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01/11/2017

TERRORISME ET ENTREPRISES

ENTREPRISES ET TERRORISME
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ATTENTAT UN CHEF D'ENTREPRISE DÉCAPITÉ DANS L'USINE DE LA SOCIÉTÉ AIR PRODUCTS CLASSÉE SEVESO À SAINT-QUENTIN-FALLAVIER, DANS L'ISÈRE
26 JUIN 2015 RTL
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La FRANCE a de nouveau été la cible d'une attaque terroriste. Un homme «abjectement décapité», des drapeaux islamistes et une explosion : un attentat a été commis vendredi dans un site de gaz industriels en ISÈRE, près de LYON, moins de six mois après ceux de PARIS qui avaient fait 17 morts. L'attaque est survenue vers 10 heures dans une unité du groupe américain AIR PRODUCTS située dans une vaste zone logistique à SAINT-QUENTIN-FALLAVIER, entre LYON et BOURGOIN-JALLIEU, non loin de l'AÉROPORT SAINT-EXUPÉRY.
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Une explosion dévastatrice évitée. Selon les premiers éléments, l'auteur de l'attentat est arrivé seul dans une voiture bénéficiant d'un agrément pour accéder au site, classé SEVESO et par conséquent protégé, et a foncé sur des bonbonnes des gaz, stockées en très grand nombre provoquant une explosion dont il réchappait. Il tentait alors de déclencher une autre explosion - qui aurait pu être bien plus dévastatrice (43 personnes se trouvaient sur le site)- quand deux pompiers sont intervenus, l'un d'eux parvenant à le maîtriser.
 
https://lh3.googleusercontent.com/QdtBR4iyfVxLaGnnTmbXeMXsTJbRfeYSyt7W-h6sZm7DuXnhOwNcdqufUbY2lIaham04WsawPBh4BGAiXlX09xf4Rfi_Gev9pIFnf6H62rU41XA0XgRkmzUpe26AYNYKN4OM_o2G7HMYKqIwDZWLiZDZAvcv1nl8rSokAo6_BKzT-NftP8wBOdAF6_0CUzS_GqWLad32sQdLfJRPsDEMYd1yt7sHSfD2xUtvW__uNOAcKTUyKCDH4YEzDRP42VMtpDgDVdgGUHozWqG-Urx_L3T-mSqkSWI1EZsf0rHt1g5EMjg11t_3qz7xuW2KZhXq81pCrVjkliYNyisL88Am_u94BAynWsRd4eMcfpjelGlndnt_xY6e-TF4HOhstRuMsZrtXYwzT8GH3SDnkfnDvgpZG8loNewUObhnDGVDp91NKEFgdxLDZJpi7v0HA78ZvKwruLxn2OQsKvKBjuRxJetszx6HuhmmvxKJ7egByIfoENzBEvtuxuWvo4Es6XqXfQGWPUD2nFEW_EYmPoJ51o0iBvpCUlkSRslDSGsoF8ZveF9wwxsjwkrqby2q-mdjBUh-hzlgegiYsTic_GKuRsI6H8imJZCV=w500-h370-no
 
Une mise en scène macabre. Les gendarmes dépêchés sur place découvraient un corps «abjectement décapité», puis une tête accrochée au grillage d'enceinte. La victime était directeur commercial au sein d'une entreprise de transport de la banlieue lyonnaise qui employait l'auteur présumé de l'attentat depuis le mois de mars. C'est la première fois qu'un homme est décapité en FRANCE lors d'un attentat, alors que cette pratique est fréquente dans les zones de SYRIE et d'IRAK aux mains du groupe ÉTAT ISLAMIQUE. À CHASSIEU, les employés du patron décapité sont sous le choc. Choqués par l'horreur du crime commis par le terroriste présumé, ils dressent le portrait d'un chef d'entreprise «conciliant». [...]
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AFFAIRE LAFARGE : «13 MILLIONS D’EUROS ONT ÉTÉ VERSÉS À L’ÉTAT ISLAMISTE»
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UNE PARTIE DE LA FERMETURE DE PSA À AULNAY EST LIÉE À L’OMNIPRÉSENCE RELIGIEUSE
3 JANVIER 2017 MARIANNE
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Le DÉPUTÉ-MAIRE DE DRANCY ET PRÉSIDENT DE L’UDI affirme ce mardi que la fermeture de l’usine automobile, en 2013, était liée en «partie» à «des exigences religieuses au travail». Contacté par «MARIANNE», le groupe PSA ne souhaite faire «aucun commentaire» sur ce point, tout en rappelant les motifs économiques de cette fermeture.
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C’est une petite bombe qu’a lâchée le DÉPUTÉ-MAIRE UDI DE DRANCY, JEAN-CHRISTOPHE LAGARDE, ce mardi 3 janvier sur FRANCE INFO. Interrogé sur les dérives communautaristes liées à l’islam - comme le fait que les femmes
NE SOIENT PAS TELLEMENT LES BIENVENUES DANS LES CAFÉS DE CERTAINES BANLIEUES - l’élu de SEINE-SAINT-DENIS affirme d’abord que «la religion n’a rien à faire au travail». Avant de dévoiler ce qui a constitué, selon lui, un autre exemple de dérive :
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«Il y a eu des difficultés y compris dans mon département, par exemple à AULNAY-SOUS-BOIS. On ne l’a jamais dit, mais une partie de la fermeture de PSA était liée aussi à l’omniprésence religieuse et au fait qu’il y avait des exigences religieuses au travail, d’arrêt de travail, de baisse de productivité, et dans le choix de PSA de fermer AULNAY, il y a eu aussi cet aspect-là»
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«Sur certaines lignes RATP, ça existe aussi. Donc il y a besoin de remettre de la République », ajoute celui qui est aussi le président de l’UDI, faisant référence
AUX CAS DE RADICALISATION SIGNALÉS DANS L’ENTREPRISE FRANCILIENNE DE TRANSPORTS, qui emploierait de nombreuses personnes FICHÉES S.
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PSA EXPLIQUE LA FERMETURE PAR «LA SITUATION DU GROUPE» À L'ÉPOQUE
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PSA PEUGEOT CITROËN a fermé en décembre 2013 son usine d’AULNAY-SOUS-BOIS, qui employait encore 3.000 salariés à l’été 2012, en la justifiant par les graves turbulences traversées par le groupe automobile, qui a frôlé la faillite à l’époque. Contacté, le groupe balaie les affirmations de JEAN-CHRISTOPHE LAGARDE. «Je n’ai aucun commentaire à faire sur ce point. Cette affirmation ne relève que de la responsabilité de celui qui l’a formulée, réagit auprès de MARIANNE PIERRE-OLIVIER SALMON, PORTE-PAROLE DE PSA. La fermeture de l’usine d’AULNAY-SOUS-BOIS est à mettre en perspective avec la situation du groupe entre 2010 et 2013. Il a fallu prendre des mesures pour en assurer la pérennité»
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L’usine PSA d’AULNAY était connue pour employer un grand nombre d’ouvriers musulmans pratiquants. Comme d’autres sites de production du groupe, elle abritait même une salle de prière depuis les années 80, comme le relatait
LIBÉRATION il y a sept ans, et les pauses déjeuners étaient aménagées pendant le RAMADAN. En 2011, la distribution d’un calendrier musulman par FORCE OUVRIÈRE avait provoqué une polémique, selon LE PARISIEN. Mais jamais la fermeture de l’usine n’avait été publiquement liée à des revendications religieuses.
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LA RELIGION S'INVITE AU TRAVAIL 8 FÉVRIER 2018
«LES CONFLITS RELIGIEUX AUGMENTENT DANS L’ENTREPRISE, PRESQUE TOUTES LES QUESTIONS CONCERNENT LES MUSULMANS» (BTP-AGENTS DE SÉCURITÉ -DISTRIBUTION- ÉBOUEURS-COMMERCIAUX)
1 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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Confrontées à des revendications ou des comportements dictés par la religion, les entreprises tentent de résoudre les problèmes avec discrétion. Elles savent que le moindre faux-pas risque d’être récupéré.
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C’était «un collaborateur très bien noté», «sérieux» et «performant». Un matin de 2015, il ne s’est pas présenté sur le chantier où on l’attendait. «On a découvert qu’il venait d’être interpellé, raconte le DRH de cette entreprise de travaux publics. En prison pour djihadisme, à la suite d’un voyage en SYRIE.» Dans cette société de BTP, qui possède plusieurs filiales régionales, l’affaire a créé un choc : «On n’avait rien vu venir ! s’effare encore la direction.
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On a essayé de savoir s’il avait eu le temps de semer de mauvaises graines… Aujourd’hui, avec l’aide des syndicats, on surveille de près certains de nos salariés très pratiquants. Et parfois, on nous rapporte des propos incroyables !» Des propos, mais aussi des comportements «incroyables» que l’on retrouve surtout dans de grandes entreprises de main-d’œuvre, mais qui commencent à toucher tous les secteurs. Même si bien peu de managers osent en parler publiquement. «Faut-il étouffer ces faits religieux ? Réprimander ? Interdire ? S’accommoder ?, s’interroge l’un d’eux. En fait, nous sommes bien désemparés…»
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Dans l’entreprise de BTP, on a bien sûr immédiatement pensé à licencier le salarié djihadiste. Mais le directeur régional a supplié : «Dans cette ville moyenne, tout le monde savait où ses enfants allaient à l’école, explique le directeur des ressources humaines. Il faut rappeler que deux mois auparavant, en Isère, un patron avait été décapité par un terroriste… Or la famille de notre salarié faisait pression, réclamait des avances sur salaire pour soutenir l’épouse sans travail. Notre patron local a organisé une collecte, mais personne n’a participé!» Finalement, la société a concédé «un petit don». Mais aujourd’hui, elle tremble : «Un jour, dans quelques années, on risque de voir réapparaître ce salarié, puisque son contrat n’est que suspendu durant sa peine de prison, s’inquiète le DRH. Que va-t-on faire?
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Autre cas de conscience : l’affaire de cet agent de sécurité, qui a vu son port d’arme retiré pour des raisons de radicalisation. «Ce n’était pas un motif suffisant pour le licencier, affirme Me ÉRIC MANCA. Il ne fallait pas évoquer la radicalisation, mais simplement le contrat désormais privé d’objet» L’homme a contesté son licenciement devant les prud’hommes. «C’est le procès de la religion !, a-t-il lancé. Si on ne me réintègre pas, plus rien ne m’empêche de répondre aux appels des Frères musulmans…» Un raisonnement qui a permis à l’avocat de la société de prouver qu’il représentait «un danger imminent». Mais l’agent a fait appel, tandis que l’un de ses collègues, dans le même cas, demande des dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts.
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Les «faits religieux» que rencontrent les entreprises ne sont pas tous aussi graves, mais ils ne se règlent pas pour autant à coup de formations à la laïcité et de nomination de «référents diversité». À BORDEAUX, Me SÉBASTIEN MILLET observe que «l’immense majorité des cas sont traités par la voie de la concertation». Le voile, «c’est le cas le plus problématique, pointe un associé dans un grand cabinet de conseil. Il a une portée symbolique très forte, et il y a très peu de moyens légaux pour le proscrire. On constate que pas mal d’entreprises finissent par lâcher sur le voile. Mais elles ne veulent pas faire de com sur le sujet, car elles ne veulent surtout pas être identifiées comme «voile-compatible», et voir un afflux de candidatures voilées… ou un boycott de clients !».
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Dans ce grand groupe de distribution alimentaire, on avoue avoir préféré «exfiltrer discrètement, avec une petite compensation financière» un manutentionnaire qui, soudain, ne voulait plus toucher de l’alcool ou du porc. Dans cette usine, c’est un jeune homme qui, de lui-même, à la fin de sa période d’essai, a décidé de «partir, car il n’y a pas assez de musulmans ici»… À Montpellier, cette entreprise de BTP rencontre de plus en plus de revendications : «Des salles de prière sur les chantiers, des vestiaires pour les différentes communautés, les Maliens, les Portugais… en plus de ceux pour les femmes, détaille un responsable. On a un jeune Maghrébin qui nous traîne devant les tribunaux pour discrimination raciale» «Dis-moi, l’Arabe !», lui aurait lancé son supérieur; «Dis-moi, le Portos !», lui aurait-il répondu. «Du langage de chantier…», soupire la société. Le jeune homme est en tout cas en arrêt-maladie, pour dépression, depuis trois ans.
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«Le taux de conflits entre salariés et managers augmente régulièrement, estime Me MANCA. Et aujourd’hui, presque toutes les questions concernent la religion musulmane. Dans notre cabinet, il faut remonter à au moins dix ans pour retrouver un cas concernant les catholiques : en l’occurrence, la gérante d’une boutique qui imposait le bénédicité à ses collègues. La difficulté, c’est que l’on est assis sur des années de tolérance. Il y a un moment, quand on veut revenir sur un usage, ça crée encore plus de problèmes ! Et depuis que les réseaux sociaux existent, le moindre faux pas, et le salarié peut s’ériger en martyr… Il est évident qu’il y a des personnes qui sont téléguidées par des associations qui veulent voir jusqu’où on peut aller.» Toujours promptes à dégainer l’accusation d’«islamophobie».
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Même constat chez Me MARIE COURPIED-BARATELLI : «J’ai eu trois contentieux l’an dernier», dénombre-t-elle. Un commercial, qui ne voulait plus serrer la main des femmes, qui refusait de s’asseoir sur un siège où une femme l’avait précédé, objectant que c’était «sale». Un éboueur qui, ayant trouvé une mitraillette – un jouet, selon lui – a poursuivi deux secrétaires dans les couloirs en criant «Allah Akbar!», pour «rigoler». Et un autre qui, lors de l’AÏD, est arrivé avec son mouton, parce que c’était plus pratique de «l’égorger dans l’entreprise, avec les jets d’eau». Dans ces trois cas, l’entreprise avait préféré trouver un autre motif de licenciement plutôt que risquer de se faire taxer d’islamophobie. […]
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LA RELIGION EST DE PLUS EN PLUS SOUVENT SOURCE DE CONFLITS EN ENTREPRISE
22 OCTOBRE 2017 L'EXPRESS /
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Si le fait religieux au travail progresse peu cette année, par rapport au boom enregistré entre 2012 et 2016, il est de plus en plus souvent source de vives tensions entre salariés. Le point en graphiques.
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Demande d’absence pour cause de fête religieuse, port du voile, d’une kippa ou bien d’une croix, salariés qui prient pendant leur pause… En 2017, 65% des managers français ont observé des manifestations de religiosité en entreprise, dont un tiers de manière régulière.
 
Si le fait religieux au travail progresse peu cette année, par rapport au boom enregistré entre 2012 et 2016, il est de plus en plus souvent source de vives tensions entre salariés, puisqu’il gêne désormais 21% d’entre eux, contre 8% en 2015.
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L'ISLAM RADICAL À L'ASSAUT DE L'ENTREPRISE
27 OCTOBRE 2017 LE FIGARO /
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DANS UN LIVRE QU’IL VIENT DE PUBLIER, DENIS MAILLARD RACONTE AU TRAVERS D’EXPÉRIENCES VÉCUES TANT DANS DES GROUPES PUBLICS QUE PRIVÉS LES OFFENSIVES, SOUVENT COURONNÉES DE SUCCÈS, DES PROSÉLYTES D’UN ISLAM RIGORISTE.
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• LE FONDAMENTALISME MUSULMAN AU CŒUR DU PROBLÈME
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C’est précisément d’une «neutralité peu compromettante» qu’a usée le MINISTÈRE DU TRAVAIL pour la rédaction de son guide du fait religieux. Pouvait-il agir autrement ? Non, sauf à être accusé de parti pris ou, pire, d’islamophobie. Car il ne faut pas se voiler la face, c’est principalement d’ISLAM qu’on parle lorsqu’on évoque ce fameux «fait religieux» au travail. Il suffit d’ailleurs qu’un problème surgisse concernant une autre religion et chacun est comme soulagé ; le cas est immédiatement mis en exergue comme la preuve d’un traitement égal de toutes les religions. Pourtant c’est bien l’ISLAM qui taraude les esprits. Pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Quoi qu’il en soit, le déni n’est pas de mise : le fait religieux musulman doit être nommé, dépassionné et problématisé, surtout si l’on veut le comprendre et permettre aux entreprises d’y apporter une réponse.
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• QUAND LES DIRIGEANTS DE LA RATP TOMBENT DES NUES

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Fin novembre 2015. Deux semaines après les ATTENTATS DE PARIS et du STADE DE FRANCE, la RATP est en crise. L’un des assassins du BATACLAN, SAMY AMIMOUR, est un ancien machiniste de la RÉGIE. […] En poste depuis moins d’un an, la nouvelle PRÉSIDENTE, ÉLISABETH BORNE, découvre alors des pratiques qu’elle ne soupçonnait pas et qui viennent démentir ses premières déclarations : «Aucun écart n’a été signalé depuis mon arrivée, a-t-elle martelé. Si c’est le cas, tout ce qui est sanctionnable doit être sanctionné.» Dans les couloirs du siège, les cadres du département bus et tramways n’en mènent pas large. Ils connaissent la réalité du terrain.
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Ils savent que, depuis quelque temps, PAVILLONS-SOUS-BOIS est l’un de ces centres (il y en aurait deux autres en région parisienne) où le management a dû battre en retraite face à la force des revendications communautaires et religieuses. Pièces collectives fermées et inaccessibles à la direction (avec des soupçons de trafic), refus de certains machinistes de serrer la main aux femmes et même de toucher le volant après elles, autobus immobilisés pendant que les conducteurs font leurs prières… Les coups de canif à la sacro-sainte laïcité, règle d’airain dans les services publics, sont devenus légion […]
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Pourtant, dès 2005, une clause de neutralité avait été introduite dans le contrat de travail. En 2011, un premier code éthique avait même été publié. Mais l’initiative eut une portée plus symbolique que réelle. C’est l’époque où le SYNDICAT FORCE OUVRIÈRE est surnommé «Force orientale» tant il apparaît poreux aux demandes communautaires. […] Entre le printemps 2013 et l’été 2014, FORCE OUVRIÈRE suspend l’adhésion de près de 200 de ses syndiqués. Motif : ces agents ne se conforment pas aux valeurs laïques de l’entreprise et du syndicat. […] FORCE OUVRIÈRE paiera le prix de cette décision.
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A la fin de 2014, le syndicat ne recueille que 9,6 % des voix et perd de peu sa représentativité à la RATP. Au profit d’un nouveau syndicat apparu récemment, le syndicat antiprécarité (SAP-RATP). Le nouveau venu rafle plus de 50 % des voix sur deux centres bus : dans le XVIIIe arrondissement de PARIS et… aux PAVILLONS-SOUS-BOIS, dépôt où avait travaillé SAMY AMIMOUR, le terroriste du BATACLAN. Rebaptisé par certains agents le «Syndicat pour musulmans», le SAP inquiète la direction. […] En 2017, l’entreprise le reconnaît : lorsqu’un manager était alerté par un problème lié à l’affirmation religieuse, sa hiérarchie lui demandait généralement de se débrouiller pour le régler et de se concentrer en priorité sur la qualité de service. C’est en réalité autant à une banalisation des mœurs banlieusardes au sein d’une partie de l’entreprise qu’à son «islamisation» qu’on a assisté à la RATP à partir des années 2000. […]
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Qu’il s’agisse des manifestations de piété, des relations entre les hommes et les femmes, de l’intégration de nouveaux salariés ou encore de la peur du terrorisme, la RATP condense dans une même entreprise toutes les thématiques propres à l’expression de la religion au travail. […] Depuis les attentats, les dirigeants ont pris la mesure de la situation. […] Interrogés, certains agents décrivent leurs collègues notoirement religieux plus discrets désormais et moins enclins à revendiquer des aménagements spécifiques à leur croyance.
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• LE CASSE-TÊTE DU RAMADAN
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Le RAMADAN, ce mois de jeûne annuel dans l’ISLAM, pose d’autres questions aux entreprises. Elles concernent moins les jours de congé que l’aménagement des horaires. Surtout si le RAMADAN a lieu, comme cela a été le cas ces dernières années, durant les mois d’été, marqués par de fortes chaleurs et des journées plus longues qu’en hiver : les croyants demandent généralement à arriver et à partir plus tôt, au risque de désorganiser le service ou la production. La plupart du temps, ce type d’aménagement est laissé à la libre appréciation des managers et des chefs d’équipe ou de chantier, qui doivent répondre à un certain nombre de contraintes : combien de personnes sont concernées ? La modification des horaires de certains est-elle compatible avec l’activité de tous ? Le service des clients est-il correctement assuré ? Quels sont les risques courus ?
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Même si les aménagements demandés ne sont pas acceptés par les entreprises, le jeûne a quand même lieu. Il y va de l’identité religieuse du croyant. Car le RAMADAN est devenu depuis quelques années, comme la consommation HALAL, le marqueur de l’identité musulmane. Les croyants, souvent issus de l’immigration, restaurent en quelque sorte leur fierté à travers l’ascèse d’un mois de privation. Le croyant démontre aux yeux de ses coreligionnaires sa maîtrise de lui-même, qui équivaut à une reconnaissance en bonne et due forme de sa piété et de son intégration dans la communauté. Ainsi, selon son rigorisme, celui-ci va s’infliger une pratique ascétique plus ou moins poussée.
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On voit, par exemple, régulièrement fleurir sur les sites INTERNET spécialisés des questions liés à la possibilité ou non d’avaler sa salive durant le RAMADAN…
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Quoi qu’en disent les croyants, l’épreuve physique que représente un mois de jeûne fait souvent sentir ses effets sur le travail, surtout s’il est manuel. Et c’est avant tout la qualité de ce travail et la dangerosité due à la fatigue qui doivent servir de critère pour apprécier l’impact du RAMADAN. La religion n’a pas à interférer avec la manière de réaliser ses tâches ou les résultats de celles-ci.
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• LE VOILE
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En quoi ce voile est-il si ennuyeux ? Qui gêne-t-il réellement ? Au-delà du fait que l’immense majorité des salariés (83 %) estime que l’entreprise doit rester un endroit neutre et ne pas prendre en considération les revendications d’ordre religieux, ce sont essentiellement les relations avec les clients qui apparaissent aujourd’hui comme le foyer central des problèmes liés au voile : les clients se plaignent.
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Quelles sont, dès lors, les marges de manœuvre d’un chef d’entreprise dont la clientèle refuserait de travailler avec une de ses salariées parce qu’elle porte un voile ? Demander à la salariée de le retirer présente plusieurs risques : celui d’aller au conflit et au licenciement ; celui aussi d’être accusé de discrimination ou d’islamophobie par certaines associations.
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Cela est régulièrement le cas avec le COLLECTIF CONTRE L’ISLAMOPHOBIE EN FRANCE (CCIF), passé maître dans l’art d’utiliser ce type de contentieux
pour faire avancer sa cause et fournissant aux femmes en question avocats et conseils en communication. […]
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• LES FICHÉS S
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«Peut-on connaître nos FICHÉS S ?» C’est ce type de dilemme que nous confient ces derniers temps plusieurs DRH. L’un d’entre eux, responsable dans une entreprise de transport, a brusquement compris après l’attentat de NICE le danger potentiel lié à la libre circulation de ses camions, dont plusieurs centaines sillonnent chaque jour les différentes villes de FRANCE. Impossible pour lui de connaître tous les chauffeurs et encore moins les intérimaires embauchés pour pallier les absences des titulaires.
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Récemment, l’un de ces chauffeurs a d’ailleurs découvert des documents de propagande de l’ETAT ISLAMIQUE oubliés par son dernier occupant dans le vide-poche d’un camion. L’intérimaire en question s’est empressé de prévenir son chef. Reste à savoir comment procéder avec le chauffeur incriminé ? «Concernant ce cas, la police nous a expliqué que le chauffeur était FICHÉS S et particulièrement surveillé, explique le DRH. Ils ont pu l’arrêter grâce à la découverte faite dans son camion. Mais peut-on connaître nos fichés S ? poursuit-il, et comment identifier les signes de radicalisation?» (…)
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19/10/2017

TERRORISME ET PRISON

TERRORISME ET PRISON
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VILLENAUXE-LA-GRANDE (10) : UNE SURVEILLANTE PRISE EN OTAGE PAR UN DÉTENU À LA PRISON
14 JUIN 2018 20MINUTES /
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Une surveillante est prise en otage par un détenu à la prison de VILLENAUXE-LA-GRANDE, dans l’AUBE depuis 8h30 ce jeudi, a annoncé la DIRECTION DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE dans un communiqué.
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Le preneur d’otage est un délinquant condamné en correctionnelle. Il n’est pas incarcéré pour des faits de terrorisme, assure le ministère, qui confirme que le détenu n’est pas radicalisé.
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CELLULE DE CRISE ACTIVÉE
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«Une cellule de crise est activée à la DIRECTION DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE, ainsi qu’à l’établissement, où elle est présidée par la sous-préfète de NOGENT-SUR-SEINE», indique le communiqué.
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Les ÉQUIPES RÉGIONALES D’INTERVENTION ET DE SÉCURITÉ (ERIS) de PARIS et STRASBOURG sont arrivées sur place.
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PRISON DE FRESNES: UN COMMANDO CAGOULÉ S'INTRODUIT DANS L'ÉTABLISSEMENT ET BRÛLE DES VOITURES DE SURVEILLANTS
1 JUIN 2018 20 MINUTES /
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* Trois voitures et un scooter d’agents pénitenciers ont été incendiés.
* On aperçoit sur les images de vidéosurveillance une dizaine de personnes cagoulées.
* L’enquête a été confiée au COMMISSARIAT DE L’HAŸ-LES-ROSES (VAL-DE-MARNE).
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L’incident est pris particulièrement au sérieux par l’administration pénitentiaire. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une dizaine d’hommes cagoulés ont incendié trois voitures et un scooter appartenant à des surveillants pénitenciers, dans l’enceinte de la PRISON DE FRESNES, dans le VAL-DE-MARNE. Selon les premiers éléments de l’enquête, les véhicules étaient stationnés au pied des logements dédiés au personnel et à leur famille. «C’est la première fois qu’un tel acte de malveillance se produit sur le domaine de l’établissement», confie à 20 MINUTES une source au sein de l’administration pénitentiaire.
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Les images de vidéosurveillance, transmises au COMMISSARIAT DE L’HAŸ-LES-ROSES, en charge de l’enquête, montrent un petit groupe organisé, visiblement déterminé à détruire ces véhicules. Au-delà du préjudice matériel, ce sont les intentions de ce commando qui interroge. Ont-ils un lien avec un détenu en particulier ? Ont-ils spécifiquement visé certains membres du personnel pénitencier ? S’agit-il d’une simple provocation ? Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée, les quatre propriétaires des véhicules travaillent dans différents secteurs de la prison. Mais selon nos informations certains membres du personnel s’interrogent sur un possible lien avec une tentative d’évasion déjouée la semaine dernière par le renseignement pénitentiaire.
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«ON A PEUR POUR NOS FAMILLES»
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Dans ce contexte de grande tension, les surveillants craignent l’escalade. «Le sentiment d’insécurité est grandissant, aujourd’hui on a également peur pour nos familles», s’émeut FRÉDÉRIC GODET, DÉLÉGUÉ À FRESNES DU SYNDICAT UFAP-UNSA PÉNITENTIAIRE. Et de rappeler qu’en 2015, un surveillant avait été menacé avec une arme devant chez lui. Un travail de sécurisation du domaine en cours, des panneaux de trois mètres sont en train d’être installés tout autour du parc pénitencier mais pour l’heure certaines zones ne sont protégées que par un petit muret. «Il faut que la sécurisation du site aille plus vite, les gens ne peuvent pas rester dans ces conditions», poursuit le délégué syndical.
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Les bandes de vidéosurveillance ont été transmises aux enquêteurs. Démarre désormais un long travail de recoupements pour tenter d’identifier les individus cagoulés. Comme c’est le cas dans ce genre d’affaires, les enquêteurs travailleront sur les différentes images à disposition pour tenter de mettre en lumière des signes distinctifs des personnes impliquées. En attendant, l’administration pénitentiaire réfléchit à un dédommagement financier des propriétaires des véhicules incendiés.
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«ON CACHE LES CHOSES POUR NE PAS AFFOLER LES GENS» : POUR LES GARDIENS DE LA PRISON DE BORGO, L’AGRESSION CONTRE DEUX DES LEURS EST UN ATTENTAT ISLAMISTE
21 JANVIER 2018 L'EXPRESS /
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LE SYNDICAT FO PÉNITENTIAIRE CONTREDIT LA VERSION OFFICIELLE : L’ATTAQUE AU COUTEAU COMMISE VENDREDI PAR UN DÉTENU CONTRE DEUX SURVEILLANTS REVÊT UN CARACTÈRE TERRORISTE. L’AGRESSEUR AURAIT CRIÉ «ALLAH AKBAR».
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En une semaine, les agressions de détenus contre des surveillants se sont multipliées dans les prisons de FRANCE. Sans pour autant que les motivations et les profils des auteurs se ressemblent. A VENDIN-LE-VIEIL (PAS-DE-CALAIS), la justice a estimé qu’il s’agissait d’un acte terroriste, commis par un détenu armé et déjà condamné pour terrorisme. A MONT-DE-MARSAN (LANDES) et TARASCON (BOUCHES-DU-RHÔNE), à l’inverse, les agressions ont été qualifiées d’infractions de droit commun : les auteurs étaient «seulement» suivis pour radicalisation, ils ont agi à mains nus et ils cherchaient à obtenir un transfert vers un autre centre de détention.
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L’attaque vendredi à la prison de BORGO (HAUTE-CORSE) fait beaucoup plus débat. Âgé de 28 ans, MORAD A. a agressé au couteau deux gardiens, blessant grièvement l’un à la gorge et l’autre plus légèrement. Cet homme signalé pour radicalisation s’est ensuite retranché dans une cellule et a été interpellé en compagnie de trois autres détenus, possiblement des complices. Tous les quatre sont toujours en garde à vue ce samedi.
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«ON ESSAYE DE CACHER LES CHOSES POUR NE PAS AFFOLER LES GENS»
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L’enquête est pour l’heure menée sous le régime du droit commun par le parquet de BASTIA. Ce qui irrite le syndicat FO pénitentiaire qui y voit, au contraire, «un attentat de détenu radicalisé», et non une simple «agression». «Je crois qu’on essaye de cacher les choses pour ne pas affoler les gens mais il faut informer les gens», s’est indigné ce samedi RAPHAËL BARALLINI, son délégué régional à Borgo, au micro de FRANCE INFO. Le syndicaliste s’appuie sur plusieurs éléments : l’agresseur aurait crié «Allah Akbar» au moment de se jeter sur les surveillants, aurait noué autour de ses épaules «un drapeau» et aurait reçu des «embrassades sur le front» de ses complices une fois le forfait accompli. En clair, le syndicat voit une préméditation certaine et un contexte religieux dans cette. attaque.
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«LES PRISONS FRANÇAISES SOUS LA COUPE DES ISLAMISTES»
19 JANVIER 2018 PARIS MATCH /
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APRÈS L’AGRESSION DE TROIS D’ENTRE EUX PAR UN DÉTENU DE VENDIN-LE-VIEIL, LES SURVEILLANTS DE PRISON SE RÉVOLTENT.
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«Avant, chaque matin, j’avais peur de trouver un gars pendu dans sa cellule. Vous savez ce que je redoute aujourd’hui ? Qu’on m’égorge, qu’on me décapite, qu’on me plante une lame dans le dos. Au nom de l’ISLAM et de DAECH. Tous les jours, en allant travailler, j’ai cette peur qui me bouffe le ventre» BERNARD n’est pas le seul, jure-t-il, à craindre pour sa vie. «A l’intérieur [le mot pudique pour dire prison], l’état de guerre… c’est puissance dix» Alors ils sont de plus en plus nombreux à démissionner, parfois après dix ou douze ans d’ancienneté. Malgré les affiches qui fleurissent dans les couloirs du métro – «Fier de servir la justice» au-dessus du portrait d’un surveillant au regard aussi bleu que son uniforme –, l’administration peine à recruter, et près de 40 % des admis renonceraient au terme de la première année.
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En prison, «imposer sa loi» se dit «tenir la taule». C’est le secret de la tranquillité, mais ça demande de la puissance. Les Corses ont longtemps dominé la cour, comme on le voit dans «Un prophète» d’AUDIARD, mais les fondamentalistes les ont détrônés. «Les uns et les autres appliquent la même technique de «pêche», raconte un officier du renseignement. « Les radicaux dealent le shit quatre fois plus cher «à l’intérieur» que dehors. Leur profit ? Jusqu’à 10 000 euros par mois. Ce qui leur permet d’accumuler les appareils électroniques, la nourriture, les produits d’hygiène. Ils offrent leur butin aux plus vulnérables, aux détenus fragiles, isolés, qui leur deviennent redevables, et le piège se referme»
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KADER, un minot marseillais, petit et maigre, n’est libre que depuis quelques semaines. Il était tombé pour vols et deal de shit. Quand il me parle, sa jambe s’agite de soubresauts nerveux. «En prison, il faut survivre. Ça veut dire dormir sereinement, manger à sa faim. Pour ça, tu dois te rapprocher d’un camp. Sinon, au mieux, tu souffres. Au pire, tu crèves. Quand j’ai été incarcéré aux BAUMETTES [il baisse soudain la voix comme s’il avait peur qu’on l’entende], les barbus m’ont offert protection et téléphone portable… contre les cinq prières par jour. Je n’étais pas pratiquant, mais j’ai obéi. J’ai lu leur CORAN, porté la djellaba, arrêté la musique dans la cellule, pris ma douche en caleçon. J’avais une vie pieuse, parce que c’était le seul moyen d’avoir la paix. On fait tous pareil, même les catholiques ! Un jour, ils m’ont demandé si j’étais prêt à faire le DJIHAD. Ils disaient qu’ils pouvaient m’aider à organiser une action violente à l’extérieur. Ou à l’intérieur…»
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VAL-DE-MARNE : UN DRONE SURVOLE LA PRISON DE FRESNES DONT LE QUARTIER DES DÉTENUS ISLAMISTES
31 OCTOBRE 2017 LE PARISIEN /
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Dans la nuit de lundi à mardi, un drone a survolé pendant 45 minutes trois quartiers de la prison de FRESNES (VAL-DE-MARNE) dont ceux des détenus islamistes.
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Le drone est resté en vol stationnaire au-dessus des quartiers «évaluation de la radicalisation», «terrorisme islamiste», et «isolements». Mais il a aussi fait des allers-retours. Un drone a été repéré dans la nuit de lundi à mardi à la PRISON DE FRESNES. L’appareil n’a pu être intercepté et personne n’a été interpellé.
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Il est 1 h 25 quand un surveillant détecte depuis son mirador un drone volant à près de 100 m d’altitude. Il parvient à le distinguer car des lumières blanches sont visibles à chacune des extrémités de l’appareil. La police est aussitôt appelée. La brigade anti-criminalité de L’HAŸ-LES-ROSES se rend aussitôt sur place. Les policiers repèrent à leur tour l’engin. Mais à 2 h 10, le drone disparaît.
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LA VIE EN PRISON : DROGUE ET TÉLÉPHONE PORTABLE
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18 OCTOBRE 2017
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GÉRARD COLLOMB VEUT EXPULSER LES CLANDESTINS QUI COMMETTENT DES DÉLITS ... DE LA POUDRE AUX YEUX !!
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ATTENTAT DÉJOUÉ À LA PRISON DE FRESNES : LES DÉTENUS VOULAIENT PASSER À L'ACTE À LEUR SORTIE
10 OCTOBRE 2017 BFMTV /
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Deux hommes de 22 et 28 ans, détenus à la PRISON DE FRESNES, pour des délits de droit commun, ont été mis en examen en fin de semaine dernière pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».
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Les contours de leur projet restent encore flous mais DEUX DÉTENUS DE LA PRISON DE FRESNES, CONSIDÉRÉS COMME RADICALISÉS, ÉTAIENT BIEN DÉTERMINÉS À PASSER À L'ACTE À LEUR SORTIE. Une sortie de prison qui devait intervenir dans les tous prochains jours, dès mardi pour l'un d'eux. Connus pour être proches de la mouvance islamiste, les deux hommes ont été mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Ils ont été placés en détention provisoire, repoussant ainsi leur sortie de prison.
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QUI SONT LES DEUX SUSPECTS
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Les deux hommes soupçonnés d'avoir fomenter un attentat sont un Français de 22 ans et un Camerounais de 28 ans. Ils étaient incarcérés à la PRISON DE FRESNES, en RÉGION PARISIENNE, pour des délits de droit commun. L'un avait été condamné pour une tentative de meurtre, le second pour braquage. Lors de sa garde à vue, le ressortissant camerounais, qui a par ailleurs salué «ses frères tueurs du BATACLAN», a reconnu projeter un attentat.
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Les deux suspects s'étaient radicalisés en prison. Le détenu camerounais était considéré comme l'un des leaders de la mouvance islamiste à FRESNES et avait été placé à l'isolement il y a quelques temps dans L'UNITÉ DÉDIÉE DITE DE DÉRADICALISATION qui était expérimentée à FRESNES. Après six mois d'expérimentation, ce dispositif va être abandonné par le gouvernement.
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QUELLES ÉTAIENT LES CIBLES DE CET ATTENTAT DÉJOUÉ
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Si les deux suspects comptaient passer à l'acte rapidement après leur sortie de prison, leur projet n'était pas réellement abouti. Différentes cibles, à l'extérieur de l'établissement, étaient envisagées. Il semblerait que les deux hommes voulaient s'attaquer aux forces de l'ordre. Parmi les hypothèses évoquées par les suspects : des surveillants pénitentiaires, des policiers, une prise d'otage ou encore un mitraillage.
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Ce projet d'attentat se voulait de grande ampleur. Les deux hommes avaient pour ambition de recruter d'autres membres dans d'autres établissements pénitentiaires.
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«Ces deux islamistes radicaux voulaient monter un groupe de combattants avec la volonté de monter en puissance par le biais de diverses actions, à l'extérieur de la prison, ciblant entre autres des policiers et des surveillants de prison», a indiqué une source proche de l'enquête.
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COMMENT ONT-ILS ÉTÉ REPÉRÉS ?
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Les deux hommes faisaient l'objet d'une surveillance discrète de la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI) après la découverte dans une cellule de documents appelant au JIHAD. Des écoutes ont alors été mises en place sur le téléphone que possédait le détenu. Les investigations ont permis d'établir que le détenu était en contact avec un personne située en zone irako-syrienne.
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«Nous faisons un effort tout à fait considérable sur le renseignement pénitentiaire avec là encore création d'emplois, sur le travail avec les surveillants parce que se sont eux les premiers agents de la lutte contre la radicalisation», détaille NICOLE BELLOUBET, LA MINISTRE DE LA JUSTICE, sur EUROPE 1.
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LA PRISON, UN FOYER DE RADICALISATION
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Les syndicats de surveillants pénitentiaires réclament aujourd'hui des établissements spécialisés accueillant uniquement des détenus radicalisés. Car depuis quelques années, et notamment les attentats de CHARLIE HEBDO en janvier 2015, le nombre de dossiers de personne radicalisée en prison a été multiplié par 7. Actuellement, on compte 1.200 détenus radicalisés sur les 69.126 que comptent les prisons françaises.
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Désormais les unités dédiées, sensées éviter le prosélytisme religieux, ont été remplacées par des QUARTIERS D'ÉVALUATIONS DE LA RADICALISATION (QER). Pendant plusieurs mois, la dangerosité des détenus est évaluée par les services pénitentiaires, par des psychologues. Actuellement, trois prisons sont dotées d'un QER : FLEURY-MÉROGIS, OSNY et FRESNES.
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«PRESQUE TOUS LES DÉTENUS ONT UN TÉLÉPHONE MAINTENANT» WILLIAM COZIC (FO-PÉNITENTIAIRE)
17 OCTOBRE 2017 BREIZ /
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Le 11 octobre, en présence des ERIS qui sont l’équivalent du GIGN dans la pénitentiaire, 8 cellules de la maison d’arrêt de NANTES ont été inspectées. Pour 16 détenus, 15 portables ont été retrouvés ainsi que de la résine de cannabis, des clés USB, une centaine d’euros etc…Que des produits évidemment interdits en détention.
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Ces découvertes ont suscité l’indignation de FO-PÉNITENTIAIRE qui s’est élevé une fois de plus contre le manque de moyens dans les prisons d’«éradiquer la prolifération des téléphones portables» et l’isolation des surveillants face à l’insécurité grandissante : «alors que nos politiques jouent les vierges effarouchées quand ils apprennent que l’on peut préparer des attentats depuis sa cellule (sans parler des commerciaux qui continuent de faire prospérer leur commerce ou de menacer leurs victimes), ils feraient mieux de se poser les bonnes questions et d’avoir un peu de courage».
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En 2014 déjà, NOTRE ENQUÊTE SUR LES PRISONS BRETONNES démontrait une aggravation de la situation interne après la suppression des fouilles intégrales systématiques au retour des parloirs en 2009 ; tout et n’importe quoi entre dans les prisons, où les DÉCOUVERTES STUPÉFIANTES se multiplient tant aux PARLOIRS que dans les CELLULES. Les saisies de portables ont explosé, passant de 27.520 en 2014 sur l’ensemble de la FRANCE à 33.521 en 2016.
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Sans oublier ceux qui ont des ordinateurs – autorisés et donc privés d’INTERNET – mais qui branchent dessus des clés 3G ou 4G entrées clandestinement. En 2015, un détenu corse d’une prison francilienne ESTIMAIT QUE 70 À 80% DE SES CODÉTENUS AVAIENT DES PORTABLES, ET UN QUART D’ENTRE EUX INTERNET.
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NOUS AVONS INTERVIEWÉ WILLIAM COZIC, DÉLÉGUÉ FO-PÉNITENTIAIRE POUR LES PRISONS DE NANTES.
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BREIZH INFO : Bonjour WILLIAM COZIc, les services de la Pénitentiaire ont encore fait des découvertes stupéfiantes. Et éloquentes. Quelle est votre réaction ?
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WILLIAM COZIC : Ça devient normal. Mais c’est surtout lamentable.
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BREIZH INFO : 16 détenus, 15 téléphones, qu’est-ce que ça vous inspire ?
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WILLIAM COZIC : En gros presque tous les détenus ont un téléphone maintenant. On ne peut plus s’étonner qu’ils puissent préparer des attentats, ou que les mesures de contrôle judiciaire et de séparation des prévenus – pour éviter qu’ils ne s’arrangent sur leur défense – ne soient plus opérantes.
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BREIZH INFO : Dans le monde politique, des voix s’élèvent pour autoriser les téléphones portable aux détenus, au motif qu’on ne peut leur interdire décemment de n’avoir aucun contact au quotidien avec leur famille ou leurs proches notamment.
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WILLIAM COZIC : Ce sont des foutaises, il y en a très peu qui appellent papa ou maman ou leur petite copine. Ce sont des arguments à faire gober à l’opinion, mais ça ne correspond pas à la réalité. Les téléphones leur servent essentiellement pour leurs trafics, ou pour faire pression sur leurs victimes. Ou pour faire des vidéos, aller sur les réseaux sociaux etc. Si on autorise les téléphones, ils seront en mode bridé, sans INTERNET notamment. Ils continueront à en faire rentrer pour avoir toutes les fonctionnalités et pouvoir continuer leurs trafics.
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BREIZH INFO : Certains établissements ont été équipés de brouilleurs. Est-ce que ça fonctionne ?
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WILLIAM COZIC : Dans certaines zones il y en a, mais les prisons sont souvent situées près des villes, où il y a donc le meilleur réseau et l’accès à la technologie. Nous, on a des brouilleurs 2G ou 3G et eux sont déjà à la 4G, donc ils sont partiellement inopérants.
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BREIZH INFO : Les découvertes croissantes de stupéfiants peuvent étonner. Dans l’imaginaire collectif, la prison est un lieu d’encadrement strict où la loi s’applique dans toute sa rigueur. Comme nous l’écrivions en 2014, la réalité est que la prison ne fait peur qu’aux honnêtes gens…
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WILLIAM COZIC : A chaque fois qu’il y a des chiens aux parloirs on fait des découvertes exceptionnelles en effet. Et on a aussi, particulièrement depuis six mois, un gros problème de projections.
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BREIZH INFO : DES GENS AVAIENT ÉTÉ POURTANT ARRÊTÉS LE LUNDI DE LA PENTECÔTE pour avoir jeté des choses par-dessus les murs de la prison, notamment 91 grammes de drogue, 11 téléphones et un couteau qui avaient été récupérés dans le chemin de ronde ?
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WILLIAM COZIC : Ça continue. Cinq fois par semaine, au moins, on a des projections qui arrivent jusque dans les cours de promenade. Puis c’est remonté dans les cellules par les yoyos [fils avec lesquels les détenus passent denrées et marchandises diverses de cellule en cellule – refuser de le transmettre CATALOGUE D’EMBLÉE LE PRISONNIER PARMI LES «VICTIMES» À LYNCHER] et quand on fouille les détenus de retour de promenade, ça ne sert plus à rien, tout a disparu et a été planqué.
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BREIZH INFO : Et si vous les fouillez sur place, dans la cour ?
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WILLIAM COZIC : C’est un coup à avoir une émeute à coup sûr, donc on évite.
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BREIZH INFO : Vous avez aussi trouvé de l’argent. A quoi peut-il servir ?
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WILLIAM COZIC : A alimenter les trafics, acheter de la drogue, des téléphones. C’est plus cher que dehors, mais j’ignore les tarifs [un ex-détenu répond sur un forum de jeunes en 2016 : «téléphone facile a avoir 40€ le normal et a partir de 100€ le tel avec INTERNET mais ya souvent des fouilles donc tu prends des risques». Selon un trafiquant de la PRISON DE GASQUINOY, UN JOINT VAUT 6 €, UNE BOUTEILLE DE VIN 40 À 50€, UNE BOUTEILLE D’ALCOOL FORT VERS 150€]
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BREIZH INFO : Est-ce qu’il y a eu des agressions de surveillants récemment ?
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WILLIAM COZIC : Non, la situation générale est globalement calme, il n’y a pas eu d’agressions récemment. A l’EPM il y a 40 détenus, dont plusieurs dans des affaires criminelles mais c’est calme aussi.
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BREIZH INFO : Vous manque-t-il des postes en ce moment ?
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WILLIAM COZIC : Au niveau des surveillants, on est presque à l’effectif théorique, c’est bien. Même s’il faut en retrancher 20 ou 30 surveillants pour arriver à l’effectif disponible en pratique. En revanche pour l’encadrement il y a eu six départs en retraite qui n’ont pas été remplacés, ça fait autant de postes qui manquent.
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BREIZH INFO : Quelle est la réaction de votre direction ou des politiques à vos découvertes ?
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WILLIAM COZIC : Notre direction s’en fout et les politiques s’en tamponnent la nouille. Et nous, on est seuls sur le terrain.
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LES SURVEILLANTS PÉNITENTIAIRES ALERTENT : «LES PRISONS SONT DEVENUES DES FABRIQUES À DJIHADISTES»
10 OCTOBRE 2017 SUD RADIO /
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Quelques jours après qu'un attentat, fomenté depuis la PRISON DE FRESNES, a été déjoué, les surveillants pénitentiaires alertent sur le phénomène de radicalisation, omniprésent dans le système carcéral.
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Dans les récents attentats perpétrés sur le territoire français, la case prison fait souvent partie du parcours des assassins. L'exemple de l'attentat déjoué, qui avait été préparé depuis l'intérieur des murs de la PRISON DE FRESNES, pose une nouvelle fois la question de la radicalisation dans le système carcéral. Les surveillants pénitentiaires affirment que, désormais, dans les prisons, ce sont les prêcheurs islamistes qui tirent les ficelles et qui attirent les détenus dans leurs filets fanatiques.
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Selon eux, la conversion à l'ISLAM est quasiment imposée aux nouveaux détenus, qui acceptent bien souvent, «soit pour se protéger, soit parce qu'on va leur donner de la nourriture», explique ainsi EMMANUEL BAUDIN. «J'ai le souvenir de détenus qui, pour être tranquilles, jouaient le rôle, se laissaient pousser la barbe, faisaient le RAMADAN».
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Les politiques ont pensé qu'en donnant toujours davantage, on achèterait la paix sociale
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Surveillant pénitentiaire depuis 15 ans, il avoue n'avoir, aujourd'hui, plus aucune autorité sur les détenus : «Les obliger à se lever le matin, par exemple, à aller à l'école, à apprendre à lire et à écrire, à faire un travail. Aujourd'hui, un détenu, s'il ne veut pas se lever le matin, il ne se lève pas»
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Sans outil législatif supplémentaire, il ne peut pas les contraindre. Selon lui, tous les gouvernements qui se sont succédé ont détruit, petit à petit, le pouvoir des surveillants : «Les politiques ont pensé qu'en donnant toujours davantage, on achèterait la paix sociale. Simplement, aujourd'hui, on est face au mur et on voit bien que cette insécurité qui règne au sein de nos détentions sont un terreau propice pour la radicalisation d'un certain nombre qui, pour se protéger, vont se rapprocher de ces groupes qui prêchent un islam radical»
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Afin de restreindre cette contagion djihadiste, certains syndicats souhaitent que les détenus radicalisés soient placés à l'isolement. Pour YOHAN KARRAR, SURVEILLANT À FRESNES, un délinquant qui rentre pour simple vol a tous les risques de ressortir terroriste : «Il faut arrêter de se voiler la face, les prisons sont devenues des fabriques à djihadistes. On est arrivé à un point où la prison n'est pas du tout punitive. La prison n'est là que pour restreindre la liberté des gens, mais à côté de ça, cette personne a tous les droits d'un citoyen lambda : le droit de regarder la télé, le droit d'écrire, le droit de téléphoner...»
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ON SAISIT RÉGULIÈREMENT, DANS LES DÉTENTIONS, DES CLÉS USB AVEC DES SCÈNES DE DÉCAPITATION
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Les portables, bien qu'interdits, sont dans toutes les cellules et servent à répandre le cancer du DJIHAD. «Les détenus ont tous des téléphones 4G et suivent, sur YOUTUBE, les événements, les décapitations. On saisit régulièrement, dans les détentions, des clés USB avec des scènes de décapitation», reconnaît YOHAN KARAR.
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Pour EMMANUEL BAUDIN, le métier de surveillant pénitentiaire est «de plus en plus difficile, parce qu'il y a 15 ans, on les voyait se transformer physiquement. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas. Ils se fondent dans la masse, donc c'est davantage de travail de renseignement à faire»
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Ce renseignement pénitentiaire, créé en avril 2017, est encore en construction, mais c'est cette cellule spéciale qui a permis d'empêcher le projet d'attentat des deux prisonniers de FRESNES. En revanche, d'après EMMANUEL BAUDIN, SURVEILLANT PÉNITENTIAIRE ET SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SNP-FO, la lutte contre la radicalisation est inutile pour certains détenus : «Je prends l'exemple de celui qui a fait sauter le métro SAINT-MICHEL en 1995. Ce garçon est toujours en prison, il ne sortira jamais. Il prêche un ISLAM radical, il essaie d'endoctriner plein de monde. On le change de prison régulièrement, mais il est en détention normale. Peut-être qu'il faut se dire, à un moment, que ce genre de personnages sont perdus et les isoler, les mettre sur un établissement spécifique, où ils ne seront qu'avec ce même type de détenus évitera un phénomène de contamination. Oui, il y a des gens qui sont malheureusement perdus pour la société. Je pense qu'il faut, à un moment, l'admettre»
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RADICALISATION DANS LES PRISONS ATTENTATS DE PARIS : PRISON DE FRESNES
À PROPOS DES VICTIMES DES ATTENTATS DE PARIS : MINUTES DE SILENCE DEMANDÉES DANS LES PRISONS
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17 NOVEMBRE 2015 L'EXPRESS
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...Contactée par L'EXPRESS, la direction de la prison a indiqué ne «pas être disponible pour le moment» et n'a donc ni infirmé ni confirmé l'information.
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Mais si L'EXPRESS n'est pas en mesure d'authentifier la vidéo, YOAN KARAR, surveillant pénitentiaire et délégué syndical FO à la PRISON DE FRESNES nous confirme que la minute de silence «a bien été huée». Il nous précise également que la vidéo a bien été prise «de l'intérieur de la maison d'arrêt».
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... Toutefois, le délégué syndical s'inquiète de la radicalisation des détenus à la PRISON DE FRESNES. Selon lui, elle «augmente avec le temps». «Il y a toujours eu des mouvances dans les prisons. Mais là, c'est plus compliqué à gérer», explique YOAN KARAR, citant par exemple «de plus en plus» d'appels à la prière.
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17 NOVEMBRE 2015 LA VOIX DU NORD
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Une minute de silence a eu lieu ce lundi à 12 heures dans les prisons de la région. ALAIN JÉGO, directeur interrégional des services pénitentiaires, précise : «Ces minutes de silence étaient destinées au personnel, pas aux détenus»

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Vendredi soir, dans les coursives des bâtiments hommes de la maison d’arrêt de SEQUEDIN, des cris de joie et des applaudissements ont retenti. «On croyait que la FRANCE avait marqué un but contre l’ALLEMAGNE, témoigne un surveillant de service ce soir-là, mais non. C’étaient des réactions à l’annonce des ATTENTATS DE PARIS...»

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À VENDIN-LE-VIEIL, c’était pareil. «Malheureusement on a quand même pas mal de détenus radicalisés sur la centrale, témoigne GRÉGORY STRZEMPEK, délégué du syndicat pénitentiaire UFAP local. On en a deux ou trois qui ont eu, suite à tout ça, des propos pro-DAECH. Il y en a même un qui voulait couper ma tête ! Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse contre des gens dont le but est de mourir pour DAECH ?»
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Ce lundi midi, dans les prisons, la sirène a retenti, et un message a été diffusé via tous les talkie-walkies des agents. Les membres du personnel pénitentiaire ont cessé toute activité, et se taire, pendant une minute.
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2/3 DES DÉTENUS SONT MUSULMANS : LETTRE DE JACK LANG, PRÉSIDENT DE L’INSTITUT DU MONDE ARABE
20 AVRIL 2015 NOUVELLES DE FRANCE
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Extrait d’une lettre signée par JACK LANG, en tant que PRÉSIDENT DE L’INSTITUT DU MONDE ARABE, le 18 novembre dernier :

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«les aumôniers musulmans qui interviennent dans les maisons d’arrêt ou les centre pénitenciers sont défavorisés par rapport aux aumôniers des autres religions, tant sur le plan statutaire que sur le plan quantitatif. Ils sont moins nombreux, alors que l’on estime qu’en moyenne les détenus de culture musulmane représentent près de deux-tiers de la population carcérale
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UN DÉTENU A LE DROIT DE SE RENDRE À L'ÉTRANGER (RÉFORME DE TAUBIRA)
22 JANVIER 2015 LE POINT
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«Jusqu'en septembre 2014, avant l'entrée en vigueur de la réforme pénale de CHRISTIANE TAUBIRA, les personnes assujetties à un SME devaient obligatoirement obtenir «l'autorisation du juge de l'application des peines» avant d'envisager «tout déplacement à l'étranger». Ce n'est plus le cas depuis le 1er octobre 2014. La loi de la GARDE DES SCEAUX a fait en sorte que cette obligation ne soit plus «automatique». Désormais, le condamné placé sous SME n'a plus besoin que d'«informer préalablement» son juge de «tout déplacement à l'étranger».
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Les voyageurs pour la SYRIE n'ont plus besoin de prévenir le juge avant de prendre leur billet. Toujours pas de démission du côté de la PLACE VENDÔME ?
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TERRORISME ET PRISON
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14 JUIN 2018 20MINUTES /
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Une surveillante est prise en otage par un détenu à la prison de VILLENAUXE-LA-GRANDE, dans l’AUBE depuis 8h30 ce jeudi, a annoncé la DIRECTION DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE dans un communiqué.
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Le preneur d’otage est un délinquant condamné en correctionnelle. Il n’est pas incarcéré pour des faits de terrorisme, assure le ministère, qui confirme que le détenu n’est pas radicalisé.
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CELLULE DE CRISE ACTIVÉE
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«Une cellule de crise est activée à la DIRECTION DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE DU MINISTÈRE DE LA JUSTICE, ainsi qu’à l’établissement, où elle est présidée par la sous-préfète de NOGENT-SUR-SEINE», indique le communiqué.
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Les ÉQUIPES RÉGIONALES D’INTERVENTION ET DE SÉCURITÉ (ERIS) de PARIS et STRASBOURG sont arrivées sur place.
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PRISON DE FRESNES: UN COMMANDO CAGOULÉ S'INTRODUIT DANS L'ÉTABLISSEMENT ET BRÛLE DES VOITURES DE SURVEILLANTS
1 JUIN 2018 20 MINUTES /
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* Trois voitures et un scooter d’agents pénitenciers ont été incendiés.
* On aperçoit sur les images de vidéosurveillance une dizaine de personnes cagoulées.
* L’enquête a été confiée au COMMISSARIAT DE L’HAŸ-LES-ROSES (VAL-DE-MARNE).
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L’incident est pris particulièrement au sérieux par l’administration pénitentiaire. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une dizaine d’hommes cagoulés ont incendié trois voitures et un scooter appartenant à des surveillants pénitenciers, dans l’enceinte de la PRISON DE FRESNES, dans le VAL-DE-MARNE. Selon les premiers éléments de l’enquête, les véhicules étaient stationnés au pied des logements dédiés au personnel et à leur famille. «C’est la première fois qu’un tel acte de malveillance se produit sur le domaine de l’établissement», confie à 20 MINUTES une source au sein de l’administration pénitentiaire.
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Les images de vidéosurveillance, transmises au COMMISSARIAT DE L’HAŸ-LES-ROSES, en charge de l’enquête, montrent un petit groupe organisé, visiblement déterminé à détruire ces véhicules. Au-delà du préjudice matériel, ce sont les intentions de ce commando qui interroge. Ont-ils un lien avec un détenu en particulier ? Ont-ils spécifiquement visé certains membres du personnel pénitencier ? S’agit-il d’une simple provocation ? Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée, les quatre propriétaires des véhicules travaillent dans différents secteurs de la prison. Mais selon nos informations certains membres du personnel s’interrogent sur un possible lien avec une tentative d’évasion déjouée la semaine dernière par le renseignement pénitentiaire.
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«ON A PEUR POUR NOS FAMILLES»
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Dans ce contexte de grande tension, les surveillants craignent l’escalade. «Le sentiment d’insécurité est grandissant, aujourd’hui on a également peur pour nos familles», s’émeut FRÉDÉRIC GODET, DÉLÉGUÉ À FRESNES DU SYNDICAT UFAP-UNSA PÉNITENTIAIRE. Et de rappeler qu’en 2015, un surveillant avait été menacé avec une arme devant chez lui. Un travail de sécurisation du domaine en cours, des panneaux de trois mètres sont en train d’être installés tout autour du parc pénitencier mais pour l’heure certaines zones ne sont protégées que par un petit muret. «Il faut que la sécurisation du site aille plus vite, les gens ne peuvent pas rester dans ces conditions», poursuit le délégué syndical.
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Les bandes de vidéosurveillance ont été transmises aux enquêteurs. Démarre désormais un long travail de recoupements pour tenter d’identifier les individus cagoulés. Comme c’est le cas dans ce genre d’affaires, les enquêteurs travailleront sur les différentes images à disposition pour tenter de mettre en lumière des signes distinctifs des personnes impliquées. En attendant, l’administration pénitentiaire réfléchit à un dédommagement financier des propriétaires des véhicules incendiés.
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«ON CACHE LES CHOSES POUR NE PAS AFFOLER LES GENS» : POUR LES GARDIENS DE LA PRISON DE BORGO, L’AGRESSION CONTRE DEUX DES LEURS EST UN ATTENTAT ISLAMISTE
21 JANVIER 2018 L'EXPRESS /
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LE SYNDICAT FO PÉNITENTIAIRE CONTREDIT LA VERSION OFFICIELLE : L’ATTAQUE AU COUTEAU COMMISE VENDREDI PAR UN DÉTENU CONTRE DEUX SURVEILLANTS REVÊT UN CARACTÈRE TERRORISTE. L’AGRESSEUR AURAIT CRIÉ «ALLAH AKBAR».
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En une semaine, les agressions de détenus contre des surveillants se sont multipliées dans les prisons de FRANCE. Sans pour autant que les motivations et les profils des auteurs se ressemblent. A VENDIN-LE-VIEIL (PAS-DE-CALAIS), la justice a estimé qu’il s’agissait d’un acte terroriste, commis par un détenu armé et déjà condamné pour terrorisme. A MONT-DE-MARSAN (LANDES) et TARASCON (BOUCHES-DU-RHÔNE), à l’inverse, les agressions ont été qualifiées d’infractions de droit commun : les auteurs étaient «seulement» suivis pour radicalisation, ils ont agi à mains nus et ils cherchaient à obtenir un transfert vers un autre centre de détention.
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L’attaque vendredi à la prison de BORGO (HAUTE-CORSE) fait beaucoup plus débat. Âgé de 28 ans, MORAD A. a agressé au couteau deux gardiens, blessant grièvement l’un à la gorge et l’autre plus légèrement. Cet homme signalé pour radicalisation s’est ensuite retranché dans une cellule et a été interpellé en compagnie de trois autres détenus, possiblement des complices. Tous les quatre sont toujours en garde à vue ce samedi.
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«ON ESSAYE DE CACHER LES CHOSES POUR NE PAS AFFOLER LES GENS»
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L’enquête est pour l’heure menée sous le régime du droit commun par le parquet de BASTIA. Ce qui irrite le syndicat FO pénitentiaire qui y voit, au contraire, «un attentat de détenu radicalisé», et non une simple «agression». «Je crois qu’on essaye de cacher les choses pour ne pas affoler les gens mais il faut informer les gens», s’est indigné ce samedi RAPHAËL BARALLINI, son délégué régional à Borgo, au micro de FRANCE INFO. Le syndicaliste s’appuie sur plusieurs éléments : l’agresseur aurait crié «Allah Akbar» au moment de se jeter sur les surveillants, aurait noué autour de ses épaules «un drapeau» et aurait reçu des «embrassades sur le front» de ses complices une fois le forfait accompli. En clair, le syndicat voit une préméditation certaine et un contexte religieux dans cette. attaque.
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«LES PRISONS FRANÇAISES SOUS LA COUPE DES ISLAMISTES»
19 JANVIER 2018 PARIS MATCH /
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APRÈS L’AGRESSION DE TROIS D’ENTRE EUX PAR UN DÉTENU DE VENDIN-LE-VIEIL, LES SURVEILLANTS DE PRISON SE RÉVOLTENT.
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«Avant, chaque matin, j’avais peur de trouver un gars pendu dans sa cellule. Vous savez ce que je redoute aujourd’hui ? Qu’on m’égorge, qu’on me décapite, qu’on me plante une lame dans le dos. Au nom de l’ISLAM et de DAECH. Tous les jours, en allant travailler, j’ai cette peur qui me bouffe le ventre» BERNARD n’est pas le seul, jure-t-il, à craindre pour sa vie. «A l’intérieur [le mot pudique pour dire prison], l’état de guerre… c’est puissance dix» Alors ils sont de plus en plus nombreux à démissionner, parfois après dix ou douze ans d’ancienneté. Malgré les affiches qui fleurissent dans les couloirs du métro – «Fier de servir la justice» au-dessus du portrait d’un surveillant au regard aussi bleu que son uniforme –, l’administration peine à recruter, et près de 40 % des admis renonceraient au terme de la première année.
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En prison, «imposer sa loi» se dit «tenir la taule». C’est le secret de la tranquillité, mais ça demande de la puissance. Les Corses ont longtemps dominé la cour, comme on le voit dans «Un prophète» d’AUDIARD, mais les fondamentalistes les ont détrônés. «Les uns et les autres appliquent la même technique de «pêche», raconte un officier du renseignement. « Les radicaux dealent le shit quatre fois plus cher «à l’intérieur» que dehors. Leur profit ? Jusqu’à 10 000 euros par mois. Ce qui leur permet d’accumuler les appareils électroniques, la nourriture, les produits d’hygiène. Ils offrent leur butin aux plus vulnérables, aux détenus fragiles, isolés, qui leur deviennent redevables, et le piège se referme»
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KADER, un minot marseillais, petit et maigre, n’est libre que depuis quelques semaines. Il était tombé pour vols et deal de shit. Quand il me parle, sa jambe s’agite de soubresauts nerveux. «En prison, il faut survivre. Ça veut dire dormir sereinement, manger à sa faim. Pour ça, tu dois te rapprocher d’un camp. Sinon, au mieux, tu souffres. Au pire, tu crèves. Quand j’ai été incarcéré aux BAUMETTES [il baisse soudain la voix comme s’il avait peur qu’on l’entende], les barbus m’ont offert protection et téléphone portable… contre les cinq prières par jour. Je n’étais pas pratiquant, mais j’ai obéi. J’ai lu leur CORAN, porté la djellaba, arrêté la musique dans la cellule, pris ma douche en caleçon. J’avais une vie pieuse, parce que c’était le seul moyen d’avoir la paix. On fait tous pareil, même les catholiques ! Un jour, ils m’ont demandé si j’étais prêt à faire le DJIHAD. Ils disaient qu’ils pouvaient m’aider à organiser une action violente à l’extérieur. Ou à l’intérieur…»
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VAL-DE-MARNE : UN DRONE SURVOLE LA PRISON DE FRESNES DONT LE QUARTIER DES DÉTENUS ISLAMISTES
 
31 OCTOBRE 2017 LE PARISIEN /
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Dans la nuit de lundi à mardi, un drone a survolé pendant 45 minutes trois quartiers de la prison de FRESNES (VAL-DE-MARNE) dont ceux des détenus islamistes.
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Le drone est resté en vol stationnaire au-dessus des quartiers «évaluation de la radicalisation», «terrorisme islamiste», et «isolements». Mais il a aussi fait des allers-retours. Un drone a été repéré dans la nuit de lundi à mardi à la PRISON DE FRESNES. L’appareil n’a pu être intercepté et personne n’a été interpellé.
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Il est 1 h 25 quand un surveillant détecte depuis son mirador un drone volant à près de 100 m d’altitude. Il parvient à le distinguer car des lumières blanches sont visibles à chacune des extrémités de l’appareil. La police est aussitôt appelée. La brigade anti-criminalité de L’HAŸ-LES-ROSES se rend aussitôt sur place. Les policiers repèrent à leur tour l’engin. Mais à 2 h 10, le drone disparaît.
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LA VIE EN PRISON : DROGUE ET TÉLÉPHONE PORTABLE
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18 OCTOBRE 2017
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GÉRARD COLLOMB VEUT EXPULSER LES CLANDESTINS QUI COMMETTENT DES DÉLITS ... DE LA POUDRE AUX YEUX !!
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ATTENTAT DÉJOUÉ À LA PRISON DE FRESNES : LES DÉTENUS VOULAIENT PASSER À L'ACTE À LEUR SORTIE
10 OCTOBRE 2017 BFMTV /
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Deux hommes de 22 et 28 ans, détenus à la PRISON DE FRESNES, pour des délits de droit commun, ont été mis en examen en fin de semaine dernière pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».
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Les contours de leur projet restent encore flous mais DEUX DÉTENUS DE LA PRISON DE FRESNES, CONSIDÉRÉS COMME RADICALISÉS, ÉTAIENT BIEN DÉTERMINÉS À PASSER À L'ACTE À LEUR SORTIE. Une sortie de prison qui devait intervenir dans les tous prochains jours, dès mardi pour l'un d'eux. Connus pour être proches de la mouvance islamiste, les deux hommes ont été mis en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste». Ils ont été placés en détention provisoire, repoussant ainsi leur sortie de prison.
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QUI SONT LES DEUX SUSPECTS
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Les deux hommes soupçonnés d'avoir fomenter un attentat sont un Français de 22 ans et un Camerounais de 28 ans. Ils étaient incarcérés à la PRISON DE FRESNES, en RÉGION PARISIENNE, pour des délits de droit commun. L'un avait été condamné pour une tentative de meurtre, le second pour braquage. Lors de sa garde à vue, le ressortissant camerounais, qui a par ailleurs salué «ses frères tueurs du BATACLAN», a reconnu projeter un attentat.
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Les deux suspects s'étaient radicalisés en prison. Le détenu camerounais était considéré comme l'un des leaders de la mouvance islamiste à FRESNES et avait été placé à l'isolement il y a quelques temps dans L'UNITÉ DÉDIÉE DITE DE DÉRADICALISATION qui était expérimentée à FRESNES. Après six mois d'expérimentation, ce dispositif va être abandonné par le gouvernement.
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QUELLES ÉTAIENT LES CIBLES DE CET ATTENTAT DÉJOUÉ
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Si les deux suspects comptaient passer à l'acte rapidement après leur sortie de prison, leur projet n'était pas réellement abouti. Différentes cibles, à l'extérieur de l'établissement, étaient envisagées. Il semblerait que les deux hommes voulaient s'attaquer aux forces de l'ordre. Parmi les hypothèses évoquées par les suspects : des surveillants pénitentiaires, des policiers, une prise d'otage ou encore un mitraillage.
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Ce projet d'attentat se voulait de grande ampleur. Les deux hommes avaient pour ambition de recruter d'autres membres dans d'autres établissements pénitentiaires.
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«Ces deux islamistes radicaux voulaient monter un groupe de combattants avec la volonté de monter en puissance par le biais de diverses actions, à l'extérieur de la prison, ciblant entre autres des policiers et des surveillants de prison», a indiqué une source proche de l'enquête.
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COMMENT ONT-ILS ÉTÉ REPÉRÉS ?
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Les deux hommes faisaient l'objet d'une surveillance discrète de la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI) après la découverte dans une cellule de documents appelant au JIHAD. Des écoutes ont alors été mises en place sur le téléphone que possédait le détenu. Les investigations ont permis d'établir que le détenu était en contact avec un personne située en zone irako-syrienne.
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«Nous faisons un effort tout à fait considérable sur le renseignement pénitentiaire avec là encore création d'emplois, sur le travail avec les surveillants parce que se sont eux les premiers agents de la lutte contre la radicalisation», détaille NICOLE BELLOUBET, LA MINISTRE DE LA JUSTICE, sur EUROPE 1.
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LA PRISON, UN FOYER DE RADICALISATION
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Les syndicats de surveillants pénitentiaires réclament aujourd'hui des établissements spécialisés accueillant uniquement des détenus radicalisés. Car depuis quelques années, et notamment les attentats de CHARLIE HEBDO en janvier 2015, le nombre de dossiers de personne radicalisée en prison a été multiplié par 7. Actuellement, on compte 1.200 détenus radicalisés sur les 69.126 que comptent les prisons françaises.
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Désormais les unités dédiées, sensées éviter le prosélytisme religieux, ont été remplacées par des QUARTIERS D'ÉVALUATIONS DE LA RADICALISATION (QER). Pendant plusieurs mois, la dangerosité des détenus est évaluée par les services pénitentiaires, par des psychologues. Actuellement, trois prisons sont dotées d'un QER : FLEURY-MÉROGIS, OSNY et FRESNES.
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«PRESQUE TOUS LES DÉTENUS ONT UN TÉLÉPHONE MAINTENANT» WILLIAM COZIC (FO-PÉNITENTIAIRE)
17 OCTOBRE 2017 BREIZ /
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Le 11 octobre, en présence des ERIS qui sont l’équivalent du GIGN dans la pénitentiaire, 8 cellules de la maison d’arrêt de NANTES ont été inspectées. Pour 16 détenus, 15 portables ont été retrouvés ainsi que de la résine de cannabis, des clés USB, une centaine d’euros etc…Que des produits évidemment interdits en détention.
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Ces découvertes ont suscité l’indignation de FO-PÉNITENTIAIRE qui s’est élevé une fois de plus contre le manque de moyens dans les prisons d’«éradiquer la prolifération des téléphones portables» et l’isolation des surveillants face à l’insécurité grandissante : «alors que nos politiques jouent les vierges effarouchées quand ils apprennent que l’on peut préparer des attentats depuis sa cellule (sans parler des commerciaux qui continuent de faire prospérer leur commerce ou de menacer leurs victimes), ils feraient mieux de se poser les bonnes questions et d’avoir un peu de courage».
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En 2014 déjà, NOTRE ENQUÊTE SUR LES PRISONS BRETONNES démontrait une aggravation de la situation interne après la suppression des fouilles intégrales systématiques au retour des parloirs en 2009 ; tout et n’importe quoi entre dans les prisons, où les DÉCOUVERTES STUPÉFIANTES se multiplient tant aux PARLOIRS que dans les CELLULES. Les saisies de portables ont explosé, passant de 27.520 en 2014 sur l’ensemble de la FRANCE à 33.521 en 2016.
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Sans oublier ceux qui ont des ordinateurs – autorisés et donc privés d’INTERNET – mais qui branchent dessus des clés 3G ou 4G entrées clandestinement. En 2015, un détenu corse d’une prison francilienne ESTIMAIT QUE 70 À 80% DE SES CODÉTENUS AVAIENT DES PORTABLES, ET UN QUART D’ENTRE EUX INTERNET.
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NOUS AVONS INTERVIEWÉ WILLIAM COZIC, DÉLÉGUÉ FO-PÉNITENTIAIRE POUR LES PRISONS DE NANTES.
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BREIZH INFO : Bonjour WILLIAM COZIc, les services de la Pénitentiaire ont encore fait des découvertes stupéfiantes. Et éloquentes. Quelle est votre réaction ?
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WILLIAM COZIC : Ça devient normal. Mais c’est surtout lamentable.
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BREIZH INFO : 16 détenus, 15 téléphones, qu’est-ce que ça vous inspire ?
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WILLIAM COZIC : En gros presque tous les détenus ont un téléphone maintenant. On ne peut plus s’étonner qu’ils puissent préparer des attentats, ou que les mesures de contrôle judiciaire et de séparation des prévenus – pour éviter qu’ils ne s’arrangent sur leur défense – ne soient plus opérantes.
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BREIZH INFO : Dans le monde politique, des voix s’élèvent pour autoriser les téléphones portable aux détenus, au motif qu’on ne peut leur interdire décemment de n’avoir aucun contact au quotidien avec leur famille ou leurs proches notamment.
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WILLIAM COZIC : Ce sont des foutaises, il y en a très peu qui appellent papa ou maman ou leur petite copine. Ce sont des arguments à faire gober à l’opinion, mais ça ne correspond pas à la réalité. Les téléphones leur servent essentiellement pour leurs trafics, ou pour faire pression sur leurs victimes. Ou pour faire des vidéos, aller sur les réseaux sociaux etc. Si on autorise les téléphones, ils seront en mode bridé, sans INTERNET notamment. Ils continueront à en faire rentrer pour avoir toutes les fonctionnalités et pouvoir continuer leurs trafics.
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BREIZH INFO : Certains établissements ont été équipés de brouilleurs. Est-ce que ça fonctionne ?
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WILLIAM COZIC : Dans certaines zones il y en a, mais les prisons sont souvent situées près des villes, où il y a donc le meilleur réseau et l’accès à la technologie. Nous, on a des brouilleurs 2G ou 3G et eux sont déjà à la 4G, donc ils sont partiellement inopérants.
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BREIZH INFO : Les découvertes croissantes de stupéfiants peuvent étonner. Dans l’imaginaire collectif, la prison est un lieu d’encadrement strict où la loi s’applique dans toute sa rigueur. Comme nous l’écrivions en 2014, la réalité est que la prison ne fait peur qu’aux honnêtes gens…
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WILLIAM COZIC : A chaque fois qu’il y a des chiens aux parloirs on fait des découvertes exceptionnelles en effet. Et on a aussi, particulièrement depuis six mois, un gros problème de projections.
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BREIZH INFO : DES GENS AVAIENT ÉTÉ POURTANT ARRÊTÉS LE LUNDI DE LA PENTECÔTE pour avoir jeté des choses par-dessus les murs de la prison, notamment 91 grammes de drogue, 11 téléphones et un couteau qui avaient été récupérés dans le chemin de ronde ?
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WILLIAM COZIC : Ça continue. Cinq fois par semaine, au moins, on a des projections qui arrivent jusque dans les cours de promenade. Puis c’est remonté dans les cellules par les yoyos [fils avec lesquels les détenus passent denrées et marchandises diverses de cellule en cellule – refuser de le transmettre CATALOGUE D’EMBLÉE LE PRISONNIER PARMI LES «VICTIMES» À LYNCHER] et quand on fouille les détenus de retour de promenade, ça ne sert plus à rien, tout a disparu et a été planqué.
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BREIZH INFO : Et si vous les fouillez sur place, dans la cour ?
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WILLIAM COZIC : C’est un coup à avoir une émeute à coup sûr, donc on évite.
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BREIZH INFO : Vous avez aussi trouvé de l’argent. A quoi peut-il servir ?
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WILLIAM COZIC : A alimenter les trafics, acheter de la drogue, des téléphones. C’est plus cher que dehors, mais j’ignore les tarifs [un ex-détenu répond sur un forum de jeunes en 2016 : «téléphone facile a avoir 40€ le normal et a partir de 100€ le tel avec INTERNET mais ya souvent des fouilles donc tu prends des risques». Selon un trafiquant de la PRISON DE GASQUINOY, UN JOINT VAUT 6 €, UNE BOUTEILLE DE VIN 40 À 50€, UNE BOUTEILLE D’ALCOOL FORT VERS 150€]
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BREIZH INFO : Est-ce qu’il y a eu des agressions de surveillants récemment ?
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WILLIAM COZIC : Non, la situation générale est globalement calme, il n’y a pas eu d’agressions récemment. A l’EPM il y a 40 détenus, dont plusieurs dans des affaires criminelles mais c’est calme aussi.
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BREIZH INFO : Vous manque-t-il des postes en ce moment ?
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WILLIAM COZIC : Au niveau des surveillants, on est presque à l’effectif théorique, c’est bien. Même s’il faut en retrancher 20 ou 30 surveillants pour arriver à l’effectif disponible en pratique. En revanche pour l’encadrement il y a eu six départs en retraite qui n’ont pas été remplacés, ça fait autant de postes qui manquent.
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BREIZH INFO : Quelle est la réaction de votre direction ou des politiques à vos découvertes ?
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WILLIAM COZIC : Notre direction s’en fout et les politiques s’en tamponnent la nouille. Et nous, on est seuls sur le terrain.
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LES SURVEILLANTS PÉNITENTIAIRES ALERTENT : «LES PRISONS SONT DEVENUES DES FABRIQUES À DJIHADISTES»
10 OCTOBRE 2017 SUD RADIO /
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Quelques jours après qu'un attentat, fomenté depuis la PRISON DE FRESNES, a été déjoué, les surveillants pénitentiaires alertent sur le phénomène de radicalisation, omniprésent dans le système carcéral.
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Dans les récents attentats perpétrés sur le territoire français, la case prison fait souvent partie du parcours des assassins. L'exemple de l'attentat déjoué, qui avait été préparé depuis l'intérieur des murs de la PRISON DE FRESNES, pose une nouvelle fois la question de la radicalisation dans le système carcéral. Les surveillants pénitentiaires affirment que, désormais, dans les prisons, ce sont les prêcheurs islamistes qui tirent les ficelles et qui attirent les détenus dans leurs filets fanatiques.
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Selon eux, la conversion à l'ISLAM est quasiment imposée aux nouveaux détenus, qui acceptent bien souvent, «soit pour se protéger, soit parce qu'on va leur donner de la nourriture», explique ainsi EMMANUEL BAUDIN. «J'ai le souvenir de détenus qui, pour être tranquilles, jouaient le rôle, se laissaient pousser la barbe, faisaient le RAMADAN».
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Les politiques ont pensé qu'en donnant toujours davantage, on achèterait la paix sociale
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Surveillant pénitentiaire depuis 15 ans, il avoue n'avoir, aujourd'hui, plus aucune autorité sur les détenus : «Les obliger à se lever le matin, par exemple, à aller à l'école, à apprendre à lire et à écrire, à faire un travail. Aujourd'hui, un détenu, s'il ne veut pas se lever le matin, il ne se lève pas»
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Sans outil législatif supplémentaire, il ne peut pas les contraindre. Selon lui, tous les gouvernements qui se sont succédé ont détruit, petit à petit, le pouvoir des surveillants : «Les politiques ont pensé qu'en donnant toujours davantage, on achèterait la paix sociale. Simplement, aujourd'hui, on est face au mur et on voit bien que cette insécurité qui règne au sein de nos détentions sont un terreau propice pour la radicalisation d'un certain nombre qui, pour se protéger, vont se rapprocher de ces groupes qui prêchent un islam radical»
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Afin de restreindre cette contagion djihadiste, certains syndicats souhaitent que les détenus radicalisés soient placés à l'isolement. Pour YOHAN KARRAR, SURVEILLANT À FRESNES, un délinquant qui rentre pour simple vol a tous les risques de ressortir terroriste : «Il faut arrêter de se voiler la face, les prisons sont devenues des fabriques à djihadistes. On est arrivé à un point où la prison n'est pas du tout punitive. La prison n'est là que pour restreindre la liberté des gens, mais à côté de ça, cette personne a tous les droits d'un citoyen lambda : le droit de regarder la télé, le droit d'écrire, le droit de téléphoner...»
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ON SAISIT RÉGULIÈREMENT, DANS LES DÉTENTIONS, DES CLÉS USB AVEC DES SCÈNES DE DÉCAPITATION
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Les portables, bien qu'interdits, sont dans toutes les cellules et servent à répandre le cancer du DJIHAD. «Les détenus ont tous des téléphones 4G et suivent, sur YOUTUBE, les événements, les décapitations. On saisit régulièrement, dans les détentions, des clés USB avec des scènes de décapitation», reconnaît YOHAN KARAR.
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Pour EMMANUEL BAUDIN, le métier de surveillant pénitentiaire est «de plus en plus difficile, parce qu'il y a 15 ans, on les voyait se transformer physiquement. Aujourd'hui, ce n'est plus du tout le cas. Ils se fondent dans la masse, donc c'est davantage de travail de renseignement à faire»
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Ce renseignement pénitentiaire, créé en avril 2017, est encore en construction, mais c'est cette cellule spéciale qui a permis d'empêcher le projet d'attentat des deux prisonniers de FRESNES. En revanche, d'après EMMANUEL BAUDIN, SURVEILLANT PÉNITENTIAIRE ET SECRÉTAIRE GÉNÉRAL SNP-FO, la lutte contre la radicalisation est inutile pour certains détenus : «Je prends l'exemple de celui qui a fait sauter le métro SAINT-MICHEL en 1995. Ce garçon est toujours en prison, il ne sortira jamais. Il prêche un ISLAM radical, il essaie d'endoctriner plein de monde. On le change de prison régulièrement, mais il est en détention normale. Peut-être qu'il faut se dire, à un moment, que ce genre de personnages sont perdus et les isoler, les mettre sur un établissement spécifique, où ils ne seront qu'avec ce même type de détenus évitera un phénomène de contamination. Oui, il y a des gens qui sont malheureusement perdus pour la société. Je pense qu'il faut, à un moment, l'admettre»
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RADICALISATION DANS LES PRISONS ATTENTATS DE PARIS : PRISON DE FRESNES
À PROPOS DES VICTIMES DES ATTENTATS DE PARIS : MINUTES DE SILENCE DEMANDÉES DANS LES PRISONS
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17 NOVEMBRE 2015 L'EXPRESS
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...Contactée par L'EXPRESS, la direction de la prison a indiqué ne «pas être disponible pour le moment» et n'a donc ni infirmé ni confirmé l'information.
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Mais si L'EXPRESS n'est pas en mesure d'authentifier la vidéo, YOAN KARAR, surveillant pénitentiaire et délégué syndical FO à la PRISON DE FRESNES nous confirme que la minute de silence «a bien été huée». Il nous précise également que la vidéo a bien été prise «de l'intérieur de la maison d'arrêt».
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... Toutefois, le délégué syndical s'inquiète de la radicalisation des détenus à la PRISON DE FRESNES. Selon lui, elle «augmente avec le temps». «Il y a toujours eu des mouvances dans les prisons. Mais là, c'est plus compliqué à gérer», explique YOAN KARAR, citant par exemple «de plus en plus» d'appels à la prière.
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17 NOVEMBRE 2015 LA VOIX DU NORD
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Une minute de silence a eu lieu ce lundi à 12 heures dans les prisons de la région. ALAIN JÉGO, directeur interrégional des services pénitentiaires, précise : «Ces minutes de silence étaient destinées au personnel, pas aux détenus»

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Vendredi soir, dans les coursives des bâtiments hommes de la maison d’arrêt de SEQUEDIN, des cris de joie et des applaudissements ont retenti. «On croyait que la FRANCE avait marqué un but contre l’ALLEMAGNE, témoigne un surveillant de service ce soir-là, mais non. C’étaient des réactions à l’annonce des ATTENTATS DE PARIS...»

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À VENDIN-LE-VIEIL, c’était pareil. «Malheureusement on a quand même pas mal de détenus radicalisés sur la centrale, témoigne GRÉGORY STRZEMPEK, délégué du syndicat pénitentiaire UFAP local. On en a deux ou trois qui ont eu, suite à tout ça, des propos pro-DAECH. Il y en a même un qui voulait couper ma tête ! Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse contre des gens dont le but est de mourir pour DAECH ?»
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Ce lundi midi, dans les prisons, la sirène a retenti, et un message a été diffusé via tous les talkie-walkies des agents. Les membres du personnel pénitentiaire ont cessé toute activité, et se taire, pendant une minute.
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2/3 DES DÉTENUS SONT MUSULMANS : LETTRE DE JACK LANG, PRÉSIDENT DE L’INSTITUT DU MONDE ARABE
20 AVRIL 2015 NOUVELLES DE FRANCE
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Extrait d’une lettre signée par JACK LANG, en tant que PRÉSIDENT DE L’INSTITUT DU MONDE ARABE, le 18 novembre dernier :

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«les aumôniers musulmans qui interviennent dans les maisons d’arrêt ou les centre pénitenciers sont défavorisés par rapport aux aumôniers des autres religions, tant sur le plan statutaire que sur le plan quantitatif. Ils sont moins nombreux, alors que l’on estime qu’en moyenne les détenus de culture musulmane représentent près de deux-tiers de la population carcérale
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UN DÉTENU A LE DROIT DE SE RENDRE À L'ÉTRANGER (RÉFORME DE TAUBIRA)
22 JANVIER 2015 LE POINT
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«Jusqu'en septembre 2014, avant l'entrée en vigueur de la réforme pénale de CHRISTIANE TAUBIRA, les personnes assujetties à un SME devaient obligatoirement obtenir «l'autorisation du juge de l'application des peines» avant d'envisager «tout déplacement à l'étranger». Ce n'est plus le cas depuis le 1er octobre 2014. La loi de la GARDE DES SCEAUX a fait en sorte que cette obligation ne soit plus «automatique». Désormais, le condamné placé sous SME n'a plus besoin que d'«informer préalablement» son juge de «tout déplacement à l'étranger».
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Les voyageurs pour la SYRIE n'ont plus besoin de prévenir le juge avant de prendre leur billet. Toujours pas de démission du côté de la PLACE VENDÔME ?
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15/10/2017

TERRORISME ET NUCLÉAIRE

TERRORISME ET NUCLÉAIRE
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NUCLÉAIRE : LES CINQ RISQUES POINTÉS PAR UN RAPPORT PARLEMENTAIRE SUR LA SÉCURITÉ DES CENTRALES FRANÇAISES
5 JUILLET 2018 FRANCETVINFO / LE TEXTE /
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DES DÉPUTÉS, MENÉS PAR L'ÉLUE LREM ET EX-ÉCOLOGISTE BARBARA POMPILI, ONT REMIS JEUDI CE RAPPORT, QUI PRÉCONISE 33 MESURES
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«Quand on cherche des failles, on en trouve. Certaines sont plus préoccupantes que d'autres». Le rapport parlementaire sur la sécurité des centrales nucléaires françaises, REMIS JEUDI 5 JUILLET au PRÉSIDENT DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE FRANÇOIS DE RUGY, n'est pas complètement rassurant, de l'aveu même de sa rapporteuse, la DÉPUTÉE LREM ET EX-ÉCOLOGISTE BARBARA POMPILI. Synthèse des travaux d'une commission parlementaire créée en février, LE TEXTE fait 33 propositions pour améliorer la sécurité du nucléaire. Alors que celui-ci a été contesté au sein même de la commission, six députés ayant voté contre sa publication et le trouvant trop anti-nucléaire, FRANCEINFO résume les risques pointés par le travail des députés.
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DES SITES VIEILLISSANTS
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La plupart des installations nucléaires françaises approchent les quarante ans de service, ce que les députés voient comme une «menace pour la sûreté». Pour étayer leurs critiques, ils citent des responsables d'organisations opposées au nucléaire, comme GREENPEACE, qui affirme qu'«on a découvert récemment que des tuyaux d’alimentation en eau de refroidissement étaient rouillés».
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Outre ce problème, le rapport pointe plusieurs exemples de pièces utilisées dans la conception de centrales alors qu'elle n'étaient pas conformes aux normes fixées en amont.
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UN IMPORTANT RECOURS À LA SOUS-TRAITANCE
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Dans la gestion des dix-neuf centrales nucléaires françaises, le recours à la sous-traitance est «devenu omniprésent», écrivent les députés : «80% de la maintenance sur le gros matériel» est notamment confiée à des entreprises tierces par EDF, explique JEAN-CHRISTOPHE NIEL, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE, un organisme public.
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Le rapport craint notamment que cette politique entraîne une «perte de compétences des exploitants», qui se déchargent de certaines tâches, et que ces employés soient moins impliqués en cas d'accident. Il rappelle que lors de l'accident de FUKUSHIMA, les sous-traitants avaient quitté les lieux. Le fait qu'en France nombre de ces sous-traitants soient de nationalité étrangère complique aussi le contrôle de leurs antécédents, nécessaire dans la lutte contre la menace terroriste.
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EDF s'est défendu, jeudi, en assurant ne pas avoir augmenté depuis quinze ans son recours à la sous-traitance pour la maintenance des équipements. Le groupe estime que le rapport comprend «un certain nombre d'erreurs factuelles» sur lesquelles il promet d'apporter des précisions d'ici fin juillet.
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UNE GESTION DES DÉCHETS DÉBATTUE
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Le rapport remis jeudi questionne un principe de base du traitement des déchets nucléaires en FRANCE : le fait de les stocker dans des piscines, ce qui permet d'en retraiter une partie pour l'utiliser à nouveau. Problème : si l'alimentation en eau froide de ces déchets est défaillante, c'est l'accident. Les parois des piscines sont également jugées vulnérables. «L’entreposage à sec semble plus sûr et moins cher», estiment les députés. Cette solution est largement utilisée à l'étranger. Le retraitement deviendrait impossible, mais celui-ci «présente une pertinence économique contestable», jugent-ils.
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Le texte s'attaque aussi à une question plus politique, celle de la pertinence du projet de stockage à long terme de déchets sous terre, sur le site de BURE (MEUSE). Contesté par les écologistes, il présente, selon le rapport, des «risques en termes de sûreté» et «de sécurité». Les députés encouragent à «poursuivre l'étude d'une autre solution», le stockage en «subsurface», c'est-à-dire à une profondeur moindre. Le projet de BURE est pourtant soutenu par le gouvernement : EN NOVEMBRE, NICOLAS HULOT, ancien opposant, estimait que l'enfouissement des déchets nucléaires n'était «pas une solution entièrement satisfaisante» mais que c'était la «moins mauvaise».
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UNE PROTECTION CONTRE LE TERRORISME PARFOIS NÉBULEUSE
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De la chute d'un avion au sabotage en passant par la cyberattaque, le rapport liste de nombreux «risques nouveaux», souvent liés au terrorisme, et déjà bien connus. GREENPEACE l'a rappelé, mardi, EN FAISANT S'ÉCRASER UN DRONE contre la centrale du BUGEY (AIN). Les centrales «n’ont pas été conçues pour résister à une agression de type terroriste (...) une faille originelle à laquelle il sera difficile de remédier», estiment les députés. Ils saluent des mesures prises dans ce sens, mais préconisent des améliorations : ainsi, les pelotons de gendarmes spécialisés dans la sécurisation des sites, créés en 2009, n'empêchent pas «que les gendarmes réellement présents sont parfois en nombre très restreint à certaines heures de la journée ou de la nuit». Ils recommandent de fixer un nombre minimum de quatre gendarmes présents en permanence par réacteur.
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Le texte questionne aussi la sécurité des convois transportant des matières radioactives, qu'il s'agisse de déchets ou de matières premières nécessaires au fonctionnement des réacteurs. Se basant sur un documentaire de la chaîne ARTE, les députés estiment que les trajets de ces convois sont prévisibles, et que leurs horaires varient peu, ce qui faciliterait l'organisation d'une action malveillante contre l'un d'eux. Ils préconisent des horaires, des dates et des itinéraires «plus aléatoires», et un renforcement des escortes policières, pourtant jugées «à la hauteur» par les pouvoirs publics.
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Mais la commission d'enquête déplore surtout de ne pas avoir obtenu toutes les réponses à ses questions. Sur la résistance des piscines de refroidissement à la chute d'un avion ou à une explosion, «le «SECRET-DÉFENSE» a été presque systématiquement opposé» par l'Etat et EDF aux députés, qui sont donc dans l'incapacité d'évaluer ce risque. De même, les opérateurs et les pouvoirs publics ont assuré que les tests de résistance menés sur les murs de ces piscines étaient «rassurants», mais que leurs résultats ne pouvaient pas être communiqués.
 
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PERQUISITIONS ADMINISTRATIVES D’UN EMPLOYÉ DE CENTRALE NUCLÉAIRE SUSPECTÉ DE RADICALISATION : LA JUSTICE DÉSAVOUE LE PRÉFET DU LOIRET
27 FÉVRIER 2018 EUROPE1 /
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Une «note blanche» pour comportement «suspect» avait été rédigée en septembre 2016 au sujet d’un salarié EDF qui avait refusé d’observer une minute de silence après les attentats.
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Le TRIBUNAL ADMINISTRATIF D’ORLÉANS a désavoué le PRÉFET DU LOIRET qui avait ordonné des perquisitions au bureau et au domicile d’un salarié EDF de la centrale nucléaire de DAMPIERRE-EN-BURLY, dans le LOIRET, soupçonné de sympathie pour le terrorisme islamiste, a-t-on appris lundi auprès du greffe du tribunal.
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Susceptible de «constituer une menace». Une «note blanche» pour comportement «suspect» avait été rédigée en septembre 2016, selon laquelle ce préparateur électricien avait refusé d’observer une minute de silence organisée dans l’enceinte de la centrale nucléaire après les attentats en FRANCE. Il lui était aussi imputé d’avoir déclaré après l’attaque contre un club gay à ORLANDO, aux ETATS-UNIS : «si la CHARIA était appliquée, il n’y aurait plus de problèmes avec la communauté homosexuelle». Estimant que l’homme était susceptible de «constituer une menace pour la sécurité et l’ordre publics», le préfet avait ordonné des perquisitions dans son bureau à la centrale nucléaire, ainsi que dans ses deux véhicules et à son domicile. Aucun élément pouvant établir qu’il évoluait dans une mouvance islamiste n’avait été recueilli.
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Le salarié EDF nie en bloc. L’employé d’EDF a contesté le bien-fondé de l’initiative préfectorale devant le tribunal administratif, qui lui a donné raison, estimant que la décision préfectorale était sans fondement. Pour le tribunal administratif «la note blanche produite (par le PRÉFET) ne permet pas de tenir pour établis les faits rapportés». En effet, le salarié a présenté au tribunal divers témoignages sur sa participation à «des minutes de silence», tant dans les locaux de la CENTRALE DE DAMPIERRE que devant la MAIRIE DE GIEN. Le salarié conteste également avoir tenu les propos qu’on lui prête sur la communauté homosexuelle. Le TRIBUNAL ORLÉANAIS relève qu'«aucune précision n’est donnée (…) sur les circonstances de date et de lieu dans lesquelles le salarié aurait tenu de tels propos».
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Les juges administratifs ont en conséquence annulé la décision préfectorale ordonnant les deux perquisitions et ont condamné l’Etat à verser 2.000 euros au requérant, au titre des frais exposés pour sa défense.
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DES DIZAINES D’ISLAMISTES RADICAUX TRAVAILLANT DANS LA FILIÈRE NUCLÉAIRE RECENSÉS EN 2017
9 FÉVRIER 2018 RT / MEDIAPART /
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Selon un recensement de 2017 de l’ETAT-MAJOR OPÉRATIONNEL DE PRÉVENTION DU TERRORISME, qui contrôle le suivi des personnes radicalisées, cité par MEDIAPART, 59 islamistes radicaux travaillaient cette année ou ont travaillé dans le nucléaire.
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Les chiffres font l’effet d’une déflagration : selon l’ETAT-MAJOR OPÉRATIONNEL DE PRÉVENTION DU TERRORISME (EMOPT), organisation chargée de contrôler le suivi des personnes radicalisées, 59 islamistes radicaux travaillant ou ayant travaillé dans la filière nucléaire ont été recensés en 2017.
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MEDIAPART, qui a révélé cette information troublante le 6 février 2018, a précisé où ces individus étaient employés. Une vingtaine de sites appartenant à EDF et à ses sous-traitants, des prestataires d’AREVA, le CERN (l’ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE) et l’INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) seraient touchés. Le journaliste auteur de l’enquête précise qu’une quinzaine de personnes ayant accès à des sites dits sensibles, ainsi qu’une dizaine d’ingénieurs et de chercheurs faisaient partie de ces islamistes.
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BRÉSIL : EXPULSION VERS LA FRANCE DE L'EX-PHYSICIEN DU CERN CONDAMNÉ POUR TERRORISME EN 2012
16 JUILLET 2016 FRANCETVINFO
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Le professeur franco-algérien ADLÈNE HICHEUR, qui avait été condamné à PARIS en 2012 pour terrorisme, a été expulsé dans la nuit de vendredi à samedi du BRÉSIL vers la FRANCE. Un décision dans un contexte de renforcement de la sécurité au BRÉSIL avant les JO.
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SELON LA PRESSE BRÉSILIENNE, il a été placé dans un avion pour la FRANCE vendredi soir à l'AÉROPORT INTERNATIONAL DE RIO. Dans un communiqué publié par le site internet d'informations G1, le MINISTÈRE DE LA JUSTICE, «étant donné le rejet de la demande de prolongation du permis de travail dans le pays et dans l'intérêt national, a autorisé l'expulsion immédiate du citoyen franco-algérien ADLÈNE HICHEUR».
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L'UNIVERSITÉ DE RIO «SURPRISE»
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«LA DIRECTION DE L'UFRJ (UNIVERSITÉ DE RIO «A ÉTÉ SURPRISE CE VENDREDI PAR L'AVIS D'EXPULSION IMMÉDIATE DU PROFESSEUR INVITÉ ADLÈNE HICHEUR, CHERCHEUR À L'INSTITUT DE PHYSIQUE», écrit l'Université dans un communiqué diffusé sur son site internet. Celle-ci fait en outre part de son «extrême inquiétude», déplorant l'absence de «justifications claires» et de respect des «principes démocratiques de base, comme le droit à la défense» dans cette affaire.
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«La demande de renouvellement du contrat du professeur ADLÈNE HICHEUR a été analysée par plusieurs confrères de l'UFRJ et approuvée par l'Université», ajoute l'institution qui souligne que le Franco-Algérien a été l'auteur d'«articles et (de) découvertes importants dans la physique des particules».
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UN CHERCHEUR DU CERN EN LIAISON AVEC UN RESPONSABLE PRÉSUMÉ D'AL-QUAIDA
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En 2009, l'examen des messages électroniques de ce de ce physicien travaillant au CERN (L'ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE), à GENÈVE, avait révélé des échanges avec un responsable supposé d'AL-QAÏDA au MAGHREB ISLAMIQUE (AQMI) en vue de la préparation d'attentats en EUROPE et en FRANCE.
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RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AU BRÉSIL AVANT LES JO
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Il avait été condamné en 2012 à PARIS à quatre ans de prison ferme pour terrorisme. Comme il avait déjà accompli deux ans et demi de détention provisoire depuis son arrestation, et AVEC LE JEU DES REMISES DE PEINES, IL AVAIT ÉTÉ LIBÉRÉ QUELQUES JOURS APRÈS SA CONDAMNATION.
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Il s'était installé au BRÉSIL en 2013. En janvier, .LA REVUE BRÉSILIENNE EPOCA AVAIT RÉVÉLÉ QU'IL ÉTAIT SURVEILLÉ PAR L'AGENCE NATIONALE DE RENSEIGNEMENT (ABIN)
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Vendredi, le gouvernement fédéral a annoncé le renforcement de son dispositif de sécurité pour les JEUX OLYMPIQUES DE RIO (5-21 août) au lendemain de l'attentat de NICE qui a fait 84 morts et plusieurs dizaines de blessés, et qui a été revendiqué samedi par le groupe jihadiste ÉTAT ISLAMIQUE (EI).
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TERRORISME : SÉCURITÉ NUCLÉAIRE, LE GRAND MENSONGE
5 DÉCEMBRE 2017 ARTE /
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Classée SECRET DÉFENSE, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d’énormes failles en la matière.
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Alors que les accidents de TCHERNOBYL ou de FUKUSHIMA ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée SECRET DÉFENSE, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les ATTENTATS DE BRUXELLES de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?
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GLAÇANT
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Des ÉTATS-UNIS à l’ALLEMAGNE en passant par la FRANCE et la BELGIQUE, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-SEPTEMBRE. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu’aucune norme internationale n’est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de BARACK OBAMA, initiateur du SOMMET MONDIAL SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE… Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.
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MENACE TERRORISTE: LES CENTRALES NUCLÉAIRES FRANÇAISES TROP VULNÉRABLES?
10 OCTOBRE 2017 L'EST REPUBLICAIN / LE PARISIEN /
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L'ONG GREENPEACE présente ce mardi un rapport sur les risques terroristes qui pèsent sur les 19 centrales nucléaires françaises. Le document sera remis au gouvernement ainsi qu'à différentes hauts fonctionnaires de l'Agence de sûreté nucléaire (ASN), de l'INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) ou du COMMANDEMENT SPÉCIALISÉ POUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE (COSSEN).
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Sauf que les failles sont tellement nombreuses que seule une version allégée est rendue publique, PRÉCISENT NOS CONFRÈRES DU PARISIEN, QUI ONT PU CONSULTER LE RAPPORT DANS SON INTÉGRALITÉ. «Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, justifie YANNICK ROUSSELET, chargé de campagne auprès de GREENPEACE, au quotidien. Pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées».
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18 MOIS DE TRAVAIL POUR UNE ÉQUIPE INTERNATIONALE
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Les sept experts mandatés par GREENPEACE ont travaillé pendant 18 mois. Parmi ces ingénieurs, chercheurs et autres docteurs en physique, il y a trois français. Les autres contributeurs ? Un Américain, un Allemand et deux Britanniques. Et leurs CV parlent pour eux.
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«Il s'agissait d'abord de réunir des personnalités reconnues, y compris par les autorités. Mais il fallait également une vision internationale, afin que chacun puisse en plus apporter l'expérience de son propre pays», précise YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE, au PARISIEN.
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Les sept contributeurs au rapport ont ainsi une connaissance très fine des installations nucléaires françaises, pour les avoir visitées à plusieurs reprises.
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Que nous apprend ce rapport ? D'abord que les mesures de sécurité sont très insuffisantes face à la spécificité de la menace terroriste.
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«Nous connaissons un déficit historique de la protection de nos installations, et notamment des piscines de refroidissement, souligne YVES MARIGNAC, l'un des contributeurs du rapport. A l'époque du lancement du programme nucléaire français, l'attention a été portée uniquement sur le risque d'emballement du cœur du réacteur. L'évolution du risque terroriste en quarante ans change tout».
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LES PISCINES DE REFROIDISSEMENT, PRINCIPALE FAIBLESSE DES CENTRALES
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Principale faiblesse des centrales nucléaires ? Les piscines de refroidissement où est stocké le combustible nucléaire usagé... mais toujours très radioactif. Ces piscines sont situées à l'extérieur du bâtiment réacteur, (un peu) mieux protégé.
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«Si leur fond est renforcé avec du béton armé et un revêtement étanche en acier, les structures qui recouvrent les piscines tiennent davantage du hangar agricole que de l'édifice nucléaire», s'inquiète YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE. «Si ce bâtiment est endommagé par une attaque, la diminution du niveau de l'eau entraîne en quelques heures de graves rejets radioactifs. Et à terme, la fonte de toute la piscine», précise le rapport.
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Selon LE PARISIEN, la structure qui protège la piscine de chaque centrale nucléaire n'a qu'une épaisseur de 30 cm dont 2 à 3 cm de tôle métallique.
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Les réacteurs seraient également insuffisantes protégés... Globalement, les experts mandatés par GREENPEACE estiment que les centrales françaises sont trop vulnérables à une attaque terroriste.
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FACTURE SALÉE
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Ils chiffrent aussi les mesures à prendre: le renforcement des 58 piscines coûterait entre 1,6 et 2,26 milliards d'euros par piscine de réacteur. Celui des quatre piscines principales de LA HAGUE, entre 11,6 et 22,6 milliards. Et celui des 58 réacteurs, entre 2,7 et 3,8 milliards par réacteur. La facture totale est salée: entre 140 et 222 milliards d'euros.
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DES MILITANTS DE GREENPEACE DÉCLENCHENT UN FEU D'ARTIFICE A L’INTÉRIEUR DE LA CENTRALE DE CATTENOM
TERRORISME ET NUCLÉAIRE : JUGÉ TROP ACCABLANT, UN RAPPORT DE GREENPEACE PUBLIÉ EN VERSION EXPURGÉE
10 OCTOBRE 2017 RT /
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Les experts mandatés par GREENPEACE pour repérer les failles de sécurités dans les centrales nucléaires françaises ont rendu des conclusions si inquiétantes que même l'ONG a préféré n'en publier que des bribes et remettre le rapport au gouvernement.
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Même les membres de l'ONG GREENPEACE, qui ont l'habitude de dénoncer les dangers du nucléaire, semblent avoir été stupéfaits des conclusions d'un rapport commandé par leur organisation à des experts sur le risque terroriste dans les centrales nucléaires. Comme le révèle LE PARISIEN, la version qui devait être publiée le 10 octobre a finalement été expurgée de plusieurs informations jugées trop sensibles.
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Une commission d'experts venus de plusieurs pays (trois Français, une Allemande, deux Britanniques et un Américain) avait pour mission d'identifier les failles de sécurité et d'alerter les pouvoirs publics et EDF du danger que représenterait une attaque terroriste sur l'un des 19 sites nucléaires gérés par l'entreprise en FRANCE.
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Ils s'attendaient certes à découvrir des dysfonctionnements, mais selon le quotidien, «les conclusions du rapport [se sont révélées] tellement alarmistes que les experts et GREENPEACE, pourtant rompus aux hypothèses les plus inquiétantes, ont décidé de ne rendre publique ce matin qu'une version expurgée des informations les plus sensibles». Sept exemplaires complets de l'étude seront remis par le DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GREENPEACE FRANCE, JEAN-FRANÇOIS JULLIARD, à des hauts fonctionnaires en charge des questions de défense et sécurité notamment au sein du gouvernement.
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UN «DÉFICIT HISTORIQUE DE SÉCURITÉ» ET UN SOUS-INVESTISSEMENT
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Les experts auraient conclu à un «déficit historique» de la protection des installations françaises, particulièrement celle des piscines de refroidissement. A titre d'exemple, le sous-investissement dans la rénovation est sévèrement pointé du doigt : le renforcement des 62 piscines de refroidissement et des 58 réacteurs coûterait entre 140 et 222 milliards d'euros, selon les experts mandatés par GREENPEACE. Or, il s'agit d'une somme environ quatre fois supérieure à celle engagée par EDF pour prolonger la durée de vie des centrales.
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«Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées», commente YANNICK ROUSSELET, CHARGÉ DE CAMPAGNE auprès de GREENPEACE, pour expliquer cette décision inhabituelle de l'ONG.
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EDF a récemment décidé de procéder à l'acquisition d'AREVA NP, la division réacteurs du groupe AREVA en difficulté. Cet achat devait permettre de mener à bien la maintenance lourde de ses 58 réacteurs nucléaires français. Baptisé «Grand carénage», ce programme devait coûter au géant de l'énergie 48 milliards d'euros.
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LE BEAU-FRÈRE D'UN DJIHADISTE VOULAIT PILOTER LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE DOEL
27 JANVIER 2016 L'ECHO /
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Si vous cherchiez le chaînon manquant entre deux des dossiers qui taraudent le gouvernement fédéral, le mauvais état du parc nucléaire belge et la radicalisation, ne cherchez plus. Selon des informations obtenues à plusieurs sources, les autorités judiciaires belges ont effet découvert qu'une personne en formation pour devenir «pilote» à la CENTRALE NUCLÉAIRE DE DOEL était en fait le beau-frère d'un djihadiste belge combattant actuellement en SYRIE dans les rangs de l'ÉTAT ISLAMIQUE.
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LE RÉSUMÉ
 
À DOEL, UN INGÉNIEUR «RADICALISÉ» A ÉTÉ VIRÉ PAR ELECTRABEL IL Y A 3 ANS.
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Les services ont à présent établi qu'il s'agissait en fait du beau-frère d'un leader islamiste qui combat actuellement en SYRIE.
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Les entreprises privées se ruent vers le «screening» public : DIDIER REYNDERS veut renforcer les capacités de ce service sur lequel il exerce la tutelle.
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AZZEDINE KBIR BOUNEKOUB, un djihadiste très connu, membre de l'organisation anversoise SHARIA4BELGIUM, a été condamné l'année dernière pour participation à un groupe terroriste. Il est aujourd'hui recherché par les services de police. BOUNEKOUB, qui utilise l'alias de ABOU ABDULLAH, est toujours en SYRIE, et s'est fait remarquer récemment quand, dans la foulée de la tuerie du MUSÉE JUIF à BRUXELLES, il a lancé un appel via les réseaux sociaux à commettre d'autres actes similaires. Bref, un islamiste parmi les durs de durs, expliquent des sources judiciaires.
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Son beau-frère, un ingénieur, était en formation chez ELECTRABEL, filiale du groupe français ENGIE, pour devenir conducteur à la CENTRALE NUCLÉAIRE DE DOEL...
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L'histoire aurait pu en rester là... Sauf que des signes de radicalisation ont également été détectés chez cette personne employée chez ELECTRABEL et licenciée il y a trois ans. «Il avait commencé à refuser de serrer la main de sa supérieure qui était une femme», rapporte une source bien informée. Une autre source confirme : «Il a fini par être viré (d'ELECTRABEL) au vu de sa radicalisation».
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Même si la détection a bien fonctionné, l'histoire fait froid dans le dos au vu de la catastrophe que pourrait provoquer un terroriste s'il infiltrait une zone nucléaire.
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D'autant que, selon nos informations, un autre cas suspect a été repéré : un employé d'AIB VINÇOTTE, un des contractants d'ELECTRABEL, qui disposait d'une habilitation de sécurité pour travailler sur site nucléaire, a lui disparu du jour au lendemain en septembre 2014. Il est soupçonné d'être en SYRIE, même si cette information-là n'a pas pu être confirmée.
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Du côté d'ELECTRABEL, on insiste sur le fait que la sécurité est draconienne et a même été revue à la hausse à plusieurs niveaux autour des sites nucléaires - singulièrement aussi depuis le sabotage du réacteur de DOEL 4 en 2014. «La personne qui a été limogée de l'entreprise l'a été en raison de mauvaises performances. Qui plus est, nous avions remarqué une attitude contraire aux valeurs de l'entreprise», explique-t-on chez ELECTRABEL.
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Rappel, un sabotage a eu lieu en 2014 à DOEL 4, l'enquête est diligentée par le PARQUET FÉDÉRAL, en charge des dossiers terrorisme, mais elle n'a toujours donné aucun résultat.
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Reste que ces événements illustrent le fait que les entreprises se tournent de plus en plus vers l'ANS - l'autorité nationale de sécurité - un organe qui fonctionne sous la tutelle du MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DIDIER REYNDERS (MR) pour «certifier» leurs collaborateurs. Le département, en collaboration avec les services de renseignement et les autorités judiciaires, délivre les habilitations de sécurité sur le territoire belge.
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Ces habilitations peuvent tout aussi bien être délivrées pour l'accès à certains documents et réunions confidentiels que pour des réunions du gouvernement, d'institutions internationales comme l'OTAN ou la COMMISSION EUROPÉENNE. Mais les entreprises privées peuvent aussi demander des screenings à l'ANS pour s'assurer que leurs employés sont bien «fit and proper» pour utiliser un langage bancaire... En clair qu'ils sont «cleans» et à même de travailler sur des sites sensibles.
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1500 HABILITATIONS
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À l'heure actuelle, l'ANS a déjà délivré quelque 1500 habilitations de sécurité pour des firmes privées. Récemment, l'ANS a également dû inclure les installations nucléaires dans son système, ceci a augmenté considérablement sa charge de travail, causant un certain retard. Un premier renforcement des effectifs a déjà eu lieu mais il est insuffisant.
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Ainsi, le MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES va-t-il défendre une rallonge budgétaire de 10 à 12 millions d'euros au gouvernement afin de compléter l'équipe. Un expert ajoute : «la charge de travail du screening va encore augmenter puisque le gouvernement a élargi nos tâches dans le cadre des 18 mesures de lutte contre le terrorisme. Nous devons changer la gestion des données et avoir une approche plus proactive».
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L'ANS travaille à une nouvelle application permettant de mieux gérer les habilitations de sécurité pour des firmes. De FLUXYS à ELIA en passant par ELECTRABEL, la STIB ou encore l'AÉROPORT DE BRUXELLES-NATIONAL, la nouvelle ère du terrorisme provoque une ruée vers les screenings du personnel en contact avec des sites «sensibles». Bref, comme on dit, du pain sur la planche...
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DEPUIS LE 14 SEPTEMBRE PLUS DE 30 SURVOLS PAR DES VÉHICULES AÉRIENS SANS PILOTE, MIEUX CONNUS SOUS LE NOM DE DRONES, ONT ÉTÉ RECENSÉS SUR 19 SITES NUCLÉAIRES FRANÇAIS, DONT 14 CENTRALES NUCLÉAIRES EXPLOITÉES PAR EDF
24 NOVEMBRE 20014 GREENPEACE /
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Les motivations et objectifs de ces survols non autorisés restent encore inconnus à ce jour. Ces drones violent de façon flagrante l’interdiction d’accès à l’espace aérien au-dessus et à proximité des centrales nucléaires. À ce jour, EDF et les autorités nationales de sûreté et de sécurité nucléaires se sont avérées incapables d’anticiper, de détecter et d’empêcher ces survols, ainsi que d’identifier les responsables.
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Dans ce contexte de survols à répétition, GREENPEACE a sollicité JOHN LARGE, expert britannique en matière de sécurité nucléaire, afin d’établir un rapport détaillé sur les risques que font peser les drones sur des centrales françaises vulnérables.
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A l’occasion de son audition par les parlementaires de l’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES (OPECST), GREENPEACE remet aujourd’hui ce rapport aux autorités (Direction de l’ASN, de l’IRSN, MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, MATIGNON, MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR et OPECST). Ce document n’est pas rendu public ce jour, car GREENPEACE souhaite éviter que des informations sensibles puissent être facilement accessibles à des personnes mal intentionnées.
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LE DANGER EST RÉEL : LES CENTRALES NUCLÉAIRES FRANÇAISES SONT VULNÉRABLES
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La vulnérabilité des installations nucléaires française n’est plus à prouver : à la suite de la catastrophe de FUKUSHIMA en 2011, l’AUTORITÉ DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (ASN) a identifié les failles et les vulnérabilités des centrales nucléaires en exploitation, et a rendu ces éléments publics. (LIRE LE RAPPORT ET LES RECOMMANDATIONS DE L’ASN)
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L’ABSENCE DE NOYAU DUR SUR LES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES FRANÇAISES EST UN RISQUE EN SOI :
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Le concept de «noyau dur» vise à disposer de structures et équipements résistant à des événements extrêmes assurant les fonctions vitales pour la sûreté du réacteur. Il s’agit de protéger les matériels nécessaires à la maîtrise des fonctions de sûreté vis-à-vis d’aléas notablement supérieurs à ceux retenus pour le dimensionnement général de l’installation, de manière à assurer une protection ultime des installations vis-à-vis des agressions.
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L’absence de «noyau dur» aujourd’hui, signifie que les centrales nucléaires françaises sont privées d’une barrière de protection ultime en cas de perte totale des alimentations électriques externes et internes. C’est ce qui s’est produit à FUKUSHIMA, entraînant la perte catastrophique de trois unités nucléaires.
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Concernant les piscines de désactivation, qui peuvent contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible, l’ébullition de l’eau pourrait démarrer, dans certaines circonstances, dans un délai de six heures, entraînant une réaction puissante entre les gaines combustible et la vapeur, l’accumulation d’hydrogène et un risque élevé d’explosion dans un délai d’environ 10 à 12 heures.
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Les programmes de renforcement ont pris du retard, si bien que le programme «noyau dur» ne sera certainement pas achevé en 2018, comme prévu initialement par l’ASN, mais dans le meilleur des cas quatre ans plus tard, c’est-à-dire en 2022.
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Ces retards sont très inquiétants, d’autant plus que ces programmes laissent entendre clairement que toutes les centrales françaises sont vulnérables en cas de menaces extérieures, et que l’ensemble du parc doit subir des modifications substantielles qui prendront plusieurs années pour pallier ces faiblesses.
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LES DRONES SEMBLENT POUR L’INSTANT AVOIR LE DESSUS
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Nombre des survols en question ont eu lieu pendant la nuit, manifestement pour échapper à la vigilance humaine. Mais ils se sont aussi avérés extrêmement difficiles à détecter par les équipements de surveillance installés sur les sites nucléaires, puis par les systèmes militaires avancés mis en place sur certaines installations.
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Les drones se jouent manifestement très facilement des lignes de défense des centrales. C’est ce que montre ce rapport et nous espérons qu’en le remettant aux autorités, cela provoquera chez elles un changement d’attitude qui soit à la hauteur de cette nouvelle menace.
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DES MESURES QUI TARDENT TROP
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Cette situation est une préoccupation pour les COMMISSIONS LOCALES D’INFORMATION (CLI), pour les élus locaux, les associations et les citoyens… Elle n’a que trop duré et appelle une action rapide et responsable de la part des pouvoirs publics.
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En tout premier lieu, un renforcement des compétences de l’ASN doit être décidé, afin de lui confier la mission de veiller à la robustesse des installations nucléaires aux actes de malveillance
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De plus, un effort prioritaire et urgent doit être fourni pour réduire la vulnérabilité des piscines de désactivation des centrales d’EDF : réduction du volume de combustibles entreposés dans ces piscines, qui doit être limité aux seuls combustibles déchargés pendant le temps nécessaire à leur refroidissement avant tout transfert. ET renforcement des dispositifs de sûreté concernant les piscines de désactivation avec notamment la «bunkerisation» de l’enceinte des bâtiments, aujourd’hui trop légère pour résister.
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Enfin, l’intégration par EDF des recommandations de l’ASN pour protéger les centrales contre l’ensemble des agressions externes, y compris malveillantes, doit intervenir dans les meilleurs délais.
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UN INGÉNIEUR FICHÉS «S» DANS LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE FLAMANVILLE
23 NOVEMBRE 2015 NORMANDIE-ACTU
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L’histoire de ce salarié de la CENTRALE EDF DE FLAMANVILLE (MANCHE) a été révélée par le JDD, dimanche 22 novembre 2015. Ingénieur chimiste converti à l’ISLAM en 2010, il avait demandé, en septembre 2012, un local pour la prière. Une demande qui avait été accordée par EDF, relate l’hebdomadaire.
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Secrétaire de l’association en charge de la gestion de la MOSQUÉE DE CHERBOURG depuis 2014, ce salarié a néanmoins été signalé aux SERVICES DE RENSEIGNEMENT par la sécurité de la centrale nucléaire normande. Ce signalement a été «repris au niveau national par la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI). Le dossier est jugé sérieux», explique une source judiciaire, citée par nos confrères.
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Ce salarié, qui doit quitter la CENTRALE NUCLÉAIRE DE FLAMANVILLE au 1er décembre 2015, a obtenu une disponibilité d’un an afin de créer une entreprise de coaching personnel «pour les musulmans», détaille le JOURNAL DU DIMANCHE.
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Dans l’entreprise, son cas ne serait pas isolé. Selon un haut fonctionnaire en charge des questions de sécurité nucléaire, les services de l’État réaliseraient chaque année 100 000 enquêtes auprès des 73 000 salariés (23 000 chez les prestataires, 50 000 chez EDF) travaillant sur les sites nucléaires en France. «Ils refusent l’accès à 700 d’entre eux en moyenne», indique le journal. Chaque semaine, c’est un nouvel employé qui se verrait refuser l’accès aux sites. (…)
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ATTENTATS DE PARIS : LES CENTRALES NUCLÉAIRES FACE À LA RADICALISATION ISLAMISTE
22 NOVEMBRE 2015 LE POINT
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SELON LE JDD, EN MOYENNE CHAQUE SEMAINE, UN EMPLOYÉ SE VOIT REFUSER L'ACCÈS AUX SITES NUCLÉAIRES EN RAISON D'UNE RADICALISATION ISLAMISTE.
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Les sites nucléaires français sont eux aussi concernés par la radicalisation islamiste. Selon le JDD, plusieurs dizaines de salariés de ces sites se sont vus retirer leur accès aux centrales depuis le début de l'année. Une réunion du HAUT COMITÉ POUR LA TRANSPARENCE ET L'INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE s'est tenue à ce sujet, le 6 octobre dernier.
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A cette occasion, le HAUT-COMMISSAIRE DE DÉFENSE À LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE, CHRISTOPHE QUINTIN, a confirmé ces faits de dérive islamiste. «Il a bien parlé de radicalisation même si sa réponse était évasive, explique MICHEL LALLIER, représentant de la CGT au comité. On ne saura jamais exactement à cause du SECRET-DÉFENSE».
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700 INTERDICTIONS PAR AN
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Un mois plus tard, le 4 novembre, le haut-commissaire s'est montré plus précis, lors du déjeuner de la conférence dédiée à l'information sur les risques nucléaires. Il a affirmé que, chaque semaine, ses services interdisaient l'accès aux sites nucléaires à un employé «pour des phénomènes de radicalisation». Le JOURNAL DU DIMANCHE ajoute que l'Etat réalise, chaque année, 100 000 enquêtes administratives portant sur les 73 000 personnes travaillant sur les 19 sites nucléaires en FRANCE. En moyenne chaque année, 700 d'entre eux se font interdire l'accès, pour diverses raisons, dont les dérives religieuses.
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La RATP observerait également une multiplication d'incidents liés à la religion. Un membre de la CFDT expliquait dans LE PARISIEN faire face à «des déviances graves. On a laissé s'installer un système où certains agents refusent de saluer une femme, arrivent en retard pour faire leur prière, ou même prient sur place», raconte-t-il. L'entreprise publique a employé l'un des kamikazes ayant participé aux ATTENTATS DE PARIS.
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TERRORISME ET NUCLÉAIRE
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BRÉSIL : EXPULSION VERS LA FRANCE DE L'EX-PHYSICIEN DU CERN CONDAMNÉ POUR TERRORISME EN 2012
16 JUILLET 2016 FRANCETVINFO
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Le professeur franco-algérien ADLÈNE HICHEUR, qui avait été condamné à PARIS en 2012 pour terrorisme, a été expulsé dans la nuit de vendredi à samedi du BRÉSIL vers la FRANCE. Un décision dans un contexte de renforcement de la sécurité au BRÉSIL avant les JO.
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SELON LA PRESSE BRÉSILIENNE, il a été placé dans un avion pour la FRANCE vendredi soir à l'AÉROPORT INTERNATIONAL DE RIO. Dans un communiqué publié par le site internet d'informations G1, le MINISTÈRE DE LA JUSTICE, «étant donné le rejet de la demande de prolongation du permis de travail dans le pays et dans l'intérêt national, a autorisé l'expulsion immédiate du citoyen franco-algérien ADLÈNE HICHEUR».
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L'UNIVERSITÉ DE RIO «SURPRISE»
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«LA DIRECTION DE L'UFRJ (UNIVERSITÉ DE RIO «A ÉTÉ SURPRISE CE VENDREDI PAR L'AVIS D'EXPULSION IMMÉDIATE DU PROFESSEUR INVITÉ ADLÈNE HICHEUR, CHERCHEUR À L'INSTITUT DE PHYSIQUE», écrit l'Université dans un communiqué diffusé sur son site internet. Celle-ci fait en outre part de son «extrême inquiétude», déplorant l'absence de «justifications claires» et de respect des «principes démocratiques de base, comme le droit à la défense» dans cette affaire.
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«La demande de renouvellement du contrat du professeur ADLÈNE HICHEUR a été analysée par plusieurs confrères de l'UFRJ et approuvée par l'Université», ajoute l'institution qui souligne que le Franco-Algérien a été l'auteur d'«articles et (de) découvertes importants dans la physique des particules».
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UN CHERCHEUR DU CERN EN LIAISON AVEC UN RESPONSABLE PRÉSUMÉ D'AL-QUAIDA
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En 2009, l'examen des messages électroniques de ce de ce physicien travaillant au CERN (L'ORGANISATION EUROPÉENNE POUR LA RECHERCHE NUCLÉAIRE), à GENÈVE, avait révélé des échanges avec un responsable supposé d'AL-QAÏDA au MAGHREB ISLAMIQUE (AQMI) en vue de la préparation d'attentats en EUROPE et en FRANCE.
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RENFORCEMENT DE LA SÉCURITÉ AU BRÉSIL AVANT LES JO
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Il avait été condamné en 2012 à PARIS à quatre ans de prison ferme pour terrorisme. Comme il avait déjà accompli deux ans et demi de détention provisoire depuis son arrestation, et AVEC LE JEU DES REMISES DE PEINES, IL AVAIT ÉTÉ LIBÉRÉ QUELQUES JOURS APRÈS SA CONDAMNATION.
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Il s'était installé au BRÉSIL en 2013. En janvier, .LA REVUE BRÉSILIENNE EPOCA AVAIT RÉVÉLÉ QU'IL ÉTAIT SURVEILLÉ PAR L'AGENCE NATIONALE DE RENSEIGNEMENT (ABIN)
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Vendredi, le gouvernement fédéral a annoncé le renforcement de son dispositif de sécurité pour les JEUX OLYMPIQUES DE RIO (5-21 août) au lendemain de l'attentat de NICE qui a fait 84 morts et plusieurs dizaines de blessés, et qui a été revendiqué samedi par le groupe jihadiste ÉTAT ISLAMIQUE (EI).
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TERRORISME : SÉCURITÉ NUCLÉAIRE, LE GRAND MENSONGE
5 DECEMBRE 2017 ARTE /
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Classée SECRET DÉFENSE, la sécurité nucléaire reste aujourd’hui la zone opaque d’une industrie exposée au risque terroriste. Captivante autant qu’alarmante, cette enquête internationale révèle d’énormes failles en la matière.
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Alors que les accidents de TCHERNOBYL ou de FUKUSHIMA ont alerté sur la sûreté nucléaire, la sécurité des installations, classée SECRET DÉFENSE, reste encore entourée d’un épais mystère. Pourtant, au-delà de la vulnérabilité des sites mise en lumière par les opérations de militants écologistes, l’enquête sur les ATTENTATS DE BRUXELLES de mars 2016 a révélé que le nucléaire belge constituait bien une cible potentielle pour des terroristes en quête d’armes de destruction massive. De l’attentat-suicide et la chute d’un avion de ligne sur un réacteur aux cyberattaques en passant par les drones, les actes de sabotage ou la fabrication artisanale de bombes sales – un mélange d’explosifs et de matières radioactives –, les menaces, reconnues par les experts, sont réelles. Dès lors, comment nos installations sont-elles protégées pour affronter ces risques multiples et comment la communauté internationale s’organise-t-elle pour sécuriser les matières et éviter les trafics ?
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GLAÇANT
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Des ÉTATS-UNIS à l’ALLEMAGNE en passant par la FRANCE et la BELGIQUE, cette enquête révèle les failles abyssales des systèmes de protection de sites nucléaires, conçus pour la plupart avant les attaques du 11-SEPTEMBRE. Interrogeant experts, politiques et activistes de Greenpeace, le film montre aussi comment l’industrie nucléaire, aujourd’hui souvent déficitaire et surendettée, peine à mettre en œuvre des mesures efficaces – et forcément coûteuses – face au risque terroriste. On découvre ainsi qu’aucune norme internationale n’est imposée aux États nucléarisés, notamment pour ce qui concerne la sécurisation des matières les plus dangereuses, malgré les tentatives de BARACK OBAMA, initiateur du SOMMET MONDIAL SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE… Le silence qui entoure cette menace au nom de la confidentialité face à un ennemi potentiel prive de surcroît la société civile du légitime débat sur sa sécurité, quand les décisions pour la garantir relèvent du politique. Une investigation glaçante sur l’un des secrets les mieux gardés au monde.
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MENACE TERRORISTE: LES CENTRALES NUCLÉAIRES FRANÇAISES TROP VULNÉRABLES?
10 OCTOBRE 2017 L'EST REPUBLICAIN / LE PARISIEN /
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L'ONG GREENPEACE présente ce mardi un rapport sur les risques terroristes qui pèsent sur les 19 centrales nucléaires françaises. Le document sera remis au gouvernement ainsi qu'à différentes hauts fonctionnaires de l'Agence de sûreté nucléaire (ASN), de l'INSTITUT DE RADIOPROTECTION ET DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (IRSN) ou du COMMANDEMENT SPÉCIALISÉ POUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE (COSSEN).
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Sauf que les failles sont tellement nombreuses que seule une version allégée est rendue publique, PRÉCISENT NOS CONFRÈRES DU PARISIEN, QUI ONT PU CONSULTER LE RAPPORT DANS SON INTÉGRALITÉ. «Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, justifie YANNICK ROUSSELET, chargé de campagne auprès de GREENPEACE, au quotidien. Pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées».
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18 MOIS DE TRAVAIL POUR UNE ÉQUIPE INTERNATIONALE
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Les sept experts mandatés par GREENPEACE ont travaillé pendant 18 mois. Parmi ces ingénieurs, chercheurs et autres docteurs en physique, il y a trois français. Les autres contributeurs ? Un Américain, un Allemand et deux Britanniques. Et leurs CV parlent pour eux.
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«Il s'agissait d'abord de réunir des personnalités reconnues, y compris par les autorités. Mais il fallait également une vision internationale, afin que chacun puisse en plus apporter l'expérience de son propre pays», précise YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE, au PARISIEN.
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Les sept contributeurs au rapport ont ainsi une connaissance très fine des installations nucléaires françaises, pour les avoir visitées à plusieurs reprises.
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Que nous apprend ce rapport ? D'abord que les mesures de sécurité sont très insuffisantes face à la spécificité de la menace terroriste.
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«Nous connaissons un déficit historique de la protection de nos installations, et notamment des piscines de refroidissement, souligne YVES MARIGNAC, l'un des contributeurs du rapport. A l'époque du lancement du programme nucléaire français, l'attention a été portée uniquement sur le risque d'emballement du cœur du réacteur. L'évolution du risque terroriste en quarante ans change tout».
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LES PISCINES DE REFROIDISSEMENT, PRINCIPALE FAIBLESSE DES CENTRALES
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Principale faiblesse des centrales nucléaires ? Les piscines de refroidissement où est stocké le combustible nucléaire usagé... mais toujours très radioactif. Ces piscines sont situées à l'extérieur du bâtiment réacteur, (un peu) mieux protégé.
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«Si leur fond est renforcé avec du béton armé et un revêtement étanche en acier, les structures qui recouvrent les piscines tiennent davantage du hangar agricole que de l'édifice nucléaire», s'inquiète YANNICK ROUSSELET, de GREENPEACE. «Si ce bâtiment est endommagé par une attaque, la diminution du niveau de l'eau entraîne en quelques heures de graves rejets radioactifs. Et à terme, la fonte de toute la piscine», précise le rapport.
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Selon LE PARISIEN, la structure qui protège la piscine de chaque centrale nucléaire n'a qu'une épaisseur de 30 cm dont 2 à 3 cm de tôle métallique.
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Les réacteurs seraient également insuffisantes protégés... Globalement, les experts mandatés par GREENPEACE estiment que les centrales françaises sont trop vulnérables à une attaque terroriste.
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FACTURE SALÉE
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Ils chiffrent aussi les mesures à prendre: le renforcement des 58 piscines coûterait entre 1,6 et 2,26 milliards d'euros par piscine de réacteur. Celui des quatre piscines principales de LA HAGUE, entre 11,6 et 22,6 milliards. Et celui des 58 réacteurs, entre 2,7 et 3,8 milliards par réacteur. La facture totale est salée: entre 140 et 222 milliards d'euros.
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DES MILITANTS DE GREENPEACE DÉCLENCHENT UN FEU D'ARTIFICE A L’INTÉRIEUR DE LA CENTRALE DE CATTENOM
TERRORISME ET NUCLÉAIRE : JUGÉ TROP ACCABLANT, UN RAPPORT DE GREENPEACE PUBLIÉ EN VERSION EXPURGÉE
10 OCTOBRE 2017 RT /
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Les experts mandatés par GREENPEACE pour repérer les failles de sécurités dans les centrales nucléaires françaises ont rendu des conclusions si inquiétantes que même l'ONG a préféré n'en publier que des bribes et remettre le rapport au gouvernement.
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Même les membres de l'ONG GREENPEACE, qui ont l'habitude de dénoncer les dangers du nucléaire, semblent avoir été stupéfaits des conclusions d'un rapport commandé par leur organisation à des experts sur le risque terroriste dans les centrales nucléaires. Comme le révèle LE PARISIEN, la version qui devait être publiée le 10 octobre a finalement été expurgée de plusieurs informations jugées trop sensibles.
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Une commission d'experts venus de plusieurs pays (trois Français, une Allemande, deux Britanniques et un Américain) avait pour mission d'identifier les failles de sécurité et d'alerter les pouvoirs publics et EDF du danger que représenterait une attaque terroriste sur l'un des 19 sites nucléaires gérés par l'entreprise en FRANCE.
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Ils s'attendaient certes à découvrir des dysfonctionnements, mais selon le quotidien, «les conclusions du rapport [se sont révélées] tellement alarmistes que les experts et GREENPEACE, pourtant rompus aux hypothèses les plus inquiétantes, ont décidé de ne rendre publique ce matin qu'une version expurgée des informations les plus sensibles». Sept exemplaires complets de l'étude seront remis par le DIRECTEUR GÉNÉRAL DE GREENPEACE FRANCE, JEAN-FRANÇOIS JULLIARD, à des hauts fonctionnaires en charge des questions de défense et sécurité notamment au sein du gouvernement.
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UN «DÉFICIT HISTORIQUE DE SÉCURITÉ» ET UN SOUS-INVESTISSEMENT
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Les experts auraient conclu à un «déficit historique» de la protection des installations françaises, particulièrement celle des piscines de refroidissement. A titre d'exemple, le sous-investissement dans la rénovation est sévèrement pointé du doigt : le renforcement des 62 piscines de refroidissement et des 58 réacteurs coûterait entre 140 et 222 milliards d'euros, selon les experts mandatés par GREENPEACE. Or, il s'agit d'une somme environ quatre fois supérieure à celle engagée par EDF pour prolonger la durée de vie des centrales.
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«Il s'agit d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics, pas de donner des idées à des personnes mal intentionnées», commente YANNICK ROUSSELET, CHARGÉ DE CAMPAGNE auprès de GREENPEACE, pour expliquer cette décision inhabituelle de l'ONG.
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EDF a récemment décidé de procéder à l'acquisition d'AREVA NP, la division réacteurs du groupe AREVA en difficulté. Cet achat devait permettre de mener à bien la maintenance lourde de ses 58 réacteurs nucléaires français. Baptisé «Grand carénage», ce programme devait coûter au géant de l'énergie 48 milliards d'euros.
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DEPUIS LE 14 SEPTEMBRE PLUS DE 30 SURVOLS PAR DES VÉHICULES AÉRIENS SANS PILOTE, MIEUX CONNUS SOUS LE NOM DE DRONES, ONT ÉTÉ RECENSÉS SUR 19 SITES NUCLÉAIRES FRANÇAIS, DONT 14 CENTRALES NUCLÉAIRES EXPLOITÉES PAR EDF
24 NOVEMBRE 20014 GREENPEACE /
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Les motivations et objectifs de ces survols non autorisés restent encore inconnus à ce jour. Ces drones violent de façon flagrante l’interdiction d’accès à l’espace aérien au-dessus et à proximité des centrales nucléaires. À ce jour, EDF et les autorités nationales de sûreté et de sécurité nucléaires se sont avérées incapables d’anticiper, de détecter et d’empêcher ces survols, ainsi que d’identifier les responsables.
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Dans ce contexte de survols à répétition, GREENPEACE a sollicité JOHN LARGE, expert britannique en matière de sécurité nucléaire, afin d’établir un rapport détaillé sur les risques que font peser les drones sur des centrales françaises vulnérables.
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A l’occasion de son audition par les parlementaires de l’OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES (OPECST), GREENPEACE remet aujourd’hui ce rapport aux autorités (Direction de l’ASN, de l’IRSN, MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, MATIGNON, MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR et OPECST). Ce document n’est pas rendu public ce jour, car GREENPEACE souhaite éviter que des informations sensibles puissent être facilement accessibles à des personnes mal intentionnées.
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LE DANGER EST RÉEL : LES CENTRALES NUCLÉAIRES FRANÇAISES SONT VULNÉRABLES
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La vulnérabilité des installations nucléaires française n’est plus à prouver : à la suite de la catastrophe de FUKUSHIMA en 2011, l’AUTORITÉ DE SÛRETÉ NUCLÉAIRE (ASN) a identifié les failles et les vulnérabilités des centrales nucléaires en exploitation, et a rendu ces éléments publics. (LIRE LE RAPPORT ET LES RECOMMANDATIONS DE L’ASN)
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L’ABSENCE DE NOYAU DUR SUR LES INSTALLATIONS NUCLÉAIRES FRANÇAISES EST UN RISQUE EN SOI :
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Le concept de «noyau dur» vise à disposer de structures et équipements résistant à des événements extrêmes assurant les fonctions vitales pour la sûreté du réacteur. Il s’agit de protéger les matériels nécessaires à la maîtrise des fonctions de sûreté vis-à-vis d’aléas notablement supérieurs à ceux retenus pour le dimensionnement général de l’installation, de manière à assurer une protection ultime des installations vis-à-vis des agressions.
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L’absence de «noyau dur» aujourd’hui, signifie que les centrales nucléaires françaises sont privées d’une barrière de protection ultime en cas de perte totale des alimentations électriques externes et internes. C’est ce qui s’est produit à FUKUSHIMA, entraînant la perte catastrophique de trois unités nucléaires.
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Concernant les piscines de désactivation, qui peuvent contenir plusieurs centaines de tonnes de combustible, l’ébullition de l’eau pourrait démarrer, dans certaines circonstances, dans un délai de six heures, entraînant une réaction puissante entre les gaines combustible et la vapeur, l’accumulation d’hydrogène et un risque élevé d’explosion dans un délai d’environ 10 à 12 heures.
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Les programmes de renforcement ont pris du retard, si bien que le programme «noyau dur» ne sera certainement pas achevé en 2018, comme prévu initialement par l’ASN, mais dans le meilleur des cas quatre ans plus tard, c’est-à-dire en 2022.
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Ces retards sont très inquiétants, d’autant plus que ces programmes laissent entendre clairement que toutes les centrales françaises sont vulnérables en cas de menaces extérieures, et que l’ensemble du parc doit subir des modifications substantielles qui prendront plusieurs années pour pallier ces faiblesses.
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LES DRONES SEMBLENT POUR L’INSTANT AVOIR LE DESSUS
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Nombre des survols en question ont eu lieu pendant la nuit, manifestement pour échapper à la vigilance humaine. Mais ils se sont aussi avérés extrêmement difficiles à détecter par les équipements de surveillance installés sur les sites nucléaires, puis par les systèmes militaires avancés mis en place sur certaines installations.
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Les drones se jouent manifestement très facilement des lignes de défense des centrales. C’est ce que montre ce rapport et nous espérons qu’en le remettant aux autorités, cela provoquera chez elles un changement d’attitude qui soit à la hauteur de cette nouvelle menace.
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DES MESURES QUI TARDENT TROP
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Cette situation est une préoccupation pour les COMMISSIONS LOCALES D’INFORMATION (CLI), pour les élus locaux, les associations et les citoyens… Elle n’a que trop duré et appelle une action rapide et responsable de la part des pouvoirs publics.
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En tout premier lieu, un renforcement des compétences de l’ASN doit être décidé, afin de lui confier la mission de veiller à la robustesse des installations nucléaires aux actes de malveillance
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De plus, un effort prioritaire et urgent doit être fourni pour réduire la vulnérabilité des piscines de désactivation des centrales d’EDF : réduction du volume de combustibles entreposés dans ces piscines, qui doit être limité aux seuls combustibles déchargés pendant le temps nécessaire à leur refroidissement avant tout transfert. ET renforcement des dispositifs de sûreté concernant les piscines de désactivation avec notamment la «bunkerisation» de l’enceinte des bâtiments, aujourd’hui trop légère pour résister.
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Enfin, l’intégration par EDF des recommandations de l’ASN pour protéger les centrales contre l’ensemble des agressions externes, y compris malveillantes, doit intervenir dans les meilleurs délais.
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UN INGÉNIEUR FICHÉS «S» DANS LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE FLAMANVILLE
23 NOVEMBRE 2015 NORMANDIE-ACTU
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L’histoire de ce salarié de la CENTRALE EDF DE FLAMANVILLE (MANCHE) a été révélée par le JDD, dimanche 22 novembre 2015. Ingénieur chimiste converti à l’ISLAM en 2010, il avait demandé, en septembre 2012, un local pour la prière. Une demande qui avait été accordée par EDF, relate l’hebdomadaire.
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Secrétaire de l’association en charge de la gestion de la MOSQUÉE DE CHERBOURG depuis 2014, ce salarié a néanmoins été signalé aux SERVICES DE RENSEIGNEMENT par la sécurité de la centrale nucléaire normande. Ce signalement a été «repris au niveau national par la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI). Le dossier est jugé sérieux», explique une source judiciaire, citée par nos confrères.
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Ce salarié, qui doit quitter la CENTRALE NUCLÉAIRE DE FLAMANVILLE au 1er décembre 2015, a obtenu une disponibilité d’un an afin de créer une entreprise de coaching personnel «pour les musulmans», détaille le JOURNAL DU DIMANCHE.
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Dans l’entreprise, son cas ne serait pas isolé. Selon un haut fonctionnaire en charge des questions de sécurité nucléaire, les services de l’État réaliseraient chaque année 100 000 enquêtes auprès des 73 000 salariés (23 000 chez les prestataires, 50 000 chez EDF) travaillant sur les sites nucléaires en France. «Ils refusent l’accès à 700 d’entre eux en moyenne», indique le journal. Chaque semaine, c’est un nouvel employé qui se verrait refuser l’accès aux sites. (…)
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ATTENTATS DE PARIS : LES CENTRALES NUCLÉAIRES FACE À LA RADICALISATION ISLAMISTE
22 NOVEMBRE 2015 LE POINT
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SELON LE JDD, EN MOYENNE CHAQUE SEMAINE, UN EMPLOYÉ SE VOIT REFUSER L'ACCÈS AUX SITES NUCLÉAIRES EN RAISON D'UNE RADICALISATION ISLAMISTE.
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Les sites nucléaires français sont eux aussi concernés par la radicalisation islamiste. Selon le JDD, plusieurs dizaines de salariés de ces sites se sont vus retirer leur accès aux centrales depuis le début de l'année. Une réunion du HAUT COMITÉ POUR LA TRANSPARENCE ET L'INFORMATION SUR LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE s'est tenue à ce sujet, le 6 octobre dernier.
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A cette occasion, le HAUT-COMMISSAIRE DE DÉFENSE À LA SÉCURITÉ NUCLÉAIRE, CHRISTOPHE QUINTIN, a confirmé ces faits de dérive islamiste. «Il a bien parlé de radicalisation même si sa réponse était évasive, explique MICHEL LALLIER, représentant de la CGT au comité. On ne saura jamais exactement à cause du SECRET-DÉFENSE».
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700 INTERDICTIONS PAR AN
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Un mois plus tard, le 4 novembre, le haut-commissaire s'est montré plus précis, lors du déjeuner de la conférence dédiée à l'information sur les risques nucléaires. Il a affirmé que, chaque semaine, ses services interdisaient l'accès aux sites nucléaires à un employé «pour des phénomènes de radicalisation». Le JOURNAL DU DIMANCHE ajoute que l'Etat réalise, chaque année, 100 000 enquêtes administratives portant sur les 73 000 personnes travaillant sur les 19 sites nucléaires en FRANCE. En moyenne chaque année, 700 d'entre eux se font interdire l'accès, pour diverses raisons, dont les dérives religieuses.
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La RATP observerait également une multiplication d'incidents liés à la religion. Un membre de la CFDT expliquait dans LE PARISIEN faire face à «des déviances graves. On a laissé s'installer un système où certains agents refusent de saluer une femme, arrivent en retard pour faire leur prière, ou même prient sur place», raconte-t-il. L'entreprise publique a employé l'un des kamikazes ayant participé aux ATTENTATS DE PARIS.
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