11/12/2018
LES GILETS JAUNES ACTE V
LES GILETS JAUNES ACTE V
.
.
.
.
.
|
.
.
.
.
.
|
.
.
.
.
|
||
15 DÉCEMBRE 2018 RT /
.
Traduisant la volonté des GILETS JAUNES de relancer la démocratie participative, tout autant que de leur défiance vis-à-vis de la représentativité du peuple, le RIC s'impose comme une revendication majeure du mouvement, qui manifeste le 15 décembre.
.
Si les GILETS JAUNES ont des revendications diverses depuis le début du mouvement, de la baisse des taxes sur les carburants à la démission d’EMMANUEL MACRON, en passant par la hausse du pouvoir d'achat, une demande revient désormais avec insistance : la mise en place d'un RÉFÉRENDUM D'INITIATIVE CITOYENNE (RIC).
.
Réunis à VERSAILLES, devant la salle historique du JEU DE PAUME, un des hauts lieux de la RÉVOLUTION FRANÇAISE de 1789, des Gilets jaunes l'ont d'ailleurs scellée dans leur serment, tel que l'avaient fait leurs aînés il y a 229 ans : «Nous faisons le serment de ne pas nous séparer avant d'avoir obtenu la présentation devant le peuple français par référendum du RÉFÉRENDUM D'INITIATIVE CITOYENNE (RIC), du recul des privilèges d’État et de la baisse des prélèvements obligatoires.»
.
S'ATTAQUER AUX CAUSES DE L'IMPUISSANCE POLITIQUE DES CITOYENS
.
Mais qu'est-ce que le RIC ? Celui-ci prévoit de redonner voix au peuple dans le débat politique, «dans tous les domaines et à tous les niveaux territoriaux afin que les citoyens puissent avoir le dernier mot pour imposer leurs décisions», selon les termes d'une PÉTITION relayée par des groupes de GILETS JAUNES, qui regroupe plus de 60 000 signatures. Le RIC permettrait donc à TOUTE PROPOSITION d'un citoyen français (qu'elle soit législative, abrogatoire, révocatoire ou constituante) de faire l'objet d'un référendum national, si tant est qu'elle regroupe un nombre suffisant (encore à définir) de signatures de ses compatriotes.
.
Pour mettre en place cette mesure chère aux GILETS JAUNES, une modification de l'ARTICLE 3 DE LA CONSTITUTION est nécessaire. Depuis la RÉFORME DE LA CONSTITUTION EN 2008, il faut en effet réunir «un cinquième des membres du PARLEMENT, soutenus par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales», soit au moins 185 députés et sénateurs et plus de 4,5 millions d'électeurs, pour pouvoir déclencher un référendum dit d'«initiative partagée».
.
Pour le PROFESSEUR D'ÉCONOMIE ET DE DROIT ÉTIENNE CHOUARD, qui se penche sur la question d'une réforme des institutions démocratiques depuis plusieurs années, l'instauration du RIC serait un moment «historique» dans l'histoire du pays. «Le RIC est au niveau constituant, c'est à dire qui est au dessus du niveau législatif», a-t-il expliqué au micro de RT FRANCE. Selon lui, ce référendum permet au citoyen de décider «non plus quelle est la loi qu'il veut, mais quel est le rôle qu'il veut jouer dans l'écriture de la loi». Il permet ainsi, selon ÉTIENNE CHOUARD, de s'attaquer aux «causes de l'impuissance» politique du citoyen dans la démocratie actuelle, et plus seulement aux conséquences de cette impuissance.
|
.
.
.
|
.
PARIS 8 DÉCEMBRE 2018
|
PARIS 8 DÉCEMBRE 2018
|
.
PARIS 8 DÉCEMBRE 2018
|
..
.
.
|
|
10 DÉCEMBRE 2018 MARIANNE /
.
Certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans PARIS ce samedi 8 décembre étaient secrètement équipés d’une réserve de liquide incapacitant. Un dispositif radical qui ne devait servir qu’en dernier recours.
.
C’est dire si le pouvoir a eu peur. Samedi 8 décembre, certains des blindés de la gendarmerie disposés pour la première fois dans PARIS étaient secrètement équipés d’un dispositif radical, qui n’aurait été utilisé «qu’en dernier recours» : une réserve de liquide incapacitant. Selon nos sources, la pulvérisation de ce liquide sur une foule de GILETS JAUNES aurait été capable de «les arrêter net, mettant les gens à terre, même avec des masques». Chaque engin aurait pu «neutraliser» une surface de plusieurs terrains de football… «Heureusement, que l’on n’en est pas arrivé là», ajoute cette source haut placée dans le dispositif policier. «L’autorité politique», comme le disent les fonctionnaires, aurait approuvé l’éventuel emploi d’un tel produit, qui n’aurait été utilisé qu’en cas de «débordement ultime». Une sorte de «dernier rempart», utilisable sur décision politique… Interrogée, la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS renvoie au MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR. […]
|
.
.
.
|
||
10 DÉCEMBRE 2018 FRANCETVINFO /
.
MESURES ANNONCÉES PAR EMMANUEL MACRON :
.
- Augmentation du SMIC de plus de 100 euros
- Heures supplémentaires sans impôts et charges
- Prime de fin d'année sans impôt mais sur le volontariat des entreprises
- Annulation de la hausse de la CSG
|
.
.
.
|
|
10 DÉCEMBRE 2018 FRANCETVINFO /
.
Contacté par FRANCEINFO, l'ELYSÉE a confirmé que ces 100 euros d'augmentation comprenaient les hausses déjà prévues de la prime d'activité (30 euros en avril 2019, 20 euros en octobre 2020 et 20 euros en octobre 2021)
|
.
.
.
|
.
GILETS JAUNES À LONDRES
|
GILETS JAUNES À BERLIN
|
GILETS JAUNES AU CANADA
|
GILETS JAUNES EN SUÈDE
|
GILETS JAUNES EN BELGIQUE
|
BELGIQUE LES GILETS JAUNES S'EN PRENNENT AU PARLEMENT EUROPÉEN
|
POLOGNE DES AGRICULTEURS GILETS JAUNES BLOQUENT L'AUTOROUTE
|
ISRAËL GILETS JAUNES |
|
GILETS JAUNES PAYS BAS DES DOCKERS BLOQUENT LE PORT DE ROTTERDAM |
IRLANDE GILETS JAUNES |
PORTUGAL SITUATION SOUS HAUTE TENSION AU LA POLICE COMMENCE À MASSACRER LES MANIFESTANTS GILETS JAUNES |
.
.
.
|
||||
|
.
.
.
|
||||
|
.
.
|
|
16 DÉCEMBRE 2018 LE FIGARO /
.
SELON LES INFORMATIONS DU «FIGARO», UN GROUPE DE TRAVAIL SE PENCHERAIT SUR UNE MODIFICATION DU DROIT DE MANIFESTER INSCRIT DANS LA DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME.
.
Le cadre légal du droit de manifester bientôt modifié ? Selon les informations du FIGARO, le gouvernement travaillerait sur des modifications de ce droit fondamental, garanti par l'ARTICLE 10 DE LA DÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN. Ces derniers mois, et plus particulièrement ces dernières semaines, de nombreuses manifestations ont dégénéré avec la présence de casseurs dans les cortèges, venus affronter les forces de l'ordre et saccager du mobilier urbain. Pour trouver des solutions, un groupe de travail, rassemblant des experts des MINISTÈRES DE L'INTÉRIEUR ET DE LA JUSTICE, a été créé.
.
Comme le précise LE FIGARO, cet axe de travail a pour origine une proposition de loi portée par les sénateurs LR, notamment BRUNO RETAILLEAU et CATHERINE TROENDLÉ. Ces derniers estiment que le droit de manifester est menacé à cause de «groupuscules violents qui agissent masqués pour échapper à la justice». Cités par LE FIGARO, ils souhaitent donc «graver dans le marbre de la loi la possibilité de mettre hors d'état de nuire les casseurs et les agresseurs des forces de l'ordre, ceux qui nuisent au droit de manifester paisiblement».
.
INSTAURER UNE ZONE DE CONTRÔLE
.
Dans leur proposition, LES RÉPUBLICAINS veulent donc instaurer une zone de contrôle en marge des manifestations avec palpation et inspection visuelle. Ils souhaitent également mettre en place une interdiction individuelle de manifester pour les «manifestants violents», dont les noms seraient regroupés dans un fichier. Les sénateurs demandent également la création d'un délit de dissimulation volontaire du visage, qui devrait être puni par un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende. La responsabilité civile est également évoquée pour les dégâts causés lors des manifestations.
.
Toujours selon les informations du FIGARO, le groupe de travail s'est réuni plusieurs fois depuis le mois d'octobre et rendra ses conclusions en janvier prochain. Si le projet de loi est encore très loin d'être adopté, les mesures évoquées posent déjà plusieurs questions. Cité par le quotidien, AMNESTY INTERNATIONAL s'inquiète des fouilles et «s'oppose à des pouvoirs étendus et aveugles donnés à l'autorité préfectorale de faire fouiller ou palper tout le monde dans un périmètre étendu».
|
.
.
.
|
||||||||||
|
.
.
.
|
||
14 DÉCEMBRE 2018 LIBERATION /
.
Matériel de protection confisqué par les forces de l’ordre, dégradation et destruction du matériel, «FAITS DE VIOLENCES AVEC ARME PAR DÉPOSITAIRE DE L’AUTORITÉ PUBLIQUE», etc. Une vingtaine de journalistes – dont deux photographes de LIBÉRATION (NICOLAS DECOTTES, en photo ci-dessus) – ont annoncé ce vendredi soir leur intention de porter plainte avec constitution de partie civile pour des «violences» commises par les forces de l’ordre samedi 8 décembre lors de la mobilisation des «GILETS JAUNES». Dans une lettre adressée au MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, au PRÉFET DE POLICE et au PROCUREUR DE PARIS, leur avocat, Me JÉRÉMIE ASSOUS, estime que «ces témoignages provenant de tous les points du territoire national sont trop nombreux, les méfaits trop répétés, les blessures trop vives pour que puissent être opposés les excuses que l’action fournit habituellement aux autorités chargées de l’ordre public tels «le contexte violent» et «l’absence totale d’organisation» des récentes manifestations». [...]
|
.
.
.
|
||
17 DÉCEMBRE 2017 AMNESTY INTERNATONAL /
.
Les forces de l’ordre ont utilisé des flashball, des grenades de désencerclement et des gaz lacrymogènes contre des manifestants majoritairement pacifiques. Nous avons pu recenser de nombreux cas de recours excessifs à la force par des policiers.
.
Il est vrai que le maintien de l'ordre pendant les manifestations est une tâche délicate et que certains manifestants ont commis des actes violents et illégaux, mais il n'en reste pas moins indispensable de respecter le droit français.
.
Les policiers ont le devoir de maintenir l'ordre public et, ce faisant, ne peuvent recourir à la force que lorsque cela est strictement nécessaire. Lorsque le recours à la force est inévitable, ils doivent en user avec retenue.
.
Selon les chiffres officiels, 1 407 manifestants ont été blessés – dont 46 grièvement – depuis le début des manifestations le 17 NOVEMBRE 2018.
.
Au total, 717 policiers, gendarmes et pompiers ont aussi souffert de violences. Or, si les autorités ont – de manière tout à fait légitime – condamné à maintes reprises les actes de violence commis par des manifestants, elles n'ont pas exprimé d'inquiétudes concernant le recours excessif à la force par des policiers, qui doit faire l'objet d'une enquête indépendante, impartiale et efficace.
.
LES JOURNALISTES DANS LE VISEUR
.
Des récits de victimes et de témoins, ainsi que des vidéos que nous avons examinées montrent que la police a fait un usage inapproprié des flashball, en tirant sur la foule. Elle a aussi lancé des grenades de désencerclement, qui ne devraient jamais être utilisées dans des opérations de maintien de l'ordre.
.
Selon les chiffres officiels, 225 personnes ont été blessées durant les manifestations du 8 DÉCEMBRE À PARIS.
.
AUDREY, une secouriste qui se trouvait sur place a indiqué que 10 des 15 personnes soignées par son équipe avaient été blessées par des flashball, dont une à la tête.
.
Outre des manifestants, de nombreux journalistes ont été blessés, et certains ont affirmé avoir été délibérément visés. Une vidéo montre un journaliste portant un casque de presse touché dans le dos par une grenade de désencerclement alors qu'il s'éloignait du cordon de policiers.
.
LES PHOTOGRAPHES ÉTAIENT VRAIMENT CIBLÉS.
.
THIERRY OLIVIER, PHOTOJOURNALISTE
.
Un autre journaliste, qui a souhaité rester anonyme, a raconté que lui et ses collègues avaient été «visés à plusieurs reprises par des tirs de flashball de la part des forces de l’ordre».
.
THOMAS MOREL-FORT, JOURNALISTE également, souffre de multiples fractures à la main après avoir été touché par un tir de flashball, alors qu'il portait un casque sur les deux côtés duquel figurait clairement la mention «presse».
.
FOUILLES ET CONFISCATIONS
.
Les forces de l'ordre semblent avoir adopté une tactique délibérée consistant à installer des barrages pour fouiller toutes les personnes qui se rendaient aux manifestations, afin de confisquer les équipements de protection des manifestants, des journalistes et même du personnel médical.
.
DENIS MEYER, PHOTOGRAPHE, a raconté que des policiers lui avaient confisqué son casque, ses lunettes de protection et son masque, et qu'il avait par la suite été blessé par une balle de flashball tirée à faible distance.
.
Je marchais, mon œil devant le viseur de mon appareil photo, j’ai reçu un tir de flashball à une distance d'une dizaine de mètres.
.
DENIS MEYER, PHOTOGRAPHE
.
Audrey, la secouriste, a indiqué qu'elle s'était fait confisquer non seulement ses propres équipements de sécurité, mais aussi ceux qu'elle avait dans son sac pour les personnes blessées : «Ils m'ont confisqué mon casque de protection blanc avec une croix rouge, mes lunettes de protection transparentes, ainsi que les autres masques et lunettes que j'avais en plus»
.
Elle ne saurait dire combien de victimes du gaz lacrymogène elle a soignées. «Le gaz lacrymogène a commencé vers 10 heures du matin et a été continu pendant quatre ou cinq heures. Des gens avaient du mal à se déplacer. Un homme a inhalé tellement de lacrymo qu’il s’est retrouvé à genoux avec des spasmes, il tremblait de partout»
.
La police a aussi pris des mesures préventives, fouillant des gens qui ne présentaient pas forcément un risque de violence imminent.
.
Non seulement ces personnes se sont fait confisquer leurs équipements de protection, mais en plus le simple fait qu'elles soient en possession de tels équipements a été utilisé comme prétexte pour les arrêter.
.
Le 8 DÉCEMBRE, près de 400 personnes qui se rendaient aux manifestations ont été arrêtées à PARIS après avoir été fouillées à des barrages de police. Ces «arrestations préventives» ont été rendues possible par l'autorisation accordée aux policiers, sur réquisitions du PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE, de mener des opérations de fouilles dans certaines zones.
.
De nombreuses personnes trouvées en possession d'objets tels que des casques, de la peinture ou des masques ont été arrêtées pour «délit de participation à un groupement violent».
.
Beaucoup ont été libérées dès le lendemain faute de preuves suffisantes. Selon les chiffres publiés par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR, au total, 1 082 personnes ont été arrêtées à Paris le 8 décembre, dont 100 mineurs.
.
LES LYCÉENS ÉGALEMENT DANS LE VISEUR
.
Parallèlement au mouvement des «GILETS JAUNES», un mouvement de lycéens a débuté le lundi 3 décembre, initialement pour protester contre la réforme du baccalauréat et la procédure d'admission à l'université. Dans la semaine qui a suivi, plus de 200 lycées à travers la FRANCE ont été bloqués par des élèves.
.
MATHIEU BARRAQUIER, ENSEIGNANT À GARGES-LÈS-GONESSE, dans la banlieue de Paris, a raconté avoir vu la tension monter d'un cran le 5 décembre devant le LYCÉE SIMONE DE BEAUVOIR, après qu'un arbre eut été incendié et que les policiers eurent commencé à revêtir leurs équipements antiémeutes.
.
Certains jeunes ont commencé à lancer des pierres, ainsi qu’un petit projectile enflammé, en direction des forces de l'ordre, qui se trouvaient à environ 30 mètres. «Soudain, sans qu'il n'y ait eu d'éléments tangibles, j'ai entendu un tir de flashball et j'ai vu un élève s'effondrer. Je me suis approché de lui le plus rapidement possible, et quand il s'est retourné j'ai vu qu'il avait la joue ouverte, comme une grenade (le fruit). Il n’avait pas lancé de pierres, il était en train de parler tranquillement» L'adolescent est resté deux jours à l'hôpital.
.
Le 6 décembre, des affrontements ont éclaté entre la police et des élèves du LYCÉE SAINT-EXUPÉRY DE MANTES-LA-JOLIE, en banlieue parisienne. Au total, 163 élèves, dont les plus jeunes n'avaient que 13 ans, ont été arrêtés. Une vidéo montrant des dizaines de lycéens contraints de s'agenouiller, les mains derrière la tête ou menottées dans le dos, est devenue virale.
.
Selon MOURAD BATTIKH, AVOCAT de plusieurs de ces jeunes, certains ont été maintenus jusqu'à quatre heures dans cette position. Le maintien des élèves dans une telle position pendant si longtemps, s'il est confirmé, s'apparente à un traitement cruel, inhumain ou dégradant, interdit en toutes circonstances par le droit international.
.
Une avocate de lycéens concernés a dit que certains n'avaient pas eu à manger ni été examinés par un médecin avant d'être interrogés. Leurs interrogatoires par la police n'ont pas été enregistrés, alors que la loi française impose un enregistrement audiovisuel. En outre, des avocats n'ont pas été autorisés à assister aux interrogatoires.
.
Quand je suis arrivée au commissariat, les officiers de police judiciaire m’ont dit qu’ils avaient déjà commencé l’audition de l’un des deux mineurs. Je leur ai dit : «Ce n’est pas possible, il est mineur», et j’ai demandé l’interruption de l’audition. Ils m’ont dit qu’ils comprenaient mais ont continué l’audition sans ma présence.
.
LEILA VOLLE, AVOCATE DE DEUX ADOLESCENTS DE 15 ANS
.
Les autorités doivent assurer la sécurité de toute personne et veiller à ce que le droit de manifester pacifiquement soit respecté. Elles doivent prendre des mesures légales et proportionnées pour protéger la vie et l'ordre public, en évitant de recourir à une force excessive .
.
Le port d'équipements de protection contre les gaz lacrymogènes, les flashball ou les grenades de désencerclement ne saurait être assimilé à une intention de commettre des violences, et les personnes arrêtées uniquement pour ce motif doivent être libérées.
|
.
.
.
20:59 Publié dans LES GILETS JAUNES ACTE V | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.