE EUROPÉENNE
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FLORENT CASTINEIRA a toujours assuré avoir ce jour-là été assis à proximité du stade, dans le QUARTIER PAILLADE-MOSSON, lorsqu’il avait été blessé par la police, qui prenait en chasse un homme qui s’était réfugié dans la foule.
.
En février dernier, lors d’une audience consacrée au montant de l’indemnisation du préjudice, l’avocat de la victime, Me ETIENNE NOËL, avait réclamé près de 140 000 euros pour son client tandis que le rapporteur public avait fixé le montant à 60 000 euros.
.
FLORENT CASTINEIRA est très mobilisé au sein d’une «assemblée des blessés» qui dispense des conseils aux «GILETS JAUNES» victimes de tirs de LBD 40 et au sein du collectif «DÉSARMONS-LES» qui milite contre les «violences d’Etat». Le supporteur a également déposé une requête devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME.
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À en croire une déclaration faite sur FACEBOOK, les membres de BLACK BLOC FRANCE sont prêts à faire face aux mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a mises en place pour maintenir l'ordre public lors des prochaines manifestations des GILETS JAUNES dont l'ACTE 18 a été marqué par des violences à PARIS.
.
D'un post publié sur la page FACEBOOK BLACK BLOC FRANCE, on apprend que les BLACK BLOCS ne sont pas prêts à jeter l'éponge et ce en dépit des mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a récemment élaborées pour mieux gérer les futures mobilisations.
.
Ainsi, répondant à la question d'un internaute qui voulait savoir où les BLACK BLOCS étaient lors de l'ACTE 19 DES GILETS JAUNES, il a été expliqué qu'ils avaient jugé inutile de prendre des risques pour rien samedi alors que les autorités avaient renforcé, selon leurs dires, les mesures de sécurité.
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En outre, ils affirment : «Nous préparons la suite des évènements, et les stratégies pour détruire la nouvelle doctrine de maintien de l'ordre».
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A quoi vont ressembler les «moyens nouveaux» promis lundi par l’exécutif pour faire face aux émeutiers en marge des rassemblements des GILETS JAUNES ? Parmi les mesures annoncées : l’arrivée dans l’arsenal des forces de l’ordre de «PMC»
Interrogé ce mardi au micro de FRANCE-INTER, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER, a livré des précisions au sujet de ce nouveau dispositif anticasseurs : «Nous allons le faire dès la semaine prochaine»
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Ces «PMC» pourraient ainsi être diffusés via «les engins lanceurs d’eau» , a indiqué le ministre, se gardant de donner pour l’instant davantage de détails : «On pourra dire ‘tel jour à telle heure vous étiez devant tel magasin», a-t-il expliqué, rappelant que ce type de dispositif est déjà utilisé dans des commerces afin de dissuader – ou d’identifier – les personne susceptibles de commettre des braquages ou les responsables.
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«Si vous cambriolez un commerce, vous ne vous en apercevez pas, mais il y a un jet de produit marquant sur vous, qui permet ensuite d’identifier que vous étiez là et que vous êtes responsable du cambriolage»
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«Un qui est un marqueur coloré qui fait que si vous êtes marqué, au moment d’une infraction par exemple, et qu’on vous retrouve deux heures plus tard dans le métro, il sera plus facile de faire un lien. (…) Les autres sont appelés «ADN» (…) Ce sont des marqueurs transparents qui font que quelques semaines plus tard, si l’enquête aboutit à penser que c’est vous qui êtes responsable, vous êtes interpellé, on va retrouver des traces. On pourra dire, tel jour à tel heure vous étiez devant tel magasin» […]
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Le PREMIER MINISTRE, EDOUARD PHILIPPE, a annoncé de nouvelles mesures de fermeté pour répondre aux violences qui se sont déroulées sur les CHAMPS-ELYSÉES. Plus de réactivité, plus de fermeté et plus de contact. Au risque de faire plus de blessés.
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«Quand on se mêle à un groupe armé, qu’on pille, qu’on casse, on s’expose à des coups de matraque, de grenade, a déclaré PATRICE RIBEIRO, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT SYNERGIE. Sinon on respecte la loi»
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[…] Face aux violences, pillages, mais également au profil des casseurs, l’exécutif sort les muscles. Tout en assumant la menace de faire plus de blessés. Samedi dernier, il y en a eu 42 côté manifestants. «Jusqu’à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme», a fait savoir ÉDOUARD PHILIPPE lundi, reconnaissant sans détour qu'«il y a plus de risques» avec une stratégie policière qui prône plus de mobilité et plus de contact.
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Interrogé ce mardi sur BFMTV et RMC sur l’usage de la force et le risque de blessures, LAURENT NUÑEZ répond du tac au tac : «Bien sûr que je l’assume (…) j’ai toujours assumé les instructions que j’ai données (…) j’ai la faiblesse de croire que la grande majorité des Français nous demandent cette fermeté, et elle sera au rendez-vous», a auguré le SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR. […]
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Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER a reconnu envers Florent Castineira, qui a perdu l’usage de son œil droit, des «préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012»
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En pleine polémique sur la répression policière des manifestations de «GILETS JAUNES», la décision du TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER risque de faire réagir. L’instance a condamné l’Etat à verser 47 700 euros à un supporteur du MONTPELLIER HÉRAULT SPORT CLUB, éborgné par un tir de lanceur de balles de défense en 2012, a-t-on appris, mercredi 27 mars.
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La justice a ainsi reconnu que FLORENT CASTINEIRA, qui a perdu l’usage de son œil droit, a subi des « préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012». L’Etat devra également verser 1 500 euros au titre des frais de justice engagés par la victime.
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Pour le calcul de l’indemnisation des préjudices, le tribunal précise avoir tenu compte du fait que le supporteur avait déjà reçu 15 000 euros en mai 2015 de la part du FONDS DE GARANTIE DES VICTIMES D’ACTES DE TERRORISME ET D’AUTRES INFRACTIONS (FGTI). L’Etat est également condamné à rembourser cette somme au FGTI.
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Sur le plan pénal, un juge d’instruction avait clos le dossier en 2017 par un non-lieu et aucune poursuite n’avait donc été engagée contre le policier auteur du tir. Mais, en octobre 2018, le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER avait estimé que l’Etat était «civilement responsable» des blessures du supporteur appartenant au groupe ultra LA BUTTE PAILLADE, survenues dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre le 21 septembre 2012, quelques minutes avant un match de LIGUE 1 à MONTPELLIER contre SAINT-ETIENNE.
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REQUÊTE DEVANT LA JUSTICE EUROPÉENNE
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FLORENT CASTINEIRA a toujours assuré avoir ce jour-là été assis à proximité du stade, dans le QUARTIER PAILLADE-MOSSON, lorsqu’il avait été blessé par la police, qui prenait en chasse un homme qui s’était réfugié dans la foule.
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En février dernier, lors d’une audience consacrée au montant de l’indemnisation du préjudice, l’avocat de la victime, Me ETIENNE NOËL, avait réclamé près de 140 000 euros pour son client tandis que le rapporteur public avait fixé le montant à 60 000 euros.
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FLORENT CASTINEIRA est très mobilisé au sein d’une «assemblée des blessés» qui dispense des conseils aux «GILETS JAUNES» victimes de tirs de LBD 40 et au sein du collectif «DÉSARMONS-LES» qui milite contre les «violences d’Etat». Le supporteur a également déposé une requête devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME.
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À en croire une déclaration faite sur FACEBOOK, les membres de BLACK BLOC FRANCE sont prêts à faire face aux mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a mises en place pour maintenir l'ordre public lors des prochaines manifestations des GILETS JAUNES dont l'ACTE 18 a été marqué par des violences à PARIS.
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D'un post publié sur la page FACEBOOK BLACK BLOC FRANCE, on apprend que les BLACK BLOCS ne sont pas prêts à jeter l'éponge et ce en dépit des mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a récemment élaborées pour mieux gérer les futures mobilisations.
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Ainsi, répondant à la question d'un internaute qui voulait savoir où les BLACK BLOCS étaient lors de l'ACTE 19 DES GILETS JAUNES, il a été expliqué qu'ils avaient jugé inutile de prendre des risques pour rien samedi alors que les autorités avaient renforcé, selon leurs dires, les mesures de sécurité.
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En outre, ils affirment : «Nous préparons la suite des évènements, et les stratégies pour détruire la nouvelle doctrine de maintien de l'ordre».
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Interrogé ce mardi au micro de FRANCE-INTER, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER, a livré des précisions au sujet de ce nouveau dispositif anticasseurs : «Nous allons le faire dès la semaine prochaine»
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Ces «PMC» pourraient ainsi être diffusés via «les engins lanceurs d’eau» , a indiqué le ministre, se gardant de donner pour l’instant davantage de détails : «On pourra dire ‘tel jour à telle heure vous étiez devant tel magasin», a-t-il expliqué, rappelant que ce type de dispositif est déjà utilisé dans des commerces afin de dissuader – ou d’identifier – les personne susceptibles de commettre des braquages ou les responsables.
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«Si vous cambriolez un commerce, vous ne vous en apercevez pas, mais il y a un jet de produit marquant sur vous, qui permet ensuite d’identifier que vous étiez là et que vous êtes responsable du cambriolage»
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«Un qui est un marqueur coloré qui fait que si vous êtes marqué, au moment d’une infraction par exemple, et qu’on vous retrouve deux heures plus tard dans le métro, il sera plus facile de faire un lien. (…) Les autres sont appelés «ADN» (…) Ce sont des marqueurs transparents qui font que quelques semaines plus tard, si l’enquête aboutit à penser que c’est vous qui êtes responsable, vous êtes interpellé, on va retrouver des traces. On pourra dire, tel jour à tel heure vous étiez devant tel magasin» […]
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«Quand on se mêle à un groupe armé, qu’on pille, qu’on casse, on s’expose à des coups de matraque, de grenade, a déclaré PATRICE RIBEIRO, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT SYNERGIE. Sinon on respecte la loi»
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[…] Face aux violences, pillages, mais également au profil des casseurs, l’exécutif sort les muscles. Tout en assumant la menace de faire plus de blessés. Samedi dernier, il y en a eu 42 côté manifestants. «Jusqu’à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme», a fait savoir ÉDOUARD PHILIPPE lundi, reconnaissant sans détour qu'«il y a plus de risques» avec une stratégie policière qui prône plus de mobilité et plus de contact.
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Interrogé ce mardi sur BFMTV et RMC sur l’usage de la force et le risque de blessures, LAURENT NUÑEZ répond du tac au tac : «Bien sûr que je l’assume (…) j’ai toujours assumé les instructions que j’ai données (…) j’ai la faiblesse de croire que la grande majorité des Français nous demandent cette fermeté, et elle sera au rendez-vous», a auguré le SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR. […]
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En pleine polémique sur la répression policière des manifestations de «GILETS JAUNES», la décision du TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER risque de faire réagir. L’instance a condamné l’Etat à verser 47 700 euros à un supporteur du MONTPELLIER HÉRAULT SPORT CLUB, éborgné par un tir de lanceur de balles de défense en 2012, a-t-on appris, mercredi 27 mars.
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La justice a ainsi reconnu que FLORENT CASTINEIRA, qui a perdu l’usage de son œil droit, a subi des « préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012». L’Etat devra également verser 1 500 euros au titre des frais de justice engagés par la victime.
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Pour le calcul de l’indemnisation des préjudices, le tribunal précise avoir tenu compte du fait que le supporteur avait déjà reçu 15 000 euros en mai 2015 de la part du FONDS DE GARANTIE DES VICTIMES D’ACTES DE TERRORISME ET D’AUTRES INFRACTIONS (FGTI). L’Etat est également condamné à rembourser cette somme au FGTI.
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Sur le plan pénal, un juge d’instruction avait clos le dossier en 2017 par un non-lieu et aucune poursuite n’avait donc été engagée contre le policier auteur du tir. Mais, en octobre 2018, le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER avait estimé que l’Etat était «civilement responsable» des blessures du supporteur appartenant au groupe ultra LA BUTTE PAILLADE, survenues dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre le 21 septembre 2012, quelques minutes avant un match de LIGUE 1 à MONTPELLIER contre SAINT-ETIENNE.
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REQUÊTE DEVANT LA JUSTICE EUROPÉENNE
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FLORENT CASTINEIRA a toujours assuré avoir ce jour-là été assis à proximité du stade, dans le QUARTIER PAILLADE-MOSSON, lorsqu’il avait été blessé par la police, qui prenait en chasse un homme qui s’était réfugié dans la foule.
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En février dernier, lors d’une audience consacrée au montant de l’indemnisation du préjudice, l’avocat de la victime, Me ETIENNE NOËL, avait réclamé près de 140 000 euros pour son client tandis que le rapporteur public avait fixé le montant à 60 000 euros.
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FLORENT CASTINEIRA est très mobilisé au sein d’une «assemblée des blessés» qui dispense des conseils aux «GILETS JAUNES» victimes de tirs de LBD 40 et au sein du collectif «DÉSARMONS-LES» qui milite contre les «violences d’Etat». Le supporteur a également déposé une requête devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME.
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D'un post publié sur la page FACEBOOK BLACK BLOC FRANCE, on apprend que les BLACK BLOCS ne sont pas prêts à jeter l'éponge et ce en dépit des mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a récemment élaborées pour mieux gérer les futures mobilisations.
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Ainsi, répondant à la question d'un internaute qui voulait savoir où les BLACK BLOCS étaient lors de l'ACTE 19 DES GILETS JAUNES, il a été expliqué qu'ils avaient jugé inutile de prendre des risques pour rien samedi alors que les autorités avaient renforcé, selon leurs dires, les mesures de sécurité.
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