11/04/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XXI 6 AVRIL 2019
|
|
||||||||
|
|
||
|
|
||||
|
|
||
|
|
||
|
|
|
27 MARS 2019 MEDIAPART /
.
Depuis la crise des GILETS JAUNES, Les Français ont la tête près du bonnet phrygien. Un récent sondage IFOP diffusé par le site libéral ATLANTICO le confirme : 39% d’entre eux estiment que la révolution est le meilleur moyen pour changer la situation que traverse actuellement l’HEXAGONE.
.
L’intérêt particulier de ce sondage réside dans le fait qu’une batterie de questions relatives aux sentiments des citoyens vis-à-vis de leurs dirigeants a été posée, non seulement en FRANCE mais aussi dans cinq autres Etats européens : ALLEMAGNE, AUTRICHE, ITALIE, ESPAGNE et POLOGNE (cliquez ici pour obtenir ce sondage en entier). La comparaison est donc aisée : la FRANCE est le seul pays à souhaiter l’émergence d’une vague révolutionnaire. Les autres Européens se montrent nettement moins enthousiasmés par l’arrivée du grand soir. L’option révolutionnaire est choisie par 20% des Allemands, 14% des Autrichiens, 13% des Espagnols, 28% des Italiens et 14% des Polonais.
.
L’option réformiste pour changer les choses est plébiscitée par 81% des Polonais et 79% des Espagnols, largement approuvée par 60% des Italiens, 62% des Autrichiens et 57% des Allemands. En revanche, elle n’est espérée que par 50% des Français.
.
UNE RÉVOLUTION AUX COULEURS INDÉCISES
.
Il reste à déterminer la couleur politique que pourrait prendre cette RÉVOLUTION HEXAGONALE. Et là, tout se complique : 67% des électeurs prêts à voter FRANCE INSOUMISE (extrême gauche) aux prochaines élections européennes et 71% de ceux qui choisiront la liste RASSEMBLEMENT NATIONAL (extrême droite) adoptent l’option révolutionnaire. Difficile de trouver un plat commun pour la RÉVOLUTION à la mode MÉLENCHON et la RÉVOLUTION sauce LE PEN !
.
Il est vrai qu’à l’intérieur de l’HEXAGONE, l’idée de RÉVOLUTION est nimbée d’une aura romantique et que les Français de droite comme de gauche aiment à se poser en rebelles et révolutionnaires, même si le plus souvent ils oublient d’enlever leurs charentaises en prenant cette posture.
.
Il est vrai aussi que tous les profonds changements de l’ordre politique se sont produits dans un contexte de violence, soit par la révolution ou le coup d’Etat (1789, 1793, 1795, 1799, 1830, 1848, 1852), soit à la suite d’une guerre (1814, 1870, 1946, 1958). Dès lors, la violence est perçue en FRANCE de façon positive, comme un facteur de changement pour celles et ceux qui ne voient aucune solution pour sortir de leur marasme social, alors que dans d’autres contrées la mémoire collective a conservé des épisodes révolutionnaires des sentiments de peur, voire de répulsion.
.
La preuve de cet attrait pour le mot «RÉVOLUTION» dans la langue française, c’est que même les contre-révolutionnaires l’utilisent ! Le régime de VICHY s’est efforcé d’effacer les traces de la RÉVOLUTION FRANÇAISE et de la République mais sous la bannière de la «RÉVOLUTION NATIONALE». [...]
|
|
||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||
|
|
|
7 AVRIL 2019 SPUTNIKNEWS /
.
Après les actes 19 et 20 des GILETS JAUNES, des manifestants ont affirmé avoir été touchés plus violemment qu’avec le gaz lacrymogène utilisé habituellement par les forces de l’ordre. Son composé chimique a créé la polémique, certains relayant sur TWITTER les résultats d’analyses médicales qui démontreraient une intoxication au CYANURE.
.
Certains manifestants dénoncent sur les réseaux sociaux la vigueur inédite des gaz lacrymogènes auxquels ont eu recours les forces de l'ordre lors des actes 19 et 20 des GILETS JAUNES à MONTPELLIER, selon MIDI LIBRE. Selon la publication, le groupe FACEBOOK «Appel à Témoins Violences Policières GJ» rassemble divers témoignages, dont certains sur une soi-disant intoxication au CYANURE.
.
En effet, certains manifestants ont commencé à se poser des questions sur la composition chimique de ces gaz dès le mois de février. À cette occasion, l'avocate RAQUEL GARRIDO avait publié un TWEET dans lequel elle affirmait que, selon son médecin, les symptômes qu'elle avait présentés après l'acte 13 ressemblaient à un empoisonnement à l'acide cyanhydrique. Selon elle, d'autres témoins ont connu les mêmes symptômes. Elle avait alors demandé à la police le composé chimique du gaz lacrymogène. Sur les réseaux sociaux, plusieurs commentateurs s'étaient empressés de faire le rapprochement entre la présence supposée de cet acide et la recette du ZYKLON B employé par le passé dans les camps de la mort nazis.
.
Outre la réponse du syndicat Officiers et Commissaires de police, qui estimait que «sous-entendre que les policiers utilisent le gaz utilisé par les nazis dans les chambres à gaz est particulièrement honteux», LAURENT NUNEZ, SECRÉTAIRE D'ÉTAT AUPRÈS DU MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR, a également livré sa réaction quant à la polémique. Il a affirmé que la formule chimique du gaz employé lors des manifestations par les forces de l'ordre n'avait pas changé :
.
«Il n'y a pas de produits tenus secrets [dans la composition], avait répondu LAURENT NUNEZ. C'est du gaz lacrymogène. Il n'y a pas de produit de nature incapacitante» Et de poursuivre que «la recette n'a absolument pas changé».
|
|
||||
|
|
||||
|
|
||||
|
21:31 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XXI 6 AVRIL 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XX 30 MARS 2019
|
|
||
|
|
||||
|
|
||
|
|
||||||||||||||||||
|
|
||||
|
|
||||
|
22:29 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XX 30 MARS 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2019
LES GILETS JAUNES ACTE XIX 23 MARS 2019
|
|
|
||||
|
|
||||
|
|
||
19 MARS 2019 NOUVEL OBS /
.
A quoi vont ressembler les «moyens nouveaux» promis lundi par l’exécutif pour faire face aux émeutiers en marge des rassemblements des GILETS JAUNES ? Parmi les mesures annoncées : l’arrivée dans l’arsenal des forces de l’ordre de «PMC»
Interrogé ce mardi au micro de FRANCE-INTER, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER, a livré des précisions au sujet de ce nouveau dispositif anticasseurs : «Nous allons le faire dès la semaine prochaine»
.
Ces «PMC» pourraient ainsi être diffusés via «les engins lanceurs d’eau» , a indiqué le ministre, se gardant de donner pour l’instant davantage de détails : «On pourra dire ‘tel jour à telle heure vous étiez devant tel magasin», a-t-il expliqué, rappelant que ce type de dispositif est déjà utilisé dans des commerces afin de dissuader – ou d’identifier – les personne susceptibles de commettre des braquages ou les responsables.
.
«Si vous cambriolez un commerce, vous ne vous en apercevez pas, mais il y a un jet de produit marquant sur vous, qui permet ensuite d’identifier que vous étiez là et que vous êtes responsable du cambriolage»
.
«Un qui est un marqueur coloré qui fait que si vous êtes marqué, au moment d’une infraction par exemple, et qu’on vous retrouve deux heures plus tard dans le métro, il sera plus facile de faire un lien. (…) Les autres sont appelés «ADN» (…) Ce sont des marqueurs transparents qui font que quelques semaines plus tard, si l’enquête aboutit à penser que c’est vous qui êtes responsable, vous êtes interpellé, on va retrouver des traces. On pourra dire, tel jour à tel heure vous étiez devant tel magasin» […]
|
|
||||||
|
|
||
|
|
||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||
|
|
||
10 MARS 2019 BFMTV /
.
Le PREMIER MINISTRE, EDOUARD PHILIPPE, a annoncé de nouvelles mesures de fermeté pour répondre aux violences qui se sont déroulées sur les CHAMPS-ELYSÉES. Plus de réactivité, plus de fermeté et plus de contact. Au risque de faire plus de blessés.
.
«Quand on se mêle à un groupe armé, qu’on pille, qu’on casse, on s’expose à des coups de matraque, de grenade, a déclaré PATRICE RIBEIRO, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT SYNERGIE. Sinon on respecte la loi»
.
[…] Face aux violences, pillages, mais également au profil des casseurs, l’exécutif sort les muscles. Tout en assumant la menace de faire plus de blessés. Samedi dernier, il y en a eu 42 côté manifestants. «Jusqu’à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme», a fait savoir ÉDOUARD PHILIPPE lundi, reconnaissant sans détour qu'«il y a plus de risques» avec une stratégie policière qui prône plus de mobilité et plus de contact.
.
Interrogé ce mardi sur BFMTV et RMC sur l’usage de la force et le risque de blessures, LAURENT NUÑEZ répond du tac au tac : «Bien sûr que je l’assume (…) j’ai toujours assumé les instructions que j’ai données (…) j’ai la faiblesse de croire que la grande majorité des Français nous demandent cette fermeté, et elle sera au rendez-vous», a auguré le SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR. […]
|
|
||
28 MARS 2019 LE MONDE /
.
Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER a reconnu envers Florent Castineira, qui a perdu l’usage de son œil droit, des «préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012»
.
En pleine polémique sur la répression policière des manifestations de «GILETS JAUNES», la décision du TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER risque de faire réagir. L’instance a condamné l’Etat à verser 47 700 euros à un supporteur du MONTPELLIER HÉRAULT SPORT CLUB, éborgné par un tir de lanceur de balles de défense en 2012, a-t-on appris, mercredi 27 mars.
.
La justice a ainsi reconnu que FLORENT CASTINEIRA, qui a perdu l’usage de son œil droit, a subi des « préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012». L’Etat devra également verser 1 500 euros au titre des frais de justice engagés par la victime.
.
Pour le calcul de l’indemnisation des préjudices, le tribunal précise avoir tenu compte du fait que le supporteur avait déjà reçu 15 000 euros en mai 2015 de la part du FONDS DE GARANTIE DES VICTIMES D’ACTES DE TERRORISME ET D’AUTRES INFRACTIONS (FGTI). L’Etat est également condamné à rembourser cette somme au FGTI.
.
Sur le plan pénal, un juge d’instruction avait clos le dossier en 2017 par un non-lieu et aucune poursuite n’avait donc été engagée contre le policier auteur du tir. Mais, en octobre 2018, le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER avait estimé que l’Etat était «civilement responsable» des blessures du supporteur appartenant au groupe ultra LA BUTTE PAILLADE, survenues dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre le 21 septembre 2012, quelques minutes avant un match de LIGUE 1 à MONTPELLIER contre SAINT-ETIENNE.
.
REQUÊTE DEVANT LA JUSTICE EUROPÉENNE
.
FLORENT CASTINEIRA a toujours assuré avoir ce jour-là été assis à proximité du stade, dans le QUARTIER PAILLADE-MOSSON, lorsqu’il avait été blessé par la police, qui prenait en chasse un homme qui s’était réfugié dans la foule.
.
En février dernier, lors d’une audience consacrée au montant de l’indemnisation du préjudice, l’avocat de la victime, Me ETIENNE NOËL, avait réclamé près de 140 000 euros pour son client tandis que le rapporteur public avait fixé le montant à 60 000 euros.
.
FLORENT CASTINEIRA est très mobilisé au sein d’une «assemblée des blessés» qui dispense des conseils aux «GILETS JAUNES» victimes de tirs de LBD 40 et au sein du collectif «DÉSARMONS-LES» qui milite contre les «violences d’Etat». Le supporteur a également déposé une requête devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME.
|
|
||||
|
|
||
À en croire une déclaration faite sur FACEBOOK, les membres de BLACK BLOC FRANCE sont prêts à faire face aux mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a mises en place pour maintenir l'ordre public lors des prochaines manifestations des GILETS JAUNES dont l'ACTE 18 a été marqué par des violences à PARIS.
.
D'un post publié sur la page FACEBOOK BLACK BLOC FRANCE, on apprend que les BLACK BLOCS ne sont pas prêts à jeter l'éponge et ce en dépit des mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a récemment élaborées pour mieux gérer les futures mobilisations.
.
Ainsi, répondant à la question d'un internaute qui voulait savoir où les BLACK BLOCS étaient lors de l'ACTE 19 DES GILETS JAUNES, il a été expliqué qu'ils avaient jugé inutile de prendre des risques pour rien samedi alors que les autorités avaient renforcé, selon leurs dires, les mesures de sécurité.
.
En outre, ils affirment : «Nous préparons la suite des évènements, et les stratégies pour détruire la nouvelle doctrine de maintien de l'ordre».
|
|
|
|
||||
|
|
||||
|
|
||
19 MARS 2019 NOUVEL OBS /
.
A quoi vont ressembler les «moyens nouveaux» promis lundi par l’exécutif pour faire face aux émeutiers en marge des rassemblements des GILETS JAUNES ? Parmi les mesures annoncées : l’arrivée dans l’arsenal des forces de l’ordre de «PMC»
Interrogé ce mardi au micro de FRANCE-INTER, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER, a livré des précisions au sujet de ce nouveau dispositif anticasseurs : «Nous allons le faire dès la semaine prochaine»
.
Ces «PMC» pourraient ainsi être diffusés via «les engins lanceurs d’eau» , a indiqué le ministre, se gardant de donner pour l’instant davantage de détails : «On pourra dire ‘tel jour à telle heure vous étiez devant tel magasin», a-t-il expliqué, rappelant que ce type de dispositif est déjà utilisé dans des commerces afin de dissuader – ou d’identifier – les personne susceptibles de commettre des braquages ou les responsables.
.
«Si vous cambriolez un commerce, vous ne vous en apercevez pas, mais il y a un jet de produit marquant sur vous, qui permet ensuite d’identifier que vous étiez là et que vous êtes responsable du cambriolage»
.
«Un qui est un marqueur coloré qui fait que si vous êtes marqué, au moment d’une infraction par exemple, et qu’on vous retrouve deux heures plus tard dans le métro, il sera plus facile de faire un lien. (…) Les autres sont appelés «ADN» (…) Ce sont des marqueurs transparents qui font que quelques semaines plus tard, si l’enquête aboutit à penser que c’est vous qui êtes responsable, vous êtes interpellé, on va retrouver des traces. On pourra dire, tel jour à tel heure vous étiez devant tel magasin» […]
|
|
||||||
|
|
||
|
|
||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||
|
|
||
10 MARS 2019 BFMTV /
.
Le PREMIER MINISTRE, EDOUARD PHILIPPE, a annoncé de nouvelles mesures de fermeté pour répondre aux violences qui se sont déroulées sur les CHAMPS-ELYSÉES. Plus de réactivité, plus de fermeté et plus de contact. Au risque de faire plus de blessés.
.
«Quand on se mêle à un groupe armé, qu’on pille, qu’on casse, on s’expose à des coups de matraque, de grenade, a déclaré PATRICE RIBEIRO, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT SYNERGIE. Sinon on respecte la loi»
.
[…] Face aux violences, pillages, mais également au profil des casseurs, l’exécutif sort les muscles. Tout en assumant la menace de faire plus de blessés. Samedi dernier, il y en a eu 42 côté manifestants. «Jusqu’à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme», a fait savoir ÉDOUARD PHILIPPE lundi, reconnaissant sans détour qu'«il y a plus de risques» avec une stratégie policière qui prône plus de mobilité et plus de contact.
.
Interrogé ce mardi sur BFMTV et RMC sur l’usage de la force et le risque de blessures, LAURENT NUÑEZ répond du tac au tac : «Bien sûr que je l’assume (…) j’ai toujours assumé les instructions que j’ai données (…) j’ai la faiblesse de croire que la grande majorité des Français nous demandent cette fermeté, et elle sera au rendez-vous», a auguré le SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR. […]
|
|
||
28 MARS 2019 LE MONDE /
.
Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER a reconnu envers Florent Castineira, qui a perdu l’usage de son œil droit, des «préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012»
.
En pleine polémique sur la répression policière des manifestations de «GILETS JAUNES», la décision du TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER risque de faire réagir. L’instance a condamné l’Etat à verser 47 700 euros à un supporteur du MONTPELLIER HÉRAULT SPORT CLUB, éborgné par un tir de lanceur de balles de défense en 2012, a-t-on appris, mercredi 27 mars.
.
La justice a ainsi reconnu que FLORENT CASTINEIRA, qui a perdu l’usage de son œil droit, a subi des « préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012». L’Etat devra également verser 1 500 euros au titre des frais de justice engagés par la victime.
.
Pour le calcul de l’indemnisation des préjudices, le tribunal précise avoir tenu compte du fait que le supporteur avait déjà reçu 15 000 euros en mai 2015 de la part du FONDS DE GARANTIE DES VICTIMES D’ACTES DE TERRORISME ET D’AUTRES INFRACTIONS (FGTI). L’Etat est également condamné à rembourser cette somme au FGTI.
.
Sur le plan pénal, un juge d’instruction avait clos le dossier en 2017 par un non-lieu et aucune poursuite n’avait donc été engagée contre le policier auteur du tir. Mais, en octobre 2018, le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER avait estimé que l’Etat était «civilement responsable» des blessures du supporteur appartenant au groupe ultra LA BUTTE PAILLADE, survenues dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre le 21 septembre 2012, quelques minutes avant un match de LIGUE 1 à MONTPELLIER contre SAINT-ETIENNE.
.
REQUÊTE DEVANT LA JUSTICE EUROPÉENNE
.
FLORENT CASTINEIRA a toujours assuré avoir ce jour-là été assis à proximité du stade, dans le QUARTIER PAILLADE-MOSSON, lorsqu’il avait été blessé par la police, qui prenait en chasse un homme qui s’était réfugié dans la foule.
.
En février dernier, lors d’une audience consacrée au montant de l’indemnisation du préjudice, l’avocat de la victime, Me ETIENNE NOËL, avait réclamé près de 140 000 euros pour son client tandis que le rapporteur public avait fixé le montant à 60 000 euros.
.
FLORENT CASTINEIRA est très mobilisé au sein d’une «assemblée des blessés» qui dispense des conseils aux «GILETS JAUNES» victimes de tirs de LBD 40 et au sein du collectif «DÉSARMONS-LES» qui milite contre les «violences d’Etat». Le supporteur a également déposé une requête devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME.
|
|
||||
|
|
||
À en croire une déclaration faite sur FACEBOOK, les membres de BLACK BLOC FRANCE sont prêts à faire face aux mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a mises en place pour maintenir l'ordre public lors des prochaines manifestations des GILETS JAUNES dont l'ACTE 18 a été marqué par des violences à PARIS.
.
D'un post publié sur la page FACEBOOK BLACK BLOC FRANCE, on apprend que les BLACK BLOCS ne sont pas prêts à jeter l'éponge et ce en dépit des mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a récemment élaborées pour mieux gérer les futures mobilisations.
.
Ainsi, répondant à la question d'un internaute qui voulait savoir où les BLACK BLOCS étaient lors de l'ACTE 19 DES GILETS JAUNES, il a été expliqué qu'ils avaient jugé inutile de prendre des risques pour rien samedi alors que les autorités avaient renforcé, selon leurs dires, les mesures de sécurité.
.
En outre, ils affirment : «Nous préparons la suite des évènements, et les stratégies pour détruire la nouvelle doctrine de maintien de l'ordre».
|
|
|
|
||||
|
|
||||
|
|
||
19 MARS 2019 NOUVEL OBS /
.
A quoi vont ressembler les «moyens nouveaux» promis lundi par l’exécutif pour faire face aux émeutiers en marge des rassemblements des GILETS JAUNES ? Parmi les mesures annoncées : l’arrivée dans l’arsenal des forces de l’ordre de «PMC»
Interrogé ce mardi au micro de FRANCE-INTER, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, CHRISTOPHE CASTANER, a livré des précisions au sujet de ce nouveau dispositif anticasseurs : «Nous allons le faire dès la semaine prochaine»
.
Ces «PMC» pourraient ainsi être diffusés via «les engins lanceurs d’eau» , a indiqué le ministre, se gardant de donner pour l’instant davantage de détails : «On pourra dire ‘tel jour à telle heure vous étiez devant tel magasin», a-t-il expliqué, rappelant que ce type de dispositif est déjà utilisé dans des commerces afin de dissuader – ou d’identifier – les personne susceptibles de commettre des braquages ou les responsables.
.
«Si vous cambriolez un commerce, vous ne vous en apercevez pas, mais il y a un jet de produit marquant sur vous, qui permet ensuite d’identifier que vous étiez là et que vous êtes responsable du cambriolage»
.
«Un qui est un marqueur coloré qui fait que si vous êtes marqué, au moment d’une infraction par exemple, et qu’on vous retrouve deux heures plus tard dans le métro, il sera plus facile de faire un lien. (…) Les autres sont appelés «ADN» (…) Ce sont des marqueurs transparents qui font que quelques semaines plus tard, si l’enquête aboutit à penser que c’est vous qui êtes responsable, vous êtes interpellé, on va retrouver des traces. On pourra dire, tel jour à tel heure vous étiez devant tel magasin» […]
|
|
||||||
|
|
||
|
|
||
|
|
||||||||||||||
|
|
||||||||||
|
|
||
|
|
||
10 MARS 2019 BFMTV /
.
Le PREMIER MINISTRE, EDOUARD PHILIPPE, a annoncé de nouvelles mesures de fermeté pour répondre aux violences qui se sont déroulées sur les CHAMPS-ELYSÉES. Plus de réactivité, plus de fermeté et plus de contact. Au risque de faire plus de blessés.
.
«Quand on se mêle à un groupe armé, qu’on pille, qu’on casse, on s’expose à des coups de matraque, de grenade, a déclaré PATRICE RIBEIRO, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT SYNERGIE. Sinon on respecte la loi»
.
[…] Face aux violences, pillages, mais également au profil des casseurs, l’exécutif sort les muscles. Tout en assumant la menace de faire plus de blessés. Samedi dernier, il y en a eu 42 côté manifestants. «Jusqu’à présent, nous avons voulu faire très attention et nous voulons toujours faire très attention aux débordements, aux accidents à la sécurité des personnes, mais nous constatons que le déchaînement de violence justifie une réponse ferme», a fait savoir ÉDOUARD PHILIPPE lundi, reconnaissant sans détour qu'«il y a plus de risques» avec une stratégie policière qui prône plus de mobilité et plus de contact.
.
Interrogé ce mardi sur BFMTV et RMC sur l’usage de la force et le risque de blessures, LAURENT NUÑEZ répond du tac au tac : «Bien sûr que je l’assume (…) j’ai toujours assumé les instructions que j’ai données (…) j’ai la faiblesse de croire que la grande majorité des Français nous demandent cette fermeté, et elle sera au rendez-vous», a auguré le SECRÉTAIRE D’ÉTAT AUPRÈS DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR. […]
|
|
||
28 MARS 2019 LE MONDE /
.
Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER a reconnu envers Florent Castineira, qui a perdu l’usage de son œil droit, des «préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012»
.
En pleine polémique sur la répression policière des manifestations de «GILETS JAUNES», la décision du TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER risque de faire réagir. L’instance a condamné l’Etat à verser 47 700 euros à un supporteur du MONTPELLIER HÉRAULT SPORT CLUB, éborgné par un tir de lanceur de balles de défense en 2012, a-t-on appris, mercredi 27 mars.
.
La justice a ainsi reconnu que FLORENT CASTINEIRA, qui a perdu l’usage de son œil droit, a subi des « préjudices imputables» à «l’intervention des forces de l’ordre lors de la journée du 21 septembre 2012». L’Etat devra également verser 1 500 euros au titre des frais de justice engagés par la victime.
.
Pour le calcul de l’indemnisation des préjudices, le tribunal précise avoir tenu compte du fait que le supporteur avait déjà reçu 15 000 euros en mai 2015 de la part du FONDS DE GARANTIE DES VICTIMES D’ACTES DE TERRORISME ET D’AUTRES INFRACTIONS (FGTI). L’Etat est également condamné à rembourser cette somme au FGTI.
.
Sur le plan pénal, un juge d’instruction avait clos le dossier en 2017 par un non-lieu et aucune poursuite n’avait donc été engagée contre le policier auteur du tir. Mais, en octobre 2018, le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE MONTPELLIER avait estimé que l’Etat était «civilement responsable» des blessures du supporteur appartenant au groupe ultra LA BUTTE PAILLADE, survenues dans le cadre d’une opération de maintien de l’ordre le 21 septembre 2012, quelques minutes avant un match de LIGUE 1 à MONTPELLIER contre SAINT-ETIENNE.
.
REQUÊTE DEVANT LA JUSTICE EUROPÉENNE
.
FLORENT CASTINEIRA a toujours assuré avoir ce jour-là été assis à proximité du stade, dans le QUARTIER PAILLADE-MOSSON, lorsqu’il avait été blessé par la police, qui prenait en chasse un homme qui s’était réfugié dans la foule.
.
En février dernier, lors d’une audience consacrée au montant de l’indemnisation du préjudice, l’avocat de la victime, Me ETIENNE NOËL, avait réclamé près de 140 000 euros pour son client tandis que le rapporteur public avait fixé le montant à 60 000 euros.
.
FLORENT CASTINEIRA est très mobilisé au sein d’une «assemblée des blessés» qui dispense des conseils aux «GILETS JAUNES» victimes de tirs de LBD 40 et au sein du collectif «DÉSARMONS-LES» qui milite contre les «violences d’Etat». Le supporteur a également déposé une requête devant la COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME.
|
|
||||
|
|
||
À en croire une déclaration faite sur FACEBOOK, les membres de BLACK BLOC FRANCE sont prêts à faire face aux mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a mises en place pour maintenir l'ordre public lors des prochaines manifestations des GILETS JAUNES dont l'ACTE 18 a été marqué par des violences à PARIS.
.
D'un post publié sur la page FACEBOOK BLACK BLOC FRANCE, on apprend que les BLACK BLOCS ne sont pas prêts à jeter l'éponge et ce en dépit des mesures que le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR a récemment élaborées pour mieux gérer les futures mobilisations.
.
Ainsi, répondant à la question d'un internaute qui voulait savoir où les BLACK BLOCS étaient lors de l'ACTE 19 DES GILETS JAUNES, il a été expliqué qu'ils avaient jugé inutile de prendre des risques pour rien samedi alors que les autorités avaient renforcé, selon leurs dires, les mesures de sécurité.
.
En outre, ils affirment : «Nous préparons la suite des évènements, et les stratégies pour détruire la nouvelle doctrine de maintien de l'ordre».
|
10:48 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE XIX 23 MARS 2019 | Lien permanent | Commentaires (0)