14/10/2016
POLICE BAFOUÉE RÉPUBLIQUE EN DANGER
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L'ARMÉE SE PRÉPARE-T-ELLE À RECONQUÉRIR DES PARTIES PERDUES DU TERRITOIRE FRANÇAIS
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POLICE LE BRAS DÉSARMÉ DU POUVOIR 13 OCTOBRE 2016
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19 OCTOBRE 2016 BVOLTAIRE
. Bien peu de nos politiques, candidats aux plus hautes responsabilités, ne semblent avoir pris conscience de la gravité du phénomène. .
La colère monte au sein de la POLICE NATIONALE. Des centaines de policiers se sont rassemblés, hier à PARIS, pour dire leur «ras-le-bol» des violences récurrentes dont ils sont l’objet depuis des mois, mais surtout leur inquiétude face au délitement de notre société. Car ne nous y trompons pas : réduire le mouvement de ces agents à de simples considérations sur leur situation matérielle et professionnelle serait une grave erreur. .
Vigies de la RÉPUBLIQUE, les policiers dénoncent, en réalité, le désordre dans lequel la FRANCE s’enfonce inexorablement. Certes, ils sont les premières victimes d’une violence aujourd’hui quotidienne. Mais ils voient surtout, à leur grand dam, cette violence se répandre comme un cancer qui dévore peu à peu notre pays. .
Bien sûr, le manque d’effectifs, les matériels obsolètes, inadaptés et en nombre insuffisant, les violences physiques subies au jour le jour depuis trop longtemps altèrent grandement le moral et les convictions de celles et ceux qui ont fait le choix de défendre la FRANCE et les Français. Mais de cela ils ont l’habitude. Depuis des décennies, et leurs prédécesseurs avant eux, ils sont confrontés à des situations similaires dont ils se sont toujours, malgré quelques «coups de gueule», accommodés. .
Aujourd’hui, le mal est bien plus profond. Et les forces de l’ordre ont pu, au fil de ces dernières années, le mesurer. Spectateurs impuissants d’un laxisme institutionnalisé, ils voient le pays qui, lentement mais sûrement, s’installe dans le chaos. .
Or, ce n’est pas seulement en recrutant de nouveaux policiers – même si cela est nécessaire - en distribuant des matériels ou en décernant des décorations que la situation sécuritaire de la FRANCE s’améliorera. .
Là est le véritable message que souhaitent faire entendre policiers et gendarmes. Ils demandent des dirigeants courageux, qui cessent de pleurnicher à chaque événement dramatique, pour décider et ordonner des mesures à la hauteur des dangers que nous courons aujourd’hui. Ils veulent des politiques sécuritaire, pénale et migratoire réalistes et efficaces, à même de préserver et de sauvegarder l’ordre public dans notre pays. Ils veulent de vraies décisions pour lutter, et mettre hors d’état de nuire, les terroristes, les criminels, les casseurs et tous ceux qui ont juré la fin de notre pays. Ils veulent, enfin, la vérité sur la situation dans laquelle se trouve notre pays, et ne pas être envoyés systématiquement et inutilement au «casse-pipe». .
Oui, la situation est grave. Notre pays, et les forces de l’ordre chargées de le défendre, paient plusieurs années de négligences coupables, d’incompétence avérée et d’une idéologie socialiste criminelle. Le drame est que bien peu de nos politiques, actuels candidats aux plus hautes responsabilités institutionnelles, ne semblent avoir pris conscience de la gravité du phénomène. En effet, en dehors de quelques mesures superficielles, telles que l’augmentation des effectifs ou l’augmentation de certains budgets liés à la sécurité et à la justice, aucun (ou presque) ne traite de ces sujets sur le fond. C’est pourtant d’un véritable «PLAN MARSHALL» que relèvent ces domaines, tant ils vont être déterminants pour notre proche avenir. .
Ce cri d’alerte que lancent les policiers doit donc être pris très au sérieux. Il est peut-être un des derniers, avant que la situation ne dégénère définitivement dans notre pays. Si, une fois encore, ils ne sont pas entendus, le risque est grand, alors, de voir cette guerre civile, tant redoutée, advenir. |
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11 OCTOBRE 2016 RMC RADIO BRUNET
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11 JANVIER 2018 FRANCE 3
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Les violences subies par les policiers s’étendent désormais à la famille. FRANCE 3 a recueilli le témoignage d’une femme de policier. Le couple a été sauvagement agressé sous les yeux de ses enfants.
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9 OCTOBRE 2016 LIBERATION
. L'adjoint de sécurité de 28 ans, très grièvement brûlé, a été plongé dans un coma artificiel. .
L’un des quatre policiers visés par une attaque aux COCKTAILS MOLOTOV, samedi après-midi à VIRY-CHÂTILLON (ESSONNE), a son «pronostic vital engagé», a indiqué ce dimanche le PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE D’ÉVRY dans un communiqué. .
L'adjoint de sécurité de 28 ans du COMMISSARIAT DE SAVIGNY-SUR-ORGE (ESSONNE), qui effectuait une mission de surveillance à proximité d’un feu rouge de la cité difficile de la GRANDE BORNE, «très grièvement brûlé aux mains et sur l’ensemble du corps», a été plongé «dans un coma artificiel» à l’HÔPITAL SAINT-LOUIS à PARIS. Les médecins ne pourront se prononcer que «dans un délai de 48 heures», a ajouté le procureur ERIC LALLEMENT. .
La gardienne de la paix de 39 ans, qui l’accompagnait dans la voiture prise d’assaut par une quinzaine d’individus, est «toujours hospitalisée pour des brûlures», mais son état suscite «moins d’inquiétude» selon la source judiciaire. .
Les deux autres agents, une femme de 28 ans et un homme de 38 ans appelés en renfort, «sont sortis de l’hôpital» de LONGJUMEAU (ESSONNE) samedi soir, selon deux sources policières. «Ils sont tous les deux extrêmement choqués», a précisé l’une de ces sources. La gardienne de la paix toujours hospitalisée se verra prescrire au moins trois mois d’ITT (incapacité totale de travail), et les deux agents sortis de l’hôpital ont trois semaines d’arrêt de travail, a précisé une source policière. .
Les enquêteurs étaient toujours dimanche à la recherche des auteurs de ces violences. Elles sont survenues tout près de la cité de la GRANDE BORNE, qui se trouve à cheval sur les communes de VIRY-CHÂTILLON et GRIGNY, à un feu rouge qui fut longtemps le théâtre d’agressions. .
«C’EST L’ÉTAT QU’ON ATTAQUE» . Depuis plus d’un an, la mairie de VIRY-CHÂTILLON tente de reprendre le territoire aux agresseurs à ce carrefour dit «du Fournil» et y a dans ce but installé une caméra de vidéosurveillance, que les policiers attaqués étaient chargés de protéger. .
«Quand on attaque des fonctionnaires qui portent un uniforme, c’est l’Etat qu’on attaque», a estimé ce dimanche le MINISTRE DE LA JUSTICE JEAN-JACQUES URVOAS au «GRAND RENDEZ-VOUS» EUROPE 1/ITELE/LES ECHOS, évoquant un «symbole». Les sanctions seront «évidemment» sévères «puisqu’il y a à l’évidence intention non seulement de porter atteinte aux policiers» mais aussi «de porter atteinte à la vie», a-t-il dit. Il a toutefois assuré qu'«IL N’Y A PAS DE ZONE DE NON-DROIT» en FRANCE.[...] |
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SUR RTL, LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR A FERMEMENT AFFIRMÉ QU’IL N’EXISTAIT PAS DE «ZONE DE NON-DROIT» EN FRANCE.
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«Ils ont été confrontés à une bande de sauvageons qui ont agi avec lâcheté» a expliqué le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR qui a ajouté : «Dans «sauvageon», il y a «sauvage». C’est une véritable attaque barbare, sauvage, destinée à tue». Puis BERNARD CAZENEUVE a indiqué : «Nous agissons plus fort parce qu’il y a davantage de moyens. Il n’y a pas de zone de non-droit en FRANCE et quand il y a des délinquants qui cherchent à enkyster leur activité funeste, nous, nous intervenons massivement et nous continuerons de la faire en donnant davantage de moyens à la police». |
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10 OCTOBRE 2016
. En tournée dans les commissariats de l’ESSONNE ce lundi, le PREMIER MINISTRE MANUEL VALLS a déclaré que le quartier de la GRANDE BORNE à VIRY-CHÂTILLON ne comportait pas de «zones de non-droit». Le délégué syndical de l’UNSA 91 FRÉDÉRIC LEFEBVRE lui a répondu, sur BFMTV. «S’il n’y a pas de zones de non-droit, j’invite les membres du gouvernement à venir faire une promenade sur la GRANDE BORNE sans les dispositifs de CRS partout, […] et on en reparlera», a-t-il lancé. Samedi, quatre policiers ont été brûlés par des lancers de projectiles incendiaires à VIRY-CHÂTILLON. |
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9 OCTOBRE 2016 EUROPE1
. La carte de FRANCE de la radicalisation islamique met en lumière huit départements concernés par plus de 300 signalements chacun. Sur l'ensemble du territoire, aucun département n'est épargné. .
Les services de police et de renseignement français CIBLENT ENVIRON 15.000 INDIVIDUS susceptibles de constituer une menace terroriste. Elles sont recensées dans une base de données plus récente et infiniment moins connue que les fichiers S : le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Les informations du MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR ET DU PARQUET DE PARIS obtenues par le JDD permettent de cartographier LA RADICALISATION EN FRANCE sur la base des cas signalés. .
«DES MICROPHÉNOMÈNES, COMME À LUNEL» . Aucun département n’est épargné par le phénomène, les signalements affluent de toutes les parties du territoire. Les plus gros contingents de radicalisés se recrutent dans les zones urbaines (la RÉGION PARISIENNE, le NORD, le RHÔNE, L’ARC MÉDITERRANÉEN), «des zones à forte densité, d’anciens bassins industriels, foyers traditionnels d’immigration», précise-t-on à l’UNITÉ DE COORDINATION DE LA LUTTE ANTITERRORISTE (UCLAT). Assez logiquement, les départements les plus peuplés sont donc les plus touchés, mais il existe aussi «des microphénomènes comme à LUNEL, dans l’HÉRAULT», dont une vingtaine de jeunes habitants ont été identifiés parmi les djihadistes français en SYRIE. |
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10 OCTOBRE 2016
. Suite à l’attaque d’une voiture de police à VIRY où un policier a été gravement brûlé par un jet de COCKTAIL MOTOV, FABIEN VANHEMELRYCK (ALLIANCE POLICE) dénonce le laxisme de la justice : «On les interpelle, le lendemain ils sont dehors !». |
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11 OCTOBRE 2016 RMC . Après l’attaque de quatre policiers samedi soir à VIRY-CHÂTILLON, les policiers sont appelés à une grève du zèle ce mardi. RMC a recueilli le témoignage de THOMAS, policier de la BAC de nuit, qui décrit son quotidien face à des délinquants qui n’ont peur «ni de la police, ni de la justice». . Le sort des policiers doit être un thème de la campagne présidentielle. C’est ce que réclament toutes les organisations syndicales de police. Appel d’autant plus fort depuis que quatre des leurs ont été attaqués samedi au COCKTAIL MOLOTOV à VIRY-CHÂTILLON, dans l’ESSONNE. Et pour se faire entendre, plusieurs syndicats lancent ce mardi un mouvement de grogne. Le premier d’entre eux, ALLIANCE, appelle à une grève du zèle. Les agents sont invités «à ne traiter que les urgences et cas graves», du feu rouge grillé à l’atteinte aux biens et aux personnes, et à «faire l’impasse» sur les petites infractions du quotidien. Les policiers réclament la fermeté de la justice, mais aussi des effectifs, ainsi que la nécessité de recentrer l’agent sur son cœur de métier. . Le malaise des policiers, ce sont forcément les hommes du terrain qui en parle le mieux. RMC a recueilli le témoignage de THOMAS, membre de la BAC (BRIGADE ANTI CRIMINALITÉ) de nuit du département de l’ESSONNE. Et manifestement, le quotidien est devenu un cauchemar. «Il y a une espèce de sentiment d’impunité des délinquants. Ils nous le disent, ils en rigolent même : «De toute façon je ne crains rien, qu’est-ce que tu vas me faire ? Je vais en garde-à-vue, et alors, demain je suis dehors». Ils nous tutoient : «Tu le sais très bien, demain je suis dehors». Ils ne craignent pas la police, encore moins la justice». . «Ils savent très bien que, quand on arrive, on est le seul équipage disponible et qu’on descend à deux. Vous vous rendez compte, face à des bandes qui se baladent toujours à 8, à 10 ou à 20 ?». THOMAS l’avoue, «on fait semblant». «Quand des gens nous appellent pour du tapage en bas de chez eux à minuit, avec les mecs qui foutent un bordel monstre, on arrive en disant : «Bonjour monsieur, vous voulez partir ? Non ? Bon ben bonne soirée». Et puis on s’en va. On dit qu’on est intervenu mais en fait on n’intervient pas». Il ajoute : «On est devenu des sacs de frappe. On intervient pour un simple différend de voisinage et le comité d’accueil est là, ils disent : «tiens on va les défoncer», et on se prend un pavé pleine tête. Mais quand on est flic on est flic, on y retourne. Jusqu’à quand ? Je ne sais pas». |
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20 OCTOBRE 2016 FDESOUCHE
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Dans de nombreuses villes, les policiers ont de nouveau manifesté : TOULON, MENTON, MARSEILLE, PARIS, MELUN, TABRES, ORLÉANS, MONTARGIS, NANTES, BESANÇON, REIMS, EVRY, BOBIGNY, COLMAR, LYON, GRENOBLE, ANGERS, LENS, TOULOUSE, CHALONS, CAEN...
. Les policiers se plaignent du ministre BERNARD CAZENEUVE, mai aussi de leurs chefs, qui ignorent la réalité du terrain, et des syndicats qui ne les représentent pas. La grogne ne date pas d'hier : les émeutes de 2005, qui ont causé un grand nombre de blessés parmi les policiers, sont encore dans toutes les têtes : de quoi ont écopé les voyous ?... . On a pu entendre «FALCONE démission» (DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA POLICE NATIONAL) Ou encore "voyous en prison". |
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18 OCTOBRE 2016 LE PARISIEN
. L’appel à la mobilisation a été relayé toute la journée de lundi par SMS, mails ou coups de téléphone. Les policiers de l’ESSONNE avaient déjà manifesté de la sorte à EVRY au cours du week-end. Dans la nuit de lundi à mardi, vers minuit, une centaine d'entre eux, rejoints par 400 autres policiers venus de toute L’île-De-France ont exprimé leur mécontentement à l’entrée de l’HÔPITAL SAINT-LOUIS (PARIS X) où est toujours hospitalisé l’adjoint de sécurité grièvement blessé le 8 octobre par un jet de COCKTAIL MOLOTOV à l'entrée du QUARTIER DE LA GRANDE BORNE à VIRY-CHÂTILLON (ESSONNE). Le cortège s'est ensuite rendu sur les CHAMPS-ELYSÉES. .
«C’est un ras le bol général» réagit ce gardien de la paix affecté au XVe arrondissement de PARIS. «Les policiers en ont par exemple marre de voir leur administration leur répondre que s’ils veulent s’équiper ils doivent acheter eux-mêmes leur matériel» Une jeune femme montre son équipement : «Mon gilet tactique je l’ai payé moi-même. Ca coûte 70 euros» .
Particularité de ce rassemblement, il a été organisé sans syndicats. Un autre policier tempête : «Vous les avez entendus réagir les syndicats quand CAZENEUVE a parlé de sauvageons ? Des gens qui lancent un COCKTAIL MOLOTOV sur les policiers pour les tuer, ce ne sont pas des sauvageons, ce sont des criminels» Il reprend : «La patrouille visée était composée d’un adjoint de sécurité et d’un gardien de la paix, c’est illégal. Normalement, il doit y avoir deux gardiens par patrouille, c'est dans les textes» .
LES POLICIERS DE L'ESSONNE MENACÉS DE SANCTIONS . Cet autre fonctionnaire poursuit : «Nous n’avons pas peur, nous sommes en colère après VIRY-CHÂTILLON et MANTES-LA-JOLIE ce week-end. Nos collègues n’ont pas tiré quand ils ont été attaqués et le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR les a félicités pour leur sang froid... En fait, pour notre administration mieux vaut un policier mort qu’un délinquant blessé» .
A 2 heures du matin, les quelque 500 policiers manifestants ont effectué toutes sirènes hurlantes le trajet entre l'HÔPITAL SAINT-LOUIS et les CHAMPS-ELYSÉES dans un PARIS presque endormi avant de s'arrêter en pleine PLACE DE L'ÉTOILE. Les fonctionnaires de l'ESSONNE qui ont initié ce mouvement ont remercié ceux qui ont répondu présent. Puis, face à la flamme du soldat inconnu, tous ont entonné LA MARSEILLAISE avant de repartir, pour les uns chez eux pour les autres dans leurs circonscriptions. .
«On a bien fait attention de laisser des véhicules aux collègues le temps de la manifestation», explique un policier. Un de ses collègues reprend : «Pour ne pas laisser la rue aux délinquants...» Deux jeunes à scooter passent devant l'ARC DE TRIOMPHE : «C'est une manif de la police ? Il serait temps, leurs locaux sont vraiment pourris...» Un fonctionnaire se demande : «Maintenant on va voir si des têtes vont tomber après ce mouvement». Mardi midi, le patron de la police a simplement assuré que cette manifestation sur les CHAMPS-ELYSÉES était «inacceptable» et «contraire à leurs obligations». |
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17 OCTOBRE 2016 LE PARISIEN
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L’image est aussi saisissante qu’irréelle. Soixante-dix policiers en tenue, éclairés par la seule lumière des gyrophares de leurs véhicules de service, font face, en pleine nuit, à la PRÉFECTURE DE L’ESSONNE. A deux reprises la semaine dernière, vendredi devant les bureaux de la préfète et samedi devant le COMMISSARIAT DE SAVIGNY-SUR-ORGE, les fonctionnaires du département ont tenu à exprimer pendant leur service leur «désarroi». .
L’attaque avec des COCKTAILS MOLOTOV, le 8 octobre dernier, de quatre policiers en faction devant la cité sensible de la GRANDE-BORNE à VIRY-CHÂTILLON a déclenché cette colère. «Après la tentive d’homicide sur nos collègues, les syndicats avaient appelé à une grève du zèle, rappelle un fonctionnaire. Il s’agissait de n’intervenir qu’en cas d’urgence. Mais aujourd’hui, ce mouvement dépasse largement les étiquettes syndicales». .
Depuis ce week-end, c’est donc de manière spontanée que les policiers des commissariats de l’ESSONNE se réunissent pour se recueillir. «Le choix du commissariat de SAVIGNY-SUR-ORGE était symbolique, c’est le commissariat de notre collègue grièvement brûlé, explique un participant. Nous voulons également interpeller l’Etat et notre hiérarchie sur le manque d’effectifs et de moyens». .
Matériel obsolète ou inadapté, missions de surveillance ou de protection de personnalités jugées indues et une justice qui remet en liberté les délinquants sont autant de griefs avancés par les fonctionnaires. «Nous ne sommes absolument pas soutenus par notre hiérarchie, reprend le policier. Officiellement, la logique des quotas n’existe plus mais on nous demande toujours d’alimenter des statistiques». .
Parti de NICE à l’initiative des fonctionnaires qui ont vécu l’ATTENTAT DU 14 JUILLET dernier, ce genre de mobilisation a pris de l’ampleur avec les policiers de l’ESSONNE, désormais imités par leurs collègues de SEINE-SAINT-DENIS, des HAUTS-DE-SEINE et de certains arrondissements de PARIS. |
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10 OCTOBRE 2010 LE FIGARO
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ALLIANCE, premier syndicat de gardiens de la paix, appelle aujourd’hui les policiers à une «grève du zèle», consistant «à ne traiter que les urgences et cas graves», après l’attaque au cocktail Molotov contre quatre agents samedi dans l’ESSONNE.
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«Nous appelons tous les policiers, en soutien à nos collègues» visés par cette attaque et dont l’un se trouve toujours entre la vie et la mort, à une «grève du zèle», a déclaré à l’AFP le SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT DU SYNDICAT, FRÉDÉRIC LAGACHE. Il s’agit, selon lui, «de ne traiter que les urgences et les cas graves» dans les commissariats et de «faire l’impasse sur un stationnement gênant par exemple», a-t-il précisé, laissant à chaque policier «l’opportunité» de ses «moyens d’action».
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Le syndicat réclame au gouvernement et «aux candidats à la PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE la fermeté» pour les «agresseurs et assassins de policiers», ajoute M. LAGACHE. «Il faut des peines exemplaires» et que «la peur change de camp», a-t-il dit.
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Le syndicat veut «recentrer le policier sur son coeur de métier», c’est-à-dire des patrouilles, et «non des surveillances de points statiques». Il réclame également des renforts d’effectifs particulièrement pour le département de l’ESSONNE.
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Si les policiers n’ont pas le droit de se mettre en grève, ce n’est pas la première fois qu’un syndicat les appelle à une «grève du zèle». Les effets sont souvent difficiles à mesurer.
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13 OCTOBRE 2016 FRANCETVINFO
. Le PREMIER PRÉSIDENT, BERTRAND LOUVEL, et le PROCUREUR GÉNÉRAL PRÈS DE LA COUR DE CASSATION, JEAN-CLAUDE MARIN, dénoncent une «humiliation» et des «outrances», jeudi 13 octobre, après les propos de FRANÇOIS HOLLANDE sur la «lâcheté» des juges. Dans le livre «UN PRÉSIDENT NE DEVRAIT PAS DIRE ÇA»..., les journalistes FABRICE LHOMME et GÉRARD DAVET rapportent des déclarations très critiques tenues par le chef de l'Etat sur la justice. Ce dernier la qualifie «d'institution de lâcheté». .
Dans cet ouvrage, le président compatit d'abord avec les ennuis judiciaires de NICOLAS SARKOZY. Evoquant la géolocalisation par les juges de ses téléphones, il déclare : «S'il n'y a rien dans le dossier, c'est choquant, c'est vrai. C'est hélas le comportement de la justice», tranche-t-il. Puis il poursuit : «Cette institution, qui est une institution de lâcheté... Parce que c'est quand même ça, tous ces procureurs, tous ces hauts magistrats, on se planque, on joue les vertueux... On n'aime pas le politique. La justice n'aime pas le politique...» .
«UN PROBLÈME INSTITUTIONNEL» .
hommes «n'avait pas atténué le sentiment que la magistrature (avait) ressenti face à une nouvelle humiliation».
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18 SEPTEMBRE 2016 LE FIGARO
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[...] Malgré 28 % de musulmans offrant un profil d'«ultras» plébiscitant le plus souvent le port du niqab et la stricte application de la CHARIA, il y aurait «une adhésion dominante des musulmans aux valeurs républicaines». C'est l'un des grands constats tirés de l'enquête menée par l'IFOP pour l'INSTITUT MONTAIGNE, intitulée «UN ISLAM FRANÇAIS EST POSSIBLE».
. [...] L'étude IFOP répertorie les musulmans en trois groupes. Le premier, le plus important (46 %), rassemble des gens «totalement sécularisés» ou «en train d'achever leur intégration dans le système de valeurs de la France contemporaine», tout en ayant une pratique religieuse «très supérieure à la moyenne nationale». Le deuxième (25 %) réunit des profils «plus composites» : «La CHARIA a une grande importance pour eux», toutefois «ils rejettent très clairement le NIQAB et la polygamie et acceptent la laïcité». LE DERNIER, (28 %) EST «LE PLUS PROBLÉMATIQUE», REGROUPANT DES PERSONNES QUI «ONT ADOPTÉ UN SYSTÈME DE VALEURS CLAIREMENT OPPOSÉ AUX VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE». Dans ce groupe, il apparaît que ce sont les personnes converties qui présentent les attitudes les plus autoritaires. Chez les salafistes (15.000 à 20.000 en France), 25 à 30 % sont des convertis, 50 à 60 % sont issus d'une famille d'origine maghrébine. Cette population, souligne l'étude, est «relativement jeune, entre la trentaine et la quarantaine». |
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20 OCTOBRE 2016 FRANCE BLEU LA FRANCE AUJOURD’HUI : POLICIERS CAILLASSÉS PENDANT CINQ HEURES, DES POLICIERS DE LA BAC ATTAQUÉS PAR UNE QUARANTAINE D’INDIVIDUS
. VALENCE (26) : policiers caillassés et poubelles incendiées pendant cinq heures au quartier de FONTBARLETTES Cinq heures de violences urbaines ce mardi soir au quartier de FONTBARLETTES à VALENCE. Des jeunes réunis en petits groupes ont caillassé les policiers jusqu’en milieu de soirée. A l’origine de cette effervescence, une poursuite entre un conducteur qui refusait de se laisser contrôler et la police.. [...] Le conducteur de l’AUDI finit par semer les forces de l’ordre et abandonne sa voiture derrière la TOUR DE L’EUROPE où elle est incendiée. Mais les jeunes ne lâchent pas l’affaire. Il sont une quarantaine et par petits groupes mouvants ils continuent à «jouer au chat et à la souris» avec les forces de l’ordre. Se déplaçant dans le quartier, ils caillassent un peu tout ce qu’ils trouvent. Deux ou trois poubelles sont incendiées, une voiture de la régie de quartier est également endommagée. [...] |
20 OCTOBRE 2016 LE PARISIEN. GRIGNY (91) : VICTIMES D’UN GUET-APENS, LES SAPEURS-POMPIERS SE FONT CAILLASSER
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Tristement habituel, le scénario du guet-apens s’est une nouvelle fois déroulé, ce mardi soir à GRIGNY. Appelés pour une voiture en feu dans le secteur du rond-point Pasteur, à l’entrée de la copropriété de GRIGNY 2, les soldats du feu ont été accueillis par des jets de bouteilles en verre. «Nous avons ont été appelés pour sécuriser les lieux, témoigne un policier tout en précisant qu’aucun sapeur-pompier n’avait été blessé». Aucun des assaillants n’a pu être interpellé.
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19 OCTOBRE 2016 LCI VÉNISSIEUX (69) : DES POLICIERS DE LA BAC ATTAQUÉS PAR UNE QUARANTAINE D’INDIVIDUS
Un véritable guet-apens. Selon les informations de LCI, des effectifs de la Brigade anti-criminalité (BAC) départementale ont été pris à partie, ce mercredi soir vers 20 h 20 par une quarantaine d’individus à la CITÉ DES MINGUETTES, à VÉNISSIEUX (RHÔNE). Pris au piège dans ce quartier de la banlieue lyonnaise, les policiers ont répliqué en faisant usage de leurs flash-ball.
. Des poubelles ont été incendiées sur les voies du tramway, dont le trafic a été aussitôt interrompu. Une source syndicale évoque le jet de «COCKTAILS MOLOTOV». Les forces de l’ordre ont finalement pu s’exfiltrer sans qu’il n’y ait de blessé dans leur rang. |
15 OCTOBRE 2016 LA DEPECHE ALBI 2 POLICIERS BLESSÉS, «ICI VOUS ÊTES SUR UNE TERRE D’ALLAH. C’EST PAS DES MÉCRÉANTS QUI VONT NOUS DICTER LEUR LOI»
. Deux policiers en tenue du commissariat d’ALBI ont été blessés lors d’une interpellation, dans la soirée de mercredi, quartier de RAYSSAC à ALBI. .
[...] «Ici vous êtes sur une terre d’ALLAH. C’est pas des mécréants qui vont nous dicter leur loi… Je vais te tuer, toi et ta famille» Ces propos, cités dans le rapport des policiers, auraient précédé une confrontation physique avec l’un des jeunes, auteur d’un coup de poing dans la figure d’un policier, avant d’être maîtrisé et plaqué au sol. Un deuxième jeune, interpellé dans la foulée, aurait cravaté le policier pour tenter de lui faire lâcher prise [...] le parquet n’a pas demandé leur comparution. Ils ont été laissés libres vers 18 h [...] |
11 OCTOBRE 2016 LE DAUPHINE IL MENACE DE MORT UN MAGISTRAT
. «Je vais vous tuer, faire ce que je dois faire au nom d’ALLAH. Quand je sortirai je vais la buter… Ils me gâchent la vie… Je leur ferai payer… Je vais en tuer du monde. » |
16 OCTOBRE 2016 LE PARISIEN SAINT-GERMAIN-EN-LAYE : RECONNU PAR UN PASSANT, UN POLICIER HORS SERVICE AGRESSÉ DEVANT SON FILS
. Un policier hors-service, qui se rendait au cinéma de SAINT-GERMAIN-EN-LAYE avec son fils, samedi soir, a été agressé par un adolescent qui l’avait reconnu. Âgé de 16 ans, l’agresseur, qui lui en voulait de l’avoir contrôlé par le passé, l’a frappé et lui a craché dessus, sous les yeux de son fils, vers 19 heures, rue du vieux marché. |
16 OCTOBRE 2016 20 MINUTES MANTES-LA-JOLIE. UNE CENTAINE D’ÉMEUTIERS A AFFRONTÉ LES FORCES DE L’ORDRE
. Vers 22 h 20 dans le secteur des rues Marie-Laurencin et Paul-Gauguin, une voiture de la brigade anticriminalité a essuyé un jet de COCKTAIL MOLOTOV. «L’engin incendiaire a atteint le véhicule mais ce dernier ne s’est pas embrasé», précise une source proche de l’affaire. Une trentaine de trublions ont jeté différents projectiles sur les forces de l’ordre. Les policiers se sont repliés et ont appelé du renfort. Au total, une cinquantaine de fonctionnaires ont dû faire face à une centaine d’assaillants. [...] Aucune arrestation n’a pu être effectuée lors de l’affrontement [...] |
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13 OCTOBRE 2016 L'EXPRESS
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A six mois de l'élection présidentielle, policiers et gendarmes penchent en nombre pour MARINE LE PEN. Entre rancœur envers leur hiérarchie, rejet de la classe politique et sentiment d'abandon.
. Le bleu marine serait-il la couleur favorite des forces de l'ordre ? Plus de 1 policier ou gendarme sur 2 se déclare prêt à voter MARINE LE PEN au premier tour de l'élection présidentielle, le 23 avril 2017. Au fil des sondages (1) menés depuis la fin de 2015 par le CEVIPOF, le CENTRE DE RECHERCHES POLITIQUES DE SCIENCES PO, la vague enfle : 51,5% des sondés souhaitaient donner leur voix à la présidente du FRONT NATIONAL (FN) en novembre dernier ; ils sont 57% aujourd'hui. Deux fois plus nombreux, donc, que les Français dans leur ensemble. |
23:04 Publié dans POLICE BAFOUÉE RÉPUBLIQUE EN DANGER | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2016
SUÈDE NAUFRAGE D'UNE DÉMOCRATIE
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31 MAI 2016 MITTI.SE
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Une famille suédoise locale originaire de la ville de LINDINGÖ a reçu un avis d’expulsion du gouvernement de quitter leur maison pour la donner à des migrants en provenance d’un pays étranger.
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Le père de deux garçons adolescents UFFE RUSTAN a reçu un message vocal de sa municipalité locale en lui disant qu’il devra quitter sa propriété en Août prochain, afin de faire place à des demandeurs d’asile en provenance du MOYEN-ORIENT. .
«On m’a expulsé de ma maison par téléphone. Quand j’ai demandé la raison, on m’a dit que des gens venaient d’autres pays. L’employé municipal m’a par la suite souhaité une bonne fin de week-end» a déclaré RUSTAN à UN JOURNAL. .
RUSTAN vit avec ses fils adolescents, RASMUS (15 ans) et LINUS (17 ans), qui sont tous nés à LIDINGÖ. Il loue la maison de la ville et a vécu dedans pendant moins d’un an. .
«Ca me donne l’impression d’être totalement inutile, bien que je paye mes impôts et que j’envoie mes enfants au lycée ici. Vous n’avez pas le droit de mettre une famille à la rue pour une autre famille» a déclaré RUSTAN. «Au moment où nous commencions à nous sentir chez nous, nous sommes expulsés» .
RUSTAN a dit que la nouvelle était «déprimante» et s’est demandé pourquoi des Suédois sont traités de la sorte, encore pire que les migrants qui arrivent dans le pays pour la première fois. .
Bien que souffrant d’une pénurie de logements, la SUÈDE distribue ses biens aux migrants économiques, et dont certains hommes politiques, encouragent même les citoyens à RENONCER À LEURS GARAGES pour les donner aux demandeurs d’asile. .
La SUÈDE n’est pas le seul pays européen qui se débarrasse de ses propres citoyens de leurs logements sociaux our accueillir l’afflux de migrants musulmans. |
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. SUÈDE... TOUT VA BIEN !!?? |
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OMERTA |
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22 JANVIER 2016 LIBÉRATION
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L’immigration faisant partie de l’identité suédoise, les problèmes d’intégration y ont été niés jusqu’à la caricature. L’extrême droite, elle, monte en puissance. (LIBÉRATON)
. Selon le communiqué de presse de la police, l’édition d’août 2015 du FESTIVAL DE LA JEUNESSE WE ARE STHLM s’est déroulée dans le calme. Les mémos, rédigés par les gardiens de la paix sur place, relatent une tout autre histoire : 36 plaintes pour agression sexuelle ; plus de 200 hommes bannis du périmètre, en majorité (toujours selon les mémos) des jeunes demandeurs d’asile afghans, arrivés en SUÈDE comme mineurs non accompagnés. Pourquoi ce silence ? «C’est un point sensible, a reconnu un des chefs de la police, PETER AGREN, au quotidien DAGENS NYHETER. Nous n’osons parfois pas dire ce qu’il en est, par peur de faire le jeu des Démocrates de SUÈDE», formation d’extrême droite. Quelques jours plus tard, le journal révélait que toutes les plaintes impliquant un demandeur d’asile étaient désormais tenues secrètes. La mesure d’exception, adoptée en octobre, tranche avec le principe de transparence, habituellement de mise en SUÈDE. . Il y a certains sujets, en SUÈDE, qu’il vaut mieux éviter, estime l’économiste JOAKIM RUIST, spécialiste des migrations, qui voit une contre-réaction à une tendance observée dans les années 90 : «Dès qu’un immigré commettait un crime, son origine était mentionnée en une des journaux, créant une atmosphère de suspicion. Aujourd’hui, c’est le contraire, au point d’en être ridicule : c’est controversé de dire que l’emploi des réfugiés est de 20 % inférieur à celui des Suédois, ou qu’il y a des problèmes culturels dans les banlieues. Le pire, c’est la façon dont on médiatise les bonnes nouvelles : une enquête qui montre les bénéfices de l’immigration est rapportée telle quelle dans les médias, tandis que la méthodologie d’une autre, qui pointe des problèmes, est discutée à n’en plus finir.» . Le politologue ANDREAS JOHANSSON HEINÖ souligne l’importance de la question de l’immigration dans l’identité suédoise : «L’image que nous avons de nous-mêmes est construite sur l’idée d’un peuple tolérant et ouvert, qui embrasse le multiculturalisme. On en a fait une vérité indiscutable.» La montée de SD a brouillé les cartes : «On s’est retrouvé avec un débat très simpliste, où ce n’était plus nécessaire de défendre rationnellement ses d’arguments. Il suffisait de dire que ceux qui étaient en face étaient les méchants.» Les autres partis n’ont plus eu qu’une obsession : se distancer de l’extrême droite. Le journaliste social-démocrate GÖRAN GREIDER reconnaît un certain «aveuglement», qui a conduit «à ne plus lutter contre le racisme que par l’antiracisme». L’EURODÉPUTÉ LIBÉRAL JASENKO SELIMOVIC : «Si les Démocrates de SUÈDE disaient que la Terre est ronde, les autres clameraient qu’elle est plate.» . Pourtant, remarque TORKILD STRANBERG, le MAIRE LIBÉRAL DE LANDSKRONA (sud), où l’extrême droite a obtenu un score record en 2002, il ne s’agissait pas de reprendre la rhétorique de SD, mais de reconnaître qu’il y avait des problèmes d’intégration dans certains quartiers : «Le nier, c’est vivre dans un monde imaginaire. Pendant ce temps-là, on ne fait rien et on est ensuite forcé de prendre des mesures drastiques, dans la panique.» [...] |
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10 AVRIL 2017 LE FIGARO .
. QUATRE MORTS ET TOUJOURS NEUF PERSONNES HOSPITALISÉES . La première victime de RAKHMAT AKILOV, était une jeune Belge, mère d'un petit garçon d'un an et demi, MAÏLYS DEREYMAEKER. En visite dans la capitale suédoise, cette psychologue avait donné rendez-vous à ses amis au croisement entre la grande artère piétonnière de DROTTNINGATAN et la petite rue d'Olof Palmes gata. Ils ne se sont jamais vus. MAËLYS a été la première personne fauchée par le camion. Ses papiers d'identité étaient dispersés dans la rue. . La seconde victime était un Britannique, CHRIS BEVINGTON, 41 ans et père d'un enfant de quatre ans. Il travaillait chez SPOTIFY. DANIEL EK, son patron, a fait part de sa tristesse sur son compte FACEBOOK : «la seule lueur d'espoir dans cette atroce tragédie est tout l'amour, l'empathie et la solidarité que chacun montre. Et c'était exactement ce genre de personne qu'était CHRIS. Tu vas beaucoup nous manquer. Repose en paix mon ami». Les deux autres victimes sont des Suédois dont l'identité est connue mais n'a pas été révélée. . Sur les quinze blessés emmenés dans les hôpitaux le jour du drame, il en reste neuf dont quatre gravement blessés. Un enfant a pu quitter l'hôpital dimanche. [...] |
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20 DÉCEMBRE 2017 DAILYMAIL /
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Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de MALMÖ, dans le sud de la SUÈDE, pour protester contre le viol brutal de trois adolescentes – à la suite de cette affaire, la police a conseillé aux femmes de ne pas sortir seul le soir.
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L’incident le plus récent a impliqué une jeune fille de 17 ans qui a été violée par un nombre indéterminé d’assaillants dans une aire de jeux pour enfants dans les premières heures du jour.
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Le lendemain, la police de MALMÖ a averti les femmes qu’il ne fallait pas sortir seule la nuit et de marcher par deux ou d’utiliser un taxi.
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6 DÉCEMBRE 2016 THE DAILY MAIL
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Cinq jeunes Afghans ont été arrêtés après qu’un jeune garçon ait été violé sous la menace d’un couteau dans une forêt en SUÈDE.
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La victime, âgée de moins de 15 ans, a été filmée lors de l’agression, qui s’est produite dans la forêt d’UPPSALA, dans le sud-est de la SUÈDE. Il a été battu et traîné dans la forêt sous la menace d’un couteau avant d’être soumis à un calvaire de plus d’une heure, selon les procureurs. [...]
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4 JUILLET 2016 DAILYMAIL
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CHRISTIAN HOFER : A noter la phrase bien-pensante par excellence, sortie par la victime, qui démontre à quel point nos sociétés ont fait de nous des cibles parfaites, des moutons face à ces migrants :
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* Selon la police, les attaques se sont produites au cours du FESTIVAL «PARTY IN THE PARK»
* Les autorités ont déclaré que les auteurs sont des «jeunes hommes étrangers» * Les agents ont arrêté deux garçons vivants dans un centre d’asile à proximité * Une victime, ALEXANDRA LARSSON, 17 ans, a renoncé à l’anonymat pour décrire son calvaire .
Elle déclare qu'elle pensait que le problème se répandrait «parce que les attaquants savent qu'ils ne seront pas pris». .
«J'en ai parlé avec mon père et mes trois frères. Ils ont tous été dévastés quand ils ont entendu parler de ce qui était arrivé. Surtout mon père qui m'a dit que les hommes normaux savent qu'ils ne sont pas autorisés à toucher les femmes qui ne veulent pas être touchées. Il ne peut pas comprendre la morale que ces garçons doivent avoir». |
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Deux précédents grands festivals de l’été avaient été touchés par des vagues d’agressions sexuelles.
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[...] Une nouvelle vague d’agressions sexuelles a touché un nouveau festival musical suédois, où «des douzaines» de plaintes pour agressions – y compris pour viols, tentatives de viols et attouchements – ont été déposées contre des «hommes étrangers». .
La police suédoise indique que la victime du viol a moins de 18 ans et a été conduite à l’hôpital. [...] .
30 000 personnes ont assisté au PEACE & LOVE, qui avait été promu comme un festival multiculturel encourageant l’inclusion et l’intégration volontaire. [...] .
Deux des viols ont eu lieu devant la scène, dans la foule, un autre dans une tente, et encore un autre dans les toilettes publiques [...] |
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21 AOUT 2016 RT
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Des dizaines de jeunes filles ont porté plainte pour agression sexuelle lors d'un festival musical annuel dans la capitale, STOCKHOLM.
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La police suédoise a publié un rapport dans lequel elle a relevé les détails et les circonstances de multiples agressions sexuelles qui ont eu lieu lors du festival de musique destiné à la jeunesse WE ARE STHLM à STOCKHOLM. .
«Poser les mains [sur quelqu’un] est considéré comme une agression sexuelle, tous ce qui va au-delà de ça est considéré comme un [potentiel] viol», a fait savoir la police suédoise. .
89 personnes ont été priées de quitter l’enceinte du festival et certaines d’entre elles ont été arrêtées pour avoir causé des troubles à l’ordre public. .
Dans les années qui ont précédé l’édition 2016 du festival WE ARE STHLM, la quantité d’agressions sexuelles était la même mais les médias n’en ont pas parlé. En selon une enquête du JOURNAL DAGENS NYHETER, 38 plaintes pour agression sexuelle ont été déposées lors des éditions 2014 et 2015 du festival. |
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4 OCTOBRE 2016 SVT
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Plusieurs jeunes filles ont été victimes d’agressions sexuelles à l’extérieur d’une ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE à STOCKHOLM. La police conseille fortement aux élèves de ne pas rentrer et sortir seul de l’école. «C’est horrible» déclare CAROLINE ZELL, la mère d’un élève.
. Les témoignages contre l’homme suspecté d’avoir commis ces agressions sur des élèves sortant de l’école pour rentrer chez elles sont apparus dès le printemps dernier. Depuis, plusieurs plaintes ont été déposées. . «C’est un homme qui suit des filles, leur parle en faisant des allusions sexuelles et peut les agresser» dit un porte-parole de la police. . L’école essaye de s’adapter à la présence de cet homme, ainsi le directeur prévient : «On a toujours des adultes qui accompagnent les élèves pendant toutes les sorties et activités scolaires». |
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31 JANVIER 2017 BREITBART . L’agence d’État LERNIA a lancé mardi une campagne visant à remplacer la forme standard du suédois par une version plus inclusive pour les migrants. Le «nouveau standard suédois», développé en collaboration avec le linguiste MIKAEL PARKVALL, mélange les accents et les dialectes communément parlés en SUÈDE. . Selon la société de recrutement et de formation, le nouveau dialecte reflétera mieux la Suède en 2017 et la société espère qu’elle remplacera la forme neutre du suédois dans les messages enregistrés et sur les répondeurs. . Le responsable de la formation à LERNIA, INA TZACHEVA, a déclaré à ÖSTRA SMÅLAND NEWS qu’il y avait une pénurie de main-d’œuvre en SUÈDE et en EUROPE et qu’il était donc important que les personnes qui n’avaient pas l’accent ne se sentent pas exclues du marché du travail. . «Nous voulons nous concentrer sur la façon dont l’accent d’une personne ne reflète pas ses compétences… Nous ne pouvons pas exclure les gens simplement parce qu’ils ne peuvent pas parler de la même manière que nous». . LERNIA espère que les entreprises et les organisations vont utiliser cette «nouvelle norme suédoise» sur leurs répondeurs, et qu’elle deviendra la voix par défaut dans les messages enregistrés utilisés, par exemple, dans les ascenseurs. «Nous cherchons des organisations, des entreprises et des sites dans tout le COMTÉ DE KALMAR qui veulent aider à moderniser le son de la SUÈDE» , a déclaré Mme TZACHEVA. Jusqu’à présent, le dialecte a déjà été repris par la bibliothèque de l’UNIVERSITÉ DE STOCKHOLM et chez les Scouts. . CAROLINE THUNVED des SCOUTS a déclaré : «Nous sommes fiers et heureux que nous ayons été invités à être la première organisation à utiliser le nouveau standard suédois. En tant qu’organisation qui critique activement les normes sociétales dans plusieurs domaines, cela ajoute maintenant une nouvelle dimension, à savoir la façon dont nous sonnons lorsque nous accueillons des membres nouveaux et existants sur notre central téléphonique» . La bibliothécaire de l’université de STOCKHOLM, BIRGITTA LINDGREN HELLMARK, a déclaré que l’institution espère que les enregistrements de la nouvelle norme suédoise «augmenteront le sentiment d’appartenance des gens, quelle que soit leur prononciation». [...] . Sur FLASHBACK, le plus grand forum linguistique en langue suédoise, les réactions au nouveau standard suédois sont largement négatives. . CAPTAINNEMO a écrit : «Juste écouté et un frisson d’inconfort… au lieu d’une prononciation uniforme [le nouveau Suédois standard] migre entre les dialectes différents et même les accents étrangers» . D’autres personnes ont trouvé la nouvelle forme de suédois sinistre. . «Alors maintenant, ils abolissent la seule forme nationale de suédois. C’est impossible. Les choses commencent à ressembler au système soviétique dans lequel tout ce qui existait au préalable dans l’histoire est effacé» |
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9 DÉCEMBRE 2016 BREITBART / KRISTIANSTADSBLADE /
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«Les chrétiens ont désormais peur de se rendre à l’église [luthérienne] de la SAINTE-TRINITÉ [DE KRISTIANSTAD] car les nouveaux arrivants [entendez : les «migrants»] viennent y hurler et briser des bouteilles d’alcool pendant les services, s’y masturbent, urinent et défèquent dans l’église […] Pendant les baptêmes [a signalé BENGT ALVLAND, administrateur de l’église], ils ont essayé d’arracher des enfants des bras du prêtre ou des parents alors que la cérémonie était en cours […]».
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La police a autorisé l’église à recruter des agents de sécurité pour protéger ses services religieux et les cérémonies de mariages et de baptêmes…
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7 AVRIL 2017 OBSERVATOIRE DE L’ISLAMISATION . Un RAPPORT OFFICIEL DE 29 PAGES riches en cartes (photo) rendu public le 24 octobre 2014 par la police suédoise recense 55 ZONES DE NON DROIT où police et pompiers ne peuvent entrer sans susciter de violentes réactions, les pompiers et ambulances se faisant systématiquement escorter. Le rapport mentionne des check-point matérialisés par des véhicules de surveillance à l’entrée de ces zones. Les gangs étrangers sont cités comme étant les gestionnaires de ces zones. Exemple parmi d’autres, une voiture de police poursuivant des délinquants s’est faite attaquée en mai 2014 par 50 individus hostiles ayant extrait les forces de l’ordre par la force. Le commandement central de la police refusa d’envoyer des renforts pour ne pas déclencher une guerre. Les policiers furent relâchés après négociations. . La carte des 55 «NO GO ZONES» (ZONES DE NON DROIT) s’insère dans celle des 186 ghettos ethniques à dominance musulmane déjà recensés rapporte THE SWEDEN REPORT rappelant leur multiplication due à une immigration de 200 000 nouveaux étrangers s’installant durablement chaque année. . Les émeutes violentes de 2013 ont abouti à des mesures d’adaptation au terrain, comme des unités de «dialogue» avec les riverains de ces zones. L’ACADÉMIE DE POLICE DE STOCKOLM réagit en mettant en place un cursus de sensibilisation aux cultures étrangères afin d’établir un dialogue interculturel rapporte THE DAILY CALLER DU 2 NOVEMBRE. |
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25 FEVRIER 2017 /EUROPE1/BERLINER ZEITUG/AFTONBLADET / .
En raison de sa politique d’immigration libérale, la SUÈDE est devenue ces dernières décennies l’une des premières destinations des immigrants en EUROPE, dont des ressortissants d’IRAK, d’AFGHANISTAN, de SOMALIE, des BALKANS et récemment de SYRIE. . Les scènes sont assez rares en SUÈDE dont le modèle social est vanté depuis plusieurs années par ses partenaires européens. Cela fait déjà plus de cinq jours que la banlieue pauvre de STOCKHOLM est le théâtre de violents incidents. Au moins neuf véhicules ont été incendiés tandis que deux écoles et un commissariat de police connaissaient des départs d’incendie vendredi matin. Huit personnes ont été appréhendées au cours de ces incidents, mais aucun blessé n’a été dénombré, a indiqué vendredi matin la police suédoise à l’agence TT. . Selon les pompiers, deux écoles, la première à TENSTA et la deuxième à KISTA, près de HUSBY, d’où les troubles sont partis, ont également été incendiées, mais les sinistres rapidement circonscrits. Des policiers ont été victimes de jets de pierre, à SODERTAELJE, au sud de STOCKHOLM, alors qu’ils intervenaient après avoir été informés de la présence de voitures incendiées. [...] . Selon des responsables associatifs locaux cités dans la presse, les auteurs des troubles reprochent aux forces de l’ordre leur racisme. Ces derniers accusaient des policiers d’avoir lancé des insultes comme «clochards», «singes» ou «sales nègres». . Ces violences ont provoqué un débat en SUÈDE sur l’intégration des immigrés, qui représentent environ 15% de la population. «Nous sommes en train de devenir peu à peu comme les autres pays», a affirmé de son côté AJE CARLBOM, anthropologue social à l’université de MALMOE. |
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SUÈDE : NOMBRE DE FUSILLADES IMPLIQUANT DES BLESSÉS, ENTRE 2010 ET 2015
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26 SEPTEMBRE 2016 OUEST FRANCE
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Au moins quatre personnes auraient été blessées dans une fusillade ce dimanche soir vers 19 h dans une rue du sud de la ville de MALMÖ (SUÈDE).
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Les auteurs des tirs seraient parvenus à s'enfuir et une importante opération de police serait en cours pour tenter de les retrouver, selon les médias locaux. .
Selon des témoins, les coups de feu auraient été tirés en rafales depuis une voiture circulant à grande vitesse. L'ASSOCIATED PRESS parle quant à elle d'un scooter et évoque l'augmentation depuis ces dix dernières années de la violence par armes à feu et des rivalités entre gangs. .
Les blessés auraient été transportés à l'HÔPITAL UNIVERSITAIRE DE MALMÖ qui est gardé par la police. .
La police aurait bouclé une partie du sud de cette grande ville suédoise. Selon le journal SVT, la plupart des habitants seraient confinés chez eux. |
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30 SEPTEMBRE 2016 SPEISA
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Après la FUSILLADE DE DIMANCHE DERNIER survenu à MALMÖ, la Police demande de l’aide : «Nos forces sont exténuées».
. La Police locale demande des moyens et des effectifs supplémentaires vu le nombre exponentiel de meurtres et délits que les policiers ont à s’occuper. . Une vingtaine de fusillade depuis le mois de juin, des voitures qui flambent régulièrement et des homicide de plus en plus fréquents, telle est la situation à MALMÖ. . «Nous ne sommes pas assez, nous sommes fatigués» dit STEFAN SINTÉUS, le chef de la Police de MALMÖ, au journal SYDSVENSKAN. . Selon le journal, environ 10 à 20 policiers travaillent actuellement sur chacune des cinq affaires d’homicide, les directeurs de la police locale ont donc demandé au gouvernement des renforts supplémentaires. |
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7 SEPTEMBRE 2016 AFTONBLADET.SE / EXPRESSEN.SE
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Dans la ville de SÖDERTÄLJE, juste à l'ouest de STOCKHOLM, il y a eu des émeutes deux nuits d'affilée. Des jeunes migrants musulmans ont jeté des pétards puissants sur la police, attaquant les transports publics, incendiant des ordures et des pneus dans les rues. Les gangs essaient également d'attirer le personnel de sauvetage (pompiers, ambulances) dans des pièges afin qu'ils puissent les attaquer. Les voitures sont incendiées. Jusqu'à présent, 150 voitures ont été brûlées à SÖDERTÄLJE cette année sans que personne ne soit arrêté ou suspecté.
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Il y a eu des incidents similaires dans un certain nombre de banlieues suédoises ces derniers temps, et cela va crescendo. .
Les jeunes migrants essaient de transformer les banlieues suédoises en quelque chose qui rappelle les zones de guerre civiles, où les gens ont peur de sortir la nuit et où des gangs de migrants font des ravages. .
Dans la nuit de samedi, les policiers ont été alertés qu'un bus subissait des jets de pierres à HOVSJÖ, à SÖDERTÄLJE. En outre, des pétards puissants, appelés «bangers», ont été lancés sur le bus, rapporte le site AFTONBLADET . .
Le chauffeur du bus assis à l'intérieur n'a pas été blessé, a déclaré MATS ALMQUIST, officier de police à STOCKHOLM, qui est également responsable de SÖDERTÄLJE. .
Lorsque la police est arrivée au centre de HOVSJÖ pour enquêter, des pneus de voiture étaient en feu à proximité. Des déchets et des pneus avaient été mis en travers de la route et on y avait bouté le feu. Les pompiers ont été appelés afin de les éteindre. .
- Puis ils ont jeté des pétards sur nous. Cela peut certainement être assez dangereux, déclare l'officier ALMQUIST. .
Un banger est un petit engin explosif conçu principalement pour produire une grande quantité de bruit, en particulier sous la forme d'une forte détonation, mais comme il explose réellement, il peut évidemment causer des blessures. .
Hier, les jeunes ont tenté de tendre un piège pour le personnel de secours en rassemblant des ordures et en y mettant le feu. Mais le personnel du service d'urgence a réalisé ce qui allait arriver juste à temps et est reparti. |
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24 FÉVRIER 2017 . SUÈDE DONALD TRUMP ET LA GUERRE DES MÉDIAS |
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8 MAI 2018 PARIS MATCH /
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Cette autorisation a provoqué de nombreuses réactions dans les sphères politique et publique, à cinq mois des élections législatives.
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La SUÈDE a accordé mardi le droit de diffusion de l’appel à la prière – l’ADHAN – à une mosquée, provoquant de nombreuses réactions dans les sphères politique et publique, à cinq mois des élections législatives. La mesure, qui prendra effet à partir de vendredi et pendant une période d’un an sur la commune de VÄXJÖ (sud), fait craindre à certains politiques une scission. «L’appel à la prière ne renforcera pas l’intégration à VÄXJÖ, mais risque plutôt d’éloigner davantage la ville», a déclaré ANNA TENJE, CONSEILLÈRE MUNICIPALE, à l’agence de presse TT.
De son côté, le PREMIER MINISTRE SOCIAL-DÉMOCRATE SUÉDOIS STEFAN LÖFVEN a indiqué que la fin du communautarisme allait de pair avec la lutte contre le chômage, comme le combat pour des écoles et des quartiers de qualité. «La société suédoise toute entière est fondée sur différentes religions», a-t-il affirmé à TT. La cheffe de file des DÉMOCRATES-CHRÉTIENS, EBBA BUSCH THOR, opposée à la décision, a déclaré de son côté que « les gens n’avaient pas à entendre chez eux» l’appel, tous les vendredis pendant trois minutes et 45 secondes. Les autorités ont cependant précisé que le volume des hauts-parleurs ne devait pas dépasser un 110 décibels en extérieur pour être conforme à la réglementation suédoise en vigueur, une condition que respecte la MOSQUÉE DE VÄXJÖ.
AVDI ISLAMI, PORTE-PAROLE DE LA COMMUNAUTÉ MUSULMANE de la ville, a indiqué que des milliers de musulmans allaient à la mosquée chaque année et compare la diffusion de l’ADHAN aux cloches des églises. «Nous sommes une société dans laquelle nous sommes différents […] mieux vaut penser que les différences nous rendent plus forts», a-t-il déclaré à TT.
La MOSQUÉE DE VÄXJÖ est la troisième du pays à pouvoir diffuser de l’appel à la prière du vendredi, après celles de BOTKYRKA (banlieue de STOCKHOLM) et KARLSKRONA (sud). Selon un sondage réalisé par l’INSTITUT D’OPINION KANTAR SIFO, 60% des personnes interrogées ont déclaré vouloir interdire l’ADHAN en SUÈDE.
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27 SEPTEMBRE 2016 RT
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Les autorités de l’UE nient depuis des années les problèmes concernant l’immigration musulmane, et désormais, la crise explose, s’aggrave, le nombre de zones «interdites» s’accroît, notamment en Suède, fait remarquer la journaliste INGRID CARLQVIST.
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Selon un récent rapport, la police suédoise ne parvient pas à contrôler les banlieues du pays, suite à l’apparition de 55 «zones interdites». La police aurait fait face à des agressions verbales et à des jets de pierre lors de troubles dans ces zones. On évoque également dans ces zones vandalisme, crimes liés à la drogue et agressions sexuelles. .
Un tireur a blessé au moins quatre personnes dans la ville de Malmö mais est resté libre. La situation est tendue. .
INGRID CARLQVIST, SUÉDOISE, EST ÉCRIVAIN, ÉDITEUR ET JOURNALISTE. ELLE DIRIGE AVEC LARS HEDEGAARD LE JOURNAL EN LIGNE DISPATCH INTERNATIONAL. .
RT : LA HONGRIE A PUBLIÉ UNE BROCHURE CONTENANT TOUS LES RISQUES LIÉS À LA CRISE MIGRATOIRE. SELON LE PAPIER, EN EUROPE, ET SURTOUT EN SUÈDE, IL EXISTE DES CENTAINES DE «ZONES INTERDITES» OÙ RÈGNE UNE ANARCHIE ABSOLUE. POURTANT, L’AMBASSADE DE SUÈDE EN HONGRIE A REJETÉ LES ALLÉGATIONS DE BUDAPEST, INSISTANT SUR LE FAIT QUE CES ZONES N’EXISTAIENT PAS. PENSEZ-VOUS QUE CES BROCHURES SOIENT UNE EXAGÉRATION ? .
INGRID CARLQUIST (I. C.) : Non, elles ne le sont pas. Ce n’est que de la sémantique. Les autorités suédoises ne veulent pas les appeler les «zones interdites». Selon eux, les «zones interdites» sont des lieux où personne ne peut entrer. Mais les gens normaux ne le comprennent pas comme ça. Pour eux, cela veut dire que les ambulances ne peuvent pas s’y rendre sans escorte policière. Lorsque la police y arrive, elle fait face à des jets de pierre, les gens essaient de brûler les voitures de police et ainsi de suite. Ce sont des zones sans loi, c’est cela que les gens appellent les «zones interdites». Aucune personne normalement constituée n’y entrerait. .
RT : VOUS CROYEZ DONC QUE LES DÉNONCIATIONS HONGROISES SONT JUSTIFIÉES ? CELA REFLÈTE VRAIMENT LA SITUATION EN EUROPE D’AUJOURD’HUI ? .
I. C. : Pas dans toute l’EUROPE. Mais ce que nous voyons là, c’est que les gens qui vivent dans ces zones-là, qui sont musulmans dans leur majorité, disent la chose suivante. Lorsque les journalistes suédois y viennent, ils leur répondent «dégagez», parce que ce n’est pas la SUÈDE. Ils essaient d’imposer dans ces zones la CHARIA et ils le font bien. La police pourrait faire des choses : y entrer, arrêter tout cela, quand ils brûlent des voitures, quand ils jettent des pierres. Mais plus ils attendent, plus cela devient difficile, parce que maintenant nous avons au moins 55 zones de ce style en SUÈDE. .
RT : LES MÉDIAS ÉVOQUENT CE CHIFFRE DE 55 «ZONES INTERDITES» DANS LES BANLIEUES. CETTE INFORMATION, EST-ELLE PRÉCISE ET RÉALISTE ? APRÈS TOUT, STOCKHOLM L’A NIÉE… .
I. C. : C’est exact, parce que c’est la vérité. Les autorités suédoises et les autorités européennes ont depuis pas mal d’années prétendu qu’il n’y avait aucun problème avec l’immigration musulmane, qu’en une génération ils allaient devenir tous comme nous et il n’y aurait aucun problème. Mais maintenant ce problème est en train d’exploser, cela s’aggrave tous les jours. Prenons l’exemple des forces de l’ordre : TROIS POLICIERS QUITTENT LEUR TRAVAIL CHAQUE JOUR. La plupart d’entre eux essaient de trouver d’autres emplois, parce que le travail est horrible : ils ne sont pas assez nombreux, ils sont en danger, et le chef de la police ne les laissera pas faire leur travail. .
S’ils n’agissent pas sérieusement dès maintenant, vous aurez de larges parties de la SUÈDE dans lesquelles la police ne pourra plus rien contrôler. Il faut agir maintenant, tout de suite. |
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9 OCTOBRE 2016 SLATE
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Dans cette ville portuaire de 500.000 habitants, «au moins cent hommes et femmes sont partis pour rejoindre des soldats du calife proclamé». La BBC raconte que, dans cette ville où un tiers des habitants ont des origines étrangères et son souvent musulmans, la banlieue d’ANGERED fait face à de grandes difficultés pour intégrer les populations originaires d’autres pays: les familles immigrées atterrissent ici car la location d’appartements dans le centre-ville est trop complexe, la police a quasiment déserté les lieux et le prosélytisme se développe de plus en plus facilement. Qui plus est, «deux tiers des enfants ont lâché l’école à l’âge de 15 ans, et le chômage s’élève à 11%, un pourcentage élevé en SUÈDE. Ce sont ces jeunes vulnérables qui sont la cible des extrémistes»
. Un de ces jeunes, interrogé par le journaliste, détaille le discours tenu par l’un des extrémistes venu le voir un jour. «Ce gars a été un criminel tout comme moi et a fait pleins de sales trucs. Et maintenant il vient te voir et te dit «Tu dois changer. […] Tu n’auras rien de la part du peuple suédois» . Cet antagonisme avec la SUÈDE est ses institutions est au cœur de leur discours. Les enfants d’immigrés estiment qu’ils sont discriminés et abandonnés par le système, ce qui alimente une rancune contre leur pays. . «Beaucoup de jeunes à qui j’ai parlé se sentent déconnectés du pays d’où viennent leurs parents, mais ne se sentent pas Suédois non plus», écrit le journaliste. [...] . En avril dernier le pays a changé sa loi pour rendre illégaux les départs à l’étranger pour les personnes ayant des intentions terroristes. Mais désormais, bien au-delà de sa législation, conclut la BBC, le pays va devoir s’interroger sur son modèle d’intégration, tant réputé jusque-là pour son multiculturalisme et son progressisme. |
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20 SEPTEMBRE 2016 BREITBART
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La SUÈDE sombre dans une nouvelle crise suite à un rapport confidentiel qui indique que 80 % des agents de police envisagent de changer de carrière professionnelle en raison du danger de plus en plus croissant auquel ils doivent faire face au quotidien sur le terrain
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La SUÈDE a été touchée par un niveau croissant de criminalité allant des viols et agressions sexuelles dans les concerts de musique, à des attaques à la grenade de guerre envers les forces de police dans les quartiers peuplés majoritairement par des migrants. .
Le média norvégien NRK rajoute à ce rapport que trois policiers suédois par jour donnent leurs démissions car ils estiment que le gouvernement suédois ne leur fournit pas assez de moyens adaptés pouvant faire face à cette épidémie de violence. .
Le sergent de police PETER LARSSON a déclaré à la NRK que la police doit face à de plus en plus de travail avec de moins en moins de personnel : .
«Nous traversons une crise majeure. De nombreux collègues ont pris la décision de démissionner. Nous ne pourrons plus enquêter sur les crimes, nous n’avons même plus le temps de nous rendre sur les lieux pour faire suite aux appels des victimes. Ces conditions de travail déplorables font que de nombreux collègues cherchent désormais à travailler dans d’autres professions». .
LARSSON rajoute : «La violence contre la police, le SAMU et les pompiers a empiré ces derniers temps. . Les jets de pierres, actes de violence et incendies sont monnaie courante de nos jours». .
TINA SVENSSON, une habitante de la banlieue de GÖTEBORG, déclare que la criminalité a atteint son paroxysme aujourd’hui et que la police ne se hasarde que très rarement dans ces zones de non droits. Madame SVENSSON a raconté au média norvégien le récit d’un crime qui s’est déroulé dans son quartier : «Deux hommes ont été abattus à l’arme automatique. Ce n’est pas exactement ce à quoi vous aspirez quand vous êtes en train de promener votre chien». .
Madame SVENSSON conclue en disant que beaucoup de personnes ne veulent même plus venir dans sa banlieue en raison de la violence qui y règne et seraient même effrayées à l’idée d’y vivre au quotidien. .
La police suédoise a dénombré un total de 14 «no-go-zone» dans lesquelles elle ne s’aventure que très rarement de crainte d’être attaquée par les «locaux». .
Le gouvernement suédois riposte en déclarant que l’utilisation du mot «crise» est exagérée et a promis le recrutement de nouveaux policiers à l’avenir. Le sergent LARSSON n’est pas pleinement convaincu par cette promesse du gouvernement qui d’après lui tient un double discours en voulant masquer les réalités du problème migratoire : «S’ils ne prennent pas à bras le corps l’importance de notre alerte, cela va se termine en véritable désastre». |
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EN SUÈDE, UNE VILLE POURRAIT RÉINSÉRER LES DJIHADISTES... EN LEUR OFFRANT UN LOGEMENT GRATUIT
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19 OCTOBRE 2016 RT
. Selon une radio suédoise, une municipalité entendrait aider les djihadistes de retour de SYRIE à se réintégrer dans la société en leur proposant logement gratuit et réductions d'impôts. Une proposition qui n'allait pas manquer de susciter un tollé. . ANNA SJÖSTRAND, coordinatrice en charge de l’extrémisme à la mairie de LUND, dans le Sud de la SUÈDE, a annoncé vouloir mettre en place des mesures afin de faciliter la réintégration des djihadistes de retour de SYRIE, selon SVERIGES RADIO. . Entre autres propositions, elle suggère la mise à disposition d'un logement gratuit, des aides à l'obtention du permis de conduire, ou encore des réductions d'impôts supposées encourager «la réinsertion sur le marché du travail». . Ces mesures s'appuient sur les conclusions d'un rapport remis aux autorités suédoises par le criminologiste CHRISTOFFER CARLSSON, qui soulignent la difficulté de rompre avec le fondamentalisme et de retrouver une vie normale sans aide. «On peut critiquer cette mesure, mais [je pense] que chacun a droit de recevoir la même aide que les autres», a déclaré ANNA Sjöstrand. «Nous ne pouvons dire à quelqu'un que, sous prétexte D'AVOIR fait le mauvais choix, il ne peut revenir et vivre de nouveau dans notre société» a-t-elle poursuivi. . Ces propositions ont immédiatement déclenché de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certains parlent d'une «folie» de la part de la municipalité de LUND. . La volonté affiché par ANNA SJÖSTRAND d'accueillir les djihadistes est loin de faire l'unanimité. Sur TWITTER, les réactions fusent. Un Suédois rétorque par exemple : «Bien sûr qu'il faut dire aux terroristes «Vous avez fait votre choix, vous n'êtes plus les bienvenus». . La volonté affiché par ANNA SJÖSTRAND d'accueillir les djihadistes est loin de faire l'unanimité. Sur Twitter, les réactions fusent. Un Suédois rétorque par exemple : «Bien sûr qu'il faut dire aux terroristes «Vous avez fait votre choix, vous n'êtes plus les bienvenus». . Selon SVERIGES RADIO, des mesures similaires sont envisagées à MALMÖ, BORLÄNGE et ÖREBRO. Cette dernière ville avait fait l'objet de vives critiques en janvier dernier, après avoir proposé des stages à deux membres de l'ETAT ISLAMIQUE, qui étaient par la suite retournés combattre en SYRIE, où ils ont été tués. |
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15 OCTOBRE 2016 INDEPENDANT
. Un tribunal suédois a rejeté une plainte contre un musulman syrien accusé d’incitation à la haine raciale pour avoir hissé un drapeau de l’ÉTAT ISLAMIQUE. . A maintenant 23 ans, un homme venant de LAHOLM, dans le comté de HALLAND, avait publié une photo de lui posant avec le drapeau comme sa photo de profil FACEBOOK en décembre 2015, mais il l’a retiré lorsqu’il a été signalé à la police en mars. . Le Syrien a indiqué qu’il n’était pas un partisan de État islamique. Il a également déclaré que ce drapeau a été utilisé comme symbole de l’ISLAM durant des centaines d’années, avant d’être repris abusivement par l’ETAT ISLAMIQUE |
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18 SEPTEMBRE 2016 BVOLTAIRE
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- la SUÈDE est un endroit sûr dont ont besoin les personnes persécutées. Ce qui était un manque pour certains. Penser au passé est bon et en parler aussi
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– mais nous devons aussi aller de l’avant, trouver un moyen de vivre tous ensemble. De nos jours, l’EUROPE et la SUÈDE sont ce qu’ils sont : en train de changer. .
Il est temps de réaliser que de nouveaux suédois vont venir avec une culture, une langue et des traditions, et il est temps de le voir comme une force d’impulsion positive. Ce «nouveau pays» forme un nouvel avenir. Être suédois doit être accepté non plus comme une question de couleur de peau et lieu de naissance. Cela doit pouvoir être toi, moi et tous ensemble. .
L’intégration ne veut pas dire que les uns doivent s’adapter aux autres ou que tout le monde doit penser, faire et réagir de la même façon. .
L’intégration est une question de rencontres, et de réelles rencontres nécessitant réciprocité. .
Créons un avenir basé sur autant de réalité que d’espoirs d’avenir. Formulons un plus grand sentiment d’un « nous» et construisons un pays où la haine et la peur sont mis à l’écart. Nous avons tous le nouveau pays en nous, dans notre façon de voir les choses, nos pensées et actions. Il est temps de construire, ensemble, un pays qui est fier, inclusif et durable .
– quelque chose de nouveau. |
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23 SEPTEMBRE 2016 BREITBART
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La SUÈDE pourrait régler sa crise migratoire en CRÉANT UN ÉTAT au sein de son propre État. Ce territoire serait dédié aux migrants. Les lois nationales ne s’y appliqueraient pas. Cette proposition émane d’un DIRECTEUR DE LA BANQUE MONDIALE. Pas sûr que les Suédois apprécient…
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UNE IDÉE DU CHIEF ECONOMIST DE LA BANQUE MONDIALE . PAUL ROMER, est aussi professeur à la STERN SCHOOL OF BUSINESS, basée à NEW-YORK et dédiée à l’urbanisme. Il a expliqué sa nouvelle approche à un journal suédois, le DAGENS NYHTER. .
L’ÉCONOMISTE EN CHEF DE LA BANQUE MONDIALE a expliqué que les Suédois pourraient créer un territoire indépendant, où les lois suédoises ne s’appliqueraient pas. Les migrants pourraient y développer leur propre économie. .
Vu son rôle très haut placé dans la BANQUE MONDIALE, on ne peut pas déconnecter ses propos de l’institution qui le paye. .
UNE SOLUTION VENDUE COMME «PEU COÛTEUSE» . PAUL ROMER vend son idée en expliquant qu’elle ne couterait rien au contribuable. .
Il explique ainsi : .
La question des réfugiés est un problème énorme, mais il y a des solutions possibles. La SUÈDE, un pays à la population clairsemée, pourrait sous-louer un territoire de la taille d’HONG KONG. .
Cela pourrait comprendre des millions de personnes qui s’auto-suffiraient, et qui ne coûteraient rien… Il est important que cette zone libre soit considérée comme indépendante, avec ses propres lois et règles, pas comme une partie de la SUÈDE. .
Ceux qui vivraient là ne seraient pas des citoyens suédois, mais vivraient complètement séparément du reste de la société. .
Pour que ce plan fonctionne, l’économiste précise que les frontières devraient être hermétiques… .
Bref, les Suédois se font violer par les migrants, dans tous les sens du terme. Faut que les peuples d’EUROPE se réveillent. |
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16 SEPTEMBRE 2016 KATEHON
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Malgré le fait que le gouvernement suédois a décidé, au début de cette année, de signer le HOST NATION SUPPORT AGREEMENT avec l’OTAN, il en est sorti et a précisé que le processus d’adhésion à l’OTAN ne serait pas poursuivi.
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Cette décision a été prise peu de temps après la publication d’un rapport, commandé par le gouvernement suédois, visant à présenter les avantages et les inconvénients de devenir membre potentiel de l’OTAN. Le rapport indique que le scénario selon lequel la Russie attaquerait la SUÈDE, si elle était seule, est fantaisiste, et que tout conflit militaire en EUROPE DU NORD éclaterait probablement dans les pays baltes – encore une fois avec la RUSSIE dépeinte comme l’agresseur possible – mais que c’était également très improbable. .
MARGOT WALLSTRÖM, MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE LA SUÈDE, a commenté en disant qu’elle favorise «un dialogue plus politique et de vastes partenariats bilatéraux et internationaux, plutôt que de se joindre à l’OTAN» (http://thelocal.se du 9 Septembre, 2016). Elle a en outre ajouté que la liberté de ses alliances militaires convenait bien à la SUÈDE et contribuait à créer la sécurité et la stabilité en EUROPE DU NORD. .
Le rapport conclut que l’OTAN ne contribuerait pas à apporter une solution significative aux capacités militaires actuellement insuffisantes de la SUÈDE. En fait, ce serait très probablement coûteux pour le contribuable suédois. Le gouvernement suédois a déjà décidé que, entre 2016 et 2020, les dépenses militaires devraient augmenter de $1,2 milliards (BILLNER 2016), atteignant ainsi le montant total de $27 milliards. De plus, ce serait également créer une crise politique inutile avec la RUSSIE. Le seul avantage présenté par le rapport est la question de savoir comment la SUÈDE allait réagir dans le cas d’une «agression russe» dans la région de la BALTIQUE, et un renforcement de la «capacité de dissuasion» de l’Ouest (RADIO SUÈDE 9 SEPTEMBRE, 2016) – ce qui est une façon polie de dire «l’augmentation de la puissance de l’OTAN à entraver la RUSSIE». .
Fait intéressant, l’ambiance au sein de la population suédoise sur la question de l’adhésion à l’OTAN a changé depuis l’année dernière. Dans une enquête menée en juin 2016, 49% des participants ont dit qu’ils étaient contre l’adhésion de la SUÈDE à l’OTAN (l’année dernière, ils étaient 39%), 33% étaient pour l’adhésion (l’année dernière, il était 41%), et 18% étaient indécis (l’année dernière 20%) (http://thelocal.se du 7 juillet, 2016). Pour cette raison, la décision prise par le gouvernement suédois de rester neutre sur cette question est en conformité avec les souhaits de la population suédoise. .
En SUÈDE, les discussions sont toujours en cours sur l’opportunité de coopérer davantage, ou même de rejoindre le STRATEGIC COMMUNICATIONS CENTRE, STRATCOM de l’OTAN, qui est un organe chargé d’influencer l’opinion publique en présentant le récit le plus favorable aux buts et objectifs de l’alliance, telles que «la lutte contre la propagande russe». En fait, STRATCOM se trouve en contact avec des branches diverses du gouvernement, de l’armée et de l’éducation à l’intérieur de la SUÈDE. .
La SUÈDE étant devenue récemment un membre non permanent du CONSEIL DE SÉCURITÉ DES NATIONS UNIES, son influence et sa position dans le système international sont de plus en plus importantes, pour le moment. Espérons que le gouvernement suédois va opter pour une position neutre entre l’OCCIDENT et la RUSSIE, en dépit de ses attitudes plus pro-U.S. et OTAN. La stabilité régionale et la non-confrontation, tant en EUROPE proprement dite que, plus précisément, dans la région de la mer BALTIQUE, devraient être parmi les priorités les plus élevées, et la SUÈDE a le potentiel pour agir en tant que médiateur diplomatique à cet égard. .
Malheureusement, l’accord d’adhésion à l’OTAN et les connexions avec STRATCOM pourraient saboter cette position pour la SUÈDE, mais le choix de ne pas poursuivre le processus d’adhésion à l’OTAN signifie qu’il y a encore de l’espoir. |
12:56 Publié dans SUÈDE NAUFRAGE D'UNE DÉMOCRATIE | Lien permanent | Commentaires (0)
30/09/2016
L'ÉDUCATION NATIONALE ET SES RÉSISTANTS


Comment retrouver l'excellence perdue
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ANNE COFFINIER MÈRE DE FAMILLE
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NORMALIENNE ET ÉNARQUE, DIRECTRICE GÉNÉRALE DE LA FONDATION POUR L'ÉCOLE
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18 SEPTEMBRE 2016 FRANCE2
. Après avoir vu ce reportage, deux sentiments s'entremêlent : l'émerveillement et la colère. L'éducation mérite largement mieux que l'immobilisme. . Pour aider les enfants à s’épanouir et à acquérir le goût d’apprendre, une jeune chercheuse, alors institutrice, a expérimenté une démarche basée sur trois points essentiels : l’action, l’amour et la motivation. Résultat ? Des gamins capables de lire dès l’âge de trois à quatre ans ou de résoudre des multiplications à quatre chiffres dès l’âge de quatre ans ! Et, le tout, dans la joie et la bonne humeur. Vous vous dites que l’ÉDUCATION NATIONALE a dû être enthousiaste et ravie ? Pensez-vous ! Elle a aussitôt demandé à la rebelle d’arrêter ses recherches… . Cette ancienne institutrice, c’est CÉLINE ALVAREZ. Dans sa classe, elle invitait les enfants à faire le ménage, à s’habiller eux-mêmes, à découvrir des continents, à lire… Son but «stimuler le potentiel de ses élèves» . Une méthode géniale et efficace qui, malheureusement, n’était pas du goût de sa hiérarchie… . FRANCE 2 a récemment consacré un reportage à cette expérience. Regardez, ça laisse un drôle de sentiment, entre émerveillement et colère. . Rageant, n’est-ce pas ? . Pour se justifier, FLORENCE ROBINE, la DIRECTRICE GÉNÉRALE DE L’ENSEIGNEMENT SCOLAIRE, précise notamment une chose :. «Notre responsabilité c’est que ces méthodes soient le mieux évaluées possible» . Une priorité en tout point opposée au SYSTÈME ÉDUCATIF FINLANDAIS. Dans ce pays, les professeurs disposent d’une grande liberté, appliquent les méthodes éducatives de leurs choix (en général, ils les utilisent un peu toutes) et ne sont jamais l’objet d’inspections. Résultat ? Les petits finlandais sont parmi les plus performants du monde ! . Pour enrayer l’échec scolaire, LA FRANCE ENVISAGE DÉSORMAIS DE RENDRE L’ÉCOLE OBLIGATOIRE DE 3 À 18 ANS (contre 6 à 16 aujourd’hui).
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4 OCTOBRE 2012 LE POINT
. [...] Bienvenue au COURS HATTEMER. Discrètement blotti derrière la GARE SAINT-LAZARE à PARIS, ce petit établissement privé, laïque et hors contrat, est un véritable ovni dans la galaxie scolaire : on y ressuscite, de la maternelle jusqu'au BAC, une école qui n'existe plus, avec tableaux d'honneur, bouliers et dictées quotidiennes. La cour est grande comme un mouchoir de poche, sans arbres, la salle de gymnastique, elle aussi toute petite, est en sous-sol. On paie pourtant entre 5 000 et 8 000 euros l'année, on traverse bien souvent PARIS et parfois l'ILE-DE-FRANCE pour placer son enfant dans ce drôle d'îlot malcommode, miraculeusement préservé, espère-t-on, des allégements de programmes et de la déliquescence supposée de l'ÉDUCATION NATIONALE. Le nom, HATTEMER, est celui d'une préceptrice alsacienne dont quelques grandes familles parisiennes, à la fin du XIXe siècle, s'arrachèrent les talents. La demoiselle mit au point une méthode d'enseignement par correspondance pour les enfants de diplomates et ouvrit sa propre école en 1885 : ce sont ses principes qu'on applique encore aujourd'hui. D'ailleurs, elle est là, au fond du couloir, chignon sévère, robe longue figée dans un tableau sinistre devant lequel passent les capuches, baskets et cartables de toutes les couleurs des enfants d'aujourd'hui. Le long des murs, les photos de quelques anciens élèves. JEAN D'ORMESSON, ÉLISABETH BADINTER, JACQUES CHIRAC, ANNE SINCLAIR, CHRISTINE OCKRENT, JACQUES CHABAN-DELMAS, VALÉRY GISCARD D'ESTAING, FRANÇOISE SAGAN, JEAN-PAUL SARTRE : la liste des «grands» anciens (comme on dit ici) est sans fin. En un peu plus de cent ans, la moisson d'écrivains, d'artistes et d'hommes d'Etat passés sur les bancs de cette petite école qui fait pourtant peu parler d'elle est probablement sans équivalent dans le monde de l'enseignement privé. HATTEMER était, est encore, un sésame discret qu'on se transmet dans des cercles restreints, familles d'intellectuels passées ici de père en fils, grande bourgeoisie catholique préférant l'excellence laïque aux écoles confessionnelles, grande bourgeoisie juive, depuis quelques années beaucoup de familles chinoises attirées par l'exigence et la discipline du «cours». C'est un monde globalement aisé mais qui n'a que peu à voir avec l'élitisme des écoles privées de la rive gauche. Si l'on est «hattemérien», c'est moins pour l'entre-soi social que par la conviction qu'un enfant doit, qu'un enfant peut apprendre beaucoup. Beaucoup plus, en tout cas, que le programme auquel l'astreignent les écoles publiques et privées sous contrat. «Nous rencontrons toujours les parents candidats pour vérifier qu'ils adhèrent à cette idée-là, explique le DIRECTEUR, PIERRE LANSONNEUR, qui refuse 30 % de demandes. Tout le monde n'est pas d'accord avec le fait de pousser les élèves au maximum de leur potentiel, tout le monde n'est pas persuadé, comme nous, qu'un enfant qui apprend est un enfant heureux». .
L'école édite ses propres livres, écrits par ses enseignants. La méthode ? Un apprentissage hebdomadaire, tout le programme de l'année étant saucissonné d'avance en semaines, et une inlassable répétition du contenu, au prix d'interrogations orales et écrites quotidiennes : on revoit chaque matin ce que l'on a vu la veille, chaque lundi ce que l'on a vu dans la semaine écoulée, chaque début d'année ce que l'on a appris durant l'année passée. Impossible de gravir un échelon sans avoir parfaitement acquis le contenu de celui auquel on se trouve. «On dit qu'il faut oublier les choses sept fois pour les retenir, dit Mme DE MESTIERS, responsable pédagogique de la maternelle et du primaire.Eh bien, nous les réapprenons sept fois. Nos classes comptent 20 à 30 % d'enfants précoces, qui s'y sentent bien alors qu'ils sont souvent rétifs au système scolaire classique». .
SOLDATS .
On raille ici, comme s'il s'agissait d'un langage de fous, la fameuse «pédagogie active» et les évaluations de «compétences» à l’œuvre désormais dans l'ÉCOLE DE LA RÉPUBLIQUE. On revendique comme allant de soi un apprentissage chronologique de l'Histoire, ainsi qu'un enseignement de l'histoire de l'art, jugé indispensable, dès la 6e.
surprise par ce que l'on exigeait des enfants. En fait, ils sont capables de beaucoup plus que je ne le croyais».
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Au collège, au lycée, il faut bien suivre un peu, pour présenter BREVET et BAC, le programme national. Mais, au primaire, la liberté de contenu est totale et c'est là, bien plus que dans le secondaire, que l'excellence du cours est vraiment sidérante. En entrant en 11e (l'équivalent du cours préparatoire), le petit hattemérien, qui a déjà fait une année de primaire (la 12e, disparue de l'ÉDUCATION NATIONALE), sait en général déjà lire. Et il faut assister à un cours de grammaire de 8e pour mesurer le gouffre qui sépare cette école des autres, voir pour le croire ces enfants de 8 ans, 9 ans, conjuguer sans sourciller au plus-que-parfait, à l'imparfait du subjonctif, apprendre ce qu'est un euphémisme, répondre à leur institutrice que le e accent circonflexe de «bête» est la transformation du s, bien sûr, du mot «beste» d'autrefois. «Le primaire à HATTEMER, c'est un secondaire partout ailleurs les mains dans les POCHES», dit une mère de quatre «hattemériens» qui assiste au grand cours - sa petite blonde à tresses est d'ailleurs bonne dernière. Les deux aînés ont regagné le système classique au prix d'examens d'entrée où ils ont excellé, et, à les voir si facilement en tête de classe, l'un et l'autre, en 6e et en 4e de leur collège public, elle a réinscrit ses deux derniers au primaire d'HATTEMER après les en avoir retirés. «Mon fils ne supportait pas la pression du «grand cours», la veille il avait mal au ventre d'angoisse, dit-elle. Mais nous l'avons convaincu de revenir cette année». Tant pis pour les maux de ventre. Le classement permanent, la compétition scolaire à l'anglo-saxonne font aussi partie du credo d'HATTEMER.
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CONCURRENCE .
Un père qui assiste au grand cours raconte combien son fils et son neveu se sont livré une concurrence acharnée l'année dernière, chacun piqué par le classement de l'autre. Il en rit. Lui-même, médecin aisé, est pourtant un pur produit plutôt réussi de l'école publique. Alors ? «Alors, l'école a changé. Aujourd'hui, elle nivelle. J'avais commencé par mettre mes deux garçons à la maternelle classique, ils n'y ont rien appris. Ici, c'est un peu l'école que j'ai connue jeune».
. A l'hattemérien entré tout petit dans le moule on garantit l'autoroute jusqu'au BAC - avec mention, cela va de soi. Mais, pour ceux qui attrapent le système en cours de route, que l'on accepte de prendre au collège, au lycée, le résultat est moins prévisible. D'où, justifie la direction, un 100 % de réussite au bac pas tout à fait atteint. «Avoir la méthode dès le plus jeune âge, c'est mieux, assure PIERRE LANSONNEUR. Pour les petits, bien entendu, le programme est plus souple, mais la maternelle, chez nous, n'est pas une garderie». On les observe avec curiosité, ces petits hattemériens de 2, 3 ans, une classe de vingt enfants qui roulent des boulettes de pâte à modeler, s'en collent forcément dans les cheveux, portent une attention plus que fluctuante à la maîtresse et regardent les nuages filer, dehors, par la fenêtre fermée. Coût : 5 500 euros l'année. Tout, presque tout est pourtant semblable à une petite classe de la «communale». Sauf les mots d'anglais au tableau, déjà : ils en font vingt minutes, chaque jour, avec une Américaine. Sauf le «Madame BERTRAND» par lequel ils désignent tous leur institutrice, quand le prénom, dans une maternelle ordinaire, est presque systématiquement de mise. Sauf le vouvoiement, surtout, réciproque et obligatoire. Les enfants vouvoient sans difficulté la maîtresse, elle les appelle encore un peu, le temps qu'ils s'habituent, à la troisième personne : «VICKY, elle revient s'asseoir, maintenant». «On ne les a jamais vouvoyés, dit-elle , au début cela les déroute». C'est encore un principe conservé de l'école d'autrefois : instaurer au plus tôt par le langage une distance entre l'adulte et l'enfant. ça a l'air idiot, cette règle du vouvoiement, mais les punitions et autres problèmes de discipline sont, paraît-il, rarissimes, même au lycée, tant le rapport à l'adulte semble facilité, dès le plus jeune âge, par cette règle toute simple. «Le milieu est souvent favorisé, mais ce ne sont pas tous des anges, dit une responsable pédagogique, alors on insiste tout le temps, depuis qu'ils sont tout petits, sur la tenue, la façon de parler, de s'adresser aux adultes, de se comporter face à eux, et il faut croire que ça marche».» . C'est drôle de les voir à l'entrée, ces jeunes tout à fait ordinaires qui parlent comme des charretiers, se marrent, chahutent, puis de les retrouver au sein du cours, de les voir se lever, vingt élèves comme un seul homme, dès qu'un adulte met un pied dans la classe, puis se rasseoir dès que celui-ci s'assied, naturellement, comme si de rien n'était. Drôle aussi de passer le même jour, hasard d'un calendrier personnel, de l'atmosphère archicompétitive d'HATTEMER à celle d'une réunion de parents de l'école publique. Une institutrice de CE1, toute de douceur et de gentillesse, y conjure les parents, surtout, surtout, de ne pas trop faire travailler leur progéniture : «Vraiment pas plus d'un quart d'heure par jour». On fera un peu d'anglais cette année, mais avec la maîtresse, et jamais par écrit, «pour ne pas confondre avec le français». On apprendra le verbe, le nom, mais on ira doucement, parce que la grammaire, «à cet âge, c'est dur», et qu'ils sont trente en classe. On sera évalué par des A, des B, jamais de note, pour ne pas se décourager. Tête de Mlle HATTEMER si elle entendait ça... «Si l'ÉDUCATION NATIONALE faisait son travail, dit PIERRE LANSONNEUR, bravache, nous ne serions plus là». |
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16 SEPTEMBRE 2014 NOUVELLES DE FRANCE
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La science a tranché : en suivant par IRM l’activité cérébrale de jeunes lecteurs, les neuropsychologues ont démontré que la MÉTHODE SYLLABIQUE permet un bien meilleur apprentissage de la lecture que la MÉTHODE GLOBALE.
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Pourtant en FRANCE les enseignants de l’EdNat délaissent la MÉTHODE SYLLABIQUE, préférant la GLOBALE. Après, ne nous étonnons pas que les résultats des petits Français dégringolent dans les tests PISA. .
En effet, seuls 4% des enseignants utilisent la MÉTHODE SYLLABIQUE pour l’apprentissage de la lecture en CP dans les quartiers populaires sur PARIS et la petite couronne. Les usines à fabriquer des cancres ont de beaux jours devant elles… |
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17 DÉCEMBRE 2016 MARIANNE
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CHAQUE ANNÉE, DE PLUS EN PLUS DE PARENTS DÉCIDENT DE SORTIR LEURS ENFANTS DE L'ÉCOLE ET DE SE CHARGER EUX-MÊMES DE LEUR INSTRUCTION. PARMI EUX, BEAUCOUP D'ENSEIGNANTS, REBUTÉS PAR CE QU'ILS ONT VU DE L’ÉDUCATION NATIONALE. ET DÉTERMINÉS À EXPÉRIMENTER D'AUTRES MÉTHODES PÉDAGOGIQUES.
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Huit heures du matin, un vendredi du mois de septembre. Dans la maison des HÉRINO, parents et enfants s'activent dans la cuisine, entre tartines, café et galettes de riz. Pourtant, des cinq membres de la famille, seul RODOLPHE, 43 ans, doit partir à temps pour arriver à l'école. Il est professeur de physique-chimie dans un collège ; sa femme, CLAIRE, est institutrice, en «disponibilité» depuis plusieurs années. S'ils le voulaient, leurs trois enfants, MARTIN, MARION et ANTOINE, pourraient aller se recoucher une fois le petit déjeuner englouti : aucun d'eux n'est scolarisé. Du tout, ni dans le public, ni dans le privé. RODOLPHE reconnaît qu'il lui a fallu plusieurs années pour assumer le paradoxe : «JE VIS D'UN SYSTÈME QUE JE REFUSE POUR MES ENFANTS. Au début, c'était très culpabilisant.»
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EN TOUTE LÉGALITÉ
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Un choix atypique, certes, mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, pas illégal. Car si, depuis JULES FERRY, l'instruction est obligatoire, l'enseignement, lui, est libre, et chaque parent peut choisir le mode d'éducation qu'il estime adapté pour son enfant. Dès lors qu'il accède au fameux «socle commun de connaissances, de compétences et de culture» - ce qu'un inspecteur de l'ÉDUCATION NATIONALE est censé contrôler annuellement -, tout est possible. En 2015, près de 25 000 petits filous ont ainsi échappé à l'appel du maître, sans même avoir besoin de s'inventer une fièvre en posant le thermomètre sur le radiateur. Sur 8,1 millions d'enfants soumis à l'obligation scolaire, le chiffre peut sembler dérisoire. Sauf qu'il est en constante augmentation : en sept ans, il a même été multiplié par deux, au point d'alerter le MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE qui se dit désormais «préoccupé» par la tendance. D'autant que, dans le documentaire Être et devenir (1), sorti en 2014, qui retrace les parcours de familles pratiquant l'instruction à domicile, la proportion d'enseignants parmi les dissidents est pour le moins saisissante... Et un brin déstabilisante. Comment des professeurs, témoins privilégiés et acteurs principaux du système, sont-ils devenus des apostats de l'école ?
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«EN 2015, PRÈS DE 25.000 PETITS FILOUS ONT AINSI ÉCHAPPÉ À L'APPEL DU MAÎTRE»
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Sur le papier, SOLINE LUCAS avait coché toutes les cases d'une scolarité exemplaire. Excellente élève, benjamine de sa promotion à la FEMIS, prestigieuse école de cinéma parisienne, elle se décrit comme un «pur produit de l'ÉDUCATION NATIONALE». «Mais, socialement, j'étais une handicapée de la vie, assène la trentenaire en guise d'introduction. Je n'ai pas profité de cette réussite scolaire. J'ai subi du harcèlement scolaire, des moqueries. J'ai été témoin de violences ordinaires et d'humiliations auxquelles je ne voulais pas exposer mes enfants.»
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Très intéressée par les pédagogies alternatives, SOLINE commence par se mettre en quête d'une école MONTESSORI pour ses petits garçons. Cette méthode, mise en place au début du XXe siècle par une pédagogue italienne, favorise l'autonomie des élèves : rarement assis derrière une table, ils sont en circulation constante dans l'espace, en fonction des activités qu'ils choisissent eux-mêmes d'entreprendre. «Pour moi, c'était la panacée !» sourit-elle. Elle-même passe le concours de PROFESSEUR DES ÉCOLES, avec l'idée d'adapter ses enseignements dans cette direction. Double échec. Les écoles MONTESSORI sont chères et trop éloignées du domicile familial. Quant aux résultats qu'elle-même obtient en tant qu'institutrice dans sa classe de moyenne section du XVe arrondissement de PARIS, ils ne sont pas à la hauteur de ses ambitions. «Je n'arrivais pas à aller au bout de ce que je voulais mettre en place, reconnaît-elle franchement. Ils s'emmerdaient. Mais ils s'emmerdaient vraiment !» Résultat : tout le monde est rentré à la maison, SOLINE comprise, son congé parental en bandoulière. C'est alors qu'a débuté pour la famille LUCAS une expérience pour le moins radicale.
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Car ce n'est pas pour faire l'école à la maison que les enseignants rencontrés par MARIANNE ont claqué la porte de l'ÉDUCATION NATIONALE, mais pour tenter l'aventure de «l'apprentissage autonome». Pas de programme scolaire, pas de matières séparées les unes des autres, pas de leçon, pas de contrôle, ni de notes : les enfants ne s'intéressent qu'à ce qu'ils veulent, et à leur rythme. L'idée peut sembler dingue, elle n'est pourtant pas nouvelle. Dès 1971, le penseur autrichien IVAN ILLITCH publie Une société sans école, un livre de référence chez les adeptes de la non-scolarisation. Farouche contempteur de la société de consommation, ILLITCH insiste sur les capacités d'apprentissage naturelles de l'enfant : «Ce n'est pas l'école qui apprend à l'enfant à parler, à jouer, à aimer, à se sociabiliser, qui lui apporte la connaissance d'une deuxième langue, le goût de la lecture», écrit-il.
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«GOUROU DE SECTE»
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Aux ÉTATS-UNIS, une abondante littérature documente ces théories ; l'école SUDBURY, pour ne citer qu'elle, les applique depuis près de cinquante ans. En FRANCE, en revanche, quiconque se recommande de tels principes passe vite pour un gourou de secte. Car l'apprentissage autonome suppose d'accepter des situations... inhabituelles. Comme le fait, par exemple, qu'un enfant de 12 ans soit un virtuose de piano, mais sans savoir déchiffrer une ligne de texte. Même les plus détendus des parents reconnaissent d'ailleurs quelques sueurs froides : pendant des semaines, ANTOINE, 7 ans, ne s'est intéressé qu'à l'histoire de la Première Guerre mondiale, à l'exclusion de tout autre sujet. «Bien sûr, que nous avons des peurs, aujourd'hui encore, affirme CLAIRE, la maman du jeune expert en poilus. Mais on a aussi la certitude que suivre les aspirations profondes d'un enfant, ça marche.»
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Attablée dans le jardin de sa maison corrézienne, CLAIRE raconte comment, malgré sa profonde aspiration à enseigner, elle a renoncé à consacrer son temps à l'ÉDUCATION NATIONALE. Ingénieur agronome de formation, elle commence par donner naissance à trois enfants, puis passe le concours de PROFESSEUR DES ÉCOLES. Mais, devant sa première classe, le rêve se fissure. «Les élèves étaient très nombreux, se souvient-elle. Il y avait le fait d'être enfermée dans une salle, de passer le plus clair de mon temps à faire de la discipline... Et puis, surtout, de voir à quel point ils s'en foutaient.» L'expérience aidant, la jeune femme aurait sans doute encaissé la déception. Mais il se trouve que, parallèlement à ces débuts difficiles, LE FILS AÎNÉ DU COUPLE DÉVELOPPE UNE PHOBIE SCOLAIRE CARABINÉE.
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«MARTIN, N'A SU LIRE QU'À 12 ANS. MAIS D'UN SEUL COUP, ET IMPECCABLEMENT»
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Âgé de 7 ans à l'époque, ANTOINE est malade à la seule idée de franchir le seuil de la classe. «C'était insupportable de le laisser dans un état pareil», se souvient RODOLPHE, son père. Démunis, les parents décident de «sortir» ANTOINE de l'école, qualifiant la décision de «mesure d'urgence». CLAIRE demande et obtient une mise en disponibilité, qui lui permet de quitter l'ÉDUCATION NATIONALE pour un temps, sans démissionner. L'année suivante, les deux autres enfants du couple rentrent aussi à la maison. «Marion avait 6 ans, et elle n'était pas aussi mal que son frère à l'école. Mais, quand elle en est sortie, j'ai remarqué très vite un changement énorme en matière de créativité, c'était manifeste.» Aujourd'hui, MARION a 15 ans ; elle fabrique des bijoux et se passionne pour le cinéma. Son frère cadet, MARTIN, n'a su lire qu'à 12 ans. Mais d'un seul coup, et impeccablement.
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«Il s'est mis à dévorer J.K. ROWLING ou TIMOTHÉE DE FOMBELLE, sans aucune forme de transition en termes d'apprentissage», se souvient sa mère. Quand il ne s'adonne pas à l'une de ses activités sportives, natation ou rugby, MARTIN lit aussi des livres de cuisine, dont il teste les recettes en famille. Quant à ANTOINE, 17 ans, il s'est formé à un logiciel d'animation en 3D grâce à un MOOC, ces cours disponibles gratuitement sur Internet. Il travaille en ce moment à ses premières réalisations cinématographiques. A les observer tous les trois, beaux comme des astres, racontant leurs projets avec enthousiasme autour de la soupe concoctée avec les légumes du jardin, on soupçonnerait presque la famille HÉRINO d'avoir trouvé la recette du bonheur...
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UNE LUBIE POUR RICHES BOBOS ?
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Ce sont les parents eux-mêmes qui tempèrent les enthousiasmes. La tribu habite en rase campagne, à quarante minutes de voiture de LIMOGES. CLAIRE a passé de longues heures à faire le taxi pour accompagner ses enfants à un stage chez un menuisier ou au cours de guitare ; le prix à payer pour éviter l'isolement social. Dans un avenir proche, les HÉRINO aimeraient développer une pratique plus collective, constituer «une communauté éducative», selon leurs termes, qui serait accessible à tous, y compris à ceux qui vont à l'école. «Pour qu'un enfant qui souhaite apprendre le russe, par exemple, puisse être soutenu dans son élan, explique la jeune quadragénaire. On ne dit pas que la déscolarisation est le meilleur choix pour tous. Il se trouve que, moi, ça m'a passionnée, parce que ça entrait en résonance avec ma vocation personnelle. Je le vis comme un cadeau non prémédité.»
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CLAUDIA RENAU n'avait rien prémédité non plus. Professeur d'histoire-géographie dans la région parisienne pendant dix ans, puis dans un Espe - nouveau nom des IUFM - pendant cinq ans, elle DÉCOUVRE par hasard la déscolarisation en parcourant des forums INTERNET. Son mari, qui de son côté y songeait depuis plus d'un an, saute sur l'occasion et lui propose de n'envoyer aucune de leurs trois filles à l'école. «J'ai mis trois ans à accepter l'idée, j'avais pour ma part de très bons souvenirs de classe, admet CLAUDIA. Mais mon mari était convaincu qu'avant 10 ans un enfant n'est pas assez solide pour faire face à ce que l'école a de corrosif. J'ai eu envie de lui faire confiance.»
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Les souvenirs de son expérience personnelle en tant qu'enseignante ont fait le reste. Alors qu'elle est en poste en zone d'éducation prioritaire à ÉVRY, CLAUDIA découvre une souffrance à laquelle elle-même avait échappé : celle des élèves en grande difficulté. «C'était des adolescents vifs d'esprit, mais ils avaient de mauvaises notes. Je me souviens d'un garçon en particulier, qui a vraiment vécu son redoublement comme une punition. Je l'ai défendu, mais j'ai compris que je n'étais pas crédible parce qu'on estimait que j'étais trop laxiste. J'avais de la considération pour mes élèves, mais ce n'était pas au détriment de leur travail, au contraire ! Un enfant qui a de mauvaises notes va accepter d'être orienté dans une «voie de garage» et sortira de l'école convaincu de sa propre nullité. Et c'est révoltant.»
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«QUE FAIT L'ÉCOLE POUR L'ÉGALITÉ RÉPUBLICAINE DANS UN SYSTÈME QUI PRIVILÉGIE L'HÉRITAGE ?»
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Depuis que la famille s'est lancée dans la «désco», de longues heures de réflexion et de discussion avec son mari ont rendu CLAUDIA incollable sur les arguments que l'on oppose le plus souvent à sa démarche. Une lubie pour riches bobos ? Plutôt un choix de vie qui oblige à réviser ses priorités : les RENAU vivent à cinq dans un appartement parisien de 45 m2 que CLAUDIA a payé avec son salaire de prof. Les autres familles que nous avons rencontrées partagent un salaire ou puisent le minimum dans leurs économies, héritage ou vestiges d'un poste abandonné. Les authentiques «riches bobos», eux, auraient plutôt tendance à contourner le naufrage de l'école en inscrivant leurs enfants dans le privé.
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Parmi les remarques les plus courantes, les parents pratiquant l'instruction à domicile entendent aussi - à raison - qu'ils sont des privilégiés bénéficiant d'un haut niveau d'instruction : tous les parents ne pourraient pas suivre leur exemple. «Mais que fait l'école de cette question de l'égalité républicaine dans un système qui, de manière structurelle, privilégie l'héritage ?» interroge CLAUDIA RENAU, faisant allusion aux études européennes (2) qui pointent les graves inégalités scolaires des petits Français en fonction de leur origine sociale.
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«COMME DES CHERCHEURS»
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Interrogé par MARIANNE, le MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE engage à «se détendre un peu», c'est-à-dire à modérer la portée de ces expériences qualifiées de «libertariennes» et d'«ultra-individualistes». «Nous n'avons pas d'hostilité à leur égard, affirme OLIVIER NOBLECOURT, DIRECTEUR ADJOINT DU CABINET DE LA MINISTRE NAJAT VALLAUD-BELKACEM. Mais l'école doit être capable de donner un cadre collectif, et de transmettre un certain nombre de valeurs aux enfants.» Du côté des «désco», personne n'a formulé le vœu de brûler l'école de la RÉPUBLIQUE, et les profs sont qualifiés, au choix, de «perles», de «guerriers» ou de «digues sans lesquelles le système scolaire abîmerait bien plus d'élèves encore». Cette poignée d'aventuriers intello, anticonformistes et décroissants convaincus, espèrent même pouvoir un jour faire bénéficier la collectivité de leurs réflexions.
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Pour l'instant, l'ÉDUCATION NATIONALE a tendance à tenir ce projet à distance, en renforçant plutôt le contrôle des familles qui pratiquent l'instruction à domicile. Pour l'institution, il s'agit évidemment d'éviter que certains parents ne partent en roue libre et ne privent leurs enfants de l'accès à la connaissance ; chez les adeptes de l'apprentissage autonome, ce «fliquage» est perçu comme une entrave à la fameuse liberté d'enseignement, inscrite dans la loi. «Il y aurait pourtant des choses à apprendre de nous, notamment sur les façons de préserver les capacités d'adaptation et d'innovation des enfants !» estime SOLINE LUCAS. En termes d'expérience, cette maman de trois petits garçons non scolarisés en connaît un rayon : la famille vit en itinérance, dans une caravane, en mode carpe diem. «Il faudrait nous considérer comme des chercheurs», propose la jeune femme. Chercheurs ou savants fous, tous ont le mérite d'interroger les conditionnements... Et de bousculer les certitudes.
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(1) LE FILM DOCUMENTAIRE ÊTRE ET DEVENIR, DE CLARA BELLAR.
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(2) ETUDES PISA, MENÉES TOUS LES TROIS ANS PAR L'OCDE POUR MESURER LES PERFORMANCES DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS.
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24 NOVEMBRE 2016 SÉNAT (Rapport p. 36) / CAFÉ PÉDAGOGIQUE /
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«Les chiffres communiqués par le ministère au sujet des démissions d’enseignants révèlent une progression inquiétante du phénomène auprès des enseignants stagiaires, particulièrement dans le premier degré. Le ministère n’a pas fourni d’explication à cette augmentation du taux de démission des enseignants stagiaires, lequel triple dans le premier degré et double dans le second entre les années scolaires 2012-2013 et 2015-2016. Le caractère éprouvant de l’année de stage, pendant laquelle les stagiaires doivent assurer un service d’enseignement à mi-temps, suivre leur formation et mener un travail de recherche, a été mis en avant par plusieurs des syndicats interrogés par votre rapporteur».
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Ce rapport indique aussi clairement une augmentation sans précédent des démissions de titulaires
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2012-2013 :
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démissions de titulaires du primaire : 299
démissions de titulaires du secondaire : 416
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2015-2016 :
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démissions de titulaires du primaire : 539 (pratiquement le double)
démissions de titulaires du secondaire : 641 (environ 30% de plus)
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HAUSSE DU NOMBRE DE CRÉATIONS D'ÉCOLES LIBRES
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«A la rentrée 2013, 37 écoles privées hors-contrat ont vu le jour en FRANCE, selon l’association «Créer son école». Mais le rythme de ces créations s’accélère. Paradoxalement, la baisse du niveau scolaire en FRANCE dans le cadre de l’ÉDUCATION NATIONALE s’accompagne d’un des budgets les plus élevés d’EUROPE. Effondrement de l’orthographe, du calcul, du français, des sciences. [...]»
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25 000 élèves sont actuellement instruits en famille. Et les défenseurs de l'école à la maison dénoncent le coup porté par le MINISTRE DE L'ÉDUCATION à l'instruction à domicile. Un droit inscrit dans la LOI FERRY de 1882 qui précise que, si l'instruction est obligatoire, la scolarisation, elle, ne l'est pas. . LES ENFANTS D'ABORD (LED'A), créée il y a un peu moins de trente ans, VIENT DE DÉPOSER UN RECOURS auprès du CONSEIL D'ÉTAT contre le décret du 26 octobre, rédigé par NAJAT VALLAUD-BELKACEM. Le texte, qui concerne aussi les établissements hors contrat, indique que le contrôle des connaissances ne se limitera plus aux attendus à la fin de la scolarité obligatoire, mais vérifiera les paliers d'apprentissage. Un moyen d'imposer les programmes scolaires et de réduire la liberté scolaire. |
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AU NOM DE LA LUTTE ANTITERRORISTE, NAJAT VALLAUD-BELKACEM VEUT RENFORCER LE CONTRÔLE SUR LES ÉCOLES HORS CONTRAT
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8 MAI 2015 RÉINFORMATION.TV
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C’était à prévoir. Tout comme les attentats de janvier et la lutte antiterroriste ont servi de prétexte à la loi sur le renseignement qui instaure la surveillance généralisée, la lutte contre la radicalisation djihadiste sert à justifier la mise en place d’un contrôle resserré sur les ÉCOLES HORS CONTRAT. NAJAT VALLAUD BELKACEM, MINISTRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, L’A ANNONCÉ HIER : ELLE ENTEND déployer un «pôle» de surveillance au sein de l’INSPECTION GÉNÉRALE qui sera chargé de ce contrôle renforcé. Premières cibles – au moins par le nombre – les établissements de confession catholique qui forment l’immense majorité de ces écoles vraiment libres.
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Les nouvelles ÉCOLES HORS CONTRAT sont déjà soumises à une obligation de déclaration préalable auprès des services du MAIRE, du PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE (!), du PRÉFET et du RECTEUR D’ACADÉMIE. Un lourd parcours qui multiplie les embûches et les possibilités de refus. Chargés de contrôler «l’hygiène» et les «bonnes mœurs», ces autorités n’ont pas un droit de regard direct sur les contenus de l’enseignement. Mais dans la pratique on sait combien ces exigences matérielles, de plus en plus tatillonnes, pèsent sur l’enseignement hors contrat, offrant la possibilité d’un contrôle idéologique déguisé.
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ANTITERRORISTE ? LE CONTRÔLE DES ÉCOLES HORS CONTRAT NE SE BORNERA PAS À LA TRAQUE DES DJIHADISTES…
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«La jurisprudence est plus claire aujourd’hui et permet de vérifier qu’on n’y prêche pas des choses contraires aux valeurs de la RÉPUBLIQUE», a déclaré le ministre en réponse à une question de JACQUES MYARD (UMP), député des YVELINES.
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L’information est rapportée par CAROLINE BEYER, du FIGARO, qui axe son article autour de la réalité des (rares) ÉCOLES HORS CONTRAT ISLAMIQUES.
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C’était d’ailleurs le sens de la question de JACQUES MYARD, qui interrogeait NAJAT VALLAUD-BELKACEM sur une autorisation accordée à un chef d’établissement «qui n’avait pas la nationalité française», qu’il qualifiait de «problématique». Sans cette question, on n’aurait peut-être pas su que le ministre entendait déployer ce nouveau «pôle» pour permettre la mise en coupe réglée des écoles hors contrat.
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Mais c’est l’ensemble des écoles hors contrat qui sont visées, et à n’en pas douter c’est tout le sens de cette nouvelle réforme qui est bien moins «antiterroriste» qu’idéologique, parfait déploiement du plan de refondation de l’école décidé par VINCENT PEILLON.
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Najat VALLAUD-BELKACEM s’engage dans la prévention des «dérives sectaires» : les écoles catholiques hors contrat dans le viseur
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Mme VALLAUD-BELKACEM a annoncé que depuis décembre 2014, dans le cadre de la prévention des «dérives sectaires», quatre inspecteurs généraux ont reçu mission spéciale pour travailler sur le «hors contrat».
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CAROLINE BEYER cite l’«entourage» du ministre qui a donné cette PRÉCISION SUPPLÉMENTAIRE : «Le but est de systématiser les inspections. La liberté d’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect des valeurs de la RÉPUBLIQUE»
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Excusez du peu ! C’est en réalité une limite de taille qui étend son champ de… nuisance à partir du moment où l’on fait respecter l’intégralité du contenu des «valeurs républicaines». Il s’agit de la forme de l’État, du gouvernement et de la désignation du pouvoir. Du PRINCIPE DE SOUVERAINETÉ : «Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément» Et du principe démocratique : «la loi est l’expression de la volonté générale». C’est ce qui fonde la supériorité de la loi civile sur la loi morale dans le régime ou nous vivons : il n’y aura plus qu’à s’aligner.
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Il faut y ajouter les «valeurs républicaines» et maçonniques, maintes fois affirmées contre les convictions religieuses, depuis la proclamation de la RÉPUBLIQUE, et encore plus nettement affirmées depuis les attentats de janvier. Laïcité, droit au blasphème, liberté d’expression absolue – dans l’exacte mesure de la conformité aux principes susdits.
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LE CONTRÔLE DES ÉCOLES HORS CONTRAT PORTERA SUR LES «VALEURS DE LA RÉPUBLIQUE»
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Tout cela peut aller encore beaucoup plus loin : habillement, mixité obligatoire, cours de religion surveillés, traque de l’«homophobie» dans l’enseignement moral… Le champ est vaste et les outils sont en place pour l’étendre.
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Que le contenu des enseignements donnés au sein des écoles hors contrat doive être soumis à un contrôle de l’INSPECTION ACADÉMIQUE n’est pas nouveau : cela fait plusieurs années que les gouvernements de droite comme de gauche, de XAVIER DARCOS à VINCENT PEILLON et aujourd’hui NAJAT VALLAUD-BELKACEM insistent sur la nécessité d’exposer tous les enfants au «socle commun», sinon aux programmes et aux modes de progression mis en place par l’ÉDUCATION NATIONALE.
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La nouveauté, c’est que ce socle commun devient de plus en plus idéologique, et que les moyens se multiplient pour en vérifier le respect, au détriment des – coûteux – espaces de liberté choisis par les parents dans l’enseignement hors contrat ou à domicile, lui aussi soumis à des règles de plus en plus strictes et à un contrôle qui se renforce au fil des ans.
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11 JUIN 2016 FRANCETVINFO
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LE MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE ENTEND MIEUX ENCADRER LA CRÉATION ET LA GESTION DES ÉCOLES HORS CONTRAT, À L'ENSEIGNEMENT ALTERNATIF OU CONFESSIONNEL . Ils sont de plus en plus nombreux en FRANCE : des établissements scolaires qui ne dépendent pas des normes de l'État et proposent un enseignement alternatif au modèle public. Un apprentissage bilingue dès la maternelle est ainsi proposé à BOUC-BEL-AIR (BOUCHES-DU-RHÔNE). Une enseignante américaine travaille ici depuis trois ans, sans avoir de formation de professeur, ce qui légal pour les écoles hors contrat. .
CRITÈRES LIMITÉS . Les élèves ont aussi un cours de maths, une des rares obligations de l'école qui fasse partie des fondamentaux imposés par le ministère. Ce cours est prodigué par une retraitée de l'ÉDUCATION NATIONALE. . On compte 98 créations d'établissements de ce type en FRANCE depuis 2012. Ceux-ci ne touchent aucune aide de l'État. Les contraintes d'ouverture sont limitées : le directeur doit avoir 21 ans, avoir le BAC, un casier vierge et une nationalité française ou d'un pays de l'UE. |
18:13 Publié dans L'ÉDUCATION NATIONALE ET SES RÉSISTANTS | Lien permanent | Commentaires (0)