15/10/2017
TERRORISME ET NUCLÉAIRE
TERRORISME ET NUCLÉAIRE
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5 JUILLET 2018 FRANCETVINFO / LE TEXTE /
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DES DÉPUTÉS, MENÉS PAR L'ÉLUE LREM ET EX-ÉCOLOGISTE BARBARA POMPILI, ONT REMIS JEUDI CE RAPPORT, QUI PRÉCONISE 33 MESURES
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«Quand on cherche des failles, on en trouve. Certaines sont plus préoccupantes que d'autres». Le rapport parlementaire sur la sécurité des centrales nucléaires françaises, REMIS JEUDI 5 JUILLET au PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE FRANÇOIS DE RUGY, n'est pas complètement rassurant, de l'aveu même de sa rapporteuse, la DÉPUTÉE LREM ET EX-ÉCOLOGISTE BARBARA POMPILI. Synthèse des travaux d'une commission parlementaire créée en février, LE TEXTE fait 33 propositions pour améliorer la sécurité du nucléaire. Alors que celui-ci a été contesté au sein même de la commission, six députés ayant voté contre sa publication et le trouvant trop anti-nucléaire, FRANCEINFO résume les risques pointés par le travail des députés.
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DES SITES VIEILLISSANTS
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La plupart des installations nucléaires françaises approchent les quarante ans de service, ce que les députés voient comme une «menace pour la sûreté». Pour étayer leurs critiques, ils citent des responsables d'organisations opposées au nucléaire, comme GREENPEACE, qui affirme qu'«on a découvert récemment que des tuyaux d’alimentation en eau de refroidissement étaient rouillés».
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Outre ce problème, le rapport pointe plusieurs exemples de pièces utilisées dans la conception de centrales alors qu'elle n'étaient pas conformes aux normes fixées en amont.
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UN IMPORTANT RECOURS À LA SOUS-TRAITANCE
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Dans la gestion des dix-neuf centrales nucléaires françaises, le recours à la sous-traitance est «devenu omniprésent», écrivent les députés : «80% de la maintenance sur le gros matériel» est notamment confiée à des entreprises tierces par EDF, explique JEAN-CHRISTOPHE NIEL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE, un organisme public.
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Le rapport craint notamment que cette politique entraîne une «perte de compétences des exploitants», qui se déchargent de certaines tâches, et que ces employés soient moins impliqués en cas d'accident. Il rappelle que lors de l'accident de FUKUSHIMA, les sous-traitants avaient quitté les lieux. Le fait qu'en France nombre de ces sous-traitants soient de nationalité étrangère complique aussi le contrôle de leurs antécédents, nécessaire dans la lutte contre la menace terroriste.
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EDF s'est défendu, jeudi, en assurant ne pas avoir augmenté depuis quinze ans son recours à la sous-traitance pour la maintenance des équipements. Le groupe estime que le rapport comprend «un certain nombre d'erreurs factuelles» sur lesquelles il promet d'apporter des précisions d'ici fin juillet.
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UNE GESTION DES DÉCHETS DÉBATTUE
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Le rapport remis jeudi questionne un principe de base du traitement des déchets nucléaires en FRANCE : le fait de les stocker dans des piscines, ce qui permet d'en retraiter une partie pour l'utiliser à nouveau. Problème : si l'alimentation en eau froide de ces déchets est défaillante, c'est l'accident. Les parois des piscines sont également jugées vulnérables. «L’entreposage à sec semble plus sûr et moins cher», estiment les députés. Cette solution est largement utilisée à l'étranger. Le retraitement deviendrait impossible, mais celui-ci «présente une pertinence économique contestable», jugent-ils.
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Le texte s'attaque aussi à une question plus politique, celle de la pertinence du projet de stockage à long terme de déchets sous terre, sur le site de BURE (MEUSE). Contesté par les écologistes, il présente, selon le rapport, des «risques en termes de sûreté» et «de sécurité». Les députés encouragent à «poursuivre l'étude d'une autre solution», le stockage en «subsurface», c'est-à-dire à une profondeur moindre. Le projet de BURE est pourtant soutenu par le gouvernement : EN NOVEMBRE, NICOLAS HULOT, ancien opposant, estimait que l'enfouissement des déchets nucléaires n'était «pas une solution entièrement satisfaisante» mais que c'était la «moins mauvaise».
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UNE PROTECTION CONTRE LE TERRORISME PARFOIS NÉBULEUSE
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De la chute d'un avion au sabotage en passant par la cyberattaque, le rapport liste de nombreux «risques nouveaux», souvent liés au terrorisme, et déjà bien connus. GREENPEACE l'a rappelé, mardi, EN FAISANT S'ÉCRASER UN DRONE contre la centrale du BUGEY (AIN). Les centrales «n’ont pas été conçues pour résister à une agression de type terroriste (...) une faille originelle à laquelle il sera difficile de remédier», estiment les députés. Ils saluent des mesures prises dans ce sens, mais préconisent des améliorations : ainsi, les pelotons de gendarmes spécialisés dans la sécurisation des sites, créés en 2009, n'empêchent pas «que les gendarmes réellement présents sont parfois en nombre très restreint à certaines heures de la journée ou de la nuit». Ils recommandent de fixer un nombre minimum de quatre gendarmes présents en permanence par réacteur.
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Le texte questionne aussi la sécurité des convois transportant des matières radioactives, qu'il s'agisse de déchets ou de matières premières nécessaires au fonctionnement des réacteurs. Se basant sur un documentaire de la chaîne ARTE, les députés estiment que les trajets de ces convois sont prévisibles, et que leurs horaires varient peu, ce qui faciliterait l'organisation d'une action malveillante contre l'un d'eux. Ils préconisent des horaires, des dates et des itinéraires «plus aléatoires», et un renforcement des escortes policières, pourtant jugées «à la hauteur» par les pouvoirs publics.
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Mais la commission d'enquête déplore surtout de ne pas avoir obtenu toutes les réponses à ses questions. Sur la résistance des piscines de refroidissement à la chute d'un avion ou à une explosion, «le «SECRET-DÉFENSE» a été presque systématiquement opposé» par l'Etat et EDF aux députés, qui sont donc dans l'incapacité d'évaluer ce risque. De même, les opérateurs et les pouvoirs publics ont assuré que les tests de résistance menés sur les murs de ces piscines étaient «rassurants», mais que leurs résultats ne pouvaient pas être communiqués.
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27 FÉVRIER 2018 EUROPE1 /
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Une «note blanche» pour comportement «suspect» avait été rédigée en septembre 2016 au sujet d’un salarié EDF qui avait refusé d’observer une minute de silence après les attentats.
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Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF D’ORLÉANS a désavoué le PRÉFET DU LOIRET qui avait ordonné des perquisitions au bureau et au domicile d’un salarié EDF de la centrale nucléaire de DAMPIERRE-EN-BURLY, dans le LOIRET, soupçonné de sympathie pour le terrorisme islamiste, a-t-on appris lundi auprès du greffe du tribunal.
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Susceptible de «constituer une menace». Une «note blanche» pour comportement «suspect» avait été rédigée en septembre 2016, selon laquelle ce préparateur électricien avait refusé d’observer une minute de silence organisée dans l’enceinte de la centrale nucléaire après les attentats en FRANCE. Il lui était aussi imputé d’avoir déclaré après l’attaque contre un club gay à ORLANDO, aux ETATS-UNIS : «si la CHARIA était appliquée, il n’y aurait plus de problèmes avec la communauté homosexuelle». Estimant que l’homme était susceptible de «constituer une menace pour la sécurité et l’ordre publics», le préfet avait ordonné des perquisitions dans son bureau à la centrale nucléaire, ainsi que dans ses deux véhicules et à son domicile. Aucun élément pouvant établir qu’il évoluait dans une mouvance islamiste n’avait été recueilli.
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Le salarié EDF nie en bloc. L’employé d’EDF a contesté le bien-fondé de l’initiative préfectorale devant le tribunal administratif, qui lui a donné raison, estimant que la décision préfectorale était sans fondement. Pour le tribunal administratif «la note blanche produite (par le PRÉFET) ne permet pas de tenir pour établis les faits rapportés». En effet, le salarié a présenté au tribunal divers témoignages sur sa participation à «des minutes de silence», tant dans les locaux de la CENTRALE DE DAMPIERRE que devant la MAIRIE DE GIEN. Le salarié conteste également avoir tenu les propos qu’on lui prête sur la communauté homosexuelle. Le TRIBUNAL ORLÉANAIS relève qu'«aucune précision n’est donnée (…) sur les circonstances de date et de lieu dans lesquelles le salarié aurait tenu de tels propos».
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Les juges administratifs ont en conséquence annulé la décision préfectorale ordonnant les deux perquisitions et ont condamné l’Etat à verser 2.000 euros au requérant, au titre des frais exposés pour sa défense.
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Selon un recensement de 2017 de l’ETAT-MAJOR OPÉRATIONNEL DE PRÉVENTION DU TERRORISME, qui contrôle le suivi des personnes radicalisées, cité par MEDIAPART, 59 islamistes radicaux travaillaient cette année ou ont travaillé dans le nucléaire.
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Les chiffres font l’effet d’une déflagration : selon l’ETAT-MAJOR OPÉRATIONNEL DE PRÉVENTION DU TERRORISME (EMOPT), organisation chargée de contrôler le suivi des personnes radicalisées, 59 islamistes radicaux travaillant ou ayant travaillé dans la filière nucléaire ont été recensés en 2017.
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MEDIAPART, qui a révélé cette information troublante le 6 février 2018, a précisé où ces individus étaient employés. Une vingtaine de sites appartenant à EDF et à ses sous-traitants, des prestataires d’AREVA, le CERN (l’ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE) et l’INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) seraient touchés. Le journaliste auteur de l’enquête précise qu’une quinzaine de personnes ayant accès à des sites dits sensibles, ainsi qu’une dizaine d’ingénieurs et de chercheurs faisaient partie de ces islamistes.
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16 JUILLET 2016 FRANCETVINFO
. Le professeur franco-algérien ADLÈNE HICHEUR, qui avait été condamné à PARIS en 2012 pour terrorisme, a été expulsé dans la nuit de vendredi à samedi du BRÉSIL vers la FRANCE. Un décision dans un contexte de renforcement de la sécurité au BRÉSIL avant les JO. .
SELON LA PRESSE BRÉSILIENNE, il a été placé dans un avion pour la FRANCE vendredi soir à l'AÉROPORT INTERNATIONAL DE RIO. Dans un communiqué publié par le site internet d'informations G1, le MINISTÈRE DE LA JUSTICE, «étant donné le rejet de la demande de prolongation du permis de travail dans le pays et dans l'intérêt national, a autorisé l'expulsion immédiate du citoyen franco-algérien ADLÈNE HICHEUR».
. L'UNIVERSITÉ DE RIO «SURPRISE» .
«LA DIRECTION DE L'UFRJ (UNIVERSITÉ DE RIO «A ÉTÉ SURPRISE CE VENDREDI PAR L'AVIS D'EXPULSION IMMÉDIATE DU PROFESSEUR INVITÉ ADLÈNE HICHEUR, CHERCHEUR À L'INSTITUT DE PHYSIQUE», écrit l'Université dans un communiqué diffusé sur son site internet. Celle-ci fait en outre part de son «extrême inquiétude», déplorant l'absence de «justifications claires» et de respect des «principes démocratiques de base, comme le droit à la défense» dans cette affaire. . «La demande de renouvellement du contrat du professeur ADLÈNE HICHEUR a été analysée par plusieurs confrères de l'UFRJ et approuvée par l'Université», ajoute l'institution qui souligne que le Franco-Algérien a été l'auteur d'«articles et (de) découvertes importants dans la physique des particules». . UN CHERCHEUR DU CERN EN LIAISON AVEC UN RESPONSABLE PRÉSUMÉ D'AL-QUAIDA .
En 2009, l'examen des messages électroniques de ce de ce physicien travaillant au CERN (L'ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE), à GENÈVE, avait révélé des échanges avec un responsable supposé d'AL-QAÏDA au MAGHREB ISLAMIQUE (AQMI) en vue de la préparation d'attentats en EUROPE et en FRANCE. . RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AU BRÉSIL AVANT LES JO .
Il avait été condamné en 2012 à PARIS à quatre ans de prison ferme pour terrorisme. Comme il avait déjà accompli deux ans et demi de détention provisoire depuis son arrestation, et AVEC LE JEU DES REMISES DE PEINES, IL AVAIT ÉTÉ LIBÉRÉ QUELQUES JOURS APRÈS SA CONDAMNATION.
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Il s'était installé au BRÉSIL en 2013. En janvier, .LA REVUE BRÉSILIENNE EPOCA AVAIT RÉVÉLÉ QU'IL ÉTAIT SURVEILLÉ PAR L'AGENCE NATIONALE DE RENSEIGNEMENT (ABIN) . Vendredi, le gouvernement fédéral a annoncé le renforcement de son dispositif de sécurité pour les JEUX OLYMPIQUES DE RIO (5-21 août) au lendemain de l'attentat de NICE qui a fait 84 morts et plusieurs dizaines de blessés, et qui a été revendiqué samedi par le groupe jihadiste ÉTAT ISLAMIQUE (EI). |
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5 DÉCEMBRE 2017 ARTE /
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Classée SECRET DÉFENSE, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d’énormes failles en la matière.
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Alors que les accidents de TCHERNOBYL ou de FUKUSHIMA ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée SECRET DÉFENSE, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les ATTENTATS DE BRUXELLES de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?
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GLAÇANT
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Des ÉTATS-UNIS à l’ALLEMAGNE en passant par la FRANCE et la BELGIQUE, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-SEPTEMBRE. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu’aucune norme internationale n’est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de BARACK OBAMA, initiateur du SOMMET MONDIAL SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE… Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.
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10 OCTOBRE 2017 L'EST REPUBLICAIN / LE PARISIEN /
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L'ONG GREENPEACE présente ce mardi un rapport sur les risques terroristes qui pèsent sur les 19 centrales nucléaires françaises. Le document sera remis au gouvernement ainsi qu'à différentes hauts fonctionnaires de l'Agence de sûreté nucléaire (ASN), de l'INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) ou du COMMANDEMENT SPÉCIALISÉ POUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE (COSSEN).
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Sauf que les failles sont tellement nombreuses que seule une version allégée est rendue publique, PRÉCISENT NOS CONFRÈRES DU PARISIEN, QUI ONT PU CONSULTER LE RAPPORT DANS SON INTÉGRALITÉ. «Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, justifie YANNICK ROUSSELET, chargé de campagne auprès de GREENPEACE, au quotidien. Pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées».
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18 MOIS DE TRAVAIL POUR UNE ÉQUIPE INTERNATIONALE
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Les sept experts mandatés par GREENPEACE ont travaillé pendant 18 mois. Parmi ces ingénieurs, chercheurs et autres docteurs en physique, il y a trois français. Les autres contributeurs ? Un Américain, un Allemand et deux Britanniques. Et leurs CV parlent pour eux.
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«Il s'agissait d'abord de réunir des personnalités reconnues, y compris par les autorités. Mais il fallait également une vision internationale, afin que chacun puisse en plus apporter l'expérience de son propre pays», précise YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE, au PARISIEN.
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Les sept contributeurs au rapport ont ainsi une connaissance très fine des installations nucléaires françaises, pour les avoir visitées à plusieurs reprises.
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Que nous apprend ce rapport ? D'abord que les mesures de sécurité sont très insuffisantes face à la spécificité de la menace terroriste.
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«Nous connaissons un déficit historique de la protection de nos installations, et notamment des piscines de refroidissement, souligne YVES MARIGNAC, l'un des contributeurs du rapport. A l'époque du lancement du programme nucléaire français, l'attention a été portée uniquement sur le risque d'emballement du cœur du réacteur. L'évolution du risque terroriste en quarante ans change tout».
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LES PISCINES DE REFROIDISSEMENT, PRINCIPALE FAIBLESSE DES CENTRALES
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Principale faiblesse des centrales nucléaires ? Les piscines de refroidissement où est stocké le combustible nucléaire usagé... mais toujours très radioactif. Ces piscines sont situées à l'extérieur du bâtiment réacteur, (un peu) mieux protégé.
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«Si leur fond est renforcé avec du béton armé et un revêtement étanche en acier, les structures qui recouvrent les piscines tiennent davantage du hangar agricole que de l'édifice nucléaire», s'inquiète YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE. «Si ce bâtiment est endommagé par une attaque, la diminution du niveau de l'eau entraîne en quelques heures de graves rejets radioactifs. Et à terme, la fonte de toute la piscine», précise le rapport.
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Selon LE PARISIEN, la structure qui protège la piscine de chaque centrale nucléaire n'a qu'une épaisseur de 30 cm dont 2 à 3 cm de tôle métallique.
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Les réacteurs seraient également insuffisantes protégés... Globalement, les experts mandatés par GREENPEACE estiment que les centrales françaises sont trop vulnérables à une attaque terroriste.
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FACTURE SALÉE
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Ils chiffrent aussi les mesures à prendre: le renforcement des 58 piscines coûterait entre 1,6 et 2,26 milliards d'euros par piscine de réacteur. Celui des quatre piscines principales de LA HAGUE, entre 11,6 et 22,6 milliards. Et celui des 58 réacteurs, entre 2,7 et 3,8 milliards par réacteur. La facture totale est salée: entre 140 et 222 milliards d'euros.
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10 OCTOBRE 2017 RT /
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Les experts mandatés par GREENPEACE pour repérer les failles de sécurités dans les centrales nucléaires françaises ont rendu des conclusions si inquiétantes que même l'ONG a préféré n'en publier que des bribes et remettre le rapport au gouvernement.
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Même les membres de l'ONG GREENPEACE, qui ont l'habitude de dénoncer les dangers du nucléaire, semblent avoir été stupéfaits des conclusions d'un rapport commandé par leur organisation à des experts sur le risque terroriste dans les centrales nucléaires. Comme le révèle LE PARISIEN, la version qui devait être publiée le 10 octobre a finalement été expurgée de plusieurs informations jugées trop sensibles.
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Une commission d'experts venus de plusieurs pays (trois Français, une Allemande, deux Britanniques et un Américain) avait pour mission d'identifier les failles de sécurité et d'alerter les pouvoirs publics et EDF du danger que représenterait une attaque terroriste sur l'un des 19 sites nucléaires gérés par l'entreprise en FRANCE.
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Ils s'attendaient certes à découvrir des dysfonctionnements, mais selon le quotidien, «les conclusions du rapport [se sont révélées] tellement alarmistes que les experts et GREENPEACE, pourtant rompus aux hypothèses les plus inquiétantes, ont décidé de ne rendre publique ce matin qu'une version expurgée des informations les plus sensibles». Sept exemplaires complets de l'étude seront remis par le DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GREENPEACE FRANCE, JEAN-FRANÇOIS JULLIARD, à des hauts fonctionnaires en charge des questions de défense et sécurité notamment au sein du gouvernement.
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UN «DÉFICIT HISTORIQUE DE SÉCURITÉ» ET UN SOUS-INVESTISSEMENT
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Les experts auraient conclu à un «déficit historique» de la protection des installations françaises, particulièrement celle des piscines de refroidissement. A titre d'exemple, le sous-investissement dans la rénovation est sévèrement pointé du doigt : le renforcement des 62 piscines de refroidissement et des 58 réacteurs coûterait entre 140 et 222 milliards d'euros, selon les experts mandatés par GREENPEACE. Or, il s'agit d'une somme environ quatre fois supérieure à celle engagée par EDF pour prolonger la durée de vie des centrales.
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«Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées», commente YANNICK ROUSSELET, CHARGÉ DE CAMPAGNE auprès de GREENPEACE, pour expliquer cette décision inhabituelle de l'ONG.
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EDF a récemment décidé de procéder à l'acquisition d'AREVA NP, la division réacteurs du groupe AREVA en difficulté. Cet achat devait permettre de mener à bien la maintenance lourde de ses 58 réacteurs nucléaires français. Baptisé «Grand carénage», ce programme devait coûter au géant de l'énergie 48 milliards d'euros.
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27 JANVIER 2016 L'ECHO /
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Si vous cherchiez le chaînon manquant entre deux des dossiers qui taraudent le gouvernement fédéral, le mauvais état du parc nucléaire belge et la radicalisation, ne cherchez plus. Selon des informations obtenues à plusieurs sources, les autorités judiciaires belges ont effet découvert qu'une personne en formation pour devenir «pilote» à la CENTRALE NUCLÉAIRE DE DOEL était en fait le beau-frère d'un djihadiste belge combattant actuellement en SYRIE dans les rangs de l'ÉTAT ISLAMIQUE.
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LE RÉSUMÉ
À DOEL, UN INGÉNIEUR «RADICALISÉ» A ÉTÉ VIRÉ PAR ELECTRABEL IL Y A 3 ANS.
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Les services ont à présent établi qu'il s'agissait en fait du beau-frère d'un leader islamiste qui combat actuellement en SYRIE.
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Les entreprises privées se ruent vers le «screening» public : DIDIER REYNDERS veut renforcer les capacités de ce service sur lequel il exerce la tutelle.
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AZZEDINE KBIR BOUNEKOUB, un djihadiste très connu, membre de l'organisation anversoise SHARIA4BELGIUM, a été condamné l'année dernière pour participation à un groupe terroriste. Il est aujourd'hui recherché par les services de police. BOUNEKOUB, qui utilise l'alias de ABOU ABDULLAH, est toujours en SYRIE, et s'est fait remarquer récemment quand, dans la foulée de la tuerie du MUSÉE JUIF à BRUXELLES, il a lancé un appel via les réseaux sociaux à commettre d'autres actes similaires. Bref, un islamiste parmi les durs de durs, expliquent des sources judiciaires.
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Son beau-frère, un ingénieur, était en formation chez ELECTRABEL, filiale du groupe français ENGIE, pour devenir conducteur à la CENTRALE NUCLÉAIRE DE DOEL...
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L'histoire aurait pu en rester là... Sauf que des signes de radicalisation ont également été détectés chez cette personne employée chez ELECTRABEL et licenciée il y a trois ans. «Il avait commencé à refuser de serrer la main de sa supérieure qui était une femme», rapporte une source bien informée. Une autre source confirme : «Il a fini par être viré (d'ELECTRABEL) au vu de sa radicalisation».
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Même si la détection a bien fonctionné, l'histoire fait froid dans le dos au vu de la catastrophe que pourrait provoquer un terroriste s'il infiltrait une zone nucléaire.
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D'autant que, selon nos informations, un autre cas suspect a été repéré : un employé d'AIB VINÇOTTE, un des contractants d'ELECTRABEL, qui disposait d'une habilitation de sécurité pour travailler sur site nucléaire, a lui disparu du jour au lendemain en septembre 2014. Il est soupçonné d'être en SYRIE, même si cette information-là n'a pas pu être confirmée.
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Du côté d'ELECTRABEL, on insiste sur le fait que la sécurité est draconienne et a même été revue à la hausse à plusieurs niveaux autour des sites nucléaires - singulièrement aussi depuis le sabotage du réacteur de DOEL 4 en 2014. «La personne qui a été limogée de l'entreprise l'a été en raison de mauvaises performances. Qui plus est, nous avions remarqué une attitude contraire aux valeurs de l'entreprise», explique-t-on chez ELECTRABEL.
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Rappel, un sabotage a eu lieu en 2014 à DOEL 4, l'enquête est diligentée par le PARQUET FÉDÉRAL, en charge des dossiers terrorisme, mais elle n'a toujours donné aucun résultat.
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Reste que ces événements illustrent le fait que les entreprises se tournent de plus en plus vers l'ANS - l'autorité nationale de sécurité - un organe qui fonctionne sous la tutelle du MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DIDIER REYNDERS (MR) pour «certifier» leurs collaborateurs. Le département, en collaboration avec les services de renseignement et les autorités judiciaires, délivre les habilitations de sécurité sur le territoire belge.
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Ces habilitations peuvent tout aussi bien être délivrées pour l'accès à certains documents et réunions confidentiels que pour des réunions du gouvernement, d'institutions internationales comme l'OTAN ou la COMMISSION EUROPÉENNE. Mais les entreprises privées peuvent aussi demander des screenings à l'ANS pour s'assurer que leurs employés sont bien «fit and proper» pour utiliser un langage bancaire... En clair qu'ils sont «cleans» et à même de travailler sur des sites sensibles.
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1500 HABILITATIONS
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À l'heure actuelle, l'ANS a déjà délivré quelque 1500 habilitations de sécurité pour des firmes privées. Récemment, l'ANS a également dû inclure les installations nucléaires dans son système, ceci a augmenté considérablement sa charge de travail, causant un certain retard. Un premier renforcement des effectifs a déjà eu lieu mais il est insuffisant.
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Ainsi, le MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES va-t-il défendre une rallonge budgétaire de 10 à 12 millions d'euros au gouvernement afin de compléter l'équipe. Un expert ajoute : «la charge de travail du screening va encore augmenter puisque le gouvernement a élargi nos tâches dans le cadre des 18 mesures de lutte contre le terrorisme. Nous devons changer la gestion des données et avoir une approche plus proactive».
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L'ANS travaille à une nouvelle application permettant de mieux gérer les habilitations de sécurité pour des firmes. De FLUXYS à ELIA en passant par ELECTRABEL, la STIB ou encore l'AÉROPORT DE BRUXELLES-NATIONAL, la nouvelle ère du terrorisme provoque une ruée vers les screenings du personnel en contact avec des sites «sensibles». Bref, comme on dit, du pain sur la planche...
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24 NOVEMBRE 20014 GREENPEACE /
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Les motivations et objectifs de ces survols non autorisés restent encore inconnus à ce jour. Ces drones violent de façon flagrante l’interdiction d’accès à l’espace aérien au-dessus et à proximité des centrales nucléaires. À ce jour, EDF et les autorités nationales de sûreté et de sécurité nucléaires se sont avérées incapables d’anticiper, de détecter et d’empêcher ces survols, ainsi que d’identifier les responsables.
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Dans ce contexte de survols à répétition, GREENPEACE a sollicité JOHN LARGE, expert britannique en matière de sécurité nucléaire, afin d’établir un rapport détaillé sur les risques que font peser les drones sur des centrales françaises vulnérables.
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A l’occasion de son audition par les parlementaires de l’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES (OPECST), GREENPEACE remet aujourd’hui ce rapport aux autorités (Direction de l’ASN, de l’IRSN, MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, MATIGNON, MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR et OPECST). Ce document n’est pas rendu public ce jour, car GREENPEACE souhaite éviter que des informations sensibles puissent être facilement accessibles à des personnes mal intentionnées.
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LE DANGER EST RÉEL : LES CENTRALES NUCLÉAIRES FRANÇAISES SONT VULNÉRABLES
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La vulnérabilité des installations nucléaires française n’est plus à prouver : à la suite de la catastrophe de FUKUSHIMA en 2011, l’AUTORITÉ DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (ASN) a identifié les failles et les vulnérabilités des centrales nucléaires en exploitation, et a rendu ces éléments publics. (LIRE LE RAPPORT ET LES RECOMMANDATIONS DE L’ASN)
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L’ABSENCE DE NOYAU DUR SUR LES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES FRANÇAISES EST UN RISQUE EN SOI :
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Le concept de «noyau dur» vise à disposer de structures et équipements résistant à des événements extrêmes assurant les fonctions vitales pour la sûreté du réacteur. Il s’agit de protéger les matériels nécessaires à la maîtrise des fonctions de sûreté vis-à-vis d’aléas notablement supérieurs à ceux retenus pour le dimensionnement général de l’installation, de manière à assurer une protection ultime des installations vis-à-vis des agressions.
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L’absence de «noyau dur» aujourd’hui, signifie que les centrales nucléaires françaises sont privées d’une barrière de protection ultime en cas de perte totale des alimentations électriques externes et internes. C’est ce qui s’est produit à FUKUSHIMA, entraînant la perte catastrophique de trois unités nucléaires.
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Concernant les piscines de désactivation, qui peuvent contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible, l’ébullition de l’eau pourrait démarrer, dans certaines circonstances, dans un délai de six heures, entraînant une réaction puissante entre les gaines combustible et la vapeur, l’accumulation d’hydrogène et un risque élevé d’explosion dans un délai d’environ 10 à 12 heures.
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Les programmes de renforcement ont pris du retard, si bien que le programme «noyau dur» ne sera certainement pas achevé en 2018, comme prévu initialement par l’ASN, mais dans le meilleur des cas quatre ans plus tard, c’est-à-dire en 2022.
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Ces retards sont très inquiétants, d’autant plus que ces programmes laissent entendre clairement que toutes les centrales françaises sont vulnérables en cas de menaces extérieures, et que l’ensemble du parc doit subir des modifications substantielles qui prendront plusieurs années pour pallier ces faiblesses.
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LES DRONES SEMBLENT POUR L’INSTANT AVOIR LE DESSUS
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Nombre des survols en question ont eu lieu pendant la nuit, manifestement pour échapper à la vigilance humaine. Mais ils se sont aussi avérés extrêmement difficiles à détecter par les équipements de surveillance installés sur les sites nucléaires, puis par les systèmes militaires avancés mis en place sur certaines installations.
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Les drones se jouent manifestement très facilement des lignes de défense des centrales. C’est ce que montre ce rapport et nous espérons qu’en le remettant aux autorités, cela provoquera chez elles un changement d’attitude qui soit à la hauteur de cette nouvelle menace.
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DES MESURES QUI TARDENT TROP
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Cette situation est une préoccupation pour les COMMISSIONS LOCALES D’INFORMATION (CLI), pour les élus locaux, les associations et les citoyens… Elle n’a que trop duré et appelle une action rapide et responsable de la part des pouvoirs publics.
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En tout premier lieu, un renforcement des compétences de l’ASN doit être décidé, afin de lui confier la mission de veiller à la robustesse des installations nucléaires aux actes de malveillance
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De plus, un effort prioritaire et urgent doit être fourni pour réduire la vulnérabilité des piscines de désactivation des centrales d’EDF : réduction du volume de combustibles entreposés dans ces piscines, qui doit être limité aux seuls combustibles déchargés pendant le temps nécessaire à leur refroidissement avant tout transfert. ET renforcement des dispositifs de sûreté concernant les piscines de désactivation avec notamment la «bunkerisation» de l’enceinte des bâtiments, aujourd’hui trop légère pour résister.
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Enfin, l’intégration par EDF des recommandations de l’ASN pour protéger les centrales contre l’ensemble des agressions externes, y compris malveillantes, doit intervenir dans les meilleurs délais.
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23 NOVEMBRE 2015 NORMANDIE-ACTU
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L’histoire de ce salarié de la CENTRALE EDF DE FLAMANVILLE (MANCHE) a été révélée par le JDD, dimanche 22 novembre 2015. Ingénieur chimiste converti à l’ISLAM en 2010, il avait demandé, en septembre 2012, un local pour la prière. Une demande qui avait été accordée par EDF, relate l’hebdomadaire.
. Secrétaire de l’association en charge de la gestion de la MOSQUÉE DE CHERBOURG depuis 2014, ce salarié a néanmoins été signalé aux SERVICES DE RENSEIGNEMENT par la sécurité de la centrale nucléaire normande. Ce signalement a été «repris au niveau national par la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI). Le dossier est jugé sérieux», explique une source judiciaire, citée par nos confrères. . Ce salarié, qui doit quitter la CENTRALE NUCLÉAIRE DE FLAMANVILLE au 1er décembre 2015, a obtenu une disponibilité d’un an afin de créer une entreprise de coaching personnel «pour les musulmans», détaille le JOURNAL DU DIMANCHE. .
Dans l’entreprise, son cas ne serait pas isolé. Selon un haut fonctionnaire en charge des questions de sécurité nucléaire, les services de l’État réaliseraient chaque année 100 000 enquêtes auprès des 73 000 salariés (23 000 chez les prestataires, 50 000 chez EDF) travaillant sur les sites nucléaires en France. «Ils refusent l’accès à 700 d’entre eux en moyenne», indique le journal. Chaque semaine, c’est un nouvel employé qui se verrait refuser l’accès aux sites. (…) |
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22 NOVEMBRE 2015 LE POINT
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SELON LE JDD, EN MOYENNE CHAQUE SEMAINE, UN EMPLOYÉ SE VOIT REFUSER L'ACCÈS AUX SITES NUCLÉAIRES EN RAISON D'UNE RADICALISATION ISLAMISTE.
. Les sites nucléaires français sont eux aussi concernés par la radicalisation islamiste. Selon le JDD, plusieurs dizaines de salariés de ces sites se sont vus retirer leur accès aux centrales depuis le début de l'année. Une réunion du HAUT COMITÉ POUR LA TRANSPARENCE ET L'INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE s'est tenue à ce sujet, le 6 octobre dernier.
. A cette occasion, le HAUT-COMMISSAIRE DE DÉFENSE À LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE, CHRISTOPHE QUINTIN, a confirmé ces faits de dérive islamiste. «Il a bien parlé de radicalisation même si sa réponse était évasive, explique MICHEL LALLIER, représentant de la CGT au comité. On ne saura jamais exactement à cause du SECRET-DÉFENSE». .
700 INTERDICTIONS PAR AN . Un mois plus tard, le 4 novembre, le haut-commissaire s'est montré plus précis, lors du déjeuner de la conférence dédiée à l'information sur les risques nucléaires. Il a affirmé que, chaque semaine, ses services interdisaient l'accès aux sites nucléaires à un employé «pour des phénomènes de radicalisation». Le JOURNAL DU DIMANCHE ajoute que l'Etat réalise, chaque année, 100 000 enquêtes administratives portant sur les 73 000 personnes travaillant sur les 19 sites nucléaires en FRANCE. En moyenne chaque année, 700 d'entre eux se font interdire l'accès, pour diverses raisons, dont les dérives religieuses. . La RATP observerait également une multiplication d'incidents liés à la religion. Un membre de la CFDT expliquait dans LE PARISIEN faire face à «des déviances graves. On a laissé s'installer un système où certains agents refusent de saluer une femme, arrivent en retard pour faire leur prière, ou même prient sur place», raconte-t-il. L'entreprise publique a employé l'un des kamikazes ayant participé aux ATTENTATS DE PARIS. |
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TERRORISME ET NUCLÉAIRE
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16 JUILLET 2016 FRANCETVINFO
. Le professeur franco-algérien ADLÈNE HICHEUR, qui avait été condamné à PARIS en 2012 pour terrorisme, a été expulsé dans la nuit de vendredi à samedi du BRÉSIL vers la FRANCE. Un décision dans un contexte de renforcement de la sécurité au BRÉSIL avant les JO. .
SELON LA PRESSE BRÉSILIENNE, il a été placé dans un avion pour la FRANCE vendredi soir à l'AÉROPORT INTERNATIONAL DE RIO. Dans un communiqué publié par le site internet d'informations G1, le MINISTÈRE DE LA JUSTICE, «étant donné le rejet de la demande de prolongation du permis de travail dans le pays et dans l'intérêt national, a autorisé l'expulsion immédiate du citoyen franco-algérien ADLÈNE HICHEUR».
. L'UNIVERSITÉ DE RIO «SURPRISE» .
«LA DIRECTION DE L'UFRJ (UNIVERSITÉ DE RIO «A ÉTÉ SURPRISE CE VENDREDI PAR L'AVIS D'EXPULSION IMMÉDIATE DU PROFESSEUR INVITÉ ADLÈNE HICHEUR, CHERCHEUR À L'INSTITUT DE PHYSIQUE», écrit l'Université dans un communiqué diffusé sur son site internet. Celle-ci fait en outre part de son «extrême inquiétude», déplorant l'absence de «justifications claires» et de respect des «principes démocratiques de base, comme le droit à la défense» dans cette affaire. . «La demande de renouvellement du contrat du professeur ADLÈNE HICHEUR a été analysée par plusieurs confrères de l'UFRJ et approuvée par l'Université», ajoute l'institution qui souligne que le Franco-Algérien a été l'auteur d'«articles et (de) découvertes importants dans la physique des particules». . UN CHERCHEUR DU CERN EN LIAISON AVEC UN RESPONSABLE PRÉSUMÉ D'AL-QUAIDA .
En 2009, l'examen des messages électroniques de ce de ce physicien travaillant au CERN (L'ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE), à GENÈVE, avait révélé des échanges avec un responsable supposé d'AL-QAÏDA au MAGHREB ISLAMIQUE (AQMI) en vue de la préparation d'attentats en EUROPE et en FRANCE. . RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AU BRÉSIL AVANT LES JO .
Il avait été condamné en 2012 à PARIS à quatre ans de prison ferme pour terrorisme. Comme il avait déjà accompli deux ans et demi de détention provisoire depuis son arrestation, et AVEC LE JEU DES REMISES DE PEINES, IL AVAIT ÉTÉ LIBÉRÉ QUELQUES JOURS APRÈS SA CONDAMNATION.
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Il s'était installé au BRÉSIL en 2013. En janvier, .LA REVUE BRÉSILIENNE EPOCA AVAIT RÉVÉLÉ QU'IL ÉTAIT SURVEILLÉ PAR L'AGENCE NATIONALE DE RENSEIGNEMENT (ABIN) . Vendredi, le gouvernement fédéral a annoncé le renforcement de son dispositif de sécurité pour les JEUX OLYMPIQUES DE RIO (5-21 août) au lendemain de l'attentat de NICE qui a fait 84 morts et plusieurs dizaines de blessés, et qui a été revendiqué samedi par le groupe jihadiste ÉTAT ISLAMIQUE (EI). |
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5 DECEMBRE 2017 ARTE /
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Classée SECRET DÉFENSE, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d’énormes failles en la matière.
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Alors que les accidents de TCHERNOBYL ou de FUKUSHIMA ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée SECRET DÉFENSE, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les ATTENTATS DE BRUXELLES de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?
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GLAÇANT
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Des ÉTATS-UNIS à l’ALLEMAGNE en passant par la FRANCE et la BELGIQUE, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-SEPTEMBRE. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu’aucune norme internationale n’est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de BARACK OBAMA, initiateur du SOMMET MONDIAL SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE… Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.
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10 OCTOBRE 2017 L'EST REPUBLICAIN / LE PARISIEN /
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L'ONG GREENPEACE présente ce mardi un rapport sur les risques terroristes qui pèsent sur les 19 centrales nucléaires françaises. Le document sera remis au gouvernement ainsi qu'à différentes hauts fonctionnaires de l'Agence de sûreté nucléaire (ASN), de l'INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) ou du COMMANDEMENT SPÉCIALISÉ POUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE (COSSEN).
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Sauf que les failles sont tellement nombreuses que seule une version allégée est rendue publique, PRÉCISENT NOS CONFRÈRES DU PARISIEN, QUI ONT PU CONSULTER LE RAPPORT DANS SON INTÉGRALITÉ. «Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, justifie YANNICK ROUSSELET, chargé de campagne auprès de GREENPEACE, au quotidien. Pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées».
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18 MOIS DE TRAVAIL POUR UNE ÉQUIPE INTERNATIONALE
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Les sept experts mandatés par GREENPEACE ont travaillé pendant 18 mois. Parmi ces ingénieurs, chercheurs et autres docteurs en physique, il y a trois français. Les autres contributeurs ? Un Américain, un Allemand et deux Britanniques. Et leurs CV parlent pour eux.
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«Il s'agissait d'abord de réunir des personnalités reconnues, y compris par les autorités. Mais il fallait également une vision internationale, afin que chacun puisse en plus apporter l'expérience de son propre pays», précise YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE, au PARISIEN.
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Les sept contributeurs au rapport ont ainsi une connaissance très fine des installations nucléaires françaises, pour les avoir visitées à plusieurs reprises.
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Que nous apprend ce rapport ? D'abord que les mesures de sécurité sont très insuffisantes face à la spécificité de la menace terroriste.
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«Nous connaissons un déficit historique de la protection de nos installations, et notamment des piscines de refroidissement, souligne YVES MARIGNAC, l'un des contributeurs du rapport. A l'époque du lancement du programme nucléaire français, l'attention a été portée uniquement sur le risque d'emballement du cœur du réacteur. L'évolution du risque terroriste en quarante ans change tout».
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LES PISCINES DE REFROIDISSEMENT, PRINCIPALE FAIBLESSE DES CENTRALES
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Principale faiblesse des centrales nucléaires ? Les piscines de refroidissement où est stocké le combustible nucléaire usagé... mais toujours très radioactif. Ces piscines sont situées à l'extérieur du bâtiment réacteur, (un peu) mieux protégé.
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«Si leur fond est renforcé avec du béton armé et un revêtement étanche en acier, les structures qui recouvrent les piscines tiennent davantage du hangar agricole que de l'édifice nucléaire», s'inquiète YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE. «Si ce bâtiment est endommagé par une attaque, la diminution du niveau de l'eau entraîne en quelques heures de graves rejets radioactifs. Et à terme, la fonte de toute la piscine», précise le rapport.
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Selon LE PARISIEN, la structure qui protège la piscine de chaque centrale nucléaire n'a qu'une épaisseur de 30 cm dont 2 à 3 cm de tôle métallique.
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Les réacteurs seraient également insuffisantes protégés... Globalement, les experts mandatés par GREENPEACE estiment que les centrales françaises sont trop vulnérables à une attaque terroriste.
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FACTURE SALÉE
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Ils chiffrent aussi les mesures à prendre: le renforcement des 58 piscines coûterait entre 1,6 et 2,26 milliards d'euros par piscine de réacteur. Celui des quatre piscines principales de LA HAGUE, entre 11,6 et 22,6 milliards. Et celui des 58 réacteurs, entre 2,7 et 3,8 milliards par réacteur. La facture totale est salée: entre 140 et 222 milliards d'euros.
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10 OCTOBRE 2017 RT /
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Les experts mandatés par GREENPEACE pour repérer les failles de sécurités dans les centrales nucléaires françaises ont rendu des conclusions si inquiétantes que même l'ONG a préféré n'en publier que des bribes et remettre le rapport au gouvernement.
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Même les membres de l'ONG GREENPEACE, qui ont l'habitude de dénoncer les dangers du nucléaire, semblent avoir été stupéfaits des conclusions d'un rapport commandé par leur organisation à des experts sur le risque terroriste dans les centrales nucléaires. Comme le révèle LE PARISIEN, la version qui devait être publiée le 10 octobre a finalement été expurgée de plusieurs informations jugées trop sensibles.
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Une commission d'experts venus de plusieurs pays (trois Français, une Allemande, deux Britanniques et un Américain) avait pour mission d'identifier les failles de sécurité et d'alerter les pouvoirs publics et EDF du danger que représenterait une attaque terroriste sur l'un des 19 sites nucléaires gérés par l'entreprise en FRANCE.
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Ils s'attendaient certes à découvrir des dysfonctionnements, mais selon le quotidien, «les conclusions du rapport [se sont révélées] tellement alarmistes que les experts et GREENPEACE, pourtant rompus aux hypothèses les plus inquiétantes, ont décidé de ne rendre publique ce matin qu'une version expurgée des informations les plus sensibles». Sept exemplaires complets de l'étude seront remis par le DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GREENPEACE FRANCE, JEAN-FRANÇOIS JULLIARD, à des hauts fonctionnaires en charge des questions de défense et sécurité notamment au sein du gouvernement.
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UN «DÉFICIT HISTORIQUE DE SÉCURITÉ» ET UN SOUS-INVESTISSEMENT
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Les experts auraient conclu à un «déficit historique» de la protection des installations françaises, particulièrement celle des piscines de refroidissement. A titre d'exemple, le sous-investissement dans la rénovation est sévèrement pointé du doigt : le renforcement des 62 piscines de refroidissement et des 58 réacteurs coûterait entre 140 et 222 milliards d'euros, selon les experts mandatés par GREENPEACE. Or, il s'agit d'une somme environ quatre fois supérieure à celle engagée par EDF pour prolonger la durée de vie des centrales.
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«Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées», commente YANNICK ROUSSELET, CHARGÉ DE CAMPAGNE auprès de GREENPEACE, pour expliquer cette décision inhabituelle de l'ONG.
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EDF a récemment décidé de procéder à l'acquisition d'AREVA NP, la division réacteurs du groupe AREVA en difficulté. Cet achat devait permettre de mener à bien la maintenance lourde de ses 58 réacteurs nucléaires français. Baptisé «Grand carénage», ce programme devait coûter au géant de l'énergie 48 milliards d'euros.
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24 NOVEMBRE 20014 GREENPEACE /
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Les motivations et objectifs de ces survols non autorisés restent encore inconnus à ce jour. Ces drones violent de façon flagrante l’interdiction d’accès à l’espace aérien au-dessus et à proximité des centrales nucléaires. À ce jour, EDF et les autorités nationales de sûreté et de sécurité nucléaires se sont avérées incapables d’anticiper, de détecter et d’empêcher ces survols, ainsi que d’identifier les responsables.
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Dans ce contexte de survols à répétition, GREENPEACE a sollicité JOHN LARGE, expert britannique en matière de sécurité nucléaire, afin d’établir un rapport détaillé sur les risques que font peser les drones sur des centrales françaises vulnérables.
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A l’occasion de son audition par les parlementaires de l’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES (OPECST), GREENPEACE remet aujourd’hui ce rapport aux autorités (Direction de l’ASN, de l’IRSN, MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, MATIGNON, MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR et OPECST). Ce document n’est pas rendu public ce jour, car GREENPEACE souhaite éviter que des informations sensibles puissent être facilement accessibles à des personnes mal intentionnées.
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LE DANGER EST RÉEL : LES CENTRALES NUCLÉAIRES FRANÇAISES SONT VULNÉRABLES
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La vulnérabilité des installations nucléaires française n’est plus à prouver : à la suite de la catastrophe de FUKUSHIMA en 2011, l’AUTORITÉ DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (ASN) a identifié les failles et les vulnérabilités des centrales nucléaires en exploitation, et a rendu ces éléments publics. (LIRE LE RAPPORT ET LES RECOMMANDATIONS DE L’ASN)
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L’ABSENCE DE NOYAU DUR SUR LES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES FRANÇAISES EST UN RISQUE EN SOI :
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Le concept de «noyau dur» vise à disposer de structures et équipements résistant à des événements extrêmes assurant les fonctions vitales pour la sûreté du réacteur. Il s’agit de protéger les matériels nécessaires à la maîtrise des fonctions de sûreté vis-à-vis d’aléas notablement supérieurs à ceux retenus pour le dimensionnement général de l’installation, de manière à assurer une protection ultime des installations vis-à-vis des agressions.
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L’absence de «noyau dur» aujourd’hui, signifie que les centrales nucléaires françaises sont privées d’une barrière de protection ultime en cas de perte totale des alimentations électriques externes et internes. C’est ce qui s’est produit à FUKUSHIMA, entraînant la perte catastrophique de trois unités nucléaires.
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Concernant les piscines de désactivation, qui peuvent contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible, l’ébullition de l’eau pourrait démarrer, dans certaines circonstances, dans un délai de six heures, entraînant une réaction puissante entre les gaines combustible et la vapeur, l’accumulation d’hydrogène et un risque élevé d’explosion dans un délai d’environ 10 à 12 heures.
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Les programmes de renforcement ont pris du retard, si bien que le programme «noyau dur» ne sera certainement pas achevé en 2018, comme prévu initialement par l’ASN, mais dans le meilleur des cas quatre ans plus tard, c’est-à-dire en 2022.
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Ces retards sont très inquiétants, d’autant plus que ces programmes laissent entendre clairement que toutes les centrales françaises sont vulnérables en cas de menaces extérieures, et que l’ensemble du parc doit subir des modifications substantielles qui prendront plusieurs années pour pallier ces faiblesses.
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LES DRONES SEMBLENT POUR L’INSTANT AVOIR LE DESSUS
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Nombre des survols en question ont eu lieu pendant la nuit, manifestement pour échapper à la vigilance humaine. Mais ils se sont aussi avérés extrêmement difficiles à détecter par les équipements de surveillance installés sur les sites nucléaires, puis par les systèmes militaires avancés mis en place sur certaines installations.
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Les drones se jouent manifestement très facilement des lignes de défense des centrales. C’est ce que montre ce rapport et nous espérons qu’en le remettant aux autorités, cela provoquera chez elles un changement d’attitude qui soit à la hauteur de cette nouvelle menace.
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DES MESURES QUI TARDENT TROP
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Cette situation est une préoccupation pour les COMMISSIONS LOCALES D’INFORMATION (CLI), pour les élus locaux, les associations et les citoyens… Elle n’a que trop duré et appelle une action rapide et responsable de la part des pouvoirs publics.
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En tout premier lieu, un renforcement des compétences de l’ASN doit être décidé, afin de lui confier la mission de veiller à la robustesse des installations nucléaires aux actes de malveillance
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De plus, un effort prioritaire et urgent doit être fourni pour réduire la vulnérabilité des piscines de désactivation des centrales d’EDF : réduction du volume de combustibles entreposés dans ces piscines, qui doit être limité aux seuls combustibles déchargés pendant le temps nécessaire à leur refroidissement avant tout transfert. ET renforcement des dispositifs de sûreté concernant les piscines de désactivation avec notamment la «bunkerisation» de l’enceinte des bâtiments, aujourd’hui trop légère pour résister.
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Enfin, l’intégration par EDF des recommandations de l’ASN pour protéger les centrales contre l’ensemble des agressions externes, y compris malveillantes, doit intervenir dans les meilleurs délais.
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23 NOVEMBRE 2015 NORMANDIE-ACTU
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L’histoire de ce salarié de la CENTRALE EDF DE FLAMANVILLE (MANCHE) a été révélée par le JDD, dimanche 22 novembre 2015. Ingénieur chimiste converti à l’ISLAM en 2010, il avait demandé, en septembre 2012, un local pour la prière. Une demande qui avait été accordée par EDF, relate l’hebdomadaire.
. Secrétaire de l’association en charge de la gestion de la MOSQUÉE DE CHERBOURG depuis 2014, ce salarié a néanmoins été signalé aux SERVICES DE RENSEIGNEMENT par la sécurité de la centrale nucléaire normande. Ce signalement a été «repris au niveau national par la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI). Le dossier est jugé sérieux», explique une source judiciaire, citée par nos confrères. . Ce salarié, qui doit quitter la CENTRALE NUCLÉAIRE DE FLAMANVILLE au 1er décembre 2015, a obtenu une disponibilité d’un an afin de créer une entreprise de coaching personnel «pour les musulmans», détaille le JOURNAL DU DIMANCHE. .
Dans l’entreprise, son cas ne serait pas isolé. Selon un haut fonctionnaire en charge des questions de sécurité nucléaire, les services de l’État réaliseraient chaque année 100 000 enquêtes auprès des 73 000 salariés (23 000 chez les prestataires, 50 000 chez EDF) travaillant sur les sites nucléaires en France. «Ils refusent l’accès à 700 d’entre eux en moyenne», indique le journal. Chaque semaine, c’est un nouvel employé qui se verrait refuser l’accès aux sites. (…) |
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22 NOVEMBRE 2015 LE POINT
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SELON LE JDD, EN MOYENNE CHAQUE SEMAINE, UN EMPLOYÉ SE VOIT REFUSER L'ACCÈS AUX SITES NUCLÉAIRES EN RAISON D'UNE RADICALISATION ISLAMISTE.
. Les sites nucléaires français sont eux aussi concernés par la radicalisation islamiste. Selon le JDD, plusieurs dizaines de salariés de ces sites se sont vus retirer leur accès aux centrales depuis le début de l'année. Une réunion du HAUT COMITÉ POUR LA TRANSPARENCE ET L'INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE s'est tenue à ce sujet, le 6 octobre dernier.
. A cette occasion, le HAUT-COMMISSAIRE DE DÉFENSE À LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE, CHRISTOPHE QUINTIN, a confirmé ces faits de dérive islamiste. «Il a bien parlé de radicalisation même si sa réponse était évasive, explique MICHEL LALLIER, représentant de la CGT au comité. On ne saura jamais exactement à cause du SECRET-DÉFENSE». .
700 INTERDICTIONS PAR AN . Un mois plus tard, le 4 novembre, le haut-commissaire s'est montré plus précis, lors du déjeuner de la conférence dédiée à l'information sur les risques nucléaires. Il a affirmé que, chaque semaine, ses services interdisaient l'accès aux sites nucléaires à un employé «pour des phénomènes de radicalisation». Le JOURNAL DU DIMANCHE ajoute que l'Etat réalise, chaque année, 100 000 enquêtes administratives portant sur les 73 000 personnes travaillant sur les 19 sites nucléaires en FRANCE. En moyenne chaque année, 700 d'entre eux se font interdire l'accès, pour diverses raisons, dont les dérives religieuses. . La RATP observerait également une multiplication d'incidents liés à la religion. Un membre de la CFDT expliquait dans LE PARISIEN faire face à «des déviances graves. On a laissé s'installer un système où certains agents refusent de saluer une femme, arrivent en retard pour faire leur prière, ou même prient sur place», raconte-t-il. L'entreprise publique a employé l'un des kamikazes ayant participé aux ATTENTATS DE PARIS. |
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