26/12/2017
INFORMATION MUSELÉE liberté d'expression en échec
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L'INFORMATION MUSELÉE
LA LIBERTÉ D'EXPRESSION EN ÉCHEC
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2 FÉVRIER 2017 RT
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Le milliardaire, industriel et sénateur SERGE DASSAULT a été condamné à cinq ans d'inéligibilité et deux millions d'euros d'amende pour blanchiment de fraude fiscale. Selon ses avocats, SERGE DASSAULT a fait appel de sa condamnation. . Le sénateur SERGE DASSAULT a été condamné le 2 février à PARIS à cinq ans d'inéligibilité et 2 millions d'euros d'amende pour avoir caché au fisc français des dizaines de millions d'euros à l'étranger pendant quinze ans. . Des comptes cachés de SERGE DASSAULT dans la viseur de la justice française Comptes cachés de SERGE DASSAULT : 2 ans de prison avec sursis et 9 millions d'euros d'amende requis . Condamné pour blanchiment de fraude fiscale, le doyen du SÉNAT a toutefois annoncé, selon ses avocats, qu'il ferait appel de cette condamnation. PDG DU GROUPE DASSAULT, UN DES PRINCIPAUX GROUPES INDUSTRIELS FRANÇAIS, le milliardaire ne devrait néanmoins pas perdre son fauteuil de sénateur avant la fin de son mandat à l'automne 2017. . Le parquet national financier (PNF) avait pourtant requis en plus des CINQ ANS D'INÉLIGIBILITÉ, DEUX ANS DE PRISON AVEC SURSIS ET NEUF MILLIONS D'EUROS D'AMENDE CONTRE LE SÉNATEUR, un élu qui «a piétiné toutes les lois qu'il a votées sur le thème de la fiscalité» et «trahi son mandat», selon le PNF. Mais, le TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS, tout en considérant que «l'ampleur de la fraude et sa durée» justifieraient «une peine d'emprisonnement ferme», a finalement estimé que cela n'aurait «aucun sens» du fait «du grand âge» de SERGE DASSAULT. . L'homme d'affaire de 91 ans, membre du parti LES RÉPUBLICAINS, était jugé depuis le 16 janvier. Le PARQUET NATIONAL FINANCIER accusait SERGE DASSAULT d’avoir dissimulé des dizaines de millions d’euros au fisc sur les comptes de quatre fondations et sociétés, basées aux ILES VIERGES BRITANNIQUES, au LUXEMBOURG et au LIECHTENSTEIN, qui ont abrité jusqu'à 31 millions d'euros en 2006, puis près de 12 millions en 2014. . Le PNF lui reprochait également de ne pas avoir mentionné dans ses déclarations de patrimoine onze millions d’euros en 2014 et 16 millions d'euros en 2011. Le sénateur avait depuis régularisé sa situation, tant auprès de l'administration fiscale - il a réglé près de 19 millions d'euros pour huit ans de redressement fiscal - que de la HAUTE AUTORITÉ POUR LA TRANSPARENCE DE LA VIE PUBLIQUE (HATVP), qui avait saisi la justice. . C'est la première fois que SERGE DASSAULT est condamné, mais la deuxième fois qu'il est susceptible de perdre un mandat électoral sur décision de justice. . En 2009, le CONSEIL D’ÉTAT avait ainsi annulé sa réélection à la MAIRIE DE CORBEIL-ESSONNES (ESSONNE) l'année précédente en raison de «dons d'argent» et avait déclaré SERGE DASSAULT inéligible pendant un an. |
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12 JUIN 2018 RÉSEAU INTERNATIONAL / ZÉRO HEDGE / DEFENCE ONE / THE DAILY MAIL /
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L’armée russe est en train de construire un cloud gigantesque qui servira d’Internet de secours en cas de guerre. Le CLOUD sera prêt dans deux ans et permettra à la RUSSIE de survivre en temps de guerre, même s’ils sont totalement déconnectés.
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Cette nouvelle initiative fait partie de la campagne de modernisation en cours, RAPPORTE THE DAILY MAIL. L’intention est que la RUSSIE survive pendant une guerre mondiale majeure, dans laquelle elle serait coupée du reste du monde. Le «CLOUD DE GUERRE» se connectera au vaste réseau interne de l’armée russe.
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Le premier conseiller informatique du PRÉSIDENT VLADIMIR POUTINE, HERMAN KLIMENKO, a déjà déclaré que pendant la guerre, le pays pouvait fonctionner sur le réseau interne préexistant de l’armée – appelé segment de transfert fermé. «Techniquement, nous sommes maintenant prêts pour n’importe quelle action», a-t-il déclaré à LA CHAÎNE DE TÉLÉVISION RUSSE NTV EN MARS DERNIER.
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Il a d’abord été révélé que le pays était en train de créer un «Internet indépendant» à la fin de l’année dernière, qui fonctionnerait séparément du système de noms de domaine (DNS) utilisé dans le monde entier. Lors d’une réunion du CONSEIL DE SÉCURITÉ RUSSE, les responsables ont discuté d’une initiative visant à créer une alternative au DNS, affirmant que cette mesure pourrait protéger la RUSSIE et une poignée d’autres pays en cas d’attaque cybernétique à grande échelle. Cependant, selon certaines spéculations, ce «CLOUD DE GUERRE» pourrait être un moyen pour la RUSSIE de lancer ses propres opérations malveillantes, avait rapporté DEFENCE ONE à l’époque.
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Selon un nouveau rapport, le pays pourrait gérer le trafic commercial en utilisant son propre réseau interne, appelé à juste titre le «CLOUD DE GUERRE». Le cloud de guerre, qui est en cours de construction pour un coût de 390 millions de roubles (6 millions de dollars US/4,5 millions de livres sterling), s’appuiera sur des centres de données dans tout le pays et le premier aurait déjà été achevé dans le district sud de l’armée. La création de ce premier centre a augmenté le pouvoir et l’influence de la RUSSIE dans la région. Selon un RAPPORT DE DEFENCE ONE, IL S’AGIT D’UNE ZONE qui comprend la péninsule de CRIMÉE ainsi que des parties de l’est de l’UKRAINE.
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Selon SAM BENDETT, un analyste de recherche associé à l’organisation de recherche à but non lucratif CNA, la RUSSIE voit cela comme une clé lui permettant de protéger ses données de l’interférence occidentale. «La RUSSIE investit dans le développement militaire de haute technologie, et en particulier dans les logiciels et le matériel produits localement», A-T- IL DÉCLARÉ À DEFENCE ONE. «Les centres de données travaillant avec ce cloud sont tous fabriqués avec des composants russes», a déclaré BENDETT, qui est également étudiant en RUSSIE à l’AMERICAN FOREIGN POLICY COUNCIL. «Jusqu’à récemment, de nombreux composants informatiques dans les secteurs militaire et civil étaient occidentaux – cela commence à changer», a-t-il déclaré.
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77 DÉPUTÉS ÉTAIENT PRÉSENTS SUR 577
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4 JUILLET 2018 CHALLENGES /
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Les députés français ont adopté mercredi les propositions de loi controversées relatives aux «FAKE NEWS», «destinées à empêcher la diffusion artificielle de fausses nouvelles en période électorale. La notion même de «fausse information» avait fait l'objet d'âpres débats à l'ASSEMBLÉE NATIONALE.
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Comme en juin, la définition de fausse information a fait l'objet d'âpres débats qui se sont achevés avec l'adoption d'un amendement, mardi, remplaçant l'idée de la «mauvaise foi» par l'intention «délibérée». «L'objet n'est pas de sanctionner l'auteur mais d'endiguer la propagation» en période électorale, a déclaré mardi la MINISTRE DE LA CULTURE, FRANÇOISE NYSSEN, à propos de ce texte demandé par EMMANUEL MACRON lors de ses voeux à la presse en janvier..
MOYENS ACCRUS CONTRE LES CONTENUS ILLICITES
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«Ce texte ne crée aucune interdiction nouvelle» mais il vise à «mieux faire respecter les règles existantes en les adaptant aux nouvelles réalités caractérisées par le poids croissant des réseaux sociaux, la viralité de l'information et le développement du sponsoring», a ajouté la ministre, pour qui le projet du gouvernement, validé par le CONSEIL D'ETAT, a trouvé un équilibre entre renforcement de l'arsenal juridique et protection des libertés.
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JEAN-LUC MÉLENCHON, PRÉSIDENT DU GROUPE LA FRANCE INSOUMISE à l'ASSEMBLÉE, a mis en garde contre «les conséquences désastreuses que ça peut avoir, sitôt qu'il suffirait que tel ou tel influence la loi sur ce qu'est une fausse information». Le PRÉSIDENT DE DEBOUT LE FRANCE, NICOLAS DUPONT-AIGNAN, a décrit pour sa part «une loi pour la manipulation de l'opinion». Les deux propositions de loi - l'une organique touchant à l'organisation des pouvoirs publics et l'autre ordinaire - visent à introduire la possibilité d'engager une procédure en référé, sous 48h, pour suspendre la diffusion d'une «fausse information» en période électorale.
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Outre un rôle accru du CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), est prévu un devoir de coopération des plates-formes en ligne (FACEBOOK, GOOGLE, TWITTER) impliquant un signalement et l'obligation de rendre publics les moyens alloués à la lutte contre les contenus illicites. Censés s'appliquer dans une période de trois mois avant les élections à caractère national (présidentielle, législatives, sénatoriales, européennes), les textes ont vocation à s'appliquer pour les élections européennes de mai 2019.
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«Pour 40.000 euros vous pouvez lancer des opérations de propagande politique sur les réseaux sociaux et pour quelques milliers d'euros, vous pouvez acheter des dizaines de milliers de commentaires haineux ou de followers sur TWITTER», avait rappelé en juin dans l'hémicycle le député la RÉPUBLIQUE EN MARCHE (LAREM) PIEYRE-ALEXANDRE ANGLADE. «A ce prix-là, la relation de confiance entre les citoyens et leurs élus se trouve sapée." L'élu des Français de l'étranger avait pointé les tentatives de déstabilisation en provenance «d'Etats tiers dans le voisinage immédiat de l'UNION EUROPÉENNE». EMMANUEL MACRON estime avoir été victime pendant la campagne présidentielle de fausses nouvelles émanant de médias russes propagées via les réseaux sociaux.
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4 JUILLET 2018 RT /
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Dans le cadre de la LOI ANTI-FAKE NEWS, les sénateurs ont entendu le PRÉSIDENT DU CSA, OLIVIER SCHRAMECK. Satisfait de voir l'autorité administrative dotée de prérogatives plus larges, il ne trouve rien à redire au projet de loi pourtant controversé.
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Dans une relative discrétion, DANS LA NUIT DU 3 AU 4 JUILLET, l'ASSEMBLÉE NATIONALE a voté deux propositions de loi CONTROVERSÉES contre la «manipulation de l'information» en période électorale. Le texte doit désormais être examiné par le SÉNAT. Profitant de l'occasion que leur fournit la fameuse question des «FAKE NEWS», les parlementaires s'apprêtent également à traiter le cas du CONSEIL SUPÉRIEUR DE L'AUDIOVISUEL (CSA), alors que la piste d'un fort élargissement de ses compétences est évoquée.
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Après avoir déjà reçu quelques directeurs de rédactions de médias audiovisuels et plusieurs représentants de la presse, la commission de la culture du Sénat a auditionné le 3 juillet OLIVIER SCHRAMECK, PRÉSIDENT DU CSA. A propos de la loi relative à la lutte contre la manipulation de l'information, que le Sénat commencera à étudier le 18 juillet prochain, celui-ci s'est réjoui que la version amendée par l'Assemblée nationale prévoie d'augmenter les prérogatives du régulateur de l’audiovisuel.
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En effet, l'article 9 de la proposition de loi prévoit de placer les plateformes numériques sous le contrôle du CSA. Un changement qualifié par OLIVIER SCHRAMECK de «novateur» et «important», d'autant qu'il «correspond aux souhaits du CSA». Le gendarme de l'audiovisuel espérait un tel élargissement de ses compétences depuis longtemps, arguant que le monde audiovisuel a subi, au cours des dernières années, de profondes mutations, notamment grâce au numérique.
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Loin de se contenter de ces nouvelles compétences annoncées, le CSA devrait, selon OLIVIER SCHRAMECK, être doté de «moyens de régulation économique nécessaires pour mesure ces phénomènes» liés à la diffusion de «FAKE NEWS». Celui-ci déplore que «les rapports administratifs ne [soient] pas communiqués automatiquement au CSA [et que celui-ci ne fasse] pas d'investigation sur place et sur pièces».
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LE CSA A-T-IL RÉPONSE À TOUT ?
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Olivier Schrameck balaie de la main LES DIFFICULTÉS OU DANGERS QUE POURRAIT ENGENDRER LA LOI. A chaque question soulevée par les détracteurs du projet de loi, le président du CSA oppose une réponse. Comment identifier une fausse information ? Sans aucune difficulté, assurément, puisque «les critères de notre tradition juridique [...] peuvent donc être adaptés aux modifications de notre environnement technologique». Comment mesurer une «influence étrangère» ? Tout bêtement grâce à l'article L. 233-3 du Code de commerce (qui fixe le cadre des filiales, des participations et des sociétés contrôlées).
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Quant aux fameux «médias étrangers», il semble qu'OLIVIER SCHRAMECK ait la réponse avant même que la question ne se soit posée au CSA. Sans ambages, il rappelle avoir déjà affirmé par le passé qu'il serait «particulièrement attentif, notamment pour certains organes relevant de la sphère internet comme SPUTNIK et la chaîne RT». «Nous observons attentivement cette chaîne ainsi que son environnement numérique», a-t-il ajouté.
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De fait, dans un communiqué publié le 28 juin, le CSA annonçait que RT FRANCE ÉTAIT MISE EN DEMEURE pour un sujet portant sur la SYRIE et diffusé plus de deux mois auparavant. En cause : une erreur purement technique de synchronisation entre le témoignage d'un civil syrien et le doublage en français de ses propos. Le CSA en avait profité pour dénoncer plus largement le traitement jugé «univoque» des événements en SYRIE sur notre chaîne.
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16 MAI 2018 RTL /
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MONIKA BICKERT, DIRECTRICE DE LA POLITIQUE DES CONTENUS SUR FACEBOOK, détaille les moyens mis en place par le réseau social pour assurer une meilleure modération de contenus partagés. [...]
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LE NIVEAU 2 prend en compte les «affirmations d’infériorité physique, d’apparence, mentale et morale», mais aussi les «expressions de mépris comme «je déteste», «je n’aime pas» ou «x est ce qu’il y a de pire» et de dégoût».
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LE NIVEAU 3 concerne «les appels visant à exclure ou à isoler une personne ou un groupe de personnes. NOUS N’AUTORISONS PAS LES CRITIQUES À L’ÉGARD DES POLITIQUES D’IMMIGRATIONS ET LES ARGUMENTS QUI CONSISTENT À RESTREINDRE CES POLITIQUES».
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FACEBOOK donne aussi des détails sur les équipes en charge de la modération. «7.500 modérateurs travaillent pour nous dans le monde entier. Nous en avons aussi en FRANCE, ce qui permet de mieux cerner les mots et la culture du pays pour adapter notre politique de modération des contenus», conclut MONIKA BICKERT.
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L'AFP, REINE DES BOBARDS, VA CERTIFIER LES INFORMATIONS
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EMMANUEL MACRON a suggéré que l'AFP «joue un rôle central» dans la certification des informations, pour combattre les fausses nouvelles : «Son maillage mondial est exceptionnel. Faire alliance sur ce sujet avec les grands médias francophones serait un atout considérable» (AFP TWEETER 20 MARS 2018)
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RAPPEL DES FAKE NEWS DE L'AFP :
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12 MARS 2018 BREIZATAO /
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Le gouvernement français veut pouvoir censurer n’importe quel site INTERNET qu’il juge non-conforme avec la ligne officiel de l’état en moins de 48 heures.
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On sait désormais avec précision quel sera l’arsenal du juge saisi en urgence pour empêcher la propagation de FAKE NEWS.
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Consultées par LE MONDE et diffusées par le site NEXT INPACT ce mercredi 7 mars, les propositions de loi (simple et organique) «relatives à la lutte contre les fausses nouvelles» ne sont qu’à l’état de brouillon et peuvent encore être modifiées, notamment après leur passage devant le CONSEIL D’ÉTAT.
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Mesure-phare, une procédure de référé judiciaire est mise en place pour faire cesser rapidement la diffusion d’une fausse nouvelle en période électorale. Le parquet ainsi que «toute personne ayant intérêt à agir» pourront à l’avenir saisir le juge en référé (le TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS en aura la compétence exclusive) dès lors que «des fausses informations et de nature à altérer la sincérité du scrutin auront été diffusées en ligne, de manière massive et artificielle», notamment via le recours à des «bots» automatisés.
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Une fois saisi, le procureur aura 48 heures pour trancher et pourra ordonner «le déréférencement du site, le retrait du contenu en cause ainsi que l’interdiction de sa remise en ligne, la fermeture du compte d’un utilisateur ayant contribué de manière répétée à la diffusion de ce contenu, voire le blocage d’accès du site INTERNET»
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L’opposition à ce véritable programme de censure gouvernementale de l’INTERNET basé sur le modèle communiste chinois suscite une forte opposition.
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Ce mercredi 3 janvier 2018, EMMANUEL MACRON a présenté ses vœux à la presse. Le chef de l’État a profité de cette occasion pour annoncer la présentation prochaine d'un texte de loi pour lutter contre les «FAKE NEWS». «En cas de propagation d'une fausse nouvelle, il sera possible de saisir le juge à travers une nouvelle action en référé permettant de supprimer le contenu mis en cause, voire de bloquer le site INTERNET».
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8 JANVIER 2018 Fake news : Deux fausses informations répandues par la Ministre de la santé ! VACCINSSANSALUMINIUM /
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7 JANVIER 2018 Fake news : 17 ans après, on apprend que l’incendie «accidentel» de la synagogue de Trappes était probablement criminel JFORUM /
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6 JANVIER 2018 Les Décodeurs du Monde accusés d’avoir désinformé sur la pollution de Paris LES ECONOCLASTES /
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3 JANVIER 2018 FAKE NEWS d'EMMANUEL MACRON sur les fichés S parmi les terroristes L'OBSERVATOIRE DE L'ISLAMISATION /
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7 OCTOBRE 2015 LE FIGARO / .
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Le PRINCE AL-WALID BEN TATAL devient, avec sa holding, le deuxième actionnaire du réseau social TWITTER. Cette nouvelle intervient deux jours après la confirmation de JACK DORSEY au poste de PDG de l'entreprise.
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Le milliardaire SAOUDIEN AL-WALID BEN TALAL et son groupe KINGDOM HOLDING COMPAGNY (KHC) ont annoncé mercredi 7 octobre avoir augmenté leur participation dans TWITTER pour en devenir le deuxième actionnaire. Cette nouvelle intervient deux jours après la confirmation de JACK DORSEY en tant que PDG du groupe, ce qui met fin à des mois d'intérim après la démission de l'ancien titulaire du poste, DICK COSTOLO. Le réseau social connaît des difficultés à recruter sur sa plateforme.
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Durant les six dernières semaines, le nombre des actions possédée par KHC est passé à 34.948.975, ce qui représente plus de 5% du capital de TWITTER, précise un communiqué du prince et de son groupe. «Cet investissement conjoint fait DU PRINCE AL-WALID et de la KHC le deuxième actionnaire de TWITTER», poursuit-il. EVAN WILLIAMS, co-créateur de TWITTER, est toujours le plus gros actionnaire de la société avec plus de 6.81% des actions. JACK DORSEY en possède lui 3.23%.
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L'action TWITTER a clôturé mardi à 27,62 dollars à la BOURSE DE NEW YORK, ce qui valorise à plus de 965 millions de dollars la participation du prince et de son groupe. Ces derniers avaient pris des parts dans TWITTER en 2011, deux ans avant son introduction boursière. Le portefeuille du KHC est diversifié et comprend notamment des participations dans EURODISNEY, la chaîne hôtelière FOUR SEASONS et CITIBANK.
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Le PRINCE AL-WALID BIN TALAL lorgne également sur d'autres firmes de la SILICON VALLEY. En mars dernier, il avait rencontré le co-créateur de SNAPCHAT afin de discuter de «potentielles co-opérations économiques [...] dans le domaine technologique». A l'époque, le prince venait tout juste de vendre la plupart de ses actions dans NEWS CORP pour une somme approchant les 125 millions de livres sterling (170 millions d'euros). Les discussions avec SNAPCHAT n'avaient finalement pas abouties. Aucune des parties n'avait alors désiré commenter cette décision.
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Les réseaux sociaux sont très populaires en ARABIE SAOUDITE où les médias traditionnels sont contrôlés étroitement par les autorités. REPORTERS SANS FRONTIÈRES estime que le pays est un «ennemi d'INTERNET».
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21 DÉCEMBRE 2017 SUDRADIO ET CNEWS /
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SELON UN SONDAGE IFOP/FIDUCIAL POUR SUD RADIO ET CNEWS, 67% DES FRANÇAIS ESTIMENT QUE LA LIBERTÉ D’EXPRESSION EST AUJOURD’HUI MENACÉE DANS LES MÉDIAS DITS TRADITIONNELS COMME DANS LA SOCIÉTÉ DANS SON ENSEMBLE.
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Pays des DROITS DE L’HOMME, la FRANCE voit-elle actuellement sur son territoire la liberté d’expression perdre du terrain ? C’est bien possible, selon les Français en tout cas. Dans le cadre d’une enquête IFOP/FIDUCIAL pour SUD RADIO ET CNEWS, 67% d’entre eux déclarent ainsi que la liberté d’expression est menacée dans la société, comme dans les médias dits traditionnels (télévision, radio, presse). En ce qui concerne les réseaux sociaux, un peu moins d’un Français sur deux (47%) jugent que la liberté d’expression y est menacée.
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Par ailleurs, toujours selon ce sondage, 73% des Français pensent que la redevance télévisuelle ne permet pas au service public audiovisuel (FRANCE TÉLÉVISIONS, RADIO FRANCE) de proposer «des programmes ou émissions de meilleure qualité que ceux des chaînes ou radio concurrentes».
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Il a suffi d'une phrase d'EMMANUEL MACRON pour que RT FRANCE soit devenue une cible : Accusations, banques leur refusant l'ouverture d'un compte, employés empêchés de louer des appartements, mais malgré les obstacles, RT FRANCE est désormais une réalité
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REPORTEURS SANS FRONTIÈRE LIBERTÉ DE LA PRESSE EN FRANCE
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4 FEVRIER 2017 RT . Depuis le 1er février, la version web du MONDE propose un kit de vérification de l’information sur la toile. Censé lutter contre les «fake news» et financé par le fonds GOOGLE, il classe les sites selon leur «fiabilité». . Dans un édito publié le 2 février, JÉRÔME FENOGLIO, DIRECTEUR DU QUOTIDIEN LE MONDE, présentait le «DECODEX». . Fruit du travail des «DÉCODEURS», rubrique du MONDE.FR chargée de «vérifier» la parole publique, il se veut un outil de référence pour aider l’internaute à choisir son information. Il a été financé par le fonds GOOGLE. SAMUEL LAURENt, boss des «DÉCODEURS», évoque un montant compris entre 50 000 et 60 000 euros. . SUR LA PLANÈTE MONDE, LE LABEL ROUGE N’EST PAS SIGNE DE QUALITÉ . Comment cela fonctionne ? Le «DECODEX» est une sorte de boîte à outils numérique. Elle propose notamment un moteur de recherche ainsi qu’une extension pour navigateur. Le classement des sites se fait par couleurs : * GRIS pour les sites collectifs, * BLEU pour les parodiques. * VERT, comme avec les feux de circulation, vous pouvez y aller. On est sur du crédible. * ORANGE, attention ! Il s’agit de publications «peu fiables ou très orientées». * ROUGE est associé aux sites «pas du tout fiables, complotistes ou trompeurs». . Depuis son entrée en fonction, le quotidien vespéral fait face aux critiques. Il faut dire qu’en répertoriant environ 600 sites, difficile de contenter tout le monde. Que ce soit au niveau de la démarche en elle-même ou de la manière de classer les publications, le titre contrôlé par le trio PIERRE BERGÉ - XAVIER NIEL - MATTHIEU PIGASSE ne s’est pas fait que des amis. BUZZFEED est tout pardonné . De nombreux observateurs se sont interrogés sur la manière dont LE MONDE a classé les publications. «Dans ce travail, nous n’avons pas tenu compte de la nature des positionnements politiques ou idéologiques des sites, des pages ou des comptes sur les réseaux sociaux étudiés. Notre seul critère a été leur respect des règles journalistiques (croisement des sources, vérification, etc.)», a affirmé SAMUEL LAUREnt. . Pourtant, à y regarder de plus près, certains «labels» ont de quoi étonner. Ce qui n’est pas surprenant, c’est la couleur verte qui est associée à l’écrasante majorité de la presse mainstream française et étrangère. Pour L’OBS, LIBÉRATION, L’EXPRESS, CNN, la BBC ou… LE MONDE, que les internautes se rassurent, «LES DÉCODEURS» ont donné leur BLANC-seing. . Mais qu’est-ce qui fait donc virer un site au orange ? Dans les griefs retenus par «LES DÉCODEURS», on trouve le qualificatif «militant». Visiblement, le quotidien vespéral rejette cet adjectif et peu importe s’il est régulièrement accusé de complaisance vis à vis de l’OCCIDENT et de l’OTAN. En mars 2015, lors de la visite du secrétaire général de l’ALLIANCE, le Norvégien JENS STOLTENBERG, une journaliste du MONDE s’était livrée à une interview qui avait fait des émules tant les questions qu’elles avaient posé étaient défavorables à MOSCOU. . En septembre de la même année, LE MONDE publiait un graphique censé démontrer la répartition des victimes du conflit syrien. Le travail du quotidien faisait apparaître une majorité écrasante de morts imputables au gouvernement de BACHAR EL-ASSAD, bien plus que l'ETAT ISLAMIQUE. Hors les données provenaient du RÉSEAU SYRIEN DES DROITS DE L'HOMME (RSDH). Un organisme connu pour son positionnement anti-ASSAD et financé, selon plusieurs médias, par l'OCCIDENT. FADEL ABDOUL GHANY, PRÉSIDENT DU RSDH, avoue d'ailleurs ne pas COMPTABILISER le nombre de victimes dans les rangs des pro-Assad. Ce qu’a reconnu à demi-mots le journaliste NICOLAS HÉNIN : «Le PRÉSIDENT DU RSDH admet avoir très peu d’information sur les pertes dans les rangs du régime.» . Mais il y a bien plus surprenant. Ainsi, L’HUMANITÉ, «quotidien d'information généraliste, ancien organe central du PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS, classé politiquement à la gauche de la gauche» selon «DECODEX» bénéficie du bon code couleur. Le journal ne serait donc pas «militant». Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas faites attendre. . RT FRANCE s'est vu classé dans la catégorie ORANGE. Si LE MONDE admet que notre média «peut présenter des enquêtes de qualité», il nous reproche notre «biais» pro-russe. Une tare que la chaîne qatarie AL JAZEERA ne s'est pas vue reprochée. Appartenant au gouvernement de DOHA, cette dernière a passé le test haut la main et a gagné sa pastille VERTE. Elle se retrouve pourtant régulièrement au cœur de polémiques. D’après le média suisse RTS, «dans le monde arabe, on l'accuse carrément de flirter avec les idées des djihadistes du groupe ETAT ISLAMIQUE (EI)». Cette différence de traitement entre RT France et la chaîne qatarie n’a pas manqué de faire réagir sur la toile. Certains internautes ont parlé d’un manque de «crédibilité» de l’outil du quotidien parisien. . BUZZFEED, à l’instar d’AL JAZEERA, a obtenu la faveur du MONDE. Le 10 janvier, la version américaine du site prenait une décision à l’éthique journalistique douteuse. Alors que CNN (elle aussi classée en VERT) rendait public l’existence d’un rapport compromettant sur DONALD TRUMP sans en publier le contenu arguant que ses journalistes n’avaient pu vérifier les informations, BUZZFEED a fait le pari inverse en mettant en ligne les 35 pages dans la foulée des révélations de sa consœur. . Pourtant, BEN SMITH, RÉDACTEUR EN CHEF du site, soulignait que les allégations n’avaient pu être vérifiées. Sa décision lui a valu les foudres d’une bonne partie de la presse américaine. Mais après tout, pastille VERTE ou pas, LE MONDE a couvert ses arrières en précisant que ces sites sont «en principe plutôt fiables». Personne n’est à l’abri d’une boulette. . ORWELL 2.0 ? . Au-delà des bons points distribués, c’est la démarche en elle-même qui interpelle anonymes et personnalités. DANS UN ÉDITO AU VITRIOL, ELISABETH LÉVY, fondatrice de CAUSEUR, s’est interrogée sur la pertinence de ce projet : «C’est tout de même curieux. En général, les journalistes du MONDE n’aiment pas du tout qu’on les accuse d’être des donneurs de leçon. Or, voilà qu’ils se proclament eux-mêmes arbitres des élégances morales de la profession. Au nom de quoi le service «DÉCODEURS» du MONDE serait-il habilité à décerner des brevets de fiabilité ? N’y aurait-il pas un petit conflit d’intérêt dans le fait que LE MONDE, qui est producteur d’information, soit aussi celui qui délivre l’AOC ?» . Même chose du côté de l’économiste JACQUES SAPIR. Celui dont le blog s’est vu coloré en ORANGE par «LES DÉCODEURS» a confié son analyse du «DÉCODEX» à RT. Il dénonce une démarche d’auto-promotion : «C'est typiquement une méthode utilisée par LE MONDE pour se faire mousser et de la publicité. Si on veut effectivement avoir un site ou une extension qui répertorie et classe les différentes plateformes qui diffusent de l'information pourquoi pas, mais cela ne devrait pas venir d'une institution comme LE MONDE qui est partie prenante de la blogosphère. C'est typiquement une méthode d'autopromotion et d’auto-publicité du quotidien.» . Il doute également de la pertinence de la démarche : «Face à cet outil, il y aura deux types de réactions. Soit le lecteur est convaincu par ce que dit LE MONDE et de toutes les manières, il n'ira pas regarder ou s'informer sur les sites désignés. Soit il s'agit d'un lecteur méfiant naturellement [...] Ce lecteur-là va directement voir que DÉCODEX est sponsorisé par LE MONDE et qu'il correspond donc à ce que pensent les journalistes du MONDE et que cet outil n'est pas formellement objectif.» A l’instar de PHILIPPE BÉCHADE, collègue de JACQUES SAPIR au sein du collectif des Econoclastes, de nombreux internautes ont critiqué la trouvaille numérique du quotidien vespéral. . LE MONDE EN CONQUÊTE . Le «DÉCODEX» n’est qu’une des armes de la croisade du MONDE contre les «fake news». Un peu dans la veine de ce qu’avait proposé le gouvernement en février 2016 et son site WWW.ONTEMANIPULE.FR, les journalistes du quotidien ont décidé de mettre à disposition de tous un «kit pour vérifier l’information». . Notamment destiné aux enseignants, le document contient «des conseils utiles, illustrés par des dessins, cas pratiques et exercices». La rédaction du MONDE est ambitieuse, elle espère ainsi aider tout enseignant qui souhaite s’investir dans l’éducation aux médias en classe. . De là à voir des professeurs interroger leurs élèves à coup de «Pourquoi il est important de vérifier une information avant de la partager ?» ou distiller les «conseils pour reconnaître une théorie complotiste» de l’équipe «DES DÉCODEURS», il n’y a qu’un pas qu’il appartient à chaque enseignant de franchir. . Les détracteurs du projet ne sont pas au bout de leurs peines à en croire les responsables du «DÉCODEX» : «Nous n’allons évidemment pas en rester là. Nous souhaitons améliorer et compléter cet outil, en fonction de vos remarques et de vos critiques, et lui adjoindre d’autres fonctionnalités. Nous voulons aussi mobiliser une communauté d’internautes volontaires pour nous épauler. Nous travaillons également avec des chercheurs autour de la question de l’automatisation des vérifications, ce qui contribuera à enrichir notre outil.» . Le mot de la fin pour JÉRÔME FENOGLIO : «Notre objectif n’est nullement d’orienter le débat public : nous souhaitons contribuer à le stimuler en le préservant mieux de ceux qui cherchent à l’étouffer par la prolifération de contenus fallacieux ou tendancieux. Notre démarche n’est ni mercantile ni hégémonique.» Nous voilà rassurés. . Reste que la tâche des journalistes du MONDE s’annonce ardue. Le 2 février, LA CROIX publiait son baromètre annuel des médias. Leur crédibilité est en chute libre. |
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8 SEPTEMBRE 2016 HUFFINGTON.POST
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Dans cette vidéo, LAURENT MAUDUIT explique pourquoi la presse est en état de déliquescence avancé. On comprend mieux pourquoi personne ne l’invite pour qu’il parle de son livre. LAURENT MAUDUIT est co-fondateur de MEDIAPART, ancien chef du service économique de LIBÉRATION et ancien directeur adjoint de la rédaction du MONDE. Autant dire qu’il sait de quoi il parle.
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Son livre, «MAIN BASSE SUR L’INFORMATION» est sorti il y a une semaine .
«Alors qu’il est ambassadeur des ÉTATS-UNIS en FRANCE, THOMAS JEFFERSON écrit : «si l’on me donnait à choisir entre un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n’hésiterais pas un moment à choisir cette dernière formule. .
Depuis la fin de la SECONDE GUERRE MONDIALE, jamais la liberté et le pluralisme de la presse n’ont à ce point été menacés. Pourtant, ce droit de savoir était au fondement de notre démocratie, garantie par l’article 11 de la DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN. Certainement serait-il bon de le rappeler : .
La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. Depuis quelques années d’un quinquennat laborieux et liberticide, pire encore peut-être que celui de NICOLAS SARKOZY, nous avons vécu un véritable tournant. En 2012, la concentration de la presse entre les mains de quelques milliardaires a atteint en FRANCE des proportions inimaginables. Ils contrôlent à eux seuls la quasi-totalité des grands médias nationaux, de la presse écrite ou de l’audiovisuel. Des milliardaires qui ont de surcroît presque tous comme point commun de ne pas avoir la presse ou l’information pour métier. Des milliardaires qui ont presque tous acquis des journaux non selon des logiques professionnelles mais d’influence ou de connivence. Qu’on en juge : .
1. VINCENT BOLLORÉ est à la tête d’un groupe issu du capitalisme néocolonial français, et a pris de force CANAL + pour asservir la chaîne cryptée à ses lubies. .
2. LE FINANCIER ISRAÉLIEN PATRICK DRAHI, véritable symbole des excès de la finance folle, s’est lancé dans une course à l’endettement et a croqué en quelques mois LIBÉRATION, le groupe L’EXPRESS avec ses innombrables publications, dont L’EXPANSION, L’ENTREPRISE, L’ÉTUDIANT, LIRE, À NOUS PARIS, CLASSICA, et pris le contrôle de 49 % du capital de NEXTRADIOTV (BFM-TV, BFM-BUSINESS, RMC), avec une option exerçable en 2019. .
3. LE TRIO RICHISSIME COMPOSÉ DE XAVIER NIEL, PIERRE BERGÉ ET MATTHIEU PIGASSE, après avoir mis la main sur le groupe LE MONDE, a élargi son empire en achetant LE NOUVEL OBSERVATEUR. Le même banquier d’affaires MATTHIEU PIGASSE a par ailleurs investi dans le magazine LES INROCKS et la RADIO NOVA, ainsi que dans VICE. À eux trois, ils possèdent désormais LE MONDE, M, LE MONDE DES RELIGIONS, LA VIE, TÉLÉRAMA, COURRIER INTERNATIONAL, L’OBS, RUE89, VICE, et comme actionnaire minoritaire Le HUFFINGTON POST. .
4. LE MILLIARDAIRE DU LUXE BERNARD ARNAULT, après avoir avalé le premier quotidien économique français, LES ÉCHOS, s’est offert le premier quotidien populaire, LE PARISIEN. Il possède de ce fait RADIO CLASSIQUE, Aujourd’hui en France, INVESTIR, et pour partie L’OPINION. .
5. LE MILLIARDAIRE LIBANAIS ISKANDAR SAFA s’est offert le magazine de droite radicale VALEURS ACTUELLES. .
6. ARNAUD LAGARDÈRE a en partie liquidé l’immense empire de son père mais a gardé le contrôle de trois grands médias : EUROPE 1, PARIS-MATCH et LE JOURNAL DU DIMANCHE. Le groupe est par ailleurs encore propriétaire de FRANCE DIMANCHE, ELLE, VERSION FEMINA, ICI PARIS, PUBLIC, TÉLÉ 7 JOURS, GULLI, MCM, MEZZO, VIRGIN RADIO, RFM. .
7. MARTIN BOUYGUES, le roi du béton, détient la première chaîne privée française, TF1, et donc TMC, NT1, HD1, LCI, TV BREIZH, HISTOIRE et USHUAÏA TV. .
8. SERGE DASSAULT, avionneur et marchand d’armes de son état, est à la tête du FIGARO. .
9. FRANÇOIS PINAULT, l’autre milliardaire du luxe, est le propriétaire du magazine LE POINT. .
10. LES BETTENCOURT contrôlent et financent massivement le journal L’OPINION. .
11. BERNARD TAPIE contrôle LA PROVENCE. .
12. LE GROUPE EBRA, propriété du CRÉDIT MUTUEL, détient les journaux régionaux LYON PLUS, TOP EST, LE BIEN PUBLIC, L’EST RÉPUBLICAIN, LES DERNIÈRES NOUVELLES D’ALSACE, LE PROGRÈS, LE JOURNAL DE SAÔNE-ET-LOIRE, LE JOURNAL DE LA HAUTE-MARNE, VAUCLUSE MATIN, VOSGES MATIN, LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ, LE RÉPUBLICAIN LORRAIN, LA LIBERTÉ DE L’EST. .
L’énumération parle d’elle-même, et vaut pour constat. Nous vivons un mouvement de concentration tout à la fois historique et grave. Nous assistons à un retour de la presse de l’entre-deux-guerres, cette presse vénale et corrompue, propriété des plus grandes puissances d’argent, avec lesquelles le CNR avait précisément voulu rompre. Mais que l’on observe encore les crédits publics à la presse, pour achever ce tour d’horizon : dans le cas des aides directes, ce sont les milliardaires qui sont les premiers servis et, pour tout dire, les aides les plus colossales tombent toujours, semble-t-il, dans la poche des plus riches. Au hit-parade de ces aides directes (chiffres 2014) : .
1er – Le Figaro (groupe de Serge Dassault) arrive 1er (15,2 millions d’euros) ; 2ème – Aujourd’hui en France (Bernard Arnault), 2e (14 millions)
3ème – Le Monde (Niel, Pigasse et Bergé), 3e (13,1 millions) ;
6ème – Libération (Patrick Drahi), 6e (8 millions) ;
7ème – Télérama (Niel, Pigasse et Bergé),7e (7,1 millions) ;
9ème – L’Obs (Niel, Pigasse et Bergé), 9e (5,2 millions) ;
10ème – L’Express (Patrick Drahi), 10e (4,9 millions) ;
12ème – Le Parisien (Bernard Arnault), 12e (4,3 millions) ;
14ème – Paris-Match (Arnaud Lagardère), 14e (3,6 millions) ;
15ème – Le Point (François Pinault), 15e (3,5 millions) ;
17ème – Les Échos (Bernard Arnault), 17e (3,4 millions) ; et ainsi de suite…
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Nous avons encore oublié qu’une démocratie se construit avec une presse libre.
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MAIN BASSE SUR L’INFORMATION, de LAURENT MAUDUIT. Sortie le 8 septembre aux éditions Don Quichotte. 19,90€»
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22 SEPTEMBRE 2016 FRANCE SOIR
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La vente de journaux papier a continué de reculer au premier semestre 2016 selon l'ALLIANCE pour les chiffres de la presse et des médias. Des baisses très variables qui représente en moyenne 2,3% et qui ne sont pas compensés par les ventes de contenus numériques.
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A de rares exceptions près, la presse en FRANCE a de nouveau vu ses ventes baisser au premier semestre, surtout les magazines et les quotidiens régionaux, tous deux en recul de 3,5% en moyenne, selon des chiffres de l'ACPM (Alliance pour les chiffres de la presse et des médias) parus ce jeudi 22.La presse quotidienne nationale (sans compter L'HUMANITÉ) a vu ses ventes diminuer de 2,3% sur les 7 premiers mois de l'année, davantage que la baisse de 1,4% sur l'ensemble de 2015.
. Concurrencés par l'info gratuite sur internet, pénalisés par les fermetures de kiosques, la plupart des titres ont subi une baisse de leurs ventes papier, que la hausse des ventes numériques n'a pas suffi à compenser. . Le quotidien le plus touché est de loin LIBÉRATION (groupe SFR MÉDIA) dont les ventes ont chuté de 21,5%, à 73.506 exemplaires en moyenne par jour, mais à comparer à un début 2015 marqué par les attentats de janvier où ses ventes avaient fortement augmenté. LIBÉRATION a vu ses ventes en kiosques et ses abonnements s'éroder depuis le début de l'année et ses ventes numériques stagner. . SONT ÉGALEMENT EN BAISSE : .
* Le Parisien/Aujourd'hui en France, à -4,9% (341.000 exemplaires quotidiens en cumulé dont 209.000 pour Le Parisien)
* Le Figaro (-2,8%, 307.000 ex.)
* Le Monde (-1,8%, 267.000 ex.)
* La Croix (-0,4%, 93.000 ex).
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SEULS TITRES EN HAUSSE :
* Les Echos (+1,2% à 127.000)
* L'Equipe (+5% à 228.000).
. Dans la presse magazine, au premier semestre (comparé au 1er semestre 2015) c'est L'Express (groupe SFR Média) qui souffre le plus (-21%), avec des ventes en kiosque et des abonnements qui ont dégringolé malgré une nouvelle formule alors que les ventes numériques restent très faibles. . La presse télé est à la peine avec une diminution de 4 à 7% pour Télé Star, Télé Loisirs, Télé 7 Jours, Télé Poche, Télé 2 Semaines et Télé Z, et de 3% pour Télérama. Dans la presse féminine, Grazia a perdu 10%, Femme Actuelle a reculé de 8% et Elle de 1,3%. . Les news magazines sont également en difficulté, à l'instar de Marianne (-12%) mais aussi du Point (-8%) et, sur le même créneau, du Journal du Dimanche qui est en recul de 9% (L'Obs n'a pas encore transmis ses chiffres). Seuls quelques titres sont en hausse : Valeurs Actuelles (+5%) et Challenges (+3%). . Dans la presse people, Public chute de 14% et Closer recule de 7%, tandis que Voici, VSD et Gala limitent la casse avec des reculs de 3 à 5%. . Dans la presse quotidienne régionale, les 67 titres recensés sont tous en recul, entre -0,5% et -9% sur un an (entre juillet 2015 et juin 2016). Le leader, Ouest France, a vu ses ventes baisser de 2,3% sur un an, à 688.000 exemplaires, Sud Ouest de -3,6%, La Voix du Nord de 4,6% et Le Parisien de -6%. . Selon l'étude de l'ACPM, 95% de la population française déclare lire chaque mois au moins un titre de presse papier, et 61% en lit un chaque jour, dont 39% au moins un quotidien et 45% au moins un magazine. 71% des français lisent aussi au moins une marque de presse en version numérique, dont 46% sur mobile. |
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10 MARS 2015 NEXTINPACT.COM
Dans une question parlementaire qu’il vient d’adresser à la GARDE DES SCEAUX, CHRISTIANE TAUBIRA, le député du PAS-DE-CALAIS GUY DELCOURT (PS) propose d'étendre le blocage administratif aux sites diffusant des contenus injurieux ou diffamatoires pour les élus. Il demande dans le même temps de basculer ces infractions dans le Code pénal afin de muscler la réponse judiciaire.
La récente loi sur le terrorisme a entrepris plusieurs réformes d’ampleur dans notre droit. Spécialement, elle a transféré dans le Code Pénal L’APOLOGIE DU TERRORISME et son incitation. L'intérêt ? Outre la comparution immédiate, cela fait jouer une prescription étendue à trois ans afin de frapper des propos nettement plus anciens. Aujourd’hui, comparativement, les messages vieux de trois mois ne sont plus attaquables au titre de la diffamation publique. La même loi a aussi activé le blocage et le déréférencement administratifs des sites diffusant ce genre de contenus, et donc sans intervention du juge (voir notre actualité complète LÀ ou LÀ).
Cette brèche ainsi ouverte devrait prochainement être exploitée pour d’autres infractions. FRANÇOIS HOLLANDE et le gouvernement voudraient par exemple l’étendre aux injures et diffamations à caractère raciste ou antisémite. LA MINISTRE DE LA JUSTICE A DE MÊME SUGGÉRÉ DE «CONFIER À L’AUTORITÉ ADMINISTRATIVE LA POSSIBILITÉ DE BLOQUER LES SITES ET MESSAGES DE HAINE RACISTE OU ANTISÉMITE».
ÉTENDRE CES MESURES AUX INJURES ET DIFFAMATIONS ENVERS LES ÉLUS
GUY DELCOURT, député PS, voudrait cependant qu’on aille un peu plus loin encore. Selon lui, «avec le développement croissant des nouvelles technologies et des supports d'informations et de publications libres, se multiplient et se banalisent presque les injures et propos diffamatoires envers les élus de la République».
De tels propos fleuris agacent justement ce parlementaire : «Les élus (…) subissent des propos de plus en plus violents qui portent atteinte à notre démocratie, et ce sans véritable possibilité de faire cesser ces agissements, compte tenu de la lourdeur et de la complexité des recours existants». Du coup, IL DEMANDE AU GOUVERNEMENT s’il ne serait pas possible d’étendre ces mesures aux injures et diffamations visant les représentants du peuple.
Une telle démarche, qui n’a pas encore obtenu la réponse de l’exécutif, montre une nouvelle fois la banalisation de ces réponses juridiques à caractère parfois exceptionnel, comme le blocage administratif. Rappelons que l’élu en question avait été indigné par une banderole anti-ch'tis lors d’un match de football opposant PARIS et LENS EN MARS 2008 au STADE DE FRANCE. On pouvait lire dans les tribunes, le message «Pédophiles, chômeurs, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis». Si l’affaire avait conduit à la condamnation de plusieurs personnes, l’élu du PAS-DE-CALAIS regrettait avoir «aussi fait l'objet de menaces sur Internet via les forums de certains groupes de supporters ultras de Paris». UN AN PLUS TARD, il décidait de bouder d'ailleurs une rencontre entre les mêmes équipes, car il avait «reçu des insultes sur un site Internet».
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L’UN DES AGRESSEURS DE BERNARD DE LA VILLARDIÈRE EST ADMIRATEUR DE DIEUDONNÉ ET POSE AVEC DES ARMES
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6 OCTOBRE 2016 FACEBOOK
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Voici quelques jours que je suis la cible d’un certain nombre de médias – notamment sur INTERNET – pour ne pas avoir dit «bonjour» (ce qui est faux) à la bande de «loulous» qui m’a ensuite pris à partie, à SEVRAN, lors d’une tentative d’interview du propriétaire de la mosquée dites «des Radars».
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Cette fausse polémique m’a évidemment atteint car elle révèle le mal profond dont souffre la presse française. J’aurais aimé qu’elle commente plutôt, ce que nous avons contribué à révéler à travers ce premier numéro de «DOSSIER TABOU» : l’incapacité des autorités publiques – au niveau national et local – à encourager voire organiser un islam conforme aux valeurs de la RÉPUBLIQUE. Par lâcheté et/ou clientélisme électoral, on laisse des organisations plus ou moins fondamentalistes et inféodées à des puissances étrangères prendre le contrôle des mosquées, des écoles confessionnelles et donc des esprits. L’émission a fait un joli score d’audience avec plus 2 400 000 téléspectateurs. Elle a fait office de psychothérapie à en croire les multiples témoignages recueillis depuis. Nous avons posément montré, expliqué, dénoncé, ce que nombre d’entre nous ressentions confusément. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur des musulmans qui évoquent ces dérives depuis des années en prêchant dans le désert. «ISLAM en FRANCE : la RÉPUBLIQUE EN ÉCHEC» est en passe – avec plus de 900 000 clics en 7 jours - de battre des records, en nombre de vidéos vues, sur le site du groupe M6. A voir ou à revoir. .
Il y aurait bien des choses à dire encore sur ce sujet. Il y aurait matière à le prolonger en s’interrogeant sur les raisons pour lesquelles les gouvernements successifs se sont couchés devant les assauts de l’ISLAM RADICAL. Que plus de la moitié de la dette publique française soit détenue par des fonds étrangers ne doit pas être innocent dans cette forfaiture ! A la manœuvre, il y a d’abord JEAN-LOUIS BIANCO, le président de l’OBSERVATOIRE DE LA LAÏCITÉ, qui nous a adressé une lettre d’indignation qui vaut son pesant d’or. Elle illustre la timidité pour ne pas dire la complaisance d’un organisme – financé par le contribuable – censé défendre les couleurs de la laïcité à la française. L’ancien ministre socialiste conteste qu’il y ait, de la part d’agents publics, de «multiples arrangements» avec les lois de la RÉPUBLIQUE. Il est pourtant aux avant-postes : en quelques mois, quatre membres de l’OBSERVATOIRE ont démissionné, jugeant le président JEAN-LOUIS BIANCO trop accommodant face aux revendications islamistes. .
Mais revenons aux méthodes de certains de mes chers confrères, grands donneurs de leçon de déontologie... qui n’ont pas pris la peine avant de publier leurs saillies moralisatrices – à part une ou deux exceptions – de m’appeler pour connaître ma version des faits sur le tournage à SEVRAN. .
Il est vrai qu’il leur est plus facile de relayer de fausses polémiques sur INTERNET pour faire le buzz ou de donner un semblant de contenu à des talk-show qui sonnent creux. C’est ainsi que dans une étrange mise en scène, la télé dévore ses propres enfants. Il suffit de voir les sympathiques chroniqueurs de CYRIL HANOUNA jouer les têtes de Turc du grand Mamamouchi du PAF. .
Je n’aime pas les attaques ad hominem mais puisque je suis devenu de la chair à canon pour gagner des clics ou des téléspectateurs, je vais tout de même faire une petite exception en m’en prenant aux deux extrémités du spectre des «idiots utiles» de l’islamisme. D’abord – et en tout bien tout honneur - ENORA MALAGRÉ, de chez HANOUNA ( C8 ). Elle m’a traité de menteur avec une autorité de vestale au vu de la vidéo tronquée diffusée par BUZZFEED. Parmi les crétins décérébrés qui me mordillent les mollets depuis quelques jours, elle figure en pièce de choix. .
ENORA Malagré donc, et son contentement d’elle-même. L’expression de la bêtise rendue arrogante par le simple effet de l’exposition télévisuelle. Son patron, CYRIL HANOUNA m’avait invité dans son émission il y a quelques mois à l’occasion de la sortie de l’HOMME QUI MARCHE chez CALMANN-LÉVY. J’avais dit oui. Mes enfants m’ont finalement dissuadé de m’y rendre. Je suis peut-être un mauvais journaliste mais j’ai bien élevé mes enfants. Si l’un des animateurs préférés des Français se reprend, je pourrais peut-être leur désobéir. .
A l’autre extrémité du spectre, sur son versant idéologisé : ERIC METTOUT. .
Il exhale sa haine bien au chaud dans une des nombreuses usines à contenus du milliardaire PATRICK DRAHI. Dur, dur pour un ancien employé de SOS RACISME. Il est vrai que lui et son patron sont les complices objectifs des deux travers qui menacent le monde : la névrose égalitaire et le capitalisme sans foi ni loi. ERIC METTOUT se rend-t-il compte que son job de DIRETEUR ADJOINT DE LA RÉDACTION DE L’EXPRESS.FR en fait un négrier ? Il demande de pisser de la copie à longueur de journée à des journalistes bien planqués derrière leur ordinateur et qui ne connaissent pas grand-chose du monde qui les entoure. Il en fait des snipers pour régler ses comptes avec la vie et ses fantasmes fracassés par la dure réalité. Sectateur du «vivre ensemble», il trouve insultant que j’interviewe un imam devant un foyer djihadiste en banlieue. Quoi ? Un type avec une particule et des chaussures de ville tâchant de comprendre pourquoi des gosses ont pu rejoindre les rangs de DAECH – et pour certains en mourir ? Un comble : l’ancien activiste me reproche de jouer les boutefeux. Ce qu’il ne supporte pas – comme quelques uns de ses collègues – c’est que «DOSSIER TABOU» ait fait voler en éclat son fantasme d’une société à sa sauce, morcelée comme «LES TERRITOIRES PERDUS DE LA RÉPUBLIQUE» et dominée par la haine et l’inculture. SOS RACISME a cédé la place aux INDIGÈNES DE LA RÉPUBLIQUE. Le «vivre ensemble», selon ERIC METTOUT et ses amis, c’est chaque communauté sur son territoire et sus aux journalistes qui ne sont pas ses potes ! .
J’ai bien évidemment reçu ces derniers temps de nombreux messages de soutien. «DOSSIER TABOU» pour son premier numéro a fait un carton en terme d’audience et de notoriété. J’aurais à cœur avec mes équipes et grâce au soutien de M6, de ne pas décevoir les attentes des téléspectateurs lors de la deuxième édition. Et je me promets d’aller partout, sans amertume... et sans tabou ! |
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KARINE LE MARCHAND DIABOLISÉE PAR PATRICK COHEN 5 OCTOBRE 2016 POUR AVOIR INTERVIEWE MARINE LE PEN
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7 OCTOBRE 2016 LE MONDE
. Le PARQUET DE PARIS a ouvert une enquête préliminaire pour apologie du terrorisme après les propos du polémiste ERIC ZEMMOUR, qui a affirmé «respecter les djihadistes prêts à mourir pour ce en quoi ils croient», a indiqué une source judiciaire au MONDE..
Les familles considèrent que ces propos «glorifient l’action des terroristes», a déclaré leur avocate, Me SAMIA MAKTOUF. Dans un communiqué, l’association indique, elle, avoir saisi le PARQUET DE PARIS pour des propos «intolérables en ce qu’ils justifient l’injustifiable et blessent les victimes du terrorisme et leurs proches».
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«JE RESPECTE DES GENS PRÊTS À MOURIR». Dans une interview au mensuel «CAUSEUR», parue jeudi 6 octobre, l’écrivain estime qu’entre la FRANCE et l’ISLAM, «les musulmans doivent choisir» et prône le rétablissement «des règles assimilationnistes qui prévalaient jusqu’aux années 1960». . Mais il réfute la qualification «d’esprits faibles» des terroristes de l’organisation ÉTAT ISLAMIQUE (EI) que donne le journaliste qui l’interroge. «Quelle condescendance ! Moi, je prends l’ISLAM au sérieux, je ne le méprise pas, dit-il. Et je respecte des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient, ce dont nous ne sommes plus capables» . Quand le journaliste lui demande s’il respecte «des gens qui roulent en camion sur des enfants», par référence à l’ATTENTAT DU 14 JUILLET à NICE, il répond : «Pardon de vous chagriner, mais l’Histoire, c’est ainsi. Des innocents meurent parce qu’ils sont dans le mauvais camp ou au mauvais endroit au mauvais moment»[...] .
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