12/02/2017
QUITTER LA FRANCE
QUITTER LA FRANCE
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11 MARS 2017 LE PARISIEN . Contexte économique difficile, climat politique délétère... Hier à PARIS, au salon S'expatrier, plusieurs Français nous ont expliqué pourquoi ils veulent quitter le pays. . Pour eux, ça n'est pas un rêve, mais une échappatoire. Déçus ou inquiets du contexte politico-économique, les visiteurs qui se sont rendus hier au salon S'expatrier, tenu à PARIS le temps d'une journée, n'étaient pas rares à vouloir «voir si l'herbe est plus verte» à l'étranger. C'est le cas de JEAN-CLAUDE TIRIAU qui sillonne les allées en tirant sa valise à roulettes. . «Je suis en FRANCE depuis dix jours, mais j'ai hâte de repartir. C'est la première fois que ça me fait ça», raconte ce retraité costaud de 64 ans parti il y a un an s'installer en ALGARVE, au PORTUGAL. «J'ai vécu quinze ans à MARSEILLE où j'ai failli me faire agresser plusieurs fois. Quand on arrive à la retraite, on a besoin de sérénité. la FRANCE n'est plus sereine, alors qu'au PORTUGAL...» Une autre raison a motivé cet EX-DIRECTEUR DE SOCIÉTÉ DE SÉCURITÉ. «Ce sont mes revenus à la retraite. Avec 2 000 € en France, on ne fait pas grand-chose. Et moi qui ai travaillé soixante-dix heures par semaine, j'ai envie d'en profiter tant que j'ai la forme. En ALGARVE, un bon resto, c'est 8 € ! Et ça n'est pas le climat électoral qui me fera revenir, il est déprimant» . LE RÊVE AMÉRICAIN EN... NOUVELLE-ZÉLANDE . Domiciliée à MONTROUGE (HAUTS-DE-SEINE), BÉNÉDICTE NIANG, elle, a déjà programmé son départ, ce sera cet été. «Je suis en disponibilité de l'ASSISTANCE PUBLIQUE-HÔPITAUX DE PARIS depuis sept ans. Je travaille dans une association de soins à domicile où je gagne mieux ma vie. Ma disponibilité arrive à terme et je ne veux pas retourner à l'hôpital, dit la jeune mère de deux enfants. C'est devenu trop stressant : on fait de l'abattage, le patient ne compte plus, on travaille la nuit, le week-end... Je vais tenter ma chance au CANADA» . «J'aime la FRANCE, insiste de son côté la pétillante ALIX ABANDA, 29 ans. Mais son logiciel n'est plus compatible avec le mien. Ici, il faut entrer dans des cases, poursuit l'ingénieur en éclairage et diplômée en pâtisserie. Avant, on pouvait être mathématicien, philosophe et peintre, maintenant, c'est impossible. Et moi, explique cette habitante de LEVALLOIS-PERRET (HAUTS-DE-SEINE), je veux organiser mon travail comme je veux. J'ai trouvé un poste d'ingénieur en NOUVELLE-ZÉLANDE» Costume-cravate, GRÉGOIRE, 38 ans, est DIRECTEUR EN CERTIFICATION et prépare son départ aux ETATS-UNIS. «Je veux pouvoir constituer un patrimoine à laisser à mes enfants sans qu'on me pénalise. Et puis je m'inquiète de la montée des extrêmes, de l'impact que ça aura sur l'économie» . Venue en famille de PONT-L'EVÊQUE (CALVADOS), CÉLINE GRANDJEAN a 40 ans. «Pour les CROUPIERS DE CASINO, comme moi, il n'y a plus d'avenir» Alors cette ex-restauratrice veut remettre le couvert et ouvrir un nouvel établissement. «Mais en FRANCE c'est trop compliqué, trop de paperasses. Et puis il y a les cotisations au RSI (NDLR : régime social des indépendants). Un vrai obstacle ! C'est la ruine et pour une pauvre retraite !» Alors direction la NOUVELLE-ZÉLANDE pour elle aussi. Le nouvel eldorado des Français ? . 2,4 MILLIONS DE FRANÇAIS VIVENT DÉJÀ À L'ÉTRANGER . La FRANCE compte environ 2,4 millions d'expatriés, dont 1,8 million vivent en EUROPE. Un volume en augmentation régulière de 2 à 3 % par an. Les chiffres 2016 n'ont pas encore été dévoilés, mais selon le MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, «il n'y a pas eu de boom des départs». Les Français ont peu la bougeotte, comparés aux Italiens ou aux Britanniques (5 millions d'expatriés). Pays les plus prisés par nos expatriés sont dans l'ordre : la SUISSE, les ÉTATS-UNIS, le ROYAUME-UNI, la BELGIQUE et l'ALLEMAGNE. Les métiers qui s'exportent le mieux sont ceux qui contribuent à la bonne image de l'Hexagone (hôtellerie-restauration, métiers de bouche, du luxe). Mais on y trouve aussi les filières d'excellence : ingénierie, informatique et santé. |
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4 MARS 2017 / I24NEWS / BREIZATAO / .
. Le sujet dérange visiblement une partie de la communauté juive hexagonale tout comme le gouvernement français. L’ANTISÉMITISME, longtemps associé exclusivement avec l’extrême-droite, est désormais le fait d’immigrés musulmans particulièrement violents. . Interloqué devant ces témoignages répétées qui l’ont «ému», celui qui fut conseiller de FRANÇOIS MITTERRAND, décide d’en faire un film. «Mais impossible de faire ça à la télévision française. On me dit que ça va créer de l’antisémitisme», révèle-t-il. Face au refus surprenant des télévisions de financer un sujet qui touche pourtant à un phénomène massif et sans précédent, MOATI se rabat sur l’édition. . L’affaire ILAN HALIMI, la tuerie de l’école juive de TOULOUSE ou PLUS RÉCEMMENT LA MUTILATION D’UN JUIF PAR DES MUSULMANS À PARIS sont autant d’épisodes jalonnant cette progression des départs vers l’étranger. . «MENACE ARABE» . MOATI a visiblement découvert avec surprise un sentiment très répandu au sein de la communauté juive, qu’il s’est dit étonné de découvrir «religieuse» et «sioniste», c’est-à-dire «de droite» selon le réalisateur : . Le journaliste part alors en ISRAËL recueillir le témoignage de ces Juifs, venus seuls ou en famille, ouvrir un nouveau chapitre de leur vie. Le constat est sans appel et très sévère : les Juifs du livre de MOATI sont «une minorité angoissée» qui sent qu’elle ne «pesait plus rien en FRANCE» et dont le récit évoque «un sentiment de catastrophe». . L’IMMIGRATION ARABO-MUSULMANE CONSTITUE AUX YEUX DE NOMBREUX JUIFS LE PRINCIPAL MOTIF DE LEUR DÉPART : . Les témoignages sont très crues et sans équivoque. Une grande majorité des personnes rencontrées reconnaissent que la «menace» que représente l’immigration arabe est la principale cause qui a motivé leur départ. . ET ÉVOQUE LE VIRAGE IDENTITAIRE JUIF : . MOATI insiste sur le fait que le mot identité est beaucoup revenu dans les entretiens. «Les gens disent «En ISRAËL, on sera majoritaire, on va pouvoir vivre notre identité, être ce que nous sommes (…) nous partons tant que c’est encore possible, pour nos enfants». Pour l’auteur, cette idée que l’avenir de ces gens-là n’est plus en FRANCE ne fait que creuser davantage le fossé entre eux et lui. . Le sujet est d’autant plus tabou que les élites françaises ont longtemps usé, après 1944, de la mystique antifasciste comme source de légitimation du régime républicain. Las, elles sont désormais aux prises avec une très forte islamophilie qui rend de plus en plus difficile la critique d’une immigration afro-maghrébine clairement antisémite et anti-israélienne. |
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11 FÉVRIER 2017 EURONEWS / BREIZ ATAO . Le PREMIER MINISTRE HONGROIS VIKTOR ORBAN a déclaré vouloir ouvrir son pays à des réfugiés, mais seulement ceux qui doivent fuir leur pays d’EUROPE OCCIDENTALE à cause des conséquences des politiques gauchisantes qui y sont menées. . Dans son discours annuel sur l’état de la nation, M. ORBAN a désigné un certain nombre de menaces pesant sur la HONGRIE, dont l’invasion afro-musulmane de l’EUROPE. Il a assuré vouloir accueillir les réfugiés européens fuyant l’EUROPE DE L’OUEST menacée par le chaos migratoire. . «Bien sûr, nous pouvons offrir notre protection aux vrais réfugiés : Allemands, Hollandais, Français, Italiens, hommes politiques et journalistes terrorisés, les Chrétiens qui doivent fuir leur propre pays, tous ces gens qui veulent trouver ici l’EUROPE qu’ils ont perdu chez eux» a assuré le chef du gouvernement hongrois sous les applaudissements de l’assistance. . VIKTOR ORBAN A ÉGALEMENT POINTÉ DU DOIGT GEORGE SOROS, un milliardaire américain d’origine juive proche de HILLARY CLINTON. Ce dernier soutient en effet la déstabilisation du gouvernement hongrois via le financement d’organisations subversives visant à détruire racialement le peuple hongrois par l’arme de l’immigration. |
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5 JUIN 2018 COURRIERCADRES /
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L’entreprise spécialisée dans la gestion des ressources humaines ADP, vient de dévoiler un nouveau volet de son étude WORKFORCE VIEW IN EUROPE*. Cette fois-ci, un focus a été effectué sur le désir des salariés européens de partir à l’étranger pour faire carrière. Résultats : plus d’un tiers des Français envisagent de passer le cap dans les deux années à venir tandis que 7 % pensent activement à un départ.
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Faire ses valises et partir à l’étranger, bonne idée pour faire carrière ? Selon les salariés européens, la réponse est oui. Dans le nouveau volet de son étude WORKFORCE VIEW IN EUROPE, ADP dévoile en effet que les Européens ne sont pas réticents à l’idée de changer de pays pour travailler. Ainsi, 57 % des salariés italiens déclarent envisager partir à l’étranger. «Un chiffre qui contraste fortement avec la SUISSE où moins d’une personne sur cinq (18 %) partage cette opinion et les PAYS-BAS où seulement 3 % envisagent activement de déménager», détaille ADP. En FRANCE, ce sont plus d’un tiers des salariés interrogés (37 %) qui envisagent, dans les deux ans, de quitter le pays. Ils sont en revanche 7 % à penser activement à un départ prochain.
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L’ÂGE, UN FACTEUR IMPORTANT
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Dans le détail, évidemment, il existe bien des contrastes puisque, parmi les salariés européens envisageant un départ à l’étranger, 45 % sont des hommes et 30 % des femmes. L’âge apparaît être également un facteur important puisque près d’un répondant sur cinq de moins de 35 ans envisage activement de quitter son pays au cours des deux prochaines années. «Contre seulement 8 % des plus de 45 ans», insiste ADP.
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3 AOÛT 2017 BFMTV /
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Les élus locaux s’inquiètent de l’exode massif des bateaux de luxe vers l’ITALIE ou l’ESPAGNE. La faute, selon eux, aux charges sociales excessives dans l’HEXAGONE.
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Les ports de la grande CÔTE D'AZUR, un fleuron de l'économie locale, se vident de leurs YACHTS. C’est le constat dressé par les élus locaux, qui s’en sont inquiétés dans une lettre ouverte au chef de l'État.
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«La gravité de la situation économique de la filière yachting de la région PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR nous impose de vous saisir et d'en appeler à votre intervention directe (...)», indiquent ainsi RENAUD MUSELIER, CHRISTIAN ESTROSI et HUBERT FALCO, respectivement PRÉSIDENT DE LA RÉGION, DE LA MÉTROPOLE NIÇOISE ET DE L'AGGLOMÉRATION DE TOULON, dans ce courrier transmis à la presse ce mercredi.
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Depuis début 2017, écrivent-ils, la perte de chiffre d'affaires en escale du port emblématique de SAINT-TROPEZ est de 30%, celle de la rade de TOULON de 40%. Le manque à gagner est similaire à ANTIBES, plus gros port de yachting d'EUROPE et célèbre pour son fameux «quai des milliardaires», selon la CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE (CCI).
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UNE HARMONISATION FISCALE RÉCLAMÉE
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En cause, selon eux, l'application stricte par la FRANCE d'un arrêt européen sur la taxation du gasoil et un récent décret de mars 2017 imposant aux armateurs de cotiser pour leurs marins résidents.
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Ils donnent des exemples : «faire un plein de gasoil maritime en Italie pour un yacht de 42 mètres permet d'économiser près de 21.000 euros par semaine en raison du différentiel de taxe» et «le surcoût annuel en FRANCE lié aux charges sociales s'élève à 300.000 euros pour un équipage de 7 personnes».
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Dès lors, la société d'entretien MONACO MARINE vient de perdre un chantier pour un bateau de 152 mètres «parti en ESPAGNE», à ANTIBES, «il n'y a quasiment plus d'embauche de marins résidents français» et «les quatre plus gros distributeurs de gasoil maritime de la région ont perdu 50% de volume pour la saison estivale 2017», selon la lettre.
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«L'harmonisation urgente des réglementations fiscales et sociales au niveau européen est donc indispensable (...)», ajoutent-ils.
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LE PORT DE SAINT-TROPEZ NUANCE LES INQUIÉTUDES DES ÉLUS LR
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Le port et la MAIRIE DE SAINT-TROPEZ ont nuancé jeudi les inquiétudes exprimées des élus LR concernant la fuite des yachts vers des pays moins taxés comme l'ITALIE et l'ESPAGNE. «Nous ne sommes pas particulièrement inquiets, tout en reconnaissant les difficultés de la filière yachting dans la région qui ne nous ont pas impactés jusque là», a indiqué JEAN-PIERRE TUVERI, MAIRE de la célèbre station balnéaire, prisée de la jet-set et des amateurs de luxe. «On a une tendance à recevoir des unités plus longues et plus larges, ce qui conduit à une hausse du chiffre d'affaires», a-t-il ajouté.
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«Si quelque chose a vraiment changé, c'est que nous avons moins de yachts au mouillage qui attendent pour s'amarrer, c'est indéniable», a précisé JEAN-FRANÇOIS TOURRET, PATRON DU PORT DE SAINT-TROPEZ. Il se souvient de listes d'attente pouvant atteindre jusqu'à cinquante bateaux, contre seulement 15 à 20 cet été. «Sur le chiffre d'affaires du port, cela n'a aucune incidence pour l'instant», dit-il. Sur les sept mois de l'année en cours, le chiffre d'affaires du PORT DE SAINT-TROPEZ - composé principalement des redevances de passage et des contrats longue durée - aurait augmenté de 5% par rapport à la même période de 2016.
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21 JUILLET 2017 LE BLOG D'ERIC VERHAEGHE /ETUDE DE REXECODE /
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Une étude de REXECODE publiée cette semaine tente de chiffrer l’expatriation fiscale qui touche la FRANCE et d’en comprendre les raisons. On y trouve quelques perles rares.
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Selon REXECODE, la FRANCE perd chaque année 1.200 contribuables, dont 700 seraient des jeunes. Ces données ne concordent pas, au demeurant, avec les données de BERCY qui sont (sans surprise) plus optimistes. L’explication majeure de ce flux continu tient à la fiscalité qui pèse sur les revenus du capital.
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Le tableau ci-dessus illustre parfaitement les différences de poids dans la fiscalité en EUROPE pour un entrepreneur. L’exercice est mené selon la description patrimoniale et salariale exposée dans l’encadré vert. Elle concerne donc un entrepreneur marié, avec deux enfants, percevant 300.000€ annuels. L’intéressé dispose d’un patrimoine professionnel important.
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À situation égale, la charge fiscale qui pèse sur lui va de 162.000 € d’impôts au LUXEMBOURG à 230.000 € en France, soit un niveau d’imposition plus élevé que la Suède. L’Allemagne se situe en très bonne posture, avec 50.000 € annuels de moins que la FRANCE.
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28 FÉVRIER 2017 BREIZATAO / CNN / . Pour la deuxième année consécutive, la FRANCE a connu un exode de capitaux massif, plaçant le pays en tête du classement mondial des expatriations de personnes détenant un million d’euros ou plus. . LES MIGRATIONS DE CAPITAUX S’ACCÉLÈRENT . Mais parlons d’abord du tableau général. Le groupe d’études économiques «NEW WORLD WEALTH» indique que les «migrations de richesses s’accélère», passant de 64 000 millionnaires (ou plus) qui s’expatriaient en 2015 à 82 000 en 2016. L’AUSTRALIE est devenue par la principale destination d’accueil de ces personnes, devant le ROYAUME-UNI et les USA. Largement en raison de l’isolement du pays lui garantissant une grande stabilité. . Les puissantes insulaires anglo-saxonnes demeurent les destinations considérées comme les plus sûres pour le capital international. . NOUVEAU RECORD MONDIAL POUR LA FRANCE . COMME NOUS L’AVIONS DÉJÀ RAPPORTÉ EN 2016 POUR L’ANNÉE 2015, la FRANCE avait déjà établi le record mondial du nombre de personnes considérées comme «aisées» voire fortunées faisant le choix de quitter leur pays. Les faibles perspectives économiques du pays couplées aux tensions sociales, ethniques et religieuses figuraient parmi les principales raisons données par les expatriés comme motivation de leur départ. . L’institut «NEW WORLD WEALTh» a publié son rapport sur les « migrations de richesses » pour l’année 2016 et le résultat est encore plus accablant pour l’HEXAGONE. Au total, ce sont 12 000 millionnaires (ou plus) qui ont quitté la FRANCE pour cette seule année, soit 2000 de plus que l’année précédente. . ENTRE 2000 ET 2016, LA FRANCE PERDU 60 000 MILLIONNAIRES. Les seules années 2015/2016 représentent le tiers des départs sur cette période ! Un rythme qui en dit long sur l’accélération de l’effondrement économique du pays, la crise sociale et ethno-religieuse qu’il connaît avec, comme corollaire, une profonde crise de confiance envers le gouvernement. . LA FRANCE COMPTAIT, EN 2016, 523 000 MILLIONNAIRES. |
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14 MAI 2015 SLATE / JACQUES ATTALI .
LA FRANCE SE VIDE QUI S'EN OCCUPE ?
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C'est comme quand quelqu'un se coupe les veines : au début, c'est sans douleur, et puis il s'endort, et puis il meurt. C'est lentement que la FRANCE mourra du départ de ses forces vives.
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De ce qui suit, il n'existe aucune statistique fiable, et on ne peut le comprendre que par ce qu'on entend, partout, où qu'on soit et à qui qu'on parle.
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La FRANCE peut encore croire qu'elle est un formidable lieu d'attraction pour le monde ; elle attire en effet le plus grand nombre de touristes ; et toute l'industrie mondiale du cinéma est à CANNES cette semaine. Mais ces gens-là ne font que passer, dans le plus beau pays du monde. La réalité est tout autre ; la FRANCE se vide.
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Les plus riches Français quittent le pays, de plus en plus nombreux, attirés, selon la nature de leur fortune, par GENÈVE, LONDRES, BRUXELLES, HONG KONG, ou même MILAN dans certains cas.
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Les retraités trouvent de bonnes raisons de vivre au MAROC, où le coût de la vie est très bas, ou au PORTUGAL, où ils ne paient pas d'impôt sur le revenu pendant dix ans, s'ils y séjournent au moins la moitié de l'année, ou ailleurs encore.
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Nos jeunes chercheurs se précipitent dans les laboratoires étrangers, d'abord provisoirement, puis définitivement, pour les meilleurs, préférant travailler là où on leur fournit les moyens de leur recherche plutôt que là où on ne leur fait miroiter qu'un emploi à vie, sans moyen de travail. Il en va de même pour les meilleurs professeurs, les meilleurs musiciens, les meilleurs artistes.
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Et il ne faut pas nous vanter de mérites illusoires : par exemple, s'il y a 7 FRANÇAIS parmi les 25 meilleurs jeunes économistes mondiaux désignés par le FMI, UN SEUL travaille en FRANCE ; et c'est vrai dans de très nombreux autres domaines.
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Les directions financières des grandes entreprises ont toutes les bonnes raisons de s'installer à LONDRES, où se trouve l'essentiel des acteurs des marchés financiers, avec qui elles travaillent. Avec elles, partent les banques et tous les prestataires financiers ; et, en conséquence, tout naturellement, tous les entrepreneurs français, en particulier les plus jeunes, s'y installent, parce qu'ils y trouvent tout ce qu'ils ne trouvent pas à PARIS : le financement, l'audace, la rapidité de décision, la proximité de tous les partenaires et les incitations fiscales. LONDRES est ainsi devenue, en silence, dans le non-dit, le premier centre financier et entrepreneurial français.
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La FRANCE doit se réveiller d'urgence. ELLE DOIT DEVENIR ACCUEILLANTE POUR TOUS CEUX QUI VEULENT CONTRIBUER SÉRIEUSEMENT À SON AVENIR
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Plus même : pour des raisons fiscales, les autres membres des comités de direction de ces grandes entreprises quittent aussi la FRANCE, pour s'installer à Londres, ou à BOSTON, ou à HONG KONG ; et bientôt, les réunions des COMITÉS de direction de ces entreprises n'auront plus jamais lieu en FRANCE. Et comme le pays où se réunit son comité de direction est le dernier pays où une entreprise licencie, les licenciements vont s'accélérer en FRANCE, même pour les entreprises qu'on croit encore françaises.
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Le départ des Français est une des principales menaces sur l'emploi dans l'avenir. On peut encore croire que tous ces Français à l'étranger sont utiles à l'économie française, et c'est vrai pour beaucoup d'entre eux ; mais ils ne pourront bientôt plus aider personne : il n'y aura plus d'entreprise à aider.[...]
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21 JUILLET 2015 LE MONDE
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«Après un long séjour à l’étranger, on finit par être un étranger dans son propre pays»… Cette phrase, que la sénatrice HÉLÈNE CONWAY-MOURET a de nombreuses fois entendue, est à l’origine d’une série de 50 propositions qu’elle fait mardi 21 juillet au premier ministre, MANUEL VALLS, pour simplifier le retour des Français de l’étranger. Selon le comptage de l’OCDE, ils seraient 1,3 million à vivre aujourd’hui hors des frontières.
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La représentante au SÉNAT des Français établis hors de FRANCE met entre parenthèses le débat latent sur l’«exil des forces vives» qui a occupé les esprits en 2014 et concentre son propos sur la facilitation des retours en FRANCE grâce à une simplification du rapport aux administrations. Il aura fallu ce travail pour qu’émergent des idées aussi simples que leur attribuer un numéro de téléphone les rendant accessibles depuis l’étranger, afin d’anticiper les procédures d’inscription à la SÉCURITÉ SOCIALE, à PÔLE EMPLOI, la CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES ou encore la CAISSE DE RETRAITE.
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En creux, le rapport de Mme CONWAY-MOURET montre combien il est aujourd’hui difficile de rentrer à PARIS et combien la FRANCE s’est à ce jour peu préoccupée du sujet. «Les études réalisées soulignent un lien fort entre la durée de séjour à l’étranger et la complexité perçue par les intéressés dans leur parcours de retour», rappelle la sénatrice. Or 47 % des 7 255 personnes qu’elle a interrogées dans une vaste enquête reviennent après plus de six années.
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RETOUR AU BOUT DE SIX ANS
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Si 36 % des rentrants sont des familles, selon la même étude, la réinsertion des plus jeunes dans le système éducatif français est un des casse-tête majeurs. La sénatrice propose donc que soit pris en compte leur niveau en langue étrangère et que des domiciliations temporaires (à la mairie, sur un lieu de travail) permettent d’inscrire rapidement ses enfants à l’école. Mme CONWAY-MOURET, dont le rapport contient 50 propositions souvent très pratiques, suggère aussi que soit mis fin à la réclamation à ces «nouveaux parents» d’un tarif maximum de cantine ou de centre aéré faute de disposer pour eux d’un quotient familial. Elle propose aussi que le candidat au retour puisse s’entretenir en amont avec un responsable de PÔLE EMPLOI, afin de faciliter l’atterrissage économique.
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Tous les rentrants ne se sont pas enrichis à l’étranger, estime la SÉNATRICE. EX-MINISTRE DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER, HÉLÈNE CONWAY-MOURET connaît bien cette population qu’elle trouve «mal connue et mal aimée», et trop souvent assimilée à un groupe de nantis. Ses travaux montrent que l’image d’ÉPINAL du cadre supérieur expatrié par son entreprise ne correspond plus tout à fait à la réalité. Ce statut ne concerne d’ailleurs que 14 % des 7 255 dossiers de Français qu’elle a analysés dans son enquête. 39 % en revanche seraient en contrat local, 12 % en recherche d’emploi, 11 % indépendants, 8 % fonctionnaires et 7 % entrepreneurs (sur les 7 255 dossiers de son enquête). Sur un échantillon de 798 familles avec qui elle a pu avoir un entretien qualitatif, la sénatrice observe que 59 % rentrent en France car leur contrat prend fin, 21 % pour un motif familial (naissance, séparation), 18 % pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, 11 % pour les études des enfants…
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2,5% DE LA POPULATION FRANÇAISE
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À l’heure actuelle, l’OCDE évalue les Français de l’étranger à 1,3 million, soit 2,5 % de la population française. Reste que l’inscription au consulat, facultative, diffère d’une zone géographique à l’autre. Or, comme les listes sont peu remises à jours, certains pays surévaluent le nombre de ressortissants français, d’autres les sous-évaluent largement. «En prenant en compte ces biais, nos statistiques montrent que globalement aucun pays n’accueille plus de 15 000 ou 20 000 Français par an», rappelle JEAN-CHRISTOPHE DUMONT, responsable de la division migration à l’OCDE à PARIS.
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Le panorama international de l’organisme montre que les Français sont majoritairement en EUROPE. «En 2012, les flux migratoires les plus importants étaient vers trois pays : l’ALLEMAGNE, le ROYAUME UNIS et la BELGIQUE», rappelle M. DUMONT. Les flux vers les ÉTATS-UNIS ou le JAPON ne représentaient que le tiers de ces destinations.
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Pour CHRISTOPHE DUMONT, «l’augmentation de 30 % des départs d’hexagonaux en 12 ans n’est qu’un lent rattrapage d’un retard d’entrée dans la mondialisation et pas une fuite des cerveaux»
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Aux yeux de cet organisme, le total des Français installés à l’étranger reste bien plus faible – en valeur absolue et en pourcentage de la population – que le nombre de Britanniques ou d’Allemands faisant le choix de sortir de leurs frontières. Ainsi, 4,4 % de nos voisins germaniques vivraient aujourd’hui hors ALLEMAGNE, soit 3,3 millions de personnes et 3,2 millions de Britanniques (6 %).
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Pour CHRISTOPHE DUMONT, pas d’inquiétude donc, «l’augmentation de 30 % des départs d’hexagonaux en 12 ans n’est qu’un lent rattrapage d’un retard d’entrée dans la mondialisation et pas une fuite des cerveaux». Ce qui n’enlève rien à la nécessité de simplifier les retours ! C’était d’ailleurs une des préconisations de l’OCDE faite l’an dernier devant la COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L’EXIL DES FORCES VIVES. «Assister les retours» et mettre en place «un véritable système de suivi des mouvements» étaient deux des recommandations de M. DUMONT. Ce sont aussi deux des 50 propositions de Mme CONWAY-MOURET
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29 JUIN 2015 LES ÉCHOS
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Les données, partielles, montrent une forte hausse des départs des contribuables dont le revenu dépasse 300.000 euros depuis 2010.
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Combien sont-ils ? Source de tous les fantasmes, l’exil fiscal est toujours aussi difficile à quantifier. Les estimations varient de quelques centaines à quelques milliers, sans qu’il soit possible de savoir avec précision qui sont ces Français qui quittent le territoire. .
A défaut d’avoir des données fiables, plusieurs indicateurs permettent de cerner l’ampleur du mouvement, mais ceux-ci peuvent être trompeurs. Le registre des Français de l’étranger montre ainsi une forte augmentation des inscriptions sur dix ans – celles-ci ont crû de 35 % à plus de 2 millions de personnes. Mais, selon le rapport des députés YANN GALUT (PS) ET LUC CHATEL (UMP), paru fin 2014, il s’agit surtout d’un phénomène de rattrapage, la FRANCE n’étant historiquement pas une terre d’expatriation. .
2007, MISE EN PLACE DU BOUCLIER FISCAL .
Sous la pression des élus, BERCY s’est astreint depuis 2013 à publier un état des lieux annuel sur le sujet, via les quelques indicateurs dont dispose le fisc. Le plus emblématique est celui des départs d’assujettis à l’ISF, même s’il porte sur un échantillon très limité. Ces chiffres font état d’une augmentation régulière, malgré des variations ponctuelles souvent correlées à des mesures précises. Les départs augmentent ainsi très fortement à partir de 2002 et se stabilisent à partir de 2007, année de la mise en place du bouclier fiscal (explicitement identifié comme un motif de stabilisation des départs par l’administration fiscale). Le nombre de départs reflue ensuite à partir de 2011, mais pour des raisons essentiellement statistiques liées au relèvement du seuil d’imposition de l’ISF, écartant de nombreux contribuables. .
La crise financière a tout changé, tout bouleversé. Salaires et pouvoir d’achat, modes de consommation, impôts, épargne, nouvelles fortunes, évasion fiscale, rapport à l’argent : «LES ECHOS» détaillent dans un dossier spécial les conséquences d’une rupture historique. .
Les départs de contribuables imposés sur le revenu sont plus significatifs car ils portent sur une population plus importante. Ces derniers ont commencé à augmenter à partir des plans de rigueur de 2010-2011, année où ils ont crû de 60 % avant de se stabiliser. Surtout, les chiffres montrent une nette augmentation des départs de riches contribuables, ceux dont le revenu fiscal de référence excède 300.000 euros. «Il s’agit d’une population de jeunes actifs, note un expert. Ils ne paient pas forcément l’ISF car il peut s’agir de chefs d’entreprise exonérés sur leurs biens professionnels» .
Depuis 2010, leur nombre a plus que doublé : ils ont été 450 à quitter le pays en 2012 (dernières données disponibles), contre 251 l’année précédente. 60 % d’entre eux ont moins de 50 ans, et leur revenu fiscal de référence moyen a doublé, à 1,2 million d’euros. .
LA SUISSE, LA BELGIQUE ET LE ROYAUME-UNI . Les données disponibles font, en revanche, état de quelques constantes : les candidats au départ choisissent ainsi presque tous les mêmes destinations. Les assujettis à l’ISF partent en priorité pour la SUISSE, la BELGIQUE, et le ROYAUME-UNI, trois Etats de choix également pour les redevables de l’impôt sur le revenu, dont les destinations sont toutefois plus éclectiques. Les partants sont aussi plus jeunes que ceux qui restent. Les assujettis à l’ISF ayant choisi de s’exiler ont en moyenne 10 ans de moins que ceux qui restent (57 ans), tandis que 70 % des redevables de l’impôt sur le revenu ayant quitté le pays ont moins de 40 ans. .
Sans surprise, ils disposent aussi d’un patrimoine plus élevé (et plus financier). Les redevables de l’ISF affichent des actifs de 6,6 millions d’euros en moyenne (contre 2,7 millions pour l’ensemble des foyers assujettis), tandis que les redevables de l’impôt sur le revenu ont un revenu moyen de 52.000 euros, soit le double de celui de l’ensemble des foyers |
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13 MAI 2015 BIEN VIVRE CHEZ SOI
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Vivre à l’étranger attire aujourd’hui de nombreux Français, notamment chez les retraités. Ils seraient plus d’un million à vivre loin de l’hexagone. Ces pays souvent chauds ont l’avantage d’offrir une meilleure qualité de vie et un pouvoir d’achat plus élevé.
. Quand vient l’âge de la retraite, les goûts changent ainsi que les envies. Certains rêvent de tranquillité, de calme et de repos, en FRANCE ou ailleurs. Pour ce faire deux Français sur cinq prévoient de déménager une fois à la retraite. Soit pour décompresser et acquérir un meilleur niveau de vie, soit pour se rapprocher de la famille, des enfants et des petits enfants notamment. Des envies plutôt masculines puisque 47% des hommes souhaitent déménager, contre 33% des femmes. . DE PLUS EN PLUS DE RETRAITÉS QUITTENT LA FRANCE . Plus étonnant, de nombreux retraités français n’hésitent plus à quitter la FRANCE. SELON UNE ÉTUDE HSBC SUR L’AVENIR DES RETRAITES DANS LE MONDE, 15% DES FRANÇAIS PRÉVOIENT DE QUITTER L’HEXAGONE APRÈS 60 ANS. Un mode de vie plus tranquille, des économies ou encore un climat plus clément, tels sont les facteurs qui poussent aujourd’hui les Français à franchir le pas. Depuis 2008 et la crise boursière, de plus en plus de retraités quittent la FRANCE, leur nombre a même doublé depuis 2005, portant leur total à plus d’un million. .
LES DESTINATIONS À LA MODE . Les retraités privilégient généralement les pays chauds, non loin de la FRANCE. 20% partent au PORTUGAL, 16% en ESPAGNE et 13% au MAROC. Là encore ce sont les hommes qui ont des envies d’ailleurs, puisque plus de 20% d’entre eux souhaitent quitter la FRANCE, contre 9% des femmes. Ces pays présentent de nombreux avantages; une vie pas chère, du soleil et une certaine proximité géographique avec la FRANCE. Ce qui évite d’avoir à tout plaquer du jour au lendemain. .
VOYAGER PLUS POUR GAGNER PLUS . Mais certains n’hésitent pas à partir encore plus loin. En effet, 20% s’envolent pour la THAÏLANDE, d’autres l’INDONÉSIE, la RÉPUBLIQUE DOMINICAINE ou encore l’ILE MAURICE. Pour cette dernière, le nombre de ressortissants français a progressé de 170% depuis cinq ans. Le fait qu’on y parle Français est un atout certain. De plus, ces destinations offrent un coût de la vie deux fois moins élevé qu’en FRANCE. Ces pays possèdent également de bons services médicaux et surtout de bonnes conditions climatiques. Il n’y fait jamais froid, pas même lors de la saison des pluies. .
Enfin la SUISSE (6%) et la BELGIQUE (1%) séduisent peu les retraités français. L’aspect fiscal semble donc peu compter dans le choix des destinations. A l’inverse du soleil et du niveau de vie qui permettent aux retraités français de profiter sous d’autres cieux d’un repos bien mérité. |
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21 JANVIER 2015 L'EXPRESS
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Chaque année, entre 60000 et 80000 personnes quittent la FRANCE pour s'installer à l'étranger, guidées par l'envie de booster leur carrière, d'élargir leurs horizons ou, tout simplement, d'inventer leur bonheur ailleurs. Une prise de risque pas toujours facile à faire accepter...
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Il y a JOHANN, 35 ans, qui rêve d'ouvrir une «pousada» au BRÉSIL ; MATTHIEU, 24 ans, ingénieur en mécanique des fluides, qui se verrait bien, après une expérience chez ALSTOM, «poursuivre sa carrière en AUSTRALIE» ; SANDRINE, 47 ans, qui «envisage une expatriation aux ÉTATS-UNIS» avec ses ados de 14 et 16 ans, tandis que FRÉDÉRIC, 38 ans, est tout disposé à renoncer à son CDI dans une entreprise de transports pour s'installer «dans les trois ans» à SYDNEY, avec sa femme... fonctionnaire. Diantre. .
Un coup d’œil sur le forum d'EXPAT UNITED, réseau social (gratuit) destiné aux expatriés, suffit à mesurer l'ampleur du phénomène : quels que soient leur âge, leur milieu social, leur situation professionnelle et personnelle, nos compatriotes fourmillent d'envie de larguer les amarres. En dix ans, le nombre de Français installés à l'étranger a augmenté de 35% (soit 60 000 à 80 000 émigrants supplémentaires par an) ; au 31 décembre 2013, 1,642 million de personnes étaient inscrites au REGISTRE MONDIAL DES FRANÇAIS ÉTABLIS HORS DE FRANCE. Et encore, «c'est la moitié de la réalité !», estime HÉLÈNE CHARVERIAT, DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DE L'UNION DES FRANÇAIS DE L'ÉTRANGER, qui, avec les non-inscrits, chiffre même cette population à trois millions .
Une pente inquiétante ? Incontestablement pour l'UMP qui, convaincue que le pays est en train de perdre ses «forces vives», a demandé en avril dernier la création d'une COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE sur le sujet. Après six mois d'auditions, le rapporteur (PS) concluait, non pas à un «exode massif», mais à un processus de «rattrapage» par rapport aux pays voisins. Mondialisation oblige. Une analyse qui a déclenché les foudres et le rejet de l'opposition. [...] |
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À peine est-il installé depuis quatre mois à AMNÉVILLE, en MOSELLE, que ce médecin généraliste pense déjà à repartir. CÉDRIC SUDROW se plaint de passer 2 heures par jour dans des formalités administratives, et avec le tiers payant, il craint une surcharge de travail supplémentaire. Aujourd'hui, il envisage de s'installer au LUXEMBOURG. Ce choix de quitter la FRANCE, d'autres médecins l'ont fait. Portrait de l'un d'entre eux en SUISSE |
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QUITTER LA FRANCE
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11 MARS 2017 LE PARISIEN . Contexte économique difficile, climat politique délétère... Hier à PARIS, au salon S'expatrier, plusieurs Français nous ont expliqué pourquoi ils veulent quitter le pays. . Pour eux, ça n'est pas un rêve, mais une échappatoire. Déçus ou inquiets du contexte politico-économique, les visiteurs qui se sont rendus hier au salon S'expatrier, tenu à PARIS le temps d'une journée, n'étaient pas rares à vouloir «voir si l'herbe est plus verte» à l'étranger. C'est le cas de JEAN-CLAUDE TIRIAU qui sillonne les allées en tirant sa valise à roulettes. . «Je suis en FRANCE depuis dix jours, mais j'ai hâte de repartir. C'est la première fois que ça me fait ça», raconte ce retraité costaud de 64 ans parti il y a un an s'installer en ALGARVE, au PORTUGAL. «J'ai vécu quinze ans à MARSEILLE où j'ai failli me faire agresser plusieurs fois. Quand on arrive à la retraite, on a besoin de sérénité. la FRANCE n'est plus sereine, alors qu'au PORTUGAL...» Une autre raison a motivé cet EX-DIRECTEUR DE SOCIÉTÉ DE SÉCURITÉ. «Ce sont mes revenus à la retraite. Avec 2 000 € en France, on ne fait pas grand-chose. Et moi qui ai travaillé soixante-dix heures par semaine, j'ai envie d'en profiter tant que j'ai la forme. En ALGARVE, un bon resto, c'est 8 € ! Et ça n'est pas le climat électoral qui me fera revenir, il est déprimant» . LE RÊVE AMÉRICAIN EN... NOUVELLE-ZÉLANDE . Domiciliée à MONTROUGE (HAUTS-DE-SEINE), BÉNÉDICTE NIANG, elle, a déjà programmé son départ, ce sera cet été. «Je suis en disponibilité de l'ASSISTANCE PUBLIQUE-HÔPITAUX DE PARIS depuis sept ans. Je travaille dans une association de soins à domicile où je gagne mieux ma vie. Ma disponibilité arrive à terme et je ne veux pas retourner à l'hôpital, dit la jeune mère de deux enfants. C'est devenu trop stressant : on fait de l'abattage, le patient ne compte plus, on travaille la nuit, le week-end... Je vais tenter ma chance au CANADA» . «J'aime la FRANCE, insiste de son côté la pétillante ALIX ABANDA, 29 ans. Mais son logiciel n'est plus compatible avec le mien. Ici, il faut entrer dans des cases, poursuit l'ingénieur en éclairage et diplômée en pâtisserie. Avant, on pouvait être mathématicien, philosophe et peintre, maintenant, c'est impossible. Et moi, explique cette habitante de LEVALLOIS-PERRET (HAUTS-DE-SEINE), je veux organiser mon travail comme je veux. J'ai trouvé un poste d'ingénieur en NOUVELLE-ZÉLANDE» Costume-cravate, GRÉGOIRE, 38 ans, est DIRECTEUR EN CERTIFICATION et prépare son départ aux ETATS-UNIS. «Je veux pouvoir constituer un patrimoine à laisser à mes enfants sans qu'on me pénalise. Et puis je m'inquiète de la montée des extrêmes, de l'impact que ça aura sur l'économie» . Venue en famille de PONT-L'EVÊQUE (CALVADOS), CÉLINE GRANDJEAN a 40 ans. «Pour les CROUPIERS DE CASINO, comme moi, il n'y a plus d'avenir» Alors cette ex-restauratrice veut remettre le couvert et ouvrir un nouvel établissement. «Mais en FRANCE c'est trop compliqué, trop de paperasses. Et puis il y a les cotisations au RSI (NDLR : régime social des indépendants). Un vrai obstacle ! C'est la ruine et pour une pauvre retraite !» Alors direction la NOUVELLE-ZÉLANDE pour elle aussi. Le nouvel eldorado des Français ? . 2,4 MILLIONS DE FRANÇAIS VIVENT DÉJÀ À L'ÉTRANGER . La FRANCE compte environ 2,4 millions d'expatriés, dont 1,8 million vivent en EUROPE. Un volume en augmentation régulière de 2 à 3 % par an. Les chiffres 2016 n'ont pas encore été dévoilés, mais selon le MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, «il n'y a pas eu de boom des départs». Les Français ont peu la bougeotte, comparés aux Italiens ou aux Britanniques (5 millions d'expatriés). Pays les plus prisés par nos expatriés sont dans l'ordre : la SUISSE, les ÉTATS-UNIS, le ROYAUME-UNI, la BELGIQUE et l'ALLEMAGNE. Les métiers qui s'exportent le mieux sont ceux qui contribuent à la bonne image de l'Hexagone (hôtellerie-restauration, métiers de bouche, du luxe). Mais on y trouve aussi les filières d'excellence : ingénierie, informatique et santé. |
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4 MARS 2017 / I24NEWS / BREIZATAO / .
. Le sujet dérange visiblement une partie de la communauté juive hexagonale tout comme le gouvernement français. L’ANTISÉMITISME, longtemps associé exclusivement avec l’extrême-droite, est désormais le fait d’immigrés musulmans particulièrement violents. . Interloqué devant ces témoignages répétées qui l’ont «ému», celui qui fut conseiller de FRANÇOIS MITTERRAND, décide d’en faire un film. «Mais impossible de faire ça à la télévision française. On me dit que ça va créer de l’antisémitisme», révèle-t-il. Face au refus surprenant des télévisions de financer un sujet qui touche pourtant à un phénomène massif et sans précédent, MOATI se rabat sur l’édition. . L’affaire ILAN HALIMI, la tuerie de l’école juive de TOULOUSE ou PLUS RÉCEMMENT LA MUTILATION D’UN JUIF PAR DES MUSULMANS À PARIS sont autant d’épisodes jalonnant cette progression des départs vers l’étranger. . «MENACE ARABE» . MOATI a visiblement découvert avec surprise un sentiment très répandu au sein de la communauté juive, qu’il s’est dit étonné de découvrir «religieuse» et «sioniste», c’est-à-dire «de droite» selon le réalisateur : . Le journaliste part alors en ISRAËL recueillir le témoignage de ces Juifs, venus seuls ou en famille, ouvrir un nouveau chapitre de leur vie. Le constat est sans appel et très sévère : les Juifs du livre de MOATI sont «une minorité angoissée» qui sent qu’elle ne «pesait plus rien en FRANCE» et dont le récit évoque «un sentiment de catastrophe». . L’IMMIGRATION ARABO-MUSULMANE CONSTITUE AUX YEUX DE NOMBREUX JUIFS LE PRINCIPAL MOTIF DE LEUR DÉPART : . Les témoignages sont très crues et sans équivoque. Une grande majorité des personnes rencontrées reconnaissent que la «menace» que représente l’immigration arabe est la principale cause qui a motivé leur départ. . ET ÉVOQUE LE VIRAGE IDENTITAIRE JUIF : . MOATI insiste sur le fait que le mot identité est beaucoup revenu dans les entretiens. «Les gens disent «En ISRAËL, on sera majoritaire, on va pouvoir vivre notre identité, être ce que nous sommes (…) nous partons tant que c’est encore possible, pour nos enfants». Pour l’auteur, cette idée que l’avenir de ces gens-là n’est plus en FRANCE ne fait que creuser davantage le fossé entre eux et lui. . Le sujet est d’autant plus tabou que les élites françaises ont longtemps usé, après 1944, de la mystique antifasciste comme source de légitimation du régime républicain. Las, elles sont désormais aux prises avec une très forte islamophilie qui rend de plus en plus difficile la critique d’une immigration afro-maghrébine clairement antisémite et anti-israélienne. |
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11 FÉVRIER 2017 EURONEWS / BREIZ ATAO . Le PREMIER MINISTRE HONGROIS VIKTOR ORBAN a déclaré vouloir ouvrir son pays à des réfugiés, mais seulement ceux qui doivent fuir leur pays d’EUROPE OCCIDENTALE à cause des conséquences des politiques gauchisantes qui y sont menées. . Dans son discours annuel sur l’état de la nation, M. ORBAN a désigné un certain nombre de menaces pesant sur la HONGRIE, dont l’invasion afro-musulmane de l’EUROPE. Il a assuré vouloir accueillir les réfugiés européens fuyant l’EUROPE DE L’OUEST menacée par le chaos migratoire. . «Bien sûr, nous pouvons offrir notre protection aux vrais réfugiés : Allemands, Hollandais, Français, Italiens, hommes politiques et journalistes terrorisés, les Chrétiens qui doivent fuir leur propre pays, tous ces gens qui veulent trouver ici l’EUROPE qu’ils ont perdu chez eux» a assuré le chef du gouvernement hongrois sous les applaudissements de l’assistance. . VIKTOR ORBAN A ÉGALEMENT POINTÉ DU DOIGT GEORGE SOROS, un milliardaire américain d’origine juive proche de HILLARY CLINTON. Ce dernier soutient en effet la déstabilisation du gouvernement hongrois via le financement d’organisations subversives visant à détruire racialement le peuple hongrois par l’arme de l’immigration. |
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3 AOÛT 2017 BFMTV /
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Les élus locaux s’inquiètent de l’exode massif des bateaux de luxe vers l’ITALIE ou l’ESPAGNE. La faute, selon eux, aux charges sociales excessives dans l’HEXAGONE.
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Les ports de la grande CÔTE D'AZUR, un fleuron de l'économie locale, se vident de leurs YACHTS. C’est le constat dressé par les élus locaux, qui s’en sont inquiétés dans une lettre ouverte au chef de l'État.
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«La gravité de la situation économique de la filière yachting de la région PROVENCE-ALPES-CÔTE D'AZUR nous impose de vous saisir et d'en appeler à votre intervention directe (...)», indiquent ainsi RENAUD MUSELIER, CHRISTIAN ESTROSI et HUBERT FALCO, respectivement PRÉSIDENT DE LA RÉGION, DE LA MÉTROPOLE NIÇOISE ET DE L'AGGLOMÉRATION DE TOULON, dans ce courrier transmis à la presse ce mercredi.
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Depuis début 2017, écrivent-ils, la perte de chiffre d'affaires en escale du port emblématique de SAINT-TROPEZ est de 30%, celle de la rade de TOULON de 40%. Le manque à gagner est similaire à ANTIBES, plus gros port de yachting d'EUROPE et célèbre pour son fameux «quai des milliardaires», selon la CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE (CCI).
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UNE HARMONISATION FISCALE RÉCLAMÉE
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En cause, selon eux, l'application stricte par la FRANCE d'un arrêt européen sur la taxation du gasoil et un récent décret de mars 2017 imposant aux armateurs de cotiser pour leurs marins résidents.
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Ils donnent des exemples : «faire un plein de gasoil maritime en Italie pour un yacht de 42 mètres permet d'économiser près de 21.000 euros par semaine en raison du différentiel de taxe» et «le surcoût annuel en FRANCE lié aux charges sociales s'élève à 300.000 euros pour un équipage de 7 personnes».
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Dès lors, la société d'entretien MONACO MARINE vient de perdre un chantier pour un bateau de 152 mètres «parti en ESPAGNE», à ANTIBES, «il n'y a quasiment plus d'embauche de marins résidents français» et «les quatre plus gros distributeurs de gasoil maritime de la région ont perdu 50% de volume pour la saison estivale 2017», selon la lettre.
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«L'harmonisation urgente des réglementations fiscales et sociales au niveau européen est donc indispensable (...)», ajoutent-ils.
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LE PORT DE SAINT-TROPEZ NUANCE LES INQUIÉTUDES DES ÉLUS LR
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Le port et la MAIRIE DE SAINT-TROPEZ ont nuancé jeudi les inquiétudes exprimées des élus LR concernant la fuite des yachts vers des pays moins taxés comme l'ITALIE et l'ESPAGNE. «Nous ne sommes pas particulièrement inquiets, tout en reconnaissant les difficultés de la filière yachting dans la région qui ne nous ont pas impactés jusque là», a indiqué JEAN-PIERRE TUVERI, MAIRE de la célèbre station balnéaire, prisée de la jet-set et des amateurs de luxe. «On a une tendance à recevoir des unités plus longues et plus larges, ce qui conduit à une hausse du chiffre d'affaires», a-t-il ajouté.
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«Si quelque chose a vraiment changé, c'est que nous avons moins de yachts au mouillage qui attendent pour s'amarrer, c'est indéniable», a précisé JEAN-FRANÇOIS TOURRET, PATRON DU PORT DE SAINT-TROPEZ. Il se souvient de listes d'attente pouvant atteindre jusqu'à cinquante bateaux, contre seulement 15 à 20 cet été. «Sur le chiffre d'affaires du port, cela n'a aucune incidence pour l'instant», dit-il. Sur les sept mois de l'année en cours, le chiffre d'affaires du PORT DE SAINT-TROPEZ - composé principalement des redevances de passage et des contrats longue durée - aurait augmenté de 5% par rapport à la même période de 2016.
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21 JUILLET 2017 LE BLOG D'ERIC VERHAEGHE /ETUDE DE REXECODE /
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Une étude de REXECODE publiée cette semaine tente de chiffrer l’expatriation fiscale qui touche la FRANCE et d’en comprendre les raisons. On y trouve quelques perles rares.
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Selon REXECODE, la FRANCE perd chaque année 1.200 contribuables, dont 700 seraient des jeunes. Ces données ne concordent pas, au demeurant, avec les données de BERCY qui sont (sans surprise) plus optimistes. L’explication majeure de ce flux continu tient à la fiscalité qui pèse sur les revenus du capital.
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Le tableau ci-dessus illustre parfaitement les différences de poids dans la fiscalité en EUROPE pour un entrepreneur. L’exercice est mené selon la description patrimoniale et salariale exposée dans l’encadré vert. Elle concerne donc un entrepreneur marié, avec deux enfants, percevant 300.000€ annuels. L’intéressé dispose d’un patrimoine professionnel important.
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À situation égale, la charge fiscale qui pèse sur lui va de 162.000 € d’impôts au LUXEMBOURG à 230.000 € en France, soit un niveau d’imposition plus élevé que la Suède. L’Allemagne se situe en très bonne posture, avec 50.000 € annuels de moins que la FRANCE.
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28 FÉVRIER 2017 BREIZATAO / CNN / . Pour la deuxième année consécutive, la FRANCE a connu un exode de capitaux massif, plaçant le pays en tête du classement mondial des expatriations de personnes détenant un million d’euros ou plus. . LES MIGRATIONS DE CAPITAUX S’ACCÉLÈRENT . Mais parlons d’abord du tableau général. Le groupe d’études économiques «NEW WORLD WEALTH» indique que les «migrations de richesses s’accélère», passant de 64 000 millionnaires (ou plus) qui s’expatriaient en 2015 à 82 000 en 2016. L’AUSTRALIE est devenue par la principale destination d’accueil de ces personnes, devant le ROYAUME-UNI et les USA. Largement en raison de l’isolement du pays lui garantissant une grande stabilité. . Les puissantes insulaires anglo-saxonnes demeurent les destinations considérées comme les plus sûres pour le capital international. . NOUVEAU RECORD MONDIAL POUR LA FRANCE . COMME NOUS L’AVIONS DÉJÀ RAPPORTÉ EN 2016 POUR L’ANNÉE 2015, la FRANCE avait déjà établi le record mondial du nombre de personnes considérées comme «aisées» voire fortunées faisant le choix de quitter leur pays. Les faibles perspectives économiques du pays couplées aux tensions sociales, ethniques et religieuses figuraient parmi les principales raisons données par les expatriés comme motivation de leur départ. . L’institut «NEW WORLD WEALTh» a publié son rapport sur les « migrations de richesses » pour l’année 2016 et le résultat est encore plus accablant pour l’HEXAGONE. Au total, ce sont 12 000 millionnaires (ou plus) qui ont quitté la FRANCE pour cette seule année, soit 2000 de plus que l’année précédente. . ENTRE 2000 ET 2016, LA FRANCE PERDU 60 000 MILLIONNAIRES. Les seules années 2015/2016 représentent le tiers des départs sur cette période ! Un rythme qui en dit long sur l’accélération de l’effondrement économique du pays, la crise sociale et ethno-religieuse qu’il connaît avec, comme corollaire, une profonde crise de confiance envers le gouvernement. . LA FRANCE COMPTAIT, EN 2016, 523 000 MILLIONNAIRES. |
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14 MAI 2015 SLATE / JACQUES ATTALI .
LA FRANCE SE VIDE QUI S'EN OCCUPE ?
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C'est comme quand quelqu'un se coupe les veines : au début, c'est sans douleur, et puis il s'endort, et puis il meurt. C'est lentement que la FRANCE mourra du départ de ses forces vives.
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De ce qui suit, il n'existe aucune statistique fiable, et on ne peut le comprendre que par ce qu'on entend, partout, où qu'on soit et à qui qu'on parle.
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La FRANCE peut encore croire qu'elle est un formidable lieu d'attraction pour le monde ; elle attire en effet le plus grand nombre de touristes ; et toute l'industrie mondiale du cinéma est à CANNES cette semaine. Mais ces gens-là ne font que passer, dans le plus beau pays du monde. La réalité est tout autre ; la FRANCE se vide.
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Les plus riches Français quittent le pays, de plus en plus nombreux, attirés, selon la nature de leur fortune, par GENÈVE, LONDRES, BRUXELLES, HONG KONG, ou même MILAN dans certains cas.
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Les retraités trouvent de bonnes raisons de vivre au MAROC, où le coût de la vie est très bas, ou au PORTUGAL, où ils ne paient pas d'impôt sur le revenu pendant dix ans, s'ils y séjournent au moins la moitié de l'année, ou ailleurs encore.
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Nos jeunes chercheurs se précipitent dans les laboratoires étrangers, d'abord provisoirement, puis définitivement, pour les meilleurs, préférant travailler là où on leur fournit les moyens de leur recherche plutôt que là où on ne leur fait miroiter qu'un emploi à vie, sans moyen de travail. Il en va de même pour les meilleurs professeurs, les meilleurs musiciens, les meilleurs artistes.
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Et il ne faut pas nous vanter de mérites illusoires : par exemple, s'il y a 7 FRANÇAIS parmi les 25 meilleurs jeunes économistes mondiaux désignés par le FMI, UN SEUL travaille en FRANCE ; et c'est vrai dans de très nombreux autres domaines.
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Les directions financières des grandes entreprises ont toutes les bonnes raisons de s'installer à LONDRES, où se trouve l'essentiel des acteurs des marchés financiers, avec qui elles travaillent. Avec elles, partent les banques et tous les prestataires financiers ; et, en conséquence, tout naturellement, tous les entrepreneurs français, en particulier les plus jeunes, s'y installent, parce qu'ils y trouvent tout ce qu'ils ne trouvent pas à PARIS : le financement, l'audace, la rapidité de décision, la proximité de tous les partenaires et les incitations fiscales. LONDRES est ainsi devenue, en silence, dans le non-dit, le premier centre financier et entrepreneurial français.
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La FRANCE doit se réveiller d'urgence. ELLE DOIT DEVENIR ACCUEILLANTE POUR TOUS CEUX QUI VEULENT CONTRIBUER SÉRIEUSEMENT À SON AVENIR
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Plus même : pour des raisons fiscales, les autres membres des comités de direction de ces grandes entreprises quittent aussi la FRANCE, pour s'installer à Londres, ou à BOSTON, ou à HONG KONG ; et bientôt, les réunions des COMITÉS de direction de ces entreprises n'auront plus jamais lieu en FRANCE. Et comme le pays où se réunit son comité de direction est le dernier pays où une entreprise licencie, les licenciements vont s'accélérer en FRANCE, même pour les entreprises qu'on croit encore françaises.
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Le départ des Français est une des principales menaces sur l'emploi dans l'avenir. On peut encore croire que tous ces Français à l'étranger sont utiles à l'économie française, et c'est vrai pour beaucoup d'entre eux ; mais ils ne pourront bientôt plus aider personne : il n'y aura plus d'entreprise à aider.[...]
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21 JUILLET 2015 LE MONDE
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«Après un long séjour à l’étranger, on finit par être un étranger dans son propre pays»… Cette phrase, que la sénatrice HÉLÈNE CONWAY-MOURET a de nombreuses fois entendue, est à l’origine d’une série de 50 propositions qu’elle fait mardi 21 juillet au premier ministre, MANUEL VALLS, pour simplifier le retour des Français de l’étranger. Selon le comptage de l’OCDE, ils seraient 1,3 million à vivre aujourd’hui hors des frontières.
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La représentante au SÉNAT des Français établis hors de FRANCE met entre parenthèses le débat latent sur l’«exil des forces vives» qui a occupé les esprits en 2014 et concentre son propos sur la facilitation des retours en FRANCE grâce à une simplification du rapport aux administrations. Il aura fallu ce travail pour qu’émergent des idées aussi simples que leur attribuer un numéro de téléphone les rendant accessibles depuis l’étranger, afin d’anticiper les procédures d’inscription à la SÉCURITÉ SOCIALE, à PÔLE EMPLOI, la CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES ou encore la CAISSE DE RETRAITE.
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En creux, le rapport de Mme CONWAY-MOURET montre combien il est aujourd’hui difficile de rentrer à PARIS et combien la FRANCE s’est à ce jour peu préoccupée du sujet. «Les études réalisées soulignent un lien fort entre la durée de séjour à l’étranger et la complexité perçue par les intéressés dans leur parcours de retour», rappelle la sénatrice. Or 47 % des 7 255 personnes qu’elle a interrogées dans une vaste enquête reviennent après plus de six années.
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RETOUR AU BOUT DE SIX ANS
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Si 36 % des rentrants sont des familles, selon la même étude, la réinsertion des plus jeunes dans le système éducatif français est un des casse-tête majeurs. La sénatrice propose donc que soit pris en compte leur niveau en langue étrangère et que des domiciliations temporaires (à la mairie, sur un lieu de travail) permettent d’inscrire rapidement ses enfants à l’école. Mme CONWAY-MOURET, dont le rapport contient 50 propositions souvent très pratiques, suggère aussi que soit mis fin à la réclamation à ces «nouveaux parents» d’un tarif maximum de cantine ou de centre aéré faute de disposer pour eux d’un quotient familial. Elle propose aussi que le candidat au retour puisse s’entretenir en amont avec un responsable de PÔLE EMPLOI, afin de faciliter l’atterrissage économique.
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Tous les rentrants ne se sont pas enrichis à l’étranger, estime la SÉNATRICE. EX-MINISTRE DES FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER, HÉLÈNE CONWAY-MOURET connaît bien cette population qu’elle trouve «mal connue et mal aimée», et trop souvent assimilée à un groupe de nantis. Ses travaux montrent que l’image d’ÉPINAL du cadre supérieur expatrié par son entreprise ne correspond plus tout à fait à la réalité. Ce statut ne concerne d’ailleurs que 14 % des 7 255 dossiers de Français qu’elle a analysés dans son enquête. 39 % en revanche seraient en contrat local, 12 % en recherche d’emploi, 11 % indépendants, 8 % fonctionnaires et 7 % entrepreneurs (sur les 7 255 dossiers de son enquête). Sur un échantillon de 798 familles avec qui elle a pu avoir un entretien qualitatif, la sénatrice observe que 59 % rentrent en France car leur contrat prend fin, 21 % pour un motif familial (naissance, séparation), 18 % pour se lancer dans une nouvelle aventure professionnelle, 11 % pour les études des enfants…
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2,5% DE LA POPULATION FRANÇAISE
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À l’heure actuelle, l’OCDE évalue les Français de l’étranger à 1,3 million, soit 2,5 % de la population française. Reste que l’inscription au consulat, facultative, diffère d’une zone géographique à l’autre. Or, comme les listes sont peu remises à jours, certains pays surévaluent le nombre de ressortissants français, d’autres les sous-évaluent largement. «En prenant en compte ces biais, nos statistiques montrent que globalement aucun pays n’accueille plus de 15 000 ou 20 000 Français par an», rappelle JEAN-CHRISTOPHE DUMONT, responsable de la division migration à l’OCDE à PARIS.
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Le panorama international de l’organisme montre que les Français sont majoritairement en EUROPE. «En 2012, les flux migratoires les plus importants étaient vers trois pays : l’ALLEMAGNE, le ROYAUME UNIS et la BELGIQUE», rappelle M. DUMONT. Les flux vers les ÉTATS-UNIS ou le JAPON ne représentaient que le tiers de ces destinations.
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Pour CHRISTOPHE DUMONT, «l’augmentation de 30 % des départs d’hexagonaux en 12 ans n’est qu’un lent rattrapage d’un retard d’entrée dans la mondialisation et pas une fuite des cerveaux»
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Aux yeux de cet organisme, le total des Français installés à l’étranger reste bien plus faible – en valeur absolue et en pourcentage de la population – que le nombre de Britanniques ou d’Allemands faisant le choix de sortir de leurs frontières. Ainsi, 4,4 % de nos voisins germaniques vivraient aujourd’hui hors ALLEMAGNE, soit 3,3 millions de personnes et 3,2 millions de Britanniques (6 %).
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Pour CHRISTOPHE DUMONT, pas d’inquiétude donc, «l’augmentation de 30 % des départs d’hexagonaux en 12 ans n’est qu’un lent rattrapage d’un retard d’entrée dans la mondialisation et pas une fuite des cerveaux». Ce qui n’enlève rien à la nécessité de simplifier les retours ! C’était d’ailleurs une des préconisations de l’OCDE faite l’an dernier devant la COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L’EXIL DES FORCES VIVES. «Assister les retours» et mettre en place «un véritable système de suivi des mouvements» étaient deux des recommandations de M. DUMONT. Ce sont aussi deux des 50 propositions de Mme CONWAY-MOURET
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29 JUIN 2015 LES ÉCHOS
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Les données, partielles, montrent une forte hausse des départs des contribuables dont le revenu dépasse 300.000 euros depuis 2010.
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Combien sont-ils ? Source de tous les fantasmes, l’exil fiscal est toujours aussi difficile à quantifier. Les estimations varient de quelques centaines à quelques milliers, sans qu’il soit possible de savoir avec précision qui sont ces Français qui quittent le territoire. .
A défaut d’avoir des données fiables, plusieurs indicateurs permettent de cerner l’ampleur du mouvement, mais ceux-ci peuvent être trompeurs. Le registre des Français de l’étranger montre ainsi une forte augmentation des inscriptions sur dix ans – celles-ci ont crû de 35 % à plus de 2 millions de personnes. Mais, selon le rapport des députés YANN GALUT (PS) ET LUC CHATEL (UMP), paru fin 2014, il s’agit surtout d’un phénomène de rattrapage, la FRANCE n’étant historiquement pas une terre d’expatriation. .
2007, MISE EN PLACE DU BOUCLIER FISCAL .
Sous la pression des élus, BERCY s’est astreint depuis 2013 à publier un état des lieux annuel sur le sujet, via les quelques indicateurs dont dispose le fisc. Le plus emblématique est celui des départs d’assujettis à l’ISF, même s’il porte sur un échantillon très limité. Ces chiffres font état d’une augmentation régulière, malgré des variations ponctuelles souvent correlées à des mesures précises. Les départs augmentent ainsi très fortement à partir de 2002 et se stabilisent à partir de 2007, année de la mise en place du bouclier fiscal (explicitement identifié comme un motif de stabilisation des départs par l’administration fiscale). Le nombre de départs reflue ensuite à partir de 2011, mais pour des raisons essentiellement statistiques liées au relèvement du seuil d’imposition de l’ISF, écartant de nombreux contribuables. .
La crise financière a tout changé, tout bouleversé. Salaires et pouvoir d’achat, modes de consommation, impôts, épargne, nouvelles fortunes, évasion fiscale, rapport à l’argent : «LES ECHOS» détaillent dans un dossier spécial les conséquences d’une rupture historique. .
Les départs de contribuables imposés sur le revenu sont plus significatifs car ils portent sur une population plus importante. Ces derniers ont commencé à augmenter à partir des plans de rigueur de 2010-2011, année où ils ont crû de 60 % avant de se stabiliser. Surtout, les chiffres montrent une nette augmentation des départs de riches contribuables, ceux dont le revenu fiscal de référence excède 300.000 euros. «Il s’agit d’une population de jeunes actifs, note un expert. Ils ne paient pas forcément l’ISF car il peut s’agir de chefs d’entreprise exonérés sur leurs biens professionnels» .
Depuis 2010, leur nombre a plus que doublé : ils ont été 450 à quitter le pays en 2012 (dernières données disponibles), contre 251 l’année précédente. 60 % d’entre eux ont moins de 50 ans, et leur revenu fiscal de référence moyen a doublé, à 1,2 million d’euros. .
LA SUISSE, LA BELGIQUE ET LE ROYAUME-UNI . Les données disponibles font, en revanche, état de quelques constantes : les candidats au départ choisissent ainsi presque tous les mêmes destinations. Les assujettis à l’ISF partent en priorité pour la SUISSE, la BELGIQUE, et le ROYAUME-UNI, trois Etats de choix également pour les redevables de l’impôt sur le revenu, dont les destinations sont toutefois plus éclectiques. Les partants sont aussi plus jeunes que ceux qui restent. Les assujettis à l’ISF ayant choisi de s’exiler ont en moyenne 10 ans de moins que ceux qui restent (57 ans), tandis que 70 % des redevables de l’impôt sur le revenu ayant quitté le pays ont moins de 40 ans. .
Sans surprise, ils disposent aussi d’un patrimoine plus élevé (et plus financier). Les redevables de l’ISF affichent des actifs de 6,6 millions d’euros en moyenne (contre 2,7 millions pour l’ensemble des foyers assujettis), tandis que les redevables de l’impôt sur le revenu ont un revenu moyen de 52.000 euros, soit le double de celui de l’ensemble des foyers |
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13 MAI 2015 BIEN VIVRE CHEZ SOI
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Vivre à l’étranger attire aujourd’hui de nombreux Français, notamment chez les retraités. Ils seraient plus d’un million à vivre loin de l’hexagone. Ces pays souvent chauds ont l’avantage d’offrir une meilleure qualité de vie et un pouvoir d’achat plus élevé.
. Quand vient l’âge de la retraite, les goûts changent ainsi que les envies. Certains rêvent de tranquillité, de calme et de repos, en FRANCE ou ailleurs. Pour ce faire deux Français sur cinq prévoient de déménager une fois à la retraite. Soit pour décompresser et acquérir un meilleur niveau de vie, soit pour se rapprocher de la famille, des enfants et des petits enfants notamment. Des envies plutôt masculines puisque 47% des hommes souhaitent déménager, contre 33% des femmes. . DE PLUS EN PLUS DE RETRAITÉS QUITTENT LA FRANCE . Plus étonnant, de nombreux retraités français n’hésitent plus à quitter la FRANCE. SELON UNE ÉTUDE HSBC SUR L’AVENIR DES RETRAITES DANS LE MONDE, 15% DES FRANÇAIS PRÉVOIENT DE QUITTER L’HEXAGONE APRÈS 60 ANS. Un mode de vie plus tranquille, des économies ou encore un climat plus clément, tels sont les facteurs qui poussent aujourd’hui les Français à franchir le pas. Depuis 2008 et la crise boursière, de plus en plus de retraités quittent la FRANCE, leur nombre a même doublé depuis 2005, portant leur total à plus d’un million. .
LES DESTINATIONS À LA MODE . Les retraités privilégient généralement les pays chauds, non loin de la FRANCE. 20% partent au PORTUGAL, 16% en ESPAGNE et 13% au MAROC. Là encore ce sont les hommes qui ont des envies d’ailleurs, puisque plus de 20% d’entre eux souhaitent quitter la FRANCE, contre 9% des femmes. Ces pays présentent de nombreux avantages; une vie pas chère, du soleil et une certaine proximité géographique avec la FRANCE. Ce qui évite d’avoir à tout plaquer du jour au lendemain. .
VOYAGER PLUS POUR GAGNER PLUS . Mais certains n’hésitent pas à partir encore plus loin. En effet, 20% s’envolent pour la THAÏLANDE, d’autres l’INDONÉSIE, la RÉPUBLIQUE DOMINICAINE ou encore l’ILE MAURICE. Pour cette dernière, le nombre de ressortissants français a progressé de 170% depuis cinq ans. Le fait qu’on y parle Français est un atout certain. De plus, ces destinations offrent un coût de la vie deux fois moins élevé qu’en FRANCE. Ces pays possèdent également de bons services médicaux et surtout de bonnes conditions climatiques. Il n’y fait jamais froid, pas même lors de la saison des pluies. .
Enfin la SUISSE (6%) et la BELGIQUE (1%) séduisent peu les retraités français. L’aspect fiscal semble donc peu compter dans le choix des destinations. A l’inverse du soleil et du niveau de vie qui permettent aux retraités français de profiter sous d’autres cieux d’un repos bien mérité. |
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21 JANVIER 2015 L'EXPRESS
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Chaque année, entre 60000 et 80000 personnes quittent la FRANCE pour s'installer à l'étranger, guidées par l'envie de booster leur carrière, d'élargir leurs horizons ou, tout simplement, d'inventer leur bonheur ailleurs. Une prise de risque pas toujours facile à faire accepter...
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Il y a JOHANN, 35 ans, qui rêve d'ouvrir une «pousada» au BRÉSIL ; MATTHIEU, 24 ans, ingénieur en mécanique des fluides, qui se verrait bien, après une expérience chez ALSTOM, «poursuivre sa carrière en AUSTRALIE» ; SANDRINE, 47 ans, qui «envisage une expatriation aux ÉTATS-UNIS» avec ses ados de 14 et 16 ans, tandis que FRÉDÉRIC, 38 ans, est tout disposé à renoncer à son CDI dans une entreprise de transports pour s'installer «dans les trois ans» à SYDNEY, avec sa femme... fonctionnaire. Diantre. .
Un coup d’œil sur le forum d'EXPAT UNITED, réseau social (gratuit) destiné aux expatriés, suffit à mesurer l'ampleur du phénomène : quels que soient leur âge, leur milieu social, leur situation professionnelle et personnelle, nos compatriotes fourmillent d'envie de larguer les amarres. En dix ans, le nombre de Français installés à l'étranger a augmenté de 35% (soit 60 000 à 80 000 émigrants supplémentaires par an) ; au 31 décembre 2013, 1,642 million de personnes étaient inscrites au REGISTRE MONDIAL DES FRANÇAIS ÉTABLIS HORS DE FRANCE. Et encore, «c'est la moitié de la réalité !», estime HÉLÈNE CHARVERIAT, DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DE L'UNION DES FRANÇAIS DE L'ÉTRANGER, qui, avec les non-inscrits, chiffre même cette population à trois millions .
Une pente inquiétante ? Incontestablement pour l'UMP qui, convaincue que le pays est en train de perdre ses «forces vives», a demandé en avril dernier la création d'une COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE sur le sujet. Après six mois d'auditions, le rapporteur (PS) concluait, non pas à un «exode massif», mais à un processus de «rattrapage» par rapport aux pays voisins. Mondialisation oblige. Une analyse qui a déclenché les foudres et le rejet de l'opposition. [...] |
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À peine est-il installé depuis quatre mois à AMNÉVILLE, en MOSELLE, que ce médecin généraliste pense déjà à repartir. CÉDRIC SUDROW se plaint de passer 2 heures par jour dans des formalités administratives, et avec le tiers payant, il craint une surcharge de travail supplémentaire. Aujourd'hui, il envisage de s'installer au LUXEMBOURG. Ce choix de quitter la FRANCE, d'autres médecins l'ont fait. Portrait de l'un d'entre eux en SUISSE |
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