20/07/2017
TERRORISME ET SANTÉ PUBLIQUE
.SANTÉ PUBLIQUE ET TERRORISME
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31 DÉCEMBRE 2016 MEDIA-PRESS.INFO / LA PROVENCE /
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Il «a été mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle» et placé en détention provisoire conformément aux réquisitions du parquet de PARIS, a précisé la source. .
Âgé de 29 ans, il avait été présenté à un juge antiterroriste jeudi dans la journée après avoir passé quatre jours en garde à vue dans les locaux de la SOUS-DIRECTION ANTITERRORISTE (SDAT), à LEVALLOIS-PERRET (HAUTS-DE-SEINE). .
L’ancien interne, qui travaillait depuis trois ans dans les services hospitaliers marseillais et avait effectué un stage en orthopédie à LA TIMONE de mars à octobre, s’est radicalisé au contact de certains membres de la mouvance radicale, a précisé une source proche de l’enquête. .
Le jeune homme consultait régulièrement des sites jihadistes et menaçait sur TWITTER de commettre des attentats, ce qui lui avait valu d’être signalé à plusieurs reprises en 2015 aux autorités par des internautes sur la PLATEFORME PHAROS, mise en place pour dénoncer des contenus illicites sur les réseaux sociaux. .
AMINE L. s’est rendu en TURQUIE en octobre, où il a été interpellé quelques jours avant NOËL. Les enquêteurs pensent qu’il souhaitait rejoindre la zone de combat irako-syrienne» LA PROVENCE .
Une fois encore, on se demande à quoi sert la prolongation de l’Etat d’urgence alors qu’un médecin reste en poste dans les hôpitaux français alors même qu’il a été «signalé à plusieurs reprises en 2015 aux autorités par des internautes sur la PLATEFORME PHAROS, mise en place pour dénoncer des contenus illicites sur les réseaux sociaux» .
Les patients des hôpitaux devraient hésiter à remettre leur vie entre les mains des médecins qu’ils ne connaissent pas.
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20 JUIN 2018 20 MINUTES /
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Les autorités allemandes ont annoncé avoir déjoué un ATTENTAT À LA BOMBE CHIMIQUE à COLOGNE. La police a indiqué ce mercredi avoir arrêté un Tunisien qui préparait un attentat à la «bombe biologique» avec de la RICINE, un poison très puissant.
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«Il y a eu dans cette affaire des préparatifs concrets pour commettre un tel acte, avec une sorte de bombe biologique, et il s’agit en ALLEMAGNE d’une chose sans précédent», a déclaré HOLGER MÜNCH, le CHEF DE LA POLICE JUDICIAIRE ALLEMANDE.
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Il a indiqué que le suspect interpellé la semaine dernière AVAIT COMMENCÉ À PRODUIRE DE LA RICINE et que les enquêteurs disposaient d’éléments pointant en direction de liens avec DAESH. «Les perquisitions ont montré que le suspect avait en effet déjà produit de la RICINE», le poison d’origine végétal le plus violent connu à ce jour, a dit le chef de la police. Il est 6.000 fois plus puissant que le CYANURE.
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Il s’agit d’une substance mortelle en cas d’ingestion, d’inhalation ou d’injection, et contre laquelle il n’existe pas d’antidote. C’est la première fois que les autorités disent clairement qu’un attentat à la bombe remplie de ricine était en préparation dans ce dossier. La semaine dernière, lors de l’interpellation du Tunisien par les forces d’élite de la police allemande, la justice avait parlé de soupçons mais sans pouvoir aller plus loin.
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«Nous avons trouvé un grand nombre de graines de RICINE, permettant de produire» le poison, a souligné HOLGER MÜNCH, «ainsi que divers autres ustensiles nécessaires à la fabrication d’un explosif». Selon le parquet anti-terroriste allemand, un millier de graines ont été saisies au total.
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L’objectif visé par ce projet d’attentat reste toutefois encore à déterminer, de même que d’éventuelles complicités dont le suspect aurait pu bénéficier. L’homme de 29 ans, avait été repéré «quelques mois» auparavant par les autorités et faisait l’objet d’une surveillance accrue après un signalement des services secrets américains.
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7 AOUT 2017 ATLANTICO /
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Le CONSEIL D’ÉTAT a cédé devant le COLLECTIF CONTRE L'ISLAMOPHOBIE EN FRANCE CCIF sur les élèves en écoles des personnels de santé. Au regard de l’exigence de neutralité dans la formation des futurs professionnels de soin, le CE n’a en réalité pas tranché le débat. Il est demandé au MINISTÈRE DES AFFAIRE SOCIALE d'abroger dans son arrêté du 21 avril 2007, la partie protégeant le principe de neutralité des élèves. Une nouvelle avancée de l'ISLAM
. COMMUNAUTARISTE EST À CRAINDRE.
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Le CONSEIL D’ETAT s’est prononcé le 28 juillet dernier sur un cas de port de voile d’une élève dans le cadre d’un établissement de formation paramédical1, l’INSTITUT DE FORMATION DE SOINS INFIRMIERS DE L’HÔPITAL SAINT-ANTOINE, survenu en 2014. Ce dernier avait sanctionné l’élève voilée par un avertissement, les signes religieux étant jusque-là interdits par le règlement intérieur, au nom de la neutralité des personnels de santé auxquels étaient assimilés les élèves infirmiers, par référence à l’arrêté du 21 avril 2007 du ministère des affaires sociales.
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Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF avait donné raison à l’élève voilée contre l’arrêté, condamnant l’INSTITUT DE FORMATION, avançant l’argument de statut «d’usager des services public » de celle-ci, autrement dit d’étudiante. La COUR D’APPEL DE PARIS avait confirmé cette décision3, impliquant la remise en cause de cet arrêté. Le ministère n’en avait pas tenu, cet arrêté étant toujours d’actualité. A la suite, le CONSEIL D’ETAT avait été saisi par le COLLECTIF CONTRE L’ISLAMOPHOBIE EN FRANCE et la LIGUE DES DROITS DE L'HOMME. La décision du CONSEIL D’ÉTAT a conforté la décision déjà rendue en faveur de l’élève voilée. Le ministère de référence a été mis en cause pour « abus de pouvoir» dans le cadre de cette décision de justice, et intimé d’abroger ou modifier cet arrêté, sur lequel il était resté silencieux. Un arrêté restant fragile, car n’ayant pas le pouvoir normatif de la loi.
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Le CONSEIL D’ETAT oppose ainsi au MINISTÈRE, qui s’appuyait sur les principes de santé publique concernant les personnels de santé pour imposer la neutralité dans la formation, une série de références constitutionnelles et règlementaires pour justifier, «que les instituts de formation paramédicaux étant des établissements d’enseignement supérieur, leurs élèves ont, lorsqu’ils suivent des enseignements théoriques et pratiques en leur sein, la qualité d’usagers du service public ; qu’il résulte des dispositions citées précédemment qu’ils sont, en cette qualité, sauf lorsqu’ils suivent un enseignement dispensé dans un lycée public, libres de faire état de leurs croyances religieuses, y compris par le port de vêtement ou de signes manifestant leur appartenance à une religion, sous réserve de ne pas perturber le déroulement des activités d’enseignement et le fonctionnement normal du service public notamment par un comportement revêtant un caractère prosélyte ou provocateur».
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UN COUP DE TONNERRE CONTRE LA NEUTRALITÉ DANS LA FORMATION DES PERSONNELS DE SANTÉ
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Une décision qui est un véritable coup de tonnerre pour tout le secteur de la formation paramédical, qui doit s’apprêter à subir des attaques partout vis-à-vis de l’interdiction de signes religieux intégrée à leur règlement intérieur de longue date. Chose qui, curieusement, ne parait pas donner lieu aux yeux des juges à un trouble à l’ordre public, recherché par cette jeune fille voilée, en créant cette voie d’eau dans notre République. On notera au passage, comme cela le fut en appel, qu’avait aussi été reproché à cette jeune fille de s’être fait remarquer en ayant «également manifesté de manière ostentatoire sa religion, lors d’une intervention effectuée en mai 2014 auprès d’élèves d’un collège, dans le cadre d’une « action d’éducation pour la santé», s’il fallait encore s’assurer de la volonté de provocation de celle-ci. [...]
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24 SEPTEMBRE 2018 LE FIGARO /
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Zone d'attentat, règlement de compte, hospitalisation d'un patient psychiatrique armé. Afin de faire face à ce type d'interventions «sensibles», les personnels du SAMU DU VAR se sont équipés de gilets pare-balles. Une initiative que le PRÉSIDENT DU SAMU-URGENCES DE FRANCE ne soutient pas.
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Révélée par VAR-MATIN, l'arrivée de gilets pare-balles au SAMU DE TOULON a un premier mérite : braquer les projecteurs sur l'agglomération toulonnaise, en proie depuis des mois à des fusillades meurtrières. Dernière en date le 10 septembre, au cours de laquelle DEUX JEUNES HOMMES SONT MORTS, L'UN DE 19 ANS, EX-FOOTBALLEUR DE L'ÉQUIPE RÉSERVE DE SAINT-ÉTIENNE, et l'autre d'à peine 14 ans, tués à la kalachnikov à LA SEYNE, cité populaire accolée à TOULON. Les enquêteurs ont retrouvé 24 étuis de deux calibres sur les lieux de ce probable règlement de comptes lié au trafic de drogue.
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Au SAMU DE TOULON, on évoque justement «le contexte actuel» pour justifier la commande de ces gilets. «Il s'agit d'une demande des personnels devant la récurrence des situations sensibles», précise le DOCTEUR LAURENT BÉCÉ, CHEF DE SERVICE DU SAMU DU VAR. Pour autant, pas question «de les porter au quotidien». «Les gilets sont dans un placard, les équipes les porteront uniquement lors de situations particulières», ajoute-t-il, évoquant les patients agités, violents ou psychiatriques, les interventions en milieu carcéral ou dans les cités. Trois équipes travaillant en journée, le SAMU a commandé trois jeux de trois gilets (un pour le médecin, un pour l'ambulancier et un pour l'infirmier).
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«Notre rôle n'est pas de soigner les blessés sous les balles, nous ne faisons pas de la médecine de guerre, nous intervenons après l'accord de la police»
La décision, prise à l'unanimité du conseil de surveillance de l'HÔPITAL SAINTE-MUSSE, dont dépend le SAMU 83, n'est cependant pas du goût du Dr FRANÇOIS BRAUN, PRÉSIDENT DE SAMU FRANCE. Il évoque «un mélange des genres». «La sécurité est le travail de la police et non du SAMU», conteste-t-il, avant d'enfoncer le clou : «Notre rôle n'est pas de soigner les blessés sous les balles, nous ne faisons pas de la médecine de guerre, nous intervenons après l'accord de la police.» Et dans ce cas, «les équipes du SAMU n'ont pas besoin de ces gilets». Et d'estimer: «Ils [les personnels du SAMU DU VAR, NDLR] ont probablement jugé que c'était utile chez eux, mais je pense que ce serait une erreur de le généraliser» ailleurs en FRANCE.
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UN SCÉNARIO À LA MARSEILLAISE
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À TOULON, le Dr BÉCÉ admet que «le SAMU intervient après les forces de l'ordre et avec leur accord», convenant aussi que, dans ce cas, «la situation est normalement stabilisée». Mais il arriverait toutefois, selon lui, qu'elle «soit encore instable ou qu'elle puisse dégénérer quand nous intervenons». Et de rappeler l'intervention de ses collègues, en 2015, lors d'une affaire qui avait vu, à Toulon, un suspect tuer un douanier, en blesser un autre et tirer dans sa fuite sur un policier. «Le SMUR était intervenu alors qu'il y avait encore une fusillade en cours à proximité», plaide-t-il.
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«Il faut créer les conditions pour que l'État se donne les moyens d'assumer ses fonctions régaliennes»
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Mélange des genres ou principe de précaution ? Une certitude : la situation de l'agglomération s'aggrave et semble suivre un scénario à la marseillaise où les bandes rivales règlent leurs différends de manière expéditive. Au début de l'été, faisant le bilan du premier semestre, JEAN-LUC VIDELAINE, PRÉFET DU VAR, décomptait «27 usages d'armes à feu, avec deux morts et quatorze blessés», dans l'agglomération toulonnaise. Depuis, trois nouveaux homicides se sont ajoutés, tous à LA SEYNE dont le premier magistrat, MARC VUILLEMOT, a été reçu mardi dernier à MATIGNON. «Si la demande de gilets pare-balles relève des personnels du SAMU qui veulent faire leur travail et ont peur, on peut les comprendre. Il y a chez nous des balles qui sifflent, mais ce n'est pas la réponse de fond à apporter. Il faut créer les conditions pour que l'État se donne les moyens d'assumer ses fonctions régaliennes», lance l'élu PS. Un sujet qu'il pourra évoquer avec le MINISTRE DE L'INTÉRIEUR, GÉRARD COLLOMB, attendu prochainement dans la rade.
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Pour chacune des équipes composées d'un médecin, d'un ambulancier et d'un infirmier, le SAMU DE TOULON a commandé un jeu de trois gilets.
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LE DOCTEUR QUYNH RÉGENT, URGENTISTE DANS LE VAL-DE-MARNE. IL A ÉTÉ ATTAQUÉ HUIT FOIS AU COURS DE SA CARRIÈRE. LA DERNIÈRE AGRESSION A EU LIEU MARDI
6 AVRIL 2018 FRANCETVINFO /
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«Quand on prépare les études de médecine, on ne s’attend pas à être agressé physiquement à ce point-là». Au moins 1 000 médecins ont été victimes d'attaques en France en 2017, a annoncé le CONSEIL NATIONAL DE L'ORDRE DES MÉDECINS, mercredi 4 avril. Un record.
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Cette insécurité, le DOCTEUR QUYNH RÉGENT la connaît bien. Cet urgentiste, qui travaille au sein de l'association MÉDECINS À DOMICILE 94 et pour le SAMU DU VAL-DE-MARNE, a été agressé huit fois au cours de sa carrière, trois fois de façon «très violente».
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SIX JOURS D'ITT APRÈS LA DERNIÈRE AGRESSION
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La dernière attaque a eu lieu mardi 3 avril. «Deux hommes, encagoulés, m’ont coincé dans une cage d’escalier, m’ont roué de coups», raconte-t-il. Six jours d'interruption temporaire de travail lui ont été prescrits. «J'ai un coude qui est œdématié, avec un gros hématome, j'ai des douleurs au niveau des côtes, on m'a étranglé donc j'ai très mal à la gorge», détaille le médecin.
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A chaque fois, ses agresseurs tentent de lui voler sa sacoche. Pourtant, «il n’y a rien du tout» dans sa mallette, assure-t-il. «Il n’y a que du matériel médical, des papiers administratifs, quelques médicaments, pratiquement pas d’argent puisque maintenant on utilise le paiement par les cartes vitales et les cartes bleues, explique le médecin. Ils s’imaginent qu’il y a plein d’argent dans une sacoche de médecin»
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«JE N’AI PAS PEUR»
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Face à cette violence, le médecin se sent abandonné. Ses plaintes déposées au commissariat n'ont jamais abouti. «Pour ma dernière agression, lors de ma déposition, l'officier m'a dit : «Bon, vous n'avez pas de blessures apparentes, visibles, donc on ne va pas faire grand chose. Cela ne va pas aller plus loin que ça», raconte-t-il. Et de lancer : «On attend que je sois mort pour réagir»
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Reste que le DOCTEUR QUYNH RÉGENT ne compte ni déménager ni arrêter d'exercer. «Déménager, ce serait beaucoup de contraintes pour moi. Et exercer différemment la médecine alors que ça fait presque vingt ans que vous faites la même chose, non…» tranche-t-il. «Je n’ai pas peur. Si j’avais vraiment peur, j’aurais arrêté depuis longtemps, assure-t-il. Je suis content de venir en aide, la nuit, à des enfants, des personnes âgées, des gens qui ont besoin d’aide. Et si je ne le fais pas, qui va le faire ?» s'interroge-t-il.
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8 JUIN 2018 20 MINUTES /
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Dans la nuit du 15 au 16 octobre 2016, une quinzaine de personnes d’une même famille avaient débarqué à l’HÔPITAL DRON de TOURCOING pour accompagner un vieil homme victime de «désorientation». DEUX MÉDECINS AVAIENT ÉTÉ FRAPPÉS après une altercation. La famille du patient estimait les délais d’attente trop longs.
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JOURNÉE «URGENCES MORTES»
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La violence de cette nuit-là avait provoqué la colère des urgentistes et l’organisation d’une journée «Urgences mortes». Présentés une première fois en comparution immédiate, les trois prévenus avaient demandé un délai pour préparer leur défense. Puis leur avocat avait obtenu un COMPLÉMENT D’ENQUÊTE lors de la première audience, le mois suivant.
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L’audience a finalement eu lieu le mois dernier. SABRI A., 36 ans, a écopé de 18 mois de prison dont 10 mois avec sursis pour avoir roué de coups un médecin. Son frère HAMDI A., âgé de 18 ans, est condamné à un an dont six mois avec sursis, coupable d’avoir arraché une poignée de cheveux à une médecin urgentiste.
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Leur sœur SOUROUR, 33 ans, mise en cause pour avoir jeté à terre une interne, s’en sort avec un an de prison avec sursis. Ces peines pourront être aménagées.
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30 MAI 2018 METROPOLITAIN /
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La scène s’est déroulée lundi à l’aube, dans la MATERNITÉ DE L’HÔPITAL ARNAUD-DE-VILLENEUVE, sur le site du CHU de MONTPELLIER de la route de Ganges : M-N, un jeune chef d’entreprise montpelliérain qui est gendarme réserviste à ses heures citoyennes au groupement de l’HÉRAULT, a neutralisé un intrus violent qui s’était introduit dans l’unité de gynécologie et de césarienne pour agresser une jeune patiente, pour une raison indéterminée.
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M-N, un ancien marin qui souhaite rester anonyme se trouvait au chevet de la mère du premier bébé du couple -une fillette née dimanche- dans une chambre voisine, quand il a été ameuté par l’agitation régnant dans le couloir. Il est aussitôt intervenu, à la rescousse du personnel de nuit, trois infirmières au total, qui tentaient difficilement de repousser les assauts de l’agresseur.
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INTERDIT DE SÉJOUR
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Le gendarme réserviste n’a pas hésité une seconde, il s’est précipité et a réussi à neutraliser le suspect, jusqu’à l’arrivée rapide des agents de sécurité, puis des policiers de la Sécurité publique du COMMISSARIAT CENTRAL.
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L’agresseur qui était anormalement surexcité et qui s’apprêtait à faire subir un mauvais sort à une jeune femme hospitalisée, a été interpellé, placé en garde au commissariat central et libéré sous contrôle judiciaire jusqu’à son procès en octobre prochain, au tribunal correctionnel de MONTPELLIER.
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TROIS INFIRMIÈRES COURAGEUSES
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Aux yeux de M-N, les trois infirmières qui se sont brusquement trouvées en face de cet inconnu violent ont été courageuses. Selon nos informations, c’est la quatrième intrusion nocturne d’individus usant de violences volontaires dans ce service en quelques mois, ce qui a conduit le chef de cette unité d’hospitalisation chirurgie, gynécologique et césariennes à placarder une affiche aux accès, où il est mentionné : «Suite à des agressions sur le personnel, plus de visites après 20 h».
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L’intrus de lundi matin a été ceinturé à proximité de cette affiche, dans le couloir du service. Dire que le personnel du CHU de MONTPELLIER et notamment à la maternité de l’HÔPITAL ARNAUD-DE-VILLENEUVE se sent en insécurité permanente, ne fait aucun doute. Ce chef d’entreprise et gendarme réserviste, tout jeune papa, souhaite rendre hommage au personnel hospitalier et plus particulièrement à ces trois infirmières courageuses. M-N se dit choqué et ému de la scène qu’il a vécue.
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Ces violences à la maternité de l’HÔPITAL ARNAUD-DE-VILLENEUVE interviennent quelques jours après une scène identique qui s’est déroulée ces derniers jours, dans la salle d’attente du service des urgences au CHU mitoyen de LAPEYRONIE : un agent de sécurité a été roué de coups pour avoir demandé à un individu attendant son tour allongé au sol, de s’assoir sur une chaise. Un ami qui accompagnait ce visiteur a tabassé l’agent de sécurité, allant jusqu’à lui déchirer son uniforme…
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LETTRE DE FÉLICITATIONS
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Après son acte de bravoure, M-N a informé sa hiérarchie de son intervention matinale, lundi, dans cette unité d’hospitalisation d’ARNAUD-DE-VILLENEUVE. En retour, il a reçu les plus vives félicitations du COLONEL JEAN-MICHEL BIGOT, un des OFFICIERS DU GROUPEMENT DE GENDARMERIE DE L’HÉRAULT ET DE LA RÉGION DE GENDARMERIE D’OCCITANIE. «Votre action déterminante a très certainement permis d’éviter des conséquences plus graves», a notamment écrit le COLONEL JEAN-MICHEL BIGOT au gendarme réserviste dans sa lettre de félicitations, jointe à son dossier.
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Devenir réserviste de la gendarmerie nationale, c’est avant tout servir les autres. Ces réservistes aident l’institution dans ses missions au quotidien en donnant un peu de votre temps, maximum 30 jours par an. Ils sont affectés dans toutes les unités d’un groupement ou d’une compagnie, surtout dans les brigades.
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UN TREMPLIN POUR FAIRE CARRIÈRE
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La réserve permet de renforcer les effectifs de la gendarmerie lorsque la situation est extraordinaire, une manifestation sportive comme le TOUR DE FRANCE, par exemple, un rallye, des contrôles routiers etc. En outre, elle permet aussi d’apporter des compétences particulières dont la gendarmerie ne dispose pas elle-même en interne. La réserve sert aussi dans les missions quotidiennes de la gendarmerie : surveillance, prévention, lutte contre la délinquance etc.
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«Devenir réserviste constitue un atout car, dans votre Curriculum Vitæ -CV-, le gendarme réserviste montre à son employeur qu’il est une personne volontaire. Mais, c’est surtout un atout pour devenir gendarme de carrière, car il a le droit de passer le concours interne de sous-officier de gendarmerie», indique t-on à l’ÉTAT-MAJOR DU GROUPEMENT DE GENDARMERIE DE L’HÉRAULT.
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Le geste de ce gendarme réserviste au CHU DE MONTPELLIER survient quinze jours après l’acte héroïque d’un jeune gendarme adjoint volontaire du groupement du GARD, en poste à la COMPAGNIE D’ALÈS qui n’a pas hésité à plonger d’une hauteur de 20 mètres dans un cours d’eau des CÉVENNES pour sauver un désespéré de la noyade.
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22 MAI 2018 VAR MATIN /
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Sous le patio qui le conduisait jusqu'au parking, un individu de 23 ans a hurlé «Allahou akbar» avant d'imiter le son d'une explosion, joignant à la parole un geste explicite.
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Plus de peur que de mal, il ne s'agissait «que» d'une manifestation de sa colère. L'homme venait de rendre visite à l'un de ses proches. Dans la chambre, une patiente démente crie, de manière régulière.
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C'en est trop pour le visiteur, qui s'en prendra aux médecins et personnels soignant, allant jusqu'à proférer des menaces de viols.
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En partant, il tape violemment les portes de l'établissement qu'il croise, avant sa douteuse expression à l'extérieur. Interpellé deux heures après les faits par la police, l'individu, défavorablement connu des services, ne présente aucun signe de radicalisation.
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«Il voulait faire peur», soupire-t-on chez les forces de l'ordre.
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Il aurait dû s'abstenir : en comparution immédiate, il a écopé mardi de 6 mois ferme avec mandat de dépôt.
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A 20MINUTES / LE PROGRES /
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Un homme est arrivé aux urgences de l’HÔPITAL SAINT-JOSEPH/SAINT-LUC (LYON VIIE) sur un brancard, samedi à 6h30, après une bagarre sur la place des Terreaux. Ce patient de 28 ans n’a pas mis longtemps à entrer «dans un état rarement vu» selon une infirmière présente ce matin-là. La raison ? Un verre d’eau refusé «au cas où une intervention chirurgicale s’impose», l’homme présentant une plaie au crâne avec beaucoup de sang.
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N’acceptant pas ces impératifs médicaux, il a ainsi multiplié cris, insultes, crachats, coups et morsures, nécessitant dix personnes de l’hôpital pour le contrôler, comme l’explique LE PROGRÈS. Il a même blessé quatre personnels soignants, dont un infirmier gravement atteint au pouce, avec ligaments arrachés.
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19 JUILLET 2017 NICE MATIN / FRANCE BLEU /
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Une femme de 28 ans, travaillant comme interne à l'HÔPITAL DE LA TIMONE à MARSEILLE, a été victime d'une tentative de viol, dimanche 16 juillet. En fuite, l'agresseur a été arrêté ce lundi.
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L'homme, connu des services de police, est entré par la porte d'entrée de l'internat de l'hôpital, dimanche vers 18h. Une porte qui "ne fermait pas depuis 6 mois", regrette le syndicat autonome des Internes des HÔPITAUX DE MARSEILLE, réclamant une sécurisation du site.
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L'agresseur a bousculé une première femme, qui a réussi à lui échapper. Il a alors tenté de violer une deuxième interne, dans l'enceinte du bâtiment. La victime s'est réfugiée dans le bureau de la responsable de l'internat et a été prise en charge.
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L'étudiante en neuvième année de médecine souffre de multiples plaies au visage, de fractures des os du crâne, d'une hémorragie intracrânienne et d'un traumatisme psychique.
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L'homme, qui a pris la fuite, a été arrêté ce lundi par la police.
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Des mesures de sécurité ont été prises, notamment concernant cette porte d'entrée et la surveillance de l'internat par caméras de surveillance, informe FRANCE BLEU.
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10 JUILLET 2017 RIPOSTE LAÏQUE /
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«Comme vous le savez, ma mère exerce comme médecin libéral dans la ville de *** depuis 1972. Elle a vu passer plusieurs générations d’immigrés, et en est à la troisième génération, voire dans quelques familles à la quatrième. Elle est désormais un des derniers médecins «de souche» encore présents dans cette ville. Tous les autres sont morts, partis en retraite ou ont déserté la cité. Ils ne sont remplacés que par des médecins venus du MAGHREB, assez bons pour la plupart, mais donnant très largement dans le communautarisme afin de bien se faire voir de leur clientèle qui se radicalise peu à peu.
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Dernièrement, ma mère a eu d’énormes problèmes de courrier. Pendant plusieurs mois, elle n’a plus rien reçu à son cabinet, ni les factures, ni les charges, ni les comptes rendus d’hospitalisation de ses malades. La situation est devenue rapidement critique, menaçant la survie même de son cabinet. Elle a multiplié les démarches auprès de la poste et de la mairie, sans résultat.
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En désespoir de cause, elle a fini par s’adresser à un de ses clients (maghrébin) employé à la poste de ***. Il a téléphoné à son supérieur hiérarchique et dès le lendemain le courrier était rétabli. Mais celui qui n’était pas parvenu a été perdu corps et biens, avec tous les désagréments que vous imaginez.
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Le fin mot de l’histoire a été donné à ma mère par un autre de ses clients. La poste de **** a récemment recruté des fondamentalistes qui ont commencé à mettre en place des stratégies de harcèlement afin de chasser les dernières populations autochtones présentes sur place. Ma mère n’a pas été visée en tant que médecin (elle est le dernier spécialiste en ***** dans un large périmètre à la ronde) mais à cause de son nom à consonance bien française… et en tant que femme car ses plus anciens patients désormais refusent de lui serrer la main.
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Par ailleurs, des écoliers et lycéens musulmans dans les écoles de la ville ont mis sur pieds une stratégie de mise à l’écart des élèves non musulmans»
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Naturellement je crois ce témoignage digne de confiance. D’autres témoignages identiques et souvent encore plus graves circulent. Mais tout a été gommé pour qu’on ne sache pas d’où il vient. Son ton volontairement lisse est désespérant. Alors que le correspondant devrait hurler, gueuler, clamer le nom de la ville, du département, exiger que ces comportements cessent, réclamer des sanctions. Et bien sûr, nommer les agresseurs.
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Les médecins et autres membres du corps médical sont-ils descendus dans la rue à cette occasion, suivis des patients victimes de ces délits (car voler le courrier est un délit) ? Le ministre de la Santé a-t-il dit quelque chose ? La direction des Postes ?
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Il est vrai que ce médecin dans son malheur peut s’estimer heureux : sa vie elle-même n’a pas été menacée. Aujourd’hui des médecins se font agresser quotidiennement, en toute impunité, dans les hôpitaux et dans leurs cabinets. Comme ce généraliste à Dunkerque, qui en mai s’est fait tabasser deux fois de suite par des «djeunes» du quartier.
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Ou celui-là, médecin agressé aux urgences de Soissons :
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Il est vrai que selon l’observatoire national des violences en santé ONVS, (comment a-t-on pu avoir besoin de créer un tel organisme ?…) il y avait en 2014 dans les hôpitaux un acte de violence toutes les trente minutes :
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HÔPITAUX : UN ACTE DE VIOLENCE TOUTES LES 30 MINUTES 30 AOUT 2016
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C’était il y a trois ans. Et aujourd’hui ?…
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En septembre 2016, UN PATIENT A CASSÉ LES MAINS D’UN MÉDECIN, À SAINT-DENIS. A CRÉTEIL, LES URGENCES ONT ÉTÉ OBLIGÉES DE SE DOTER D’UN BOUTON D’ALERTE. Les urgences sont régulièrement le théâtre d’agressions : LILLE, TOURCOING, COGNAC…
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Qui proteste ? On a au contraire du mal à trouver des témoins et à faire parler les vidéo-surveillances, pourtant indispensables aux rares procès qui se tiennent. C’est l’omerta. Bientôt plus personne n’ira soigner ou se faire soigner sans trembler, et témoins et victimes ont peur de dire ce qu’ils ont vu ou subi.
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Ce médecin privé de courrier et sa famille craignent-ils des mesures de rétorsion ? Et de la part de qui ?… Si tel est le cas cela prouve combien nous sommes bel et bien islamisés, à l’insu de notre plein gré. Et que notre pays se balkanise, est prêt à s’enflammer. Certains se préparent dans l’ombre à souffler sur l’incendie, lorsqu’ils jugeront le moment propice.
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Nos gouvernants n’ont pas ce problème : ils se font soigner dans des cliniques privées hors de prix et gardiennées.
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Le but est bien de chasser les Français de souche de chez eux. Nous sommes trop doux, trop bien élevés, trop gentils, et la gentillesse, le padamalgam-fopastigmatiser nous tueront, lentement mais sûrement.
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SOPHIE DURAND
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11:43 Publié dans TERRORISME ET SANTÉ PUBLIQUE | Lien permanent | Commentaires (0)